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Atelier de formation pratique du GCE sur les inventaires nationaux de gaz à effet de serre SECTEUR DU CHANGEMENT D’AFFECTATION DES TERRES ET DE LA FORESTERIE.

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1 Atelier de formation pratique du GCE sur les inventaires nationaux de gaz à effet de serre SECTEUR DU CHANGEMENT D’AFFECTATION DES TERRES ET DE LA FORESTERIE (CATF) UNFCCC : CCNUCC United Nations Framework Convention on Climate Change = Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique GCE : Groupe Consultatif d’Experts

2 Contexte La CP adopte à sa deuxième session des lignes directrices pour la préparation des premières communications nationales (10/CP.2). Les Lignes directrices du GIEC sont utilisées par 106 Parties non visées à l’annexe 1 de la Convention pour la préparation de leurs communications nationales. De nouvelles lignes directrices conformes aux dispositions de la CCNUCC sont adoptées à la huitième CdP (17/CP.8). Le Manuel de l’utilisateur relatif aux directives pour l’établissement des communications nationales des Parties non visées à l’annexe 1 de la Convention aide les Parties à appliquer les plus récentes lignes directrices de la CCNUCC. L’examen et la synthèse des inventaires des Parties non visées à l'annexe 1 font ressortir plusieurs difficultés et limitations liées à l’utilisation des Lignes directrices de 1996 (FCCC/SBSTA/2003/INF.10). Les Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques de 2000 et de 2003 (RBP2000 et RBP2003) tentent de combler certaines de ces lacunes et proposent des méthodes pour réduire l’incertitude. CdP – Conférence des Parties GIEC – Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat Parties non visées à l'annexe I – Parties qui ne figurent pas à l’annexe I de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Lignes directrices de 1996 (LD1996 du GIEC) – Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, version révisée de 1996 RBP2000 : Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux RBP2003 ou Recommandations de 2003 : Good Practice Guidance and Uncertainty Management in National Greenhouse Gas Inventories, 2003 (anglais seulement)

3 But de la présentation Les caractéristiques des inventaires de GES dans les secteurs liés à la biologie, comme le CATF, comprennent les suivantes: limitations méthodologiques lacunes des données ou manque de fiabilité des données existantes degré élevé d’incertitude Cette présentation a pour but d’aider les Parties non visées à l’annexe 1 de la Convention à préparer leurs inventaires des GES conformément aux Lignes directrices du GIEC de 1996, plus particulièrement dans le contexte de la Décision 17/CP.8 de la CCNUCC concernant : la nécessité de privilégier désormais les Recommandations en matière de bonnes pratiques (2003) et d’adopter des méthodes à un niveau d’évaluation plus élevé afin de réduire l’incertitude, un survol des outils et des méthodes, l’examen des données d’activités (DA) et des facteurs d’émission (FE), et des options visant à diminuer l’incertitude, l’usage du logiciel d’inventaire du GIEC et de la base de données sur les facteurs d’émission (BDFE). Des inventaires de GES sont préparés pour les secteurs de l’énergie, des procédés industriels, de l’agriculture, du CATF et des déchets. Le niveau d’incertitude des inventaires dans des secteurs liés à la biologie, comme l’agriculture et le CATF, risque d’être plus élevé pour les raisons suivantes : caractère inapproprié des méthodes, grande variabilité des facteurs d’émission séquentiels (p. ex., le taux de croissance des eucalyptus pourrait varier d’un endroit à l’autre); manque de données sur les activités (p. ex., la plupart des pays ne fournissent pas de données sur les superficies correspondant aux divers types forestiers) et variations interannuelles dues au déboisement et au boisement; manque de données sur les FE/FA (p. ex., le taux de croissance de la biomasse aérienne des différents types forestiers n’est pas disponible pour la plupart des pays et il varie en fonction des perturbations, des pratiques de gestion, de l’âge, etc.); le degré élevé d’incertitude est une caractéristique des écosystèmes imputable aux variations dans les paramètres liés au climat, aux sols, au type de végétation et aux pratiques de gestion. Le GIEC recommande une méthodologie, en particulier des méthodes et une approche par défaut, afin d’aider les Parties à préparer des inventaires comparables. Le principal but est de rehausser le degré d’exactitude et de diminuer l’incertitude en améliorant constamment les méthodes ainsi que les données. Le GIEC a préparé les Recommandations en matière de bonnes pratiques pour aider les Parties à abaisser le niveau d’incertitude en fournissant une plus large gamme de méthodes améliorées. Cette présentation tente d’informer les Parties pour leur faciliter l’adoption des Recommandations de 2003 en matière de bonnes pratiques dans le secteur du CAFT. Ces recommandations énoncent trois niveaux d’évaluation (T-1 à T-3) et favorisent la réduction de l’incertitude par le relèvement du niveau 1 au niveau 3. Les Parties non visées à l'annexe 1 devraient se réorienter graduellement afin d’adopter un niveau de comptabilisation plus élevé. On s’efforce également d’aider les Parties non visées à l'annexe 1 à utiliser la nouvelle BDFE. Les DA et les FE sont évalués pour chaque catégorie des LD1996 du GIEC, la méthode par défaut indiquant des sources de DA et de FE. Le GIEC (2003) recommande l’analyse des catégories de sources clés, bien que les catégories fournies ne correspondent pas exactement à celles des LD1996 du GIEC.

4 Problèmes abordés et approche
La présentation aborde bon nombre des problèmes soulevés par les experts des Parties non visées à l'annexe 1 concernant l’utilisation des LD1996 du GIEC Les problèmes sont examinés et classés par catégories : questions méthodologiques, DA et FE/FA L’approche adoptée comprend : l’approche préconisée dans les RBP2003 des stratégies d’amélioration de la méthodologie, des DA et des FE la stratégie des RBP2003 pour les DA et les FE/FA – approche à trois niveaux des sources de données sur les activités (DA) et sur les FE/FA, y compris la BDFE Plus de cent Parties non visées à l'annexe 1 ont utilisé les LD1996 du GIEC et, ce faisant, ont rencontré plusieurs difficultés relativement aux méthodes, au DA et aux FE. Dans cette présentation, nous abordons les problèmes auxquels ont été confrontées les Parties non visées à l'annexe I (méthodes, DA et FE). L’une des approches les plus importantes permettant de réduire l’incertitude consiste à adopter les Recommandations en matière de bonnes pratiques de Cependant, ces recommandations ne contribuent qu’à réduire l’incertitude liée à la méthodologie. Les problèmes relatifs aux DA et aux FE demeurent, mais les Recommandations de 2003 fournissent des données par défaut supplémentaires ainsi que certaines estimations préliminaires de l’incertitude. L’approche adoptée comprendrait les éléments suivants : l’approche préconisée par les Recommandations de 2003 visant à résoudre les problèmes des stratégies visant à améliorer la méthodologie, les DA et les FE la stratégie des Recommandations de 2003 pour les DA et FE/FA – approche à trois niveaux des sources de données sur les activités et les FE/FA, y compris la BDFE

5 Organisation de la présentation
LD1996 du GIEC et Recommandations de 2003; approche et étapes Analyse des catégories clés de sources et de puits et diagrammes décisionnels – Recommandations de 2003 Cadre de production de rapports pour le secteur des CATF - LD1996 du GIEC - Recommandations de 2003 Choix des méthodes – Structure par niveaux et caractéristiques Examen des problèmes rencontrés dans l’utilisation des LD1996 du GIEC et solutions proposées dans les Recommandations en matière de bonnes pratiques de 2003 questions méthodologiques données sur les activités (DA) facteurs d’émissions/d’absorption (FE/FA) Évaluation des problèmes par catégorie préconisée dans les LD1996 du GIEC et solutions possibles suggérées dans les Recommandations de 2003 Examen et évaluation des DA et des FE/FA; état des données et options Estimation et diminution de l’incertitude, BDFE La présentation s’articule autour des thèmes ci-dessous, le but premier étant d’aider les experts des Parties non visées à l'annexe I chargés de l’inventaire à améliorer leurs estimations des GES dans le secteur des CATF. La présentation est structurée comme suit : caractéristiques et étapes principales de l’approche suggérée dans les LD1996 du GIEC et les Recommandations de 2003 (voir les détails dans les lignes directrices respectives) examen des problèmes rencontrés par les experts chargés de l’inventaire des Parties non visées à l'annexe I et options proposées pour les résoudre problèmes relatifs aux données sur les activités et les FE, et sources potentielles de DA et de données sur les FE (y compris la BDFE).

6 Ressources et références
Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, version révisée 1996 RBP2000 – Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux RBP2003 – Good Practice Guidance for Land Use, Land-Use Change and Forestry BDFE – Base de données sur les facteurs d’émission Logiciel d’inventaire du GIEC – Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, version révisée 1996 Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI) Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA) Cette présentation est basée sur diverses ressources, à savoir : Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, version révisée 1996 RBP2000 – Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux RBP2003 – Good Practice Guidance for Land Use, Land-Use Change and Forestry BDFE – Base de données sur les facteurs d’émission Logiciel d’inventaire du GIEC – Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, version révisée 1996 Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI) Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA)

7 Définition de termes clefs
CATF (Changement d’affectation des terres et foresterie) – L’affectation des terres désigne le type d’activité pratiquée dans une unité de territoire, p. ex., terre forestière, terre cultivée et prairie. Les LD1996 du GIEC font état des sources et des puits liés à l’émission et l’absorption de GES d’activités anthropiques qui : modifient le mode d’utilisation des terres (p. ex., défrichement de forêts aux fins de l’agriculture, conversion de prairies en forêts) ont des répercussions sur les stocks existants de biomasse (p. ex., forêt, arbres d’agglomérations rurales, savane) et les stocks de carbone dans les sols ATCATF (Affectation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie) – Comprend les émissions/absorptions de GES par des terres aménagées (en l’absence de changement d’affectation des terres, p. ex., terres forestières restant terres forestières) et les changements d’affectation des terres (lorsqu’il y a changement de l’utilisation des terres, p. ex., prairies converties en terres forestières ou terres forestières converties en terres cultivées). A partir de ces définitions, les lignes directrices pour le secteur CATF mettent l’accent sur les terres forestières, les prairies et les sols utilisés pour l’agriculture. Le terme ATCATF est plus général et, suivant les RBP2003, couvre les six catégories d’affectations des terres – forêts, prairies, terres cultivées, terres humides, établissements et autres terres. L’accent est placé sur les terres qui demeurent dans la même catégorie de terres et celles dont l’affectation est modifiée.

8 Définitions… Source – Tout processus ou activité causant l’émission de GES (p. ex., CO2 et CH4) dans l’atmosphère. Un réservoir de carbone peut être une source de carbone vers l’atmosphère s’il y a moins de carbone entrant dans ce réservoir (absorbé) qu’il n’en sort. Puits – Tout processus, activité ou mécanisme qui retire un GES de l’atmosphère. Un réservoir de carbone peut devenir un puits pour le carbone atmosphérique si, durant une période donnée, il y a plus de carbone qui entre dans le réservoir qu’il n’en sort. Source – Définition - Une unité de territoire devient une source quand elle est soumise à des perturbations anthropiques, p. ex., changement d’affectation des terres, perturbations du sol, récolte d’arbres et incendies. Puits – Définition - Un puits est créé lorsqu’il y a une augmentation de la densité en carbone de la biomasse et/ou des sols par suite de la croissance végétale.

9 Définitions… Données sur les activités – Données sur l’intensité des activités humaines entraînant l’émission ou l’absorption de GES durant une période donnée (p. ex., données sur la superficie des terres, les systèmes de gestion, l’utilisation de chaux et d’engrais). Facteur d’émission – Coefficient qui associe les données sur les activités au volume du composé chimique qui est la source d’émissions ultérieures. Souvent, les facteurs d’émission et d’absorption sont calculés à partir d’un échantillon de données de mesure, moyennées pour établir un taux d’émission ou d’absorption représentatif d’un niveau d’activité donné dans des conditions de service données. Facteur d’absorption – Vitesse à laquelle le carbone est retiré de l’atmosphère par un écosystème terrestre et séquestré dans la biomasse et le sol. Facteur d’émission – Définition Coefficient qui associe les données sur les activités au volume du composé chimique qui est la source d’émissions ultérieures. Souvent, les facteurs d’émission et d’absorption sont calculés à partir d’un échantillon de données de mesure, moyennées pour établir un taux d’émission ou d’absorption représentatif d’un niveau d’activité donné dans des conditions de service données. Dans le cas du secteur des CATF, le FE comprendrait la séquestration (facteurs d’absorption) (p. ex., biomasse aérienne en t/ha), l’accroissement annuel moyen ou taux de croissance annuel (t/ha/an) ainsi que la source (p. ex., récolte, incendie). Pour obtenir la valeur des émissions de GES, on multiplie les DA par le FE dans le cas des CATF. Si les DA sont multipliées par le FA, l’estimation correspondra à la valeur du puits de carbone créé.

10 Contribution et rôle du secteur CATF dans les émissions de GES des Parties non visées à l'annexe I
Examen des communications nationales (exemples) – Argentine, Indonésie et Zimbabwe pour 1994 Les inventaires de GES révèlent que le secteur CATF a une incidence considérable sur les émissions nationales nettes d’équivalent CO2 dans les pays en développement. Il peut être une source ou un puits important de CO2. En Argentine et au Zimbabwe, le secteur CATF est un puits net. En Indonésie, ce secteur est une source nette de CO2, car il y a plus d’un million d’hectares de terres forestières qui ont été converties. L’inclusion du secteur CATF dans l’inventaire a eu les impacts suivants sur les valeurs des émissions de GES : Argentine : Émissions de 119 Tg de CO2 sans le CATF, mais de 84 Tg de CO2 quand le secteur est inclus; Zimbabwe : Source de 17 Tg de CO2 sans le CATF, mais puits net de 45 Tg de CO2 quand le secteur est inclus; Indonésie : Émissions de 189 Tg CO2 sans le CATF, mais de 344 Tg de CO2 quand le secteur est inclus. Dans la plupart des pays, le secteur CATF est un secteur important pour les inventaires de GES. Quand il s’agit d’une source de carbone, il s’ajoute aux émissions nettes de GES d’un pays. Mais, s’il représente un puits, il diminue les émissions nationales agrégées de GES. Cette diapositive présente des exemples tirés de trois pays, l’Argentine, le Zimbabwe et l’Indonésie. En Argentine, les émissions nationales nettes de CO2 ont diminué avec l’inclusion des émissions du secteur des CATF. Dans le cas du Zimbabwe, le pays est devenu un puits net de carbone avec la comptabilisation des émissions du secteur des CATF. L’Indonésie est un exemple de pays où les émissions nationales nettes de GES ont augmenté considérablement avec l’inclusion des émissions du secteur des CATF.

11 Lignes directrices du GIEC, version révisée 1996
Fondement de la méthodologie d’inventaire axée sur deux thèmes apparentés : Le flux de CO2 vers l’atmosphère et à partir de l’atmosphère est censé être égal aux variations des stocks de carbone dans la biomasse existante et les sols. Les variations des stocks de C peuvent être estimées par l’établissement de taux de changement dans l’affectation des terres et des pratiques à l’origine de changements dans l’utilisation des terres. L’estimation des stocks de C dans les catégories d’affectation des terres : qui n’ont pas changé qui ont changé On estime les émissions ou absorptions de GES pour les terres forestières restant terres forestières (ce qui comprend le boisement), ainsi que pour les catégories de terres forestières et de prairies converties à d’autres fins, les terres aménagées qui sont abandonnées et en régénération, ainsi que les sols qui sont touchés par des pratiques agricoles. L’inventaire estime le stock de carbone au début et à la fin de l’année, en fonction des taux d’émission et d’absorption de CO2 et des émissions de gaz autres que le CO2 dues au brûlage.

12 Catégories par défaut proposées dans les LD1996 du GIEC
5A. Évolution du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse ligneuse, imputable à : l’exploitation commerciale la récolte de bois d’industrie (grumes) et de bois de chauffage l’établissement et l’exploitation de plantations forestières la plantation d’arbres en milieu urbain, rural et non forestier 5B. Conversion de forêts et de prairies la conversion de forêts et de prairies en pâturages, terres cultivées, etc. peut faire varier grandement les stocks de carbone dans la végétation et le sol 5C. Abandon de terres cultivées, de pâturages, plantations ou d’autres forêts aménagées 5D. Émissions et absorption de CO2 par les sols culture de sols minéraux culture de sols organiques chaulage de sols agricoles 5A – Estime les émissions et absorptions de CO2 résultant de la croissance et de l’extraction. Quand le taux d’extraction est inférieur au taux de croissance des stocks de biomasse, on obtient une valeur négative des émissions, c.-à-d. une absorption nette. Dans cette catégorie, les superficies de terres soumises à un changement d’affectation ne sont pas incluses. 5B – Dans cette catégorie, on estime les émissions de CO2 résultant de la conversion de forêts et de prairies. Les émissions de gaz autres que le CO2 résultant du brûlage sur site de forêts sont également prises en compte. 5C – Estime l’absorption de CO2 résultant de l’abandon de terres exploitées. 5D – Estime les émissions et absorptions de CO2 par des sols soumis à des pratiques culturales et au chaulage.

13 Étapes de la préparation de l’inventaire conformément aux LD1996 du GIEC
Étape 1 : Les LD1996 du GIEC ne fournissent pas d’approche pour l’analyse des catégories clés. Toutefois, on encourage les experts chargés des inventaires à mener une analyse des catégories clés suivant l’approche recommandée par le RBP2003. Estime l’apport du secteur des CATF aux émissions dans l’inventaire national des GES. Étape 2 : Choisir les catégories d’affectation des terres (forêts/plantations), les types de végétation soumis à la conversion (forêts et prairies), les changements de l’affectation des terres et des systèmes de gestion (pour l’inventaire du carbone des sols). Étape 3 : Regrouper les DA requises selon le niveau d’évaluation choisi, à partir des bases de données locales, régionales, nationales et mondiales, y compris la BDFE. Étape 1 : Analyse des catégories clefs Les LD1996 du GIEC ne fournissent pas d’approche pour l’analyse des catégories clefs. Toutefois, on encourage les experts chargés des inventaires de mener une analyse des catégories clés suivant l’approche des Recommandations du GIEC de 2003. Le secteur est comparé à d’autres secteurs sources, comme ceux de l’énergie, de l’agriculture et des déchets. La contribution du secteur des CATF à l’inventaire national des GES est estimée. Les catégories clés de sources/puits établies pourraient être adoptées par les Parties qui ont déjà préparé des communications nationales initiales ou qui ont déjà des estimations d’inventaire de GES. Les Parties qui n’ont pas déjà préparé de communication nationale initiale peuvent utiliser des inventaires préparés dans le cadre d’autres programmes. Les Parties qui n’ont préparé aucun inventaire ne seront peut-être pas en mesure d’effectuer une analyse des secteurs clés qui sont des sources ou des puits. Les étapes 2 à 4 sont expliquées dans les diapositives suivantes.

14 Étapes (LD1996 du GIEC)… Étape 4 : Recueillir les données de FE/FA, selon le niveau d’évaluation choisi, à partir de bases de données locales, régionales, nationales ou mondiales, y compris la BDFE Étape 5 : Estimer les émissions et absorptions de GES Étape 6 : Estimer le niveau d’incertitude inhérent Étape 7 : Faire rapport sur les émissions et absorptions de GES Étape 8 : Faire rapport sur toutes les procédures, équations et sources de données adoptées pour l’estimation des GES aux fins de l’inventaire Les étapes 5 à 9 sont expliquées dans les diapositives suivantes.

15 Catégories d’affectation des terres et méthodes préconisées dans les RBP2003 pour l’ATCATF
Les RBP2003 ont adopté deux améliorations majeures par rapport aux LD1996 du GIEC, à savoir : trois niveaux hiérarchiques de méthodes qui vont de l’adoption de données par défaut et d’équations simples à l’utilisation de données propres aux pays respectifs et de modèles tenant compte des circonstances nationales particulières approche fondée sur les catégories d’affectation des terres pour les méthodologies Catégories d’affectation des terres : Six catégories d’utilisation des terres sont adoptées afin d’assurer une représentation cohérente, couvrant tous les secteurs géographiques d’un pays. terres forestières, terres cultivées, prairies, terres humides, établissements et autres terres Chaque catégorie d’affectation des terres est subdivisée afin de tenir compte des utilisations antérieures et actuelles des terres : terres forestières restant terres forestières terres converties en terres forestières Cette diapositive explique les principales améliorations apportées aux RBP2003 pour le secteur ATCATF, comparativement aux LD1996 du GIEC. Les RBP2003 mettent aussi l’accent sur trois niveaux de méthodes, et il décrit des méthodes pour chaque catégorie et sous-catégorie d’affectation des terres. Les RBP2003 assurent l’inclusion de toute la superficie géographique d’un pays. Chaque catégorie de terres est subdivisée; p. ex. la forêt est subdivisée en terres forestières restant terres forestières, et terres converties en terres forestières. Une période par défaut de 20 ans est fixée pour l’utilisation de terres pour considérer qu’elles demeurent dans une même catégorie. Cependant, les pays peuvent adopter l’approche qui leur convient le mieux pour catégoriser les terres.

16 Réservoirs de CO2, gaz autres que le CO2 et sources de gaz autres que le CO2
CO2 et gaz traces autres que le CO2 Les émissions et absorptions de CO2 sont estimées pour tous les réservoirs de carbone, à savoir : biomasse aérienne biomasse souterraine carbone des sols matière organique morte (nécromasse) et litière ligneuse Les estimations de gaz autres que le CO2 comprennent les suivants : CH4, N2O, CO et NOx Sources de gaz autres que le CO2 : N2O et CH4 des incendies de forêt N2O des forêts aménagées (amendées) N2O du drainage de sols forestiers N2O et CH4 de terres humides aménagées émissions de N2O des sols à la suite de la conversion de terres à d’autres fins Cette diapositive présente les réservoirs de CO2 et les gaz autres que le CO2 aux fins de l’inventaire ainsi que les sources de gaz autres que le CO2. La sélection des réservoirs de CO2 et des gaz autres que le CO2 dépendra de l’analyse des catégories clés de sources et de puits. Les sources de gaz autres que le CO2 sont les suivantes : incendies de forêt, application d’engrais sur des terres forestières, drainage de sols organiques, aménagement de terres humides et conversion de terres à d’autres fins, entraînant des émissions. Il importe de noter que les réservoirs de carbone et les gaz autres que le CO2 ne s’appliqueront peut-être pas tous à un pays en particulier et ne doivent pas nécessairement être évalués pour ce pays.

17 Approche globale et étapes pour l’adoption des RBP2003 pour l’ATCATF
Comptabilise toutes les catégories et sous-catégories d’affectation des terres, tous les réservoirs de carbone et les gaz autres que le CO2, en fonction de l’analyse des catégories clés de sources et de puits Sélectionne un système de classification de l’affectation des terres (catégories et sous-catégories) adopté à l’échelle nationale pour l’estimation aux fins de l’inventaire. Chaque catégorie de terres est ensuite subdivisée en : terres demeurant dans la même catégorie (p. ex., terres forestières restant terres forestières) autre catégorie de terres converties en cette catégorie (p. ex., prairies converties en terres forestières) Détermine le système de classification des terres le plus approprié pour le pays Effectue une analyse des catégories clés de sources et de puits afin de déterminer les : catégories et sous-catégories clés de terres principaux gaz autres que le CO2 principaux réservoirs de carbone Cette diapositive et les suivantes présentent les étapes menant à l’adoption des RBP2003 pour le secteur ATCATF. Les RBP2003 tentent de surmonter certaines des limitations des LD1996 du GIEC en comptabilisant toutes les catégories et sous-catégories d’affectation des terres d’un pays ainsi que tous les réservoirs de carbone importants pour ce pays. Les Parties peuvent utiliser une approche de catégorisation des terres adoptée à l’échelle nationale, mais elles doivent comptabiliser toutes les catégories d’affectation des terres applicables à leur pays. En raison de contraintes de temps et de ressources, les pays devront peut-être opter pour une analyse des catégories clés de sources et de puits afin de concentrer le peu de ressources disponibles sur les catégories clés de terres, de réservoirs de carbone et de gaz autres que le CO2.

18 Étapes pour l’adoption des RBP2003…
Déterminer le niveau d’évaluation approprié pour les catégories et sous-catégories clés de terres, les principaux gaz autres que le CO2 et les réservoirs de carbone, en fonction de l’analyse des catégories clés ainsi que des ressources disponibles pour le processus d’inventaire Rassembler les DA requises, selon le niveau d’évaluation choisi, à partir des bases de données régionales, nationales et mondiales Recueillir les données sur les FE/FA, selon le niveau d'évaluation choisi, à partir des bases de données régionales, nationales et mondiales, d’inventaires forestiers, d’études pour l’inventaire des gaz à effet de serre, d’expériences de terrain et autres recherches et de la BDFE Choisir la méthode d’estimation (équations), en fonction du niveau d'évaluation choisi, des quantités d’émissions/absorptions pour chaque catégorie d’affectation des terres, chaque réservoir de carbone et chaque gaz autre que le CO2. Adopter la feuille de calcul de la méthode par défaut fournie dans les RBP2003 Estimer le degré d’incertitude Adopter les procédures d’AQ/CQ et communiquer les résultats Faire rapport sur les émissions et absorptions de GES à l’aide des tableaux de rapport Documenter et archiver toutes les données utilisées Cette diapositive présente les étapes menant à l’adoption des RBP2003, après avoir déterminé les sources clés et les principaux réservoirs de carbone et gaz autres que le CO2. L’étape suivante la plus importante consiste à déterminer et à adopter les niveaux d'évaluation appropriés aux diverses catégories de terres, aux réservoirs de carbone, etc. Normalement, on devrait adopter le niveau d'évaluation le plus élevé (c.-à-d. à partir de données désagrégées ou non regroupées) pour les catégories clés de terres et les principaux réservoirs de carbone et gaz autres que le CO2. L’adoption d’un niveau d'évaluation supérieur nécessite la disponibilité de données sur les activités et des facteurs d’émission et d’absorption propres au pays, ainsi que l’utilisation d’une échelle géographique fine. Les prochaines diapositives fournissent des détails sur les données d'activité et les facteurs d’émission/d’absorption requis, les sources de données/facteurs ainsi que la vérification de la qualité.

19 Caractéristiques de l’approche basée sur les catégories de terres – Terres forestières
Estime les variations des stocks de carbone et les émissions/absorptions de GES résultant des variations de la biomasse et du carbone organique des sols dans les terres forestières et les terres converties en terres forestières terres forestières restant terres forestières terres converties en terres forestières Fournit une méthodologie pour cinq réservoirs de carbone Fait le lien entre la biomasse et les réservoirs de carbone des sols pour les mêmes superficies de terres (à un niveau d'évaluation supérieur) Les RBP2003 fournissent des méthodes d’estimation des variations des stocks de carbone et des émissions/absorptions de GES résultant des variations de la biomasse et du carbone organique des sols dans les terres forestières et les terres converties en terres forestières. Elles décrivent également une méthodologie d’évaluation pour cinq réservoirs de carbone et font le lien entre la biomasse et les réservoirs de carbone des sols pour les mêmes étendues de terres (à un niveau d'évaluation supérieur). Cette approche permet d’estimer l’augmentation annuelle des stocks de carbone de la biomasse vivante (biomasse aérienne + biomasse souterraine), la diminution des stocks de carbone et la variation nette des stocks de carbone. On peut estimer les variations des stocks de carbone dans le bois mort et la litière et la variation nette annuelle des stocks de carbone dans la matière organique morte. L’approche permet aussi d’estimer les variations des stocks de carbone dans les sols minéraux et les sols organiques, et la variation annuelle nette des stocks de carbone dans les sols.

20 Caractéristiques de l’approche fondée sur les catégories de terres – Terres cultivées
Présente des méthodes pour estimer les variations des stocks de carbone de la biomasse vivante, des sols minéraux et des sols organiques. Décrit des méthodes d’estimation des émissions annuelles de N2O par les sols minéraux suivant l’ajout d’azote (sous la forme d’engrais, de fumier et de débris végétaux) et d’azote libéré par minéralisation de la matière organique des sols. Les LD1996 du GIEC décrivent comment évaluer ces catégories dans le secteur de l’agriculture et comment faire rapport à cet égard. Présente des méthodes d’estimation des variations dans les stocks de carbone des terres cultivées et les émissions de N2O résultant de la conversion de terres à des fins agricoles. Permet d’estimer les variations annuelles des stocks de carbone de la biomasse vivante à partir de la superficie de terres cultivées dans l’année avec une biomasse ligneuse permanente et du taux de croissance annuel de la biomasse ligneuse permanente, moins le carbone de la biomasse récoltée. Permet d’estimer les variations annuelles des stocks de carbone dans les sols minéraux à partir d’estimations des stocks de carbone des sols organiques (CSO) de l’année t (période par défaut : 20 ans) et de CSO au cours de l’année visée par l’inventaire. Permet d’estimer les variations annuelles des stocks de carbone dans les sols organiques à partir d’estimations des superficies de terres couvertes de sols organiques et du facteur d’émission pour les sols organiques cultivés. Permet d’estimer les variations annuelles des stocks de carbone dans la biomasse vivante, les sols minéraux et les sols organiques pour différentes catégories de terres converties en terres cultivées. Permet d’estimer les émissions annuelles de N2O par les sols minéraux résultant de l’addition d’azote (sous la forme d’engrais, de fumier et de débris végétaux) et d’azote libéré par minéralisation de la matière organique dans les sols.

21 Caractéristiques de l’approche fondée sur les catégories de terres – Prairies
Fournit une méthodologie pour estimer les variations des stocks de carbone dans la biomasse vivante et les sols des prairies et des terres converties en prairies Permet d’estimer les variations annuelles des stocks de carbone de la biomasse vivante et des sols (sols minéraux et sols organiques cultivés) dans les prairies dont la vocation n’a pas changé et les terres converties en prairies Présente une méthodologie pour estimer les émissions de gaz autres que le CO2 résultant d’incendies de végétation à partir de la superficie de prairie brûlée, de la masse des matières combustibles disponibles, de l’efficacité de la combustion et du facteur d’émission pour chaque GES libéré de prairies dont la vocation n’a pas changé et de terres converties en prairies. Les stocks de carbone dans les prairies sont soumis à l’influence des activités anthropiques et des perturbations naturelles, p. ex., récolte de biomasse ligneuse, dégradation des parcours, broutage, incendies, remise en état, gestion des pâturages. C’est la biomasse souterraine, dont la biomasse racinaire et la matière organique des sols, qui domine les prairies. Cette approche fournit une méthodologie permettant d’estimer les variations des stocks de carbone dans la biomasse vivante et les sols des prairies et des terres converties en prairies. Permet d’estimer les variations annuelles des stocks de carbone dans la biomasse vivante et les sols (sols minéraux et sols organiques cultivés) dans les prairies restant prairies et les terres converties en prairies. Fournit une méthodologie pour l’estimation des émissions de gaz autres que le CO2 à la suite d’incendies de végétation à partir de la superficie de prairie brûlée, de la masse de la matière combustible disponible, de l’efficacité de la combustion et du facteur d’émission pour chaque GES libéré par des prairies restant prairies et des terres converties en prairies.

22 Caractéristiques de l’approche fondée sur les catégories de terres – Terres humides
Les GES estimés sont les suivants : CO2, CH4 et N2O. La méthodologie d’estimation des GES pour les « terres humides restant terres humides » est décrite à l’annexe et celle des GES pour les « terres converties en terres humides » dans le corps du texte. L’approche permet d’estimer les variations des stocks de carbone dans les terres converties en terres humides après l’extraction de tourbe, et de terres converties en terres inondées. Elle permet d’estimer les émissions de N2O dues à l’irrigation de tourbières et de terres inondées, et les émissions de CH4 des terres inondées. Tient compte des terres couvertes ou saturées d’eau pendant tout ou partie de l’année et qui n’entrent pas dans les catégorie des terres forestières ou autres. Pour les fins de l’inventaire des GES, il faut distinguer entre terres humides aménagées et non aménagées. Les GES estimés sont les suivants : CO2,CH4 et N2O. La méthodologie d’estimation des GES pour les « terres humides restant terres humides » est exposée à l’annexe et celle des GES pour les « terres converties en terres humides », dans le corps du texte des RBP2003. Permet d’estimer les variations des stocks de carbone dans les terres converties en terres humides après l’extraction de tourbe et les terres converties en terres inondées. Permet d’estimer les émissions de N2O dues au drainage de tourbières et aux terres inondées, et les émissions de CH4 des terres inondées. Permet d’estimer les variations annuelles des stocks de carbone dans la biomasse vivante des terres converties en terres inondées.

23 Caractéristiques de l’approche fondée sur les catégories de terres – Établissements et autres terres
Fournit une méthodologie pour l’estimation des émissions et absorptions de CO2 par des « terres converties en établissements »; l’annexe présente cette méthodologie pour les « établissements restant établissements ». Les méthodes permettant d’estimer les variations annuelles des stocks de carbone dans la biomasse vivante des « terres forestières converties en établissements » d’après les superficies de terres converties et les stocks de carbone de la biomasse vivante immédiatement avant et après la conversion des terres en établissements. Autres terres Il faut évaluer les variations des stocks de carbone et des émissions/absorptions de gaz autres que le CO2 pour la catégorie des « autres terres restant autres terres ». Une méthodologie est fournie pour l’estimation des variations annuelles des stocks de carbone dans les « terres converties en autres terres » à partir de l’estimation des variations des stocks de carbone dans la biomasse vivante et le carbone organique des sols (COS). Les RBP2003 fournissent des méthodes préliminaires pour l’estimation des émissions/absorptions de CO2 et de gaz autres que le CO2 par les établissements et les autres terres. Établissements Comprend toutes les classes de formations arborées urbaines et d’arbres en milieu rural. Les méthodes d’estimation des émissions et absorptions de CO2 pour les « terres converties en établissements » sont fournies. La méthodologie pour l’estimation des émissions de CO2 pour les « établissements restant établissements » est présentée en annexe. L’estimation des variations annuelles des stocks de carbone de la biomasse vivante dans les « terres forestières converties en établissements » se fait d’après la superficie des terres converties et les stocks de carbone dans la biomasse vivante immédiatement avant et après la conversion des terres en établissements. Autres terres La méthode tient compte du sol nu, du roc, de la glace et de toutes les superficies de terres non aménagées qui n’entrent dans aucune autre catégorie d’affectation des terres. Une méthodologie est fournie pour l’estimation des variations annuelles des stocks de carbone dans les « terres converties en autres terres » d’après l’estimation des variations des stocks de carbone de la biomasse vivante et le carbone organique des sols (COS). Les variations des stocks de carbone et des émissions/absorptions de gaz autres que le CO2 doivent être évaluées pour la catégorie « autres terres restant autres terres ».

24 Analyse des catégories clefs de sources et de puits
« Une catégorie qui est prioritaire dans le système d'inventaire national car son estimation a un effet significatif sur l’inventaire total des gaz à effet de serre directs pour ce qui est du niveau absolu des émissions/absorptions, de leurs tendances, ou des deux » Un système d’affectation des terres ou un réservoir de carbone ou un gaz autre que le CO2 est important si sa contribution aux émissions/ absorptions de GES est supérieure à 25 % à 30 % de l’inventaire national global ou de l’inventaire global du secteur des CATF. Le terme catégorie clé est utilisé pour désigner aussi bien les sources que les puits. L’analyse des catégories clés aide un pays à atteindre le degré de certitude le plus élevé possible tout en utilisant au mieux les ressources limitées disponibles pour le processus d’inventaire Selon les RBP2000, une catégorie de source/puits clé est « une catégorie qui set prioritaire dans le système d'inventaire national car son estimation a un effet significatif sur l’inventaire total des gaz à effet de serre directs pour ce qui est du niveau absolu des émissions, de leurs tendances, ou des deux ». Ici, le terme catégorie clé est utilisé pour désigner aussi bien les sources que les puits. L’analyse des catégories clés aide un pays à atteindre le degré le plus élevé possible de certitude tout en utilisant au mieux les ressources limitées disponibles pour le processus d’inventaire. Pour choisir le niveau d'évaluation approprié et savoir où affecter les ressources pour améliorer l’inventaire, il faudrait tenir compte de l’analyse des catégories clés, qui est nécessaire pour déterminer les points suivants : - les catégories d’affectation des terres qui sont critiques - les sous-catégories de terres qui sont importantes - les réservoirs de carbone qui sont importants - les gaz autres que le CO2 qui sont importants Un système d’affectation des terres ou un réservoir de carbone ou un gaz autre que le CO2 est important si sa contribution aux émissions/absorptions de GES est supérieure à 25 % à 30 % de l’inventaire national global ou de l’inventaire global du secteur des CATF. L’analyse des catégories clés de sources/puits proposée dans les RBP2003 (et fondée sur les catégories d’affectation des terres) ne correspond pas exactement aux catégories utilisées (5A à 5D) dans les LD1996 du GIEC. L’analyse des catégories clés devrait être effectuée au niveau des catégories de sources ou de puits du GIEC (c.-à-d. au niveau auquel les méthodes du GIEC sont décrites).

25 Analyse des catégories clefs de sources et de puits – Approche du RBP2003
Les RBP2003 aident les Parties à déterminer les : catégories clés de terres (p. ex., terres forestières, terres cultivées) principaux gaz (CO2, CH4 et N2O) principaux réservoirs de carbone (biomasse vivante, matières organiques mortes et carbone organique du sol) Les diagrammes décisionnels fournis dans les Recommandations de 2003 pourraient être adoptés Diagrammes décisionnels à deux niveaux de désagrégation les terres demeurant dans la même catégorie d’affectation (p. ex., terres forestières restant terres forestières) terres converties et entrant dans une autre catégorie d’affectation (p. ex., prairies converties en forêts) L’évaluation des catégories clés de sources devrait être effectuée séparément pour chacun des gaz parce que les méthodes, les facteurs d’émission et les incertitudes inhérentes diffèrent pour chaque gaz. Pour chacune des catégories clés de sources, l’organisme chargé de l’inventaire devrait déterminer si certaines catégories de sous-sources sont particulièrement importantes (c.-à-d. représentent une grande part des émissions). Dans le cas des émissions/ absorptions de CO2, une certaine catégorie de terres (p. ex. les terres converties en terres forestières) et aussi un certain réservoir de carbone (p. ex. la biomasse aérienne) peuvent constituer la majeure partie des émissions/absorptions de CO2. Une approche générale à l’analyse des catégories clés est décrite à partir de diagrammes décisionnels. Des diagrammes décisionnels sont proposés pour la sélection des terres, des réservoirs de carbone et des gaz autres que le CO2 pour différentes catégories d’affectation des terres. Par exemple, des diagrammes décisionnels sont fournis pour : déterminer le niveau d'évaluation approprié pour les terres qui demeurent dans la même catégorie d’affectation, p. ex., terres forestières restant terres forestières déterminer les catégories de terres qui sont importantes (terres forestières restant terres forestières ou prairies restant prairies) déterminer quels gaz sont importants (CO2 ou CH4 ou N2O) déterminer quel réservoir de carbone est important (biomasse ou matières organiques mortes ou carbone du sol) déterminer le niveau d'évaluation approprié pour des terres converties en une autre catégorie, p. ex., autres terres converties en terres forestières (les trois mêmes catégories que ci-dessus : catégories de terres, gaz et réservoirs de C)

26 Structure avec niveaux d'évaluation : sélection et critères
Les RBP2003 fournissent aux utilisateurs une méthodologie à trois niveaux d'évaluation pour estimer les émissions/absorptions de GES pour chaque source. Les trois niveaux d'évaluation définis dans les RBP2003 correspondent à peu de choses près aux trois niveaux de complexité proposés dans les LD1996 du GIEC (non désignés par « niveaux d'évaluation »). Les niveaux d'évaluation correspondent à une progression entre l’utilisation d’équations simples ou méthodes avec valeurs par défaut et l’emploi de données propres à chaque pays dans le cadre de systèmes d’évaluation nationaux plus complexes. Les niveaux d'évaluation évoluent implicitement du niveau de certitude le moins élevé au plus élevé dans les estimations en fonction de : la complexité méthodologique la spécificité régionale des paramètres de modèles la résolution spatiale et la couverture des données d'activité Les LD1996 du GIEC présentent trois niveaux de complexité et des échelles géographiques que les experts des pays peuvent utiliser, selon l’importance de la catégorie de source ou de puits et la disponibilité des données ainsi que des autres capacités. Les RBP2003 fournissent aux utilisateurs une méthodologie à trois niveaux d'évaluation pour estimer les émissions/absorptions de GES pour chaque source. Les trois niveaux d'évaluation définis dans les RBP2003 correspondent à peu de choses près aux trois niveaux de complexité proposés dans les LD1996 du GIEC (non désignés par « niveaux d'évaluation »). Les niveaux d'évaluation correspondent à une progression entre l’utilisation d’équations simples ou de méthodes avec valeurs par défaut et l’emploi de données propres à chaque pays dans le cadre de systèmes d’évaluation nationaux plus complexes. Les niveaux d'évaluation évoluent implicitement du niveau de certitude le moins élevé au plus élevé dans les estimations en fonction de la complexité méthodologique, de la spécificité régionale des paramètres de modèles et de la résolution spatiale et la couverture des données d'activité. Quel que soit le niveau d'évaluation choisi, les pays doivent documenter les niveaux d'évaluation utilisés pour divers réservoirs de carbone, catégories, FE et DA. Les pays qui manquent de DA et de FE ou qui en sont dépourvus utilisent généralement les méthodes d’évaluation de niveau 1, où les estimations relatives à l’inventaire peuvent être faites à l’aide de valeurs par défaut.

27 Combinaison de niveaux d'évaluation
Les experts des Parties non visées à l'annexe 1 peuvent adopter une approche à plusieurs niveaux d'évaluation pour l’inventaire des GES dans le secteur ATCATF : pour différentes catégories d’affectation des terres à l’intérieur d’une même catégorie d’affectation des terres pour différents réservoirs de carbone pour un même réservoir de carbone, relativement aux données d'activité et aux facteurs d’émission Adopter les niveaux d'évaluation les plus élevés pour les catégories clés et, chaque fois que possible, utiliser des facteurs d’émission/d’absorption propres au pays et à la région climatique. La méthodologie du GIEC propose des options pour l’utilisation d’un seul niveau d'évaluation pour différentes catégories de terres, divers réservoirs de carbone, etc. Par exemple, un pays qui dispose d’un grand nombre de données peut adopter le niveau d'évaluation 2 ou le niveau 3. Mais les méthodes du GIEC permettent d’adopter différents niveaux d'évaluation pour diverses catégories de terres et divers réservoirs de carbone et gaz autres que le CO2. Même dans un réservoir de carbone donné, une Partie peut utiliser le niveau d'évaluation 2 pour la biomasse aérienne et le niveau d'évaluation 1 pour le carbone de la biomasse souterraine. De même, les experts des Parties non visées à l'annexe 1 peuvent adopter le niveau d'évaluation 2 pour la catégorie 5A et le niveau d'évaluation 1 pour la catégorie 5B. Comme recommandation générale, on suggère d’utiliser le niveau d'évaluation le plus élevé pour les catégories clés de sources ou de puits, ou de réservoirs de carbone. Pour réduire au minimum l’incertitude, il est toujours souhaitable d’utiliser des DA et FE spécifiques au pays.

28 Comparaison entre les LD1996 du GIEC et les RBP2003
i) Approche basée sur les catégories de terres, p. ex., terres forestières, terres cultivées, prairies, établissements et autres terres i) Approche fondée sur quatre catégories, 5A à 5D (voir la section 5.1). Certaines catégories de terres non incluses, p. ex., plantations de café, thé, noix de coco. manque de clarté concernant l’agroforesterie. ii) Ces catégories de terres sont subdivisées en : terres restant dans la même catégorie autres terres converties en cette catégorie ii) Catégories de terres forestières et de prairies définies en 5A et 5B iii) Méthodes proposées pour tous les réservoirs de C : biomasse aérienne, biomasse souterraine, matière organique morte, carbone du sol et gaz autres que CO2 iii) Méthodes fournies surtout pour la biomasse aérienne et le carbone du sol 2. Suppose, par défaut, des variations peu importantes des stocks de carbone dans les réservoirs de matière organique morte, qui peuvent égaler 0, donc les gains égalent les pertes 3. De plus, les variations de biomasse souterraine sont généralement considérées comme nulles iv) Analyse des catégories clés de sources/ puits pour la détermination des principales : catégories de terres sous-catégories de terres réservoirs de carbone CO2 et gaz autres que le CO2 iv) Analyse des catégories clés de sources/puits non fournie v) Structure à 3 niveaux proposée pour le choix des méthodes, des DA et des FE v) Structure à trois niveaux présentée, mais son application au choix des méthodes/DA/FE n’est pas définie vi) Lien la biomasse et les réservoirs de carbone vi) Absence de lien entre les variations des stocks de carbone dans la biomasse et les sols par type de végétation/forêt Les RBP2003 tentent de dépasser les limitations méthodologiques des Lignes directrices révisées de 1996 du GIEC. L’approche fondamentale est différente de celle des LD1996; elle vise à établir des estimations et des rapports complets et cohérents pour toutes les superficies et catégories de terres présentes dans un pays, en particulier à un niveau d'évaluation élevé. Avec cette approche, il est possible d’établir une corrélation entre le carbone de la biomasse et celui des sols pour chaque catégorie d’utilisation des terres. Dans les LD1996 du GIEC, plusieurs catégories et utilisations de terres ne sont pas prises en compte dans l’approche par défaut. Les RBP2003 misent beaucoup sur les données comparativement aux LD1996 du GIEC. Elles fournissent des méthodes pour des réservoirs de carbone additionnels ainsi qu’une approche à trois niveaux d'évaluation pour le choix des méthodes, des DA et des FE.

29 Principales données d'activités requises selon les RBP2003 et les LD1996 du GIEC
TERRES FORESTIÈRES Superficie de terres forestières restant terres forestières Désagrégation suivant la région climatique, le type de végétation, l’essence, le système de gestion/d’aménagement, l’âge, etc. ii) Superficie de la catégorie correspondant à « Autres terres converties en terres forestières » Désagrégation tel que mentionné précédemment iii) Superficie de forêt touchée par des perturbations iv) Superficie de forêt en transition de l’état i) à l’état j) v) Superficie de forêt brûlée vi) Superficie de terres cultivées ou de prairies ayant fait l’objet d’un boisement vii) Superficie de terres converties en terres forestières par : régénération naturelle établissement de plantations Catégorie 5A à 5D i) Superficie de plantations/forêts ii) Superficie de terres converties par année iii) Superficie moyenne de terres converties (sur 10 ans) iv) Superficie de terres abandonnées et en régénération 20 ans avant l’année de l’inventaire 20 à 100 ans avant l’année de l’inventaire v) Superficie de terres avec divers systèmes d’affectation/de gestion et divers types de sols durant l’année t (année d’inventaire) 20 ans avant l’année t vi) Superficie de terres avec des sols organiques exploités TERRES CULTIVÉES, PRAIRIES, TERRES HUMIDES, ETC Mêmes catégories que ci-dessus Cet encadré énumère les principales données d'activité requises suivant les RBP2003 et les LD1996 du GIEC. Les RBP2003 recommandent l’inclusion des données sur les superficies de toutes les catégories de terres pour favoriser l’établissement d’estimations et de rapports complets et cohérents des émissions de GES pour tout le pays. L’encadré fournit également quelques exemples de données d’activités. Les RBP2003 font une distinction claire entre les méthodes pour : - les terres restant dans une même catégorie donnée, - les autres terres converties en cette catégorie. Il y a plusieurs catégories de données d'activités communes aux RBP2003 et aux LD1996 du GIEC.

30 Facteurs d’émission requis selon les RBP2003 et les LD1996 du GIEC
Accroissement annuel net moyen du volume se Transfert annuel de biomasse vers le bois mort prêtant à un traitement industriel Facteur d’expansion de la biomasse (FEB) pour Transfert annuel de biomasse à partir du bois mort la conversion de l’accroissement annuel net (y compris l’écorce) en accroissement de la biomasse aérienne des arbres Rapport système racinaire/système foliaire correspondant à l’accroissement Stocks de litière soumis à divers systèmes de gestion Facteur d’expansion de la biomasse (FEB) pour Carbone organique des sols pour divers systèmes de gestion la conversion des volumes de grumes extraites par rapport à la biomasse aérienne totale Les deux approches, celle des LD1996 du GIEC et celle des RBP2003, comportent un certain nombre de facteurs d’émission communs, notamment les suivants : - taux de croissance de la biomasse aérienne, densité de la biomasse, stocks de biomasse aérienne, densité du carbone des sols, fraction de la biomasse en décomposition Mais l’approche des RBP2003 requiert l’utilisation d’un grand nombre d’autres facteurs d’émission. (y compris l’écorce) Taux de mortalité dans les forêts régénérées de Volume de biomasse combustible présente dans façon naturelle ou artificielle des secteurs soumis à des brûlages Facteurs d’émission communs aux deux approches Taux de croissance de la biomasse aérienne, densité de biomasse Stocks de biomasse aérienne, densité du carbone des sols Fraction de la biomasse en décomposition

31 Raisons appuyant l’adoption des RBP2003
Cette approche tente de corriger la plupart des limitations méthodologiques et lacunes des LD1996 du GIEC Adopte l’analyse des catégories clés de sources/puits, qui permet d’affecter des ressources limitées à l’inventaire des principales catégories de sources/puits, réservoirs de CO2 et gaz autres que le CO2 Permet d’estimer les variations de stocks de carbone et les émissions de gaz autres que le CO2 de toutes les régions géographiques Tient compte des cinq réservoirs de carbone Assure la représentation cohérente des terres pour les inventaires périodiques sur une longue période Diminue l’incertitude dans les estimations de GES L’adoption des RBP2003 permet : - d’améliorer l’inventaire des GES, - de diminuer l’incertitude, - une représentation complète et cohérente de toutes les catégories de terres, - une estimation des émissions/absorptions de GES par toutes les catégories de terres, qu’elles découlent de l’utilisation des terres ou des changements d’affectation des terres, - la prise en compte de tous les réservoirs de carbone pertinents et des gaz autres que le CO2 (d’après l’analyse des catégories clés de sources et de puits). A cette fin, il faut disposer de données sur les activités et de facteurs d’émission pour d’autres : - catégories de terres - réservoirs de carbone et gaz autres que le CO2. L’adoption de l’approche préconisée dans les RBP2003 facilite une utilisation plus efficace des ressources d’inventaire limitées en concentrant les efforts uniquement sur les principaux paramètres.

32 Notification relativement à l’inventaire des GES dans le secteur des CATF – LD1996 du GIEC
Catégories CATF Émissions de CO2 Absorption de CO2 CH4 N2O CO NOx 5A. Évolution du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse ligneuse 5B. Conversion de forêts et de prairies 5C. Abandon de terres cultivées, pâturages, plantations forestières ou d’autres terres aménagées 5D. Émissions et absorption de CO2 par les sols 5E. Autres TOTAL Le tableau ci-dessus illustre la façon de communiquer les résultats de l’inventaire des GES dans le secteur des CATF conformément aux LD1996 du GIEC. La communication des résultats est structurée en fonction des catégories 5A et 5B du GIEC. Les émissions et absorptions de CO2 sont indiquées séparément pour les catégories 5A à 5E. Seules les émissions de CO2 s’appliquent à la catégorie 5B. De plus, les données pour les gaz traces sont communiquées seulement pour la catégorie 5B, où ces gaz sont émis durant le brûlage sur site de forêts.

33 Déclaration de l’inventaire des GES dans le secteur des CATF – RBP2003
Catégories de sources et de puits de gaz à effet de serre Lignes directrices du GIEC Émissions/absorptions nettes de CO2(1) CH4 N2O NOx CO (Gg) 5. Total des catégories d’affectation des terres 5.A. Terres forestières 5.A.1. Terres forestières restant terres forestières 5A 5.A.2. Terres converties en terres forestières 5A, 5C, 5D 5.B. Terres cultivées 5.B.1. Terres cultivées restant terres cultivées 5A, 5D 5.B.2. Terres converties en terres cultivées 5B, 5D 5.C. Prairies 5.C.1. Prairies restant prairies 5.C.2. Terres converties en prairies 5C, 5D 5.D. Terres humides(2) 5.D.1. Terres humides restant terres humides 5A, 5E 5.D.2 Terres converties en terres humides 5B, 5E 5.E. Établissements(2) 5.E.1 Établissements restant établissements 5.E.2. Terres converties en établissements 5.F. Autres terres(2) 5.F.1. Autres terres restant autres terres 5.F.2. Terres converties en autres terres 5.G. Autres (veuillez préciser)(2) Produits du bois récoltés(2) Ce tableau fournit le cadre de communication des résultats de l’inventaire des GES dans le secteur des CATF, suivant l’approche des RBP2003. Ici, les résultats sont présentés conformément aux catégories et sous-catégories de terres et correspondent aux GES. Ce tableau tente aussi de fournir des corrélations entre les rapports suivant l’approche des RBP2003 et celle des LD1996 du GIEC. Par exemple, la rangée 5A.1, où les émissions et absorptions de CO2 sont signalées pour les terres forestières restant des terres forestières, correspond à la catégorie 5A des LD1996 du GIEC. Il est important de noter qu’il n’y a pas de correspondance directe, numéro à numéro, entre les catégories des RBP2003 et celles des LD1996 du GIEC.

34 Représentation graphique/corrélation entre les LD1996 du GIEC et les RBP2003
Les RBP2003, basées sur les catégories d’affectation des terres, fournissent une méthode pour faire la corrélation entre les estimations de l’inventaire des RBP2003 et celles des LD1996 du GIEC, en fonction des catégories 5A à 5D Cependant, les estimations d’inventaire obtenues conformément aux LD1996 du GIEC pourraient être différentes des estimations obtenues selon les RBP2003 pour les raisons suivantes : inclusion de catégories de terres additionnelles, p. ex., agroforesterie, noix de coco, café, thé inclusion de réservoirs de carbone additionnels; biomasse souterraine, matière organique morte, etc. estimation de l’accroissement et des pertes de biomasse pour chaque catégorie et sous-catégorie de terres corrélation entre le carbone de la biomasse et des sols pour chaque catégorie de terres usage de valeurs par défaut améliorées Comme le mentionnait la diapositive précédente, il est possible (dans une certaine mesure) de « cartographier » les estimations d’inventaire obtenues selon l’approche des RBP2003 par rapport aux estimations selon les LD1996 du GIEC. Cependant, il n’y a pas de correspondance directe, catégorie pour catégorie, entre les rapports utilisant les catégories des RBP2003 et ceux fondés sur les catégories 5A à 5D des LD1996 du GIEC. Les pays utilisant les RBP2003 obtiendront vraisemblablement des sous-estimations ou des surestimations des émissions de GES du secteur des CATF en raison de l’inclusion d’autres catégories de terres, de réservoirs de carbone additionnels, de la corrélation entre le carbone de la biomasse et des sols et de l’utilisation de valeurs par défaut améliorées. La mise au point d’un logiciel informatique faciliterait l’établissement de corrélations entre les résultats d’inventaire des émissions obtenus en fonction des RBP2003 et ceux résultant de l’approche des LD1996 du GIEC. Toutefois, il importe de noter qu’il n’est pas possible de convertir les estimations d’inventaire obtenues suivant l’approche LD1996 en des résultats conformes aux lignes directrices de notification des RBP2003.

35 Questions/problèmes méthodologiques liés à l’inventaire des GES selon les LD1996 du GIEC
Compatibilité des catégories de terres des LD1996 du GIEC avec les classifications nationales des terres Degré élevé d’incertitude de l’inventaire, des DA et des FE Manque de données désagrégées, en particulier par rapport aux types de végétation Manque de clarté concernant la notification des estimations d’émission/d’absorption dans les forêts naturelles aménagées Manque d’uniformité dans les estimations/rapports de la biomasse : biomasse totale ou biomasse aérienne seulement Manque de méthodes s’appliquant à la biomasse souterraine et à l’intégration des terres non forestières, p. ex., plantations de café, thé, noix de coco, noix de cajou Difficulté à faire la distinction entre les forêts aménagées (ayant fait l’objet d’activités anthropiques) et les forêts naturelles Ambiguïté dans la terminologie, p. ex., forêt, boisement, reboisement, forêt aménagée Complexité de la méthodologie Les Lignes directrices du GIEC de 1996 sont utilisées par toutes les Parties à la CCNUCC pour la préparation des inventaires de GES. Jusqu’à présent, plus de 100 Parties non visées par l’annexe I de la Convention ont utilisé ces lignes directrices pour préparer leurs inventaires de GES, et les rapports d’inventaire ont été déposés dans le cadre de communications nationales. La CCNUCC (par l’entremise du SBI, Organe subsidiaire de mise en œuvre, et du SBSTA, Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique) compile et résume périodiquement l’information contenue dans les communications nationales fournies par les Parties non visées à l’annexe I de la Convention. Les rapports de ces compilations soulignent régulièrement plusieurs problèmes relatifs aux questions méthodologiques, aux données sur les activités et aux facteurs d’émission, ainsi qu’à l’approche adoptée par les LD1996 du GIEC. La diapositive présente les principaux problèmes soulevés.

36 Questions méthodologiques Approche des RBP2003 et améliorations suggérées

37 Amélioration suggérée
Problème : Manque de compatibilité entre, d’une part, les catégories de terres/forêts, les types de végétation, les systèmes de gestion et les formats du GIEC, et d’autre part les circonstances nationales ou classifications des forêts Approche RBP2003 Amélioration suggérée - L’approche fondée sur les catégories tenant compte des six grandes catégories, p. ex., forêts et terres cultivées, résout le problème des catégories du GIEC par rapport aux catégories nationales - Les Parties utilisent les sous-catégories appropriées pour le pays (p. ex., les catégories de terres forestières pourraient être subdivisées : sempervirentes, eucalyptus, tek, etc.) - Toutes les terres incluses dans l’inventaire : représentation complète et cohérente des terres - Adopter l’approche RBP 2003 favorisant la représentation cohérente et complète de toutes les catégories de terres - Remplacer les catégories du GIEC fournies dans le logiciel par la classification nationale appropriée (p. ex., remplacer Acacia par d’autres essences de plantation ou types de forêts naturelles) - La FAO fournit une classification par défaut des types forestiers pour chaque pays - Préférable d’utiliser la classification nationale des forêts. En l’absence de classification nationale, voir la FAO - Entreprendre des levés nationaux par télédétection des forêts Cette diapositive souligne le manque de compatibilité des catégories de terres/forêts et des types de végétation proposés dans les LD1996 du GIEC avec les circonstances nationales ou classifications nationales des forêts/ types de végétation. Les RBP2003 dépassent cette limitation en adoptant l’approche fondée sur les catégories de terres. À ce stade, un pays peut utiliser ses systèmes de classification appropriés en fonction des grandes catégories desRBP2003 : terres forestières, terres cultivées, etc. Il est important pour chaque pays de mettre en œuvre un système de surveillance de l’affectation des terres en utilisant la télédétection ou d’autres techniques traditionnelles d’inventaire écologique, selon les ressources financières et techniques disponibles pour l’inventaire.

38 Amélioration suggérée
Problème : Degré élevé d’incertitude dans les estimations de l’inventaire Approche RBP2003 Amélioration suggérée - Adopter l’analyse des catégories clés de sources/puits pour déterminer les catégories de terres, réservoirs de C et gaz autres que le CO2 pour bien affecter les ressources - Estimer tous les réservoirs de C pertinents et les gaz autres que le CO2 appropriés - Choisir le niveau d’évaluation/méthode approprié pour chaque DA/FE, selon l’analyse des catégories clés - Utiliser la classification nationale des terres et désagréger les données correctement - Utiliser les FE/FA calculés pour le pays - Adopter les méthodes préconisées dans les RBP2003 pour estimer et réduire l’incertitude - Les RBP2003 et la BDFE fournissent des données par défaut additionnelles - Adopter des procédures d’AQ/CQ - Adopter dune classification désagrégée des types de végétation/affectation des terres et utiliser les FE/FA appropriés - Entreprendre un programme national d’inventaire forestier et d’études de terrain afin de calculer les FE/FA appropriés, tenant compte des circonstances nationale : données désagrégées en fonction des essences/climats/sols, etc. - Entreprendre des études sur l’extraction, la consommation et les pertes de biomasse - Adopter la corrélation entre la biomasse et les réservoirs de carbone du sol pour chaque parcelle de terre ou peuplement forestier - Les Parties devraient prendre des mesures pour amener les méthodes d’inventaires du niveau 1 au niveau 3 On sait très bien que l’incertitude dans les estimations des émissions de GES est plus grande dans le cas des écosystèmes, en particulier pour les forêts et autres systèmes d’affectation des terres. Ce haut degré d’incertitude est imputable au caractère limité des méthodes, des DA et des FE. Il faut donc réduire le plus possible au moins la part d’incertitude entourant les méthodologies. Les RBP2003 tentent d’atténuer cette incertitude en adoptant l’analyse des catégories clés de sources et de puits, où les ressources financières et techniques limitées sont concentrées sur les sources importantes, les principaux réservoirs de carbone, etc. L’adoption de l’approche fondée sur les catégories d’affectation des terres, l’estimation de tous les réservoirs de carbone pertinents, l’utilisation d’une approche à trois niveaux d'évaluation, le recours à des DA et FE propres au pays et l’adoption de procédures d’AQ/QC contribuent tous à la réduction de l’incertitude. Les Parties non visées à l'annexe I peuvent commencer à produire des DA et FE aussi désagrégés que possible, compte tenu des circonstances nationales. Les Parties non visées à l'annexe I peuvent également préparer un plan en vue de passer à un niveau d'évaluation plus élevé, selon l’analyse des catégories clés de sources/puits pour le secteur des CATF et les ressources disponibles.

39 Amélioration suggérée
Problème : Manque d’uniformité dans l’estimation/notification de la biomasse totale ou de la biomasse aérienne seulement Approche RBP2003 Amélioration suggérée - Les équations et feuilles de calcul pour chaque sous-catégorie de terres couvrent tous les réservoirs de C - La sélection des réservoirs de C dépend de l’analyse des catégories clés - Facteurs d’expansion de la biomasse pour la conversion de biomasse aérienne en d’autres réservoirs - Les études des inventaires forestiers nationaux permettraient d’estimer les variations des stocks de C de tous les réservoirs des peuplements forestiers - Établir des facteurs d’expansion de la biomasse propres à la région ou au pays pour différents types de forêts Les Parties peuvent calculer la biomasse totale, pour de multiples réservoirs de carbone, ou indiquer seulement la biomasse aérienne, mais elles doivent assurer une certaine cohérence à des fins de comparabilité. Il est souhaitable d’intégrer tous les réservoirs de carbone pertinents en se basant sur l’analyse des catégories clés de sources/puits. Il importe d’utiliser les facteurs d’expansion de la biomasse (FEB) fournis par défaut et d’établir des valeurs nationales appropriées de FEB à long terme pour convertir la biomasse aérienne en d’autres réservoirs.

40 Amélioration suggérée Amélioration suggérée
Problème : l’approche par défaut ne fournit pas de méthodes pour calculer la biomasse souterraine Problème : Estimation (ou différenciation) des forêts aménagées (touchées par des activités anthropiques) et des forêts naturelles Approche RBP2003 Amélioration suggérée - Fournit des équations et méthodes pour corréler biomasse aérienne et souterraine - Fournit des valeurs par défaut pour estimer la biomasse souterraine à partir d’estimations de la biomasse aérienne - Estimer, par des études de terrain, les rapports biomasse aérienne/souterraine et les facteurs d’expansion pour divers types de forêts/plantations, âges, peuplements et systèmes de gestion Approche RBP2003 Amélioration suggérée - Clarifie la définition de forêt aménagée et terre forestière - La représentation uniforme des terres (chapitre 2), tenant compte de toutes les catégories de terres et de toute la superficie du pays, assure l’inclusion de tout le territoire et évite la double comptabilisation - Entreprendre une surveillance par satellite ou par télédétection des forêts aménagées et naturelles - Les pays peuvent utiliser les cartes par satellite d’organismes comme la FAO, le PNUE, la NASA et d’autres agences régionales et internationales - Si la surveillance par satellite n’est pas réalisable, on peut utiliser des méthodes traditionnelles Problème : Méthodes pour estimer pour la biomasse souterraine Les LD1996 du GIEC ne proposent aucune méthode pour évaluer la biomasse souterraine. L’estimation de la biomasse souterraine comporte certaines limitations méthodologiques, et les ouvrages ne fournissent que peu de valeurs par défaut. Les RBP2003 permettent une certaine précision en intégrant la biomasse souterraine dans les équations ainsi que la biomasse aérienne et un rapport de conversion afin de convertir la biomasse aérienne en biomasse souterraine. Il faut entreprendre des études de terrain afin d’établir des valeurs par défaut pour la biomasse souterraine de types forestiers particuliers. Problème : Estimation (ou différenciation) des forêts aménagées et naturelles Les experts chargés des inventaires ont de la difficulté à estimer la superficie des forêts aménagées et des forêts naturelles. Seules les forêts/plantations touchées par des activités anthropiques ou aménagées sont prises en compte dans l’inventaire des GES. Les RBP2003 comptabilisent la croissance et les pertes dues à l’extraction dans toutes les terres aménagées, y compris les forêts naturelles aménagées. Il est important pour les Parties non visées à l'annexe I d’entreprendre des études des forêts pour les inventaires nationaux afin de suivre de près l’accroissement et l’extraction de la biomasse.

41 Amélioration suggérée Amélioration suggérée
Problème : Manque de méthodes s’appliquant aux savanes/prairies Problème : Manque de méthodes pour intégrer les terres non forestières : plantations de café, thé, noix de coco, noix de cajou, etc., et ambiguïté concernant l’agroforesterie Approche RBP2003 Amélioration suggérée - Fournit des méthodes pour l’évaluation des savanes/prairies au chapitre 3.4, Prairies - Méthodes, équations et feuilles de calcul fournies pour les émissions de CO2 et de gaz autres que le CO2 (feux de savanes/prairies) - Entreprendre des études pour surveiller l’accroissement et les pertes de biomasse et les variations des stocks de carbone de sol dans les savanes et prairies Approche RBP2003 Amélioration suggérée - L’approche basée sur les catégories de terres comprend toutes les catégories de terres (chapitre 2) - La catégorie terres cultivées englobe des zones non forestières, p. ex., plantations de café, thé, noix de coco (chapitre 3.3) et l’agroforesterie - Surveiller les variations des stocks de carbone dans différents réservoirs de C dans les catégories non forestières : café, thé, noix de coco, cultures annuelles, etc. Problème : Manque de méthodes pour évaluer les savanes/prairies Les LD1996 du GIEC ne fournissent aucune méthode pour estimer les émissions/absorptions de CO2 par les prairies. Les arbres des savanes/prairies pourraient constituer des sources ou des puits importants de carbone. Les RBP2003 présentent des méthodes permettant d’intégrer les émissions/absorptions de CO2 en plus des émissions de gaz autres que le CO2 issus du brûlage de prairies. Il importe d’entreprendre des études afin d’établir des facteurs d’émission/d’absorption pour les prairies. Problème : Manque de méthodes permettant d’intégrer les secteurs non forestiers Souvent, les LD1996 du GIEC ne tiennent pas compte des secteurs non forestiers comprenant des arbres, comme les plantations de café, thé, noix de coco, caoutchouc, même s’il existe une certaine marge pour l’intégration des arbres hors forêt. De même, il subsiste des imprécisions quant aux terres faisant l’objet d’agroforesterie. Ces catégories de terres non forestières pourraient représenter des sources ou des puits importants de carbone; il faut donc les inclure dans les estimations servant à l’inventaire. Les RBP20003 présentent des méthodes pour intégrer les terres non forestières et les terres donnant lieu à des activités d’agroforesterie dans les estimations pour l’inventaire. La littérature ne comporte que peu de données par défaut sur les facteurs d’émission/d’absorption pour ces catégories de terres. Il faut donc entreprendre des études pour produire ces données.

42 Amélioration suggérée
Problème : Absence de lien entre la biomasse et le carbone du sol Les LD1996 du GIEC indiquent comment établir les variations des stocks de carbone dans la biomasse et les sols dans des feuilles de calcul distinctes, mais il n’y a pas de lien établi entre les deux. Approche RBP2003 Amélioration suggérée - Un lien clair est établi entre la biomasse et le carbone du sol - Approche basée sur les catégories de terres où pour chaque catégorie ou sous-catégorie (même pour un peuplement forestier donné), les stocks de tous les réservoirs de C, dont la biomasse et les sols, sont estimés - Les études pour les inventaires forestiers nationaux devraient évaluer les variations des stocks de carbone de la biomasse et des sols - Nécessité d’élaborer des modèles faisant la corrélation entre la biomasse et le carbone des sols Dans les LD1996 du GIEC, les variations des stocks de carbone dans la biomasse et les sols sont estimées séparément; les variations des stocks de C dans la biomasse sont estimées dans les catégories 5A et 5C, et les variations du C du sol dans la catégorie 5D. Cependant, les RBP2003 établissent un lien clair entre la biomasse et le carbone du sol pour toutes les catégories et sous-catégories de terres au moyen d’équations qui intègrent le carbone de la biomasse et des sols pour chaque catégorie de terres. Des études d’inventaire forestier national doivent être effectuées afin d’estimer le carbone de la biomasse et des sols pour différents types de forêts et de plantations et pour les autres catégories de terres.

43 Problèmes relatifs aux données sur les activités et aux facteurs d’émission Approche des RBP2003 et améliorations suggérées

44 Exemples de problèmes relatifs aux DA et aux FE
Exemples de données sur les activités Manque de données sur les arbres hors forêt et les arbres fruitiers Manque de données de séries temporelles pour les catégories 5B, 5C et 5D Non-disponibilité de données désagrégées Manque de données sur la consommation de biomasse/bois de chauffage/charbon Manque de données sur les terres aménagées abandonnées Données désuètes sur l’affectation des terres, le couvert forestier, la conversion de forêts, etc., menant à des extrapolations à partir de données périmées Distinction entre les fractions de biomasse brûlées sur site et hors site et en décomposition Données peu fiables, avec un degré élevé d’incertitude Exemples de facteurs d’émission Valeurs par défaut inappropriées proposées dans les LD1996 du GIEC Données par défaut non adaptées aux circonstances nationales particulières Manque de FE à un niveau de désagrégation Manque de données sur les taux de croissance des arbres hors forêt et des arbres fruitiers Données peu fiables, avec un degré élevé d’incertitude Manque de FE pour déterminer : • le taux d’accroissement de la densité de la biomasse, le carbone du sol en fonction de l’essence/type forestier/région climatique Normalement, les données par défaut mènent à des valeurs supérieures, donc une surestimation Ce tableau énonce les problèmes rencontrés par les experts des Parties non visées à l'annexe I, comme le mentionnent les rapports de compilation et de synthèse du SBI et du SBSTA. Ces problèmes sont en grande partie liés à l’absence de données, au manque d’accès aux données, au manque de méthodes de validation des données et à un degré élevé d’incertitude. Les données sur les activités sont insuffisantes, plus particulièrement les données désagrégées. En outre, bien des pays ne disposent pas de données sur les activités relatives à des périodes antérieures. Les problèmes relatifs aux DA et aux FE sont souvent particuliers à chaque pays. Très souvent, beaucoup de Parties possèdent une quantité suffisante de données sur les activités, mais elles n’ont pas de facteurs d’émission propres à leur pays.

45 Approche des RBP 2003 Pour réduire au minimum l’incertitude liée aux données d'activité et aux facteurs d’émission dans les estimations d’inventaire, les RBP2003 fournissent des approches multiples. L’analyse des catégories clés de sources et de puits permet de concentrer les efforts déployés pour l’inventaire sur les catégories clés de sources et de puits déterminées, en intégrant les DA et les FE Une approche à trois niveaux d'évaluation pour le choix des DA et des FE Des valeurs par défaut additionnelles pour les facteurs d’émission et d’absorption Amélioration des sources de données, dont la BDFE La difficulté fondamentale relative au manque de DA et de FE demeure même si l’approche des RBP2003 est adoptée. Souvent, bien des Parties non visées à l'annexe I doivent utiliser les valeurs par défaut ou les bases de données mondiales pour les DA et les FE. Les RBP2003 fournissent des approches multiples pour réduire au minimum l’incertitude résultant du manque de DA et de FE. Avec les approches proposées dans les RBP2003, il n’y a aucune nouvelle DA ni aucun FE de créés, mais on peut diminuer le degré d’incertitude. Par exemple, l’adoption de l’analyse des catégories clés de sources et de puits et l’approche à trois niveaux d'évaluation aident à concentrer les ressources limitées sur les principaux FE et DA, réduisant l’incertitude de façon indirecte.

46 Améliorations futures
Les Parties non visées à l’annexe I devront peut-être : entreprendre des programmes d’inventaire spécifiques fournir un soutien technique et sur le plan des infrastructures pour assurer le processus d’inventaire continu Cela peut signifier : l’organisation d’inventaires forestiers périodiques l’emploi de cartes d’affectation des terres créées au moyen de données satellitaires ou par télédétection l’établissement de facteurs d’émission/d’absorption propres au pays Il est probable que bon nombre de pays n’auront pas les ressources nécessaires pour exercer une surveillance par satellite Obtenir les cartes satellitaires d’organismes comme la FAO, le PNUE et la NASA et mener des vérifications au sol Dans bien des cas, les Parties non visées à l'annexe I ne disposent que de DA et de FE limités. Les estimations aux fins de l’inventaire nécessitent des données courantes sur les superficies des différentes catégories de terres, les taux de croissance de la biomasse, la densité du carbone du sol, etc. Bien des pays disposent de données recueillies à d’autres fins que l’inventaire, mais celles-ci présentent probablement un degré d’incertitude élevé. La plupart des Parties non visées à l'annexe I devront peut-être alors mener des activités nécessaires pour produire les DA et les FE requis en adoptant des méthodologies satisfaisantes d’un point de vue scientifique et statistique. Les Parties non visées à l'annexe I peuvent utiliser plus efficacement les ressources techniques et financières limitées dont elles disposent en optant pour l’analyse des catégories clés de sources et de puits.

47 Libération annuelle de carbone
Variations des stocks de biomasse des forêts et d’autres types de biomasse ligneuse Feuille de calcul 5.1 Module Affectation des terres et foresterie Sous-module Changement du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse ligneuse Feuille de calcul 5-1 Feuille 3 de 3 ÉTAPE 3 ÉTAPE 4 N Fraction de carbone O Libération annuelle de carbone (kT C) P Séquestration (+) ou libération (-) annuelle nette de carbone Q Conversion en émissions (­) ou absorptions (+) annuelles de CO2 (Gg CO2) O = (M-N) P = (E-O) Q = (P x [4412])

48 Étapes Étape 1 : Estimer l’absorption totale de carbone par la biomasse en utilisant la superficie des divers types de plantations/forêts (DA) et le taux de croissance annuel de la biomasse (facteur d’absorption) Étape 2 : Estimer la consommation totale de biomasse en additionnant la récolte commerciale, la consommation de bois de chauffage et les autres utilisations du bois Étape 3 : Estimer l’absorption (séquestration) ou l’émission (libération) nette de carbone en soustrayant la consommation ou les pertes de l’absorption totale de carbone dans la biomasse Cette diapositive présente les principales étapes dans l’estimation des changements du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse ligneuse. Cette approche ne tient pas compte des forêts et plantations qui sont soumises à une conversion ou à un changement d’affectation. Étape 1 : Obtenir la superficie des terres de différents types forestiers à partir de sources nationales ou de la FAO, ainsi que le taux de croissance de la biomasse aérienne pour les différents types de forêts et de plantations. Les données sur la superficie et les taux de croissance de la biomasse doivent être aussi désagrégées que possible. Estimer l’accroissement total de la biomasse pour l’année d’inventaire. Étape 2 : Estimer la perte de biomasse due à la récolte de biomasse sous forme de bois commercial, bois de chauffage et autres types de bois d’après les données de consommation de grumes/billes obtenues de sources nationales ou de la FAO. Étape 3 : Estimer l’absorption (séquestration) nette de carbone en soustrayant les pertes ou la consommation de biomasse de l’accroissement de la biomasse. Convertir la biomasse en équivalents carbone en multipliant par le facteur de conversion (valeur par défaut : 0,5).

49 Questions ou problèmes de méthodologie relatifs à la catégorie 5A
Manque de compatibilité entre les catégories de terres/forêts du GIEC, les types de végétation, les formats et systèmes de gestion, et les circonstances ou classifications nationales relatives aux forêts Manque de clarté dans les rapports des estimations d’émission/absorption dans les forêts naturelles aménagées Manque de cohérence dans les estimations et les rapports portant soit sur la biomasse totale, soit sur la biomasse aérienne seulement Manque de méthode d’estimation de la biomasse souterraine dans l’approche par défaut Lacune au niveau de l’estimation (ou différenciation) des forêts aménagées (touchées par des activités anthropiques) et des forêts naturelles Manque de méthodes pour l’inclusion des terres non forestières, p. ex., plantations de café, thé, noix de coco, noix de cajou Réservoirs de carbone – Il y a cinq réservoirs de carbone. La méthode par défaut des LD1996 du GIEC n’estime que la biomasse vivante (biomasse aérienne) parce que les stocks de biomasse souterraine sont censés être stables suppose que les stocks de biomasse morte demeurent inchangés Cette diapositive fait état des questions ou problèmes rencontrés par les experts chargés des inventaires dans l’utilisation de la catégorie 5A. Ces problèmes ont trait à la méthodologie mais aussi aux DA et aux FE. La plupart des pays ont leur propre classification nationale des forêts et plantations, dont les catégories diffèrent souvent de celles du GIEC. La classification des forêts aménagées représente aussi un problème pour bien des pays. Une forêt est considérée comme aménagée si elle est soumise à quelque intervention humaine que ce soit. On observe un manque de cohérence sur le choix des réservoirs de carbone dans la biomasse à inclure dans l’évaluation : faut-il inclure seulement la biomasse aérienne de bois commercial, la biomasse des arbres entiers, tenir compte du bois mort et de la biomasse souterraine? Dans bon nombre de pays, une superficie considérable de terres porte des cultures de plantation, p. ex., café, thé, noix de coco et noix de cajou. La méthodologie pour inclure ces terres n’est pas précisée. De même, il subsiste des zones grises concernant l’inclusion de l’agroforesterie.

50 Problèmes relatifs aux DA et aux FE, concernant la catégorie 5A
Manque de disponibilité de données désagrégées Manque de données sur les arbres hors forêts et les arbres fruitiers Manque de données sur la consommation de biomasse/bois de chauffage/charbon Manque de données sur le taux de croissance de la biomasse pour différents types de végétation Cette diapositive énumère les problèmes relatifs aux données sur les activités (DA) et aux facteurs d’émission (FE). Le principal problème est le manque de DA et de données sur les FE. Bien des Parties n’ont peut-être pas de données sur les superficies de terres couvertes de divers types de forêts ou de plantations. Les données sur les arbres hors forêt sont très limitées. De plus, il arrive que les données relatives à l’année d’inventaire ne soient pas disponibles. Souvent, on utilise des données vieilles de 10 ans ou plus. Les pays emploient souvent les données de la FAO relativement à la consommation de grumes/billes à cause du manque de données nationales détaillées. Il faut avoir en mains des données désagrégées sur les taux de croissance de la biomasse correspondant à chaque type de forêt ou plantation, ce qui n’est pas toujours le cas.

51 Données sur les activités
Approche visant à résoudre les problèmes relatifs aux données sur les activités pour la catégorie 5A du secteur CATF Données sur les activités Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Superficie de forêts/plantations - Données provenant de sources nationales comme le ministère de l’Environnement/Forêts/ Ressources naturelles - S’il n’y a pas de source nationale disponible, utiliser des sources internationales, p. ex., FAO, TBFRA - Normalement, les données sont agrégées à l’échelle nationale pour les catégories clés de plantations/forêts - Vérifier, valider et actualiser les sources de données nationales et internationales - La plupart des données proviennent de sources nationales, ex., ministère de l’Environnement - Les données sur les terres devraient être désagrégées en fonction de divers types de plantations/forêts à une échelle appropriée - Données nationales obtenues par télédétection ou par des observations satellitaires - Données disponibles à une échelle fine, par type de plantations/forêts - Utiliser des données géoréférencées sur les terres forestières Catégories de récolte ou types de bois (grumes de sciage, de placage, bois à pâte autres bois d’industrie, etc.) - Disponibilité des données peu probable - Disponibilité de données peu probable - Si disponibles, utiliser les données nationales agrégées sur la récolte de biomasse - Obtenir et utiliser les données sur les quantités de biomasse récoltées dans diverses catégories de plantations/forêts Cette diapositive présente les approches permettant de résoudre des problèmes liés aux DA aux niveaux d'évaluation 1, 2 et 3. -  Niveau d'évaluation 1 : Correspond à l’utilisation, en grande partie, des données par défaut provenant de sources de données mondiales comme la FAO -  Niveau d'évaluation 2 : Correspond à l’utilisation de données provenant pour la plupart de sources nationales -  Niveau d'évaluation 3 : Correspond à l’utilisation de données désagrégées, à une échelle fine, provenant de sources nationales, et obtenues, par exemple, au moyen de la télédétection.  La principale source de DA pour le niveau d'évaluation 1 est la FAO, qui fournit des données sur des terres correspondant à divers types de forêts et plantations, et sur la consommation ou la production de grumes. Très souvent, il faut extrapoler pour l’année d’inventaire les données sur les terres disponibles pour une période antérieure. TBFRA = Temperate and Boreal Forest Resources Assessment

52 Données sur les activités
Approche visant à résoudre les problèmes relatifs aux données sur les activités… Données sur les activités Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Récolte commerciale (quantités des diverses catégories de récoltes mentionnées ci-dessus) - Données fournies par la FAO : nombre de grumes - Données sur les grumes à convertir en biomasse aérienne (arbre entier) en appliquant le facteur d’expansion de la biomasse - Vérifier, valider et actualiser les sources de données - Utiliser les statistiques nationales agrégées sur la récolte commerciale - Utiliser les données de récolte commerciale propres au pays pour diverses catégories de forêts, à un niveau de résolution correspondant aux catégories de forêts/plantations du niveau d’évaluation 3 Usage traditionnel de bois de chauffage - La FAO fournit des données sur l’utilisation de bois de chauffage et charbon - Utiliser les données nationales agrégées sur l’utilisation de bois de chauffage obtenues de sources nationales - Utiliser des données spécifiques au pays sur l’extraction de bois de chauffage pour les catégories de forêts/plantations du niveau d’évaluation 3 Autres utilisation Même approche que pour la récolte commerciale/l’usage traditionnel de bois de chauffage Voir les explications de la diapositive précédente.

53 Combinaison de niveaux d'évaluation
Les experts chargés des inventaires peuvent combiner différents niveaux d'évaluation pour différentes données d'activité Les Parties peuvent utiliser le niveau d'évaluation 2 pour des DA concernant les superficies de forêts/plantations, et employer le niveau d'évaluation 1 pour la récolte commerciale et l’usage traditionnel de bois de chauffage à partir des données de l’Annuaire FAO des produits forestiers Les experts chargés des inventaires peuvent aussi utiliser différents niveaux d'évaluation pour les données d'activité et les facteurs d’émission niveau d'évaluation 2 pour les superficies de forêts/ plantations (DA) et niveau d'évaluation 1 pour les taux de croissance annuels de la biomasse aérienne (FE) Dans certains cas où il n’y a aucunes données nationales, il est possible d’adopter le niveau d'évaluation 1 pour toutes les DA et les FE, mais le niveau d’incertitude sera probablement élevé. En prenant le niveau d'évaluation 2 et le niveau 3, on contribue à diminuer l’incertitude. Ainsi, les experts chargés des inventaires peuvent tenter d’utiliser un niveau d'évaluation élevé pour autant de DA et de FE que possible. On peut combiner les niveaux d'évaluation pour diminuer l’incertitude. Par exemple, les données sur les superficies correspondant à divers types forestiers peuvent provenir de sources nationales (niveau d'évaluation 2) et les quantités de récolte commerciale ou de bois de chauffage peuvent être issus de la base de données de la FAO (niveau d'évaluation 1). En outre, on peut adopter le niveau d'évaluation 2 pour des terres correspondant à un type forestier et le niveau d'évaluation 1 pour le taux de croissance annuel (valeur par défaut).

54 Facteurs d’émission/d’absorption
Les facteurs d’émission/d’absorption clés sont les suivants : taux de croissance annuel de la biomasse, fraction du carbone de la matière sèche, facteur d’expansion de la biomasse Pour convertir la biomasse des grumes commerciales récoltées (m3) en biomasse aérienne totale (tonnes), il faut utiliser les coefficients d’expansion de la biomasse (CEB) fournis dans les LD1996 du GIEC De même, on doit avoir le rapport biomasse aérienne/ biomasse souterraine pour estimer la biomasse souterraine à partir des données sur la biomasse aérienne et du facteur de conversion, selon les RBP2003 (GIEC). Combinaison de niveaux d'évaluation – Les experts chargés des inventaires peuvent adopter différents niveaux d'évaluation pour différents facteurs d’émission Les principaux facteurs d’émission pour la catégorie 5-1 sont énumérés dans cette diapositive, le plus important étant le taux de croissance de la biomasse. Les données sur les taux de croissance doivent être aussi désagrégées que possible. Le CEB ou FEB est nécessaire pour convertir la récolte commerciale, qui comprend seulement le tronc principal et est exprimé en m3. On doit convertir la récolte commerciale en volume d’arbres entiers, comprenant le houppier/cime, les rameaux, les branches, etc. Ce volume (m3) doit être converti en tonnes à l’aide de la valeur de densité. Les auteurs des inventaires peuvent utiliser différents niveaux d'évaluation pour différents FE, selon l’importance du FE et la disponibilité des données. Il est toujours souhaitable d’utiliser le niveau d'évaluation le plus élevé pour autant de FE que possible.

55 Facteur d’émission/ d’absorption
Approche visant à résoudre les problèmes liés aux facteurs d’émission/d’absorption Facteur d’émission/ d’absorption Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Taux de croissance annuel de la biomasse - Utiliser les valeurs par défaut du taux de croissance annuel de la biomasse pour chaque catégorie de forêt/plantation à partir des BD mondiales - Vérifier, valider et actualiser les sources de données internationales - Utiliser les données propres au pays disponibles pour autant de catégories de forêt/plantation que possible - Utiliser les valeurs par défaut s’il n’y a pas de données propres au pays pour une catégorie de forêts/plantations donnée - Utiliser les données d’accroissement annuel obtenues de systèmes d’inventaire/surveillance périodique des forêts - Peut utiliser aussi des fonctions allométriques de biomasse relativement à chaque essence Fraction de carbone de la matière sèche - Utiliser les données par défaut - Utiliser les données par défaut s’il n’y a pas de données disponibles par essence forestière - Utiliser les données sur la fraction de carbone par essence estimées en laboratoire Coefficient d’expansion de la biomasse (CEB) - Utiliser le CEB par défaut pour convertir les données sur la récolte commerciale totale de biomasse aérienne sous forme de bois commerciale - CEB : convertir les m3 en tonnes et appliquer le coefficient d’expansion pour convertir les données sur la récolte commerciale en biomasse totale extraite - Les responsables des inventaires devraient établir des CEB propres à leur pays pour différentes catégories de forêt/plantation - Utiliser les valeurs par défaut en l’absence de données propres au pays - Estimer les valeurs de CEB par essence - Les CEB relatifs à l’accroissement de la biomasse, les stocks en expansion et la récolte diffèrent selon l’essence ou le type de peuplement et doivent donc être estimés séparément Cette diapositive présente les approches suggérées pour obtenir les différents FE aux niveaux d'évaluation 1, 2 et 3. L’approche fondée sur le niveau d'évaluation 1 mise en grande partie sur l’utilisation des valeurs par défaut et des bases de données mondiales. Le niveau d'évaluation 3 tire ses valeurs des FE d’études pour les inventaires et d’autres études de terrain.

56 Données sur les activités
Sources de DA Données sur les activités Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Secteurs de plantations/forêts - Sources nationales, p. ex., ministère de l’Environnement, des Forêts, des Ressources naturelles - Sources internationales : FAO, TBFRA, etc. - Sources nationales d’évaluations par satellite ou télédétection Catégories de récolte (p. ex., bois de sciage/d’industrie/de chauffage) - Sources nationales - Sources nationales, selon les catégories de forêts/plantations Récolte commerciale (bois d’industrie, etc.) - Annuaire FAO des produits forestiers Site Web : - Données propres au pays en fonction des catégories de forêts/plantations - Données de production/consommation nationale Usage traditionnel de bois de chauffage - Sources de données nationales - Données propres au pays - Données nationales de production/consommation Autres utilisations Même approche que pour la récolte commerciale/l’utilisation de bois de chauffage Cette diapositive indique les sources de DA pour la catégorie 5A à différents niveaux d'évaluation. Le niveau d'évaluation 1 mise en grande partie sur les bases de données mondiales (comme la FAO) et le niveau d'évaluation 3 s’appuie sur les sources nationales de données de télédétection et de levés géodésiques.

57 Sources de FE/FA FE/FA Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2
Taux de croissance annuel de la biomasse - Valeurs par défaut des LD1996 du GIEC et des RBP2003 - BDFE - Valeurs par défaut; LD1996, RBP2003 - Données propres au pays - Inventaires forestiers/systèmes de surveillance nationaux - Équations allométriques Fraction de carbone de la matière sèche - Valeur par défaut = 0,5 - Données pour chaque essence, tirées d’estimations en laboratoire Coefficient d’expansion de la biomasse (CEB) - Valeur par défaut = 1,8 - Données nationales de types clés de forêts - Données pour chaque essence issues de mesures Cette diapositive présente les sources de FE/FA pour la catégorie 5A aux niveaux d'évaluation 1 à 3. Les données au niveau d'évaluation 1 sont en grande partie tirées des LD1996 du GIEC, des RBP2003 et de la BDFE. Au niveau d'évaluation 3, les valeurs proviennent d’études d’inventaires forestiers périodiques.

58 Évaluation des facteurs d’émission et stratégie d’amélioration
Pour diminuer l’incertitude, il est souhaitable d’utiliser des données sur les activités et des FE propres au pays et aussi désagrégés que possible Exemple : Le taux de croissance annuel (TCA) de la biomasse est le taux de croissance annuel moyen de la biomasse aérienne exprimée en t/ha/an. Le TCA varie en fonction : des types de forêts/végétation/plantations (p. ex., forêts sempervirentes/décidues/d’eucalyptus) de la région climatique, d’après la latitude et la pluviosité (p. ex., humide, subhumide, semi-aride, aride) de l’âge du peuplement forestier ou de la plantation du système de gestion ou des pratiques sylvicoles (éclaircie, épandage d’engrais, gestion du feu) Présentement, il y a peu de FE nationaux et régionaux pour les différents types de forêts/plantations/reboisement. Dans cette diapositive et quelques-unes des suivantes, des approches sont suggérées pour améliorer les FE et diminuer l’incertitude, utilisant le taux de croissance annuel (TCA) comme exemple. On ne peut appliquer une simple valeur du TCA pour un type donné de forêt ou de plantation. Le TCA dépend d’un certain nombre de facteurs : région climatique (pluviosité), type de sol, âge du peuplement et pratiques sylvicoles.

59 Valeurs par défaut du TCA disponibles actuellement – LD1996 du GIEC
TCA pour une régénération naturelle Forêts tropicales et tempérées Par continent : Afrique, Asie et Amérique Type de forêt : forêt dense humide, forêt saisonnière, forêt sèche Âge : 0 à 20 ans et 20 à 100 ans TCA pour des plantations Forêts tropicales : Acacia, Eucalyptus, Tectona, Pinus, feuillus mixtes, résineux mixtes Forêts tempérées : sapin et pin Évaluation Très peu de catégories; seulement 5 types de plantation Valeur unique pour la régénération naturelle (p. ex. 11 t/ha/an pour les forêts humides) Valeur unique pour les plantations (p. ex. eucalyptus = 14,5 t/ha/an en région tropicale) Les catégories générales et le TCA global ne seront probablement pas compatibles avec les conditions nationales ou infranationales Degré d’incertitude probablement élevé Cette diapositive tente d’évaluer les valeurs par défaut fournies dans les LD1996 du GIEC pour le TCA. Des valeurs par défaut pour divers types forestiers sont indiquées au niveau du continent, puis stratifiées davantage en trois zones de pluviosité et en deux groupes d’âge. De même, des valeurs par défaut sont fournies pour six types de régions tropicales et deux types de régions tempérées. Les valeurs par défaut sont très générales; le niveau d’incertitude sera donc probablement élevé pour les divers types de forêts et de plantations. Seul un nombre limité de types de forêts et de plantations est pris en compte et des valeurs uniques sont fournies, ce qu’il faudrait améliorer.

60 Valeurs par défaut du TCA disponibles actuellement – RBP2003
TCA pour la régénération naturelle Latitude : forêt tropicale, tempérée, boréale Continents : Afrique, Asie, Amérique Classe d’âge : < 20 ans et > 20 ans Plage de pluviosité (mm/an) : >2000, , < 1000 TCA pour les plantations Essences : eucalyptus, pin et autres pour l’Afrique, deux catégories pour l’Asie et quatre catégories pour l’Amérique Classe de pluviosité : comme ci-dessus (quatre catégories) Limites et moyenne fournies Évaluation La plage de valeurs du TCA est peu étendue Des valeurs multiples sont disponibles pour l’eucalyptus et le pin Nombre très limité ou absence de valeurs pour les forêts naturelles mais aménagées, les forêts secondaires, différents types de forêts Les valeurs du TCA pour l’eucalyptus varient de 10 à 60 m3/ha/an En général, les valeurs par défaut du TCA sont toutes dans la fourchette supérieure Les explications fournies pour la diapositive précédente s’appliquent aussi à celle-ci. Il n’y a que quelques catégories et plages additionnelles fournies. L’application de ces valeurs comporte un degré élevé d’incertitude. Il faut donc établir des valeurs régionales et nationales pour le TCA.

61 Stratégie à court terme pour l’amélioration des valeurs du TCA
Désagréger les données sur l’affectation des terres, les types de forêts ou de végétation présents dans le pays à une échelle aussi fine que possible selon les critères suivants ou selon une stratification plus appropriée au pays en fonction des : différents types de forêts/ végétation/plantations latitudes : forêt tropicale, tempérée, boréale zones de pluviosité (mm/an) : humide (>2000), semi-aride (de 500 à 1000), aride (<500) Âge du peuplement : 0-5 ans, 5 à 10 ans, 10 à 20 ans, >20 ans Système de gestion : forêt en régénération naturelle ou plantation Autres forêts Indiquer la superficies des divers types de forêts/plantations du pays, à l’aide de cartes forestières, cartes des zones de pluviosité, cartes des sols et d’autres données statistiques Cette diapositive et les suivantes présentent une approche par étapes permettant d’améliorer les valeurs du TCA aux fins des estimations servant à l’inventaire. L’approche proposée comprend la désagrégation des données par catégorie de forêt, la collecte de données sur le TCA à partir de sources multiples et selon le bon jugement des experts s’appuyant sur les valeurs les plus appropriées.

62 Stratégie à court terme…
Vérifier les LD1996 du GIEC, les RBP 2003, la BDFE et d’autres sources mondiales et choisir les valeurs par défaut les plus appropriées aux circonstances du pays Vérifier s’il y a des études d’inventaires forestiers nationaux disponibles (beaucoup de Parties non visées à l'annexe 1 disposent d’études de ce genre) et rassembler les données sur les taux de croissance Passer en revue la documentation nationale et internationale (sites Web de la FAO, centres du GCRAI, universités, livres, rapports) Compiler toutes les valeurs par défaut disponibles provenant de sources nationales et internationales pour les types désagrégés ou stratifiés de forêts/plantations Choisir le TCA le plus approprié pour chaque strate de chaque type de forêt/plantation GCRAI – Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale

63 Stratégie à long terme visant à améliorer les valeurs du TCA
Entreprendre des études pour l’inventaire forestier national Désagréger/stratifier les types de forêts/plantations Adopter des techniques d’échantillonnage telles que décrites dans les RBP2003 (chapitres 3 et 4) Délimiter des parcelles permanentes en les marquant de façon appropriée en vue de visites périodiques Consulter des manuels de dendrométrie ou des sites Web comme etc., fournissant des méthodes de mesure et d’estimation Estimer l’écart-type ou la variance Cette diapositive présente une stratégie à long terme visant à améliorer les valeurs du TCA, qui comprend l’adoption d’un processus d’inventaire forestier. On trouvera des méthodes pour la tenue d’études d’inventaire forestier dans des manuels et divers sites Web. Ce processus nécessite l’investissement de ressources financières et techniques considérables.

64 Logiciel d’inventaire du GIEC
Fournit un outil sur Excel de Microsoft où l’on peut saisir les DA et FE/FA pour obtenir les valeurs des absorptions/émissions annuelles de carbone  Caractéristiques ou limitations principales du logiciel : Les noms ou types de catégories de forêts/plantations dans un pays peuvent différer de celles définies dans le logiciel du GIEC Le logiciel du GIEC peut être adapté aux catégories pertinentes pour le pays (p. ex., Acacia spp. peut être modifié pour d’autres essences) Les noms de catégories, utilisés dans la colonne, ne sont pas inclus dans la méthode de calcul sur les feuilles de calcul, donc peuvent être changés facilement Catégories de forêts/plantations : possibilité de 18 catégories, ce qui réduit les possibilités pour un pays qui en a plus de 18 Si le nombre de catégories de forêts/plantations dépasse le nombre prévu Option 1 : Insérer des rangs additionnels seulement si l’expert chargé de l’inventaire peut modifier les « macros » Option 2 : Fusionner des catégories moins importantes ou homogènes pour que le total des rangs (ou catégories) ne dépasse pas 18. Dans cette diapositive, on voit les principales caractéristiques et limitations du logiciel d’inventaire du GIEC pour la catégorie 5A, par exemple. L’une des limitations exprimées est que les noms des catégories de forêts/plantations données dans le logiciel ne sont pas compatibles avec les classifications nationales, mais les noms de catégories ou de rangs peuvent être modifiés. Cependant, le nombre de rangs ne peut dépasser 18, à moins que le programme soit modifié, ce qui est également possible. Si le nombre de types de forêts/plantations dépasse 18, la meilleure solution consiste à fusionner des types mineurs ou homogènes de forêts ou plantations.

65 Illustration du logiciel d’inventaire – LD1996 du GIEC
Absorption totale de carbone (en tonnes) = (Superficie pour cette catégorie de forêt/plantation en kha) * (Taux de croissance annuel en t/ha/an) * (Fraction de carbone de la matière sèche) Tiré du logiciel du GIEC - Page 5-1s1 [Traduction libre] ÉTAPE 1 A Superficies des stocks de biomasse forestière (kha) B Taux de croissance annuel (t dm/ha) C Accroissement annuel de la biomasse (kt dm) D Fraction de carbone de la matière sèche E Accroissement de l’absorption de carbone total C = (A x B) E = (C x D) Forêts tropicales Plantations Acacia spp. 0,00 La page 5-1s1 du logiciel d’inventaire du GIEC est reproduite dans cette diapositive. On y voit les rangs et colonnes utilisés pour estimer l’absorption totale de carbone ou son accroissement.

66 Feuille de calcul pour l’estimation de l’absorption totale de carbone – Recommandations de 2003
Absorption totale de carbone dans la biomasse vivante dans des terres forestières restant terres forestières (en tonnes) = (Superficie de terres forestières restant terres forestières, pour chaque type de forêt en ha) * (Accroissement annuel moyen de la biomasse totale, pour chaque type de forêt en t/ha/an) * (Fraction de carbone de la matière sèche) - Module Forest Land Sub - module Forest Land Remaining Forest Land Worksheet FL 1a: Annual change in carbon stocks in living biomass (includes above and below ground biomass) 1 Sheet 1of 4 Land use Category 2 Initial land Land use during reporting year categories for 3 Area of fore st remaining forest (ha) A Average annual net increment in volume suitable industrial processing (m ha yr ) B Basic wood density (tonnes d.m per m fresh volume) C Biomass expansion factor for conversion of annual ne t (including bark) to above ground tree biomass (dimensionless) D annual aboveground (tones d.m.ha E=B E Root shoot ration appropriate to increments F above and below ground d.m. ha G=E (1+F) G Carbon fraction of dry matter (default is 0.5) tonne d.m. H Annual increase in carbon due to (tonnes C I=A I (a) (b) V BEF W R TOTAL Cf Δ FFG (c) Sub total Total Calculations are based on default method FL stands for forest la nd. Land use should be further divided according to forest type and climatic zones in the country Exemple de feuille de calcul permettant d’estimer l’absorption totale de carbone dans les « terres forestières restant terres forestières » utilisées dans les RBP2003. Correspond à la feuille de calcul présentée dans la diapositive précédente des LD1996 du GIEC. GIEC 2003 : Comme l’approche adoptée par le GIEC 2003 est basée sur les catégories de terres, et que des réservoirs de C additionnels sont inclus, le logiciel fourni avec les LD1996 du GIEC ne peut - être utilisé. Cependant, la CCNUCC a entrepris un processus visant à élaborer le logiciel d’inventaire incluant les Recommandations 2003.

67 Conversion de forêts et de prairies (5B) Feuille de calcul 5.2
Module Changements d’affectation des terres et foresterie Sous-module Conversion de forêts et de prairies – CO2 de la biomasse Feuille de calcul 5-2 Feuille 1 de 5 Biomasse extraite (coupe à blanc) ÉTAPE 1 Type de végétation A B C D E Tropicale Savanes/prairies tropicales Prairies Boréale Prairies/toundra Sous-total

68 Étapes pour la catégorie 5B
Étape 1 : Estimer la perte de biomasse annuelle due à la conversion Étape 2 : Estimer la quantité de carbone émise par la fraction de biomasse brûlée sur site Étape 3 : Estimer la quantité de carbone émise par la fraction de biomasse brûlée hors site Étape 4 : Estimer le carbone émis par décomposition de biomasse aérienne Étape 5 : Estimer l’émission annuelle totale de CO2 due au brûlage et à la décomposition de biomasse par suite de la conversion de forêts et prairies Cette diapositive présente les grandes étapes à suivre pour l’estimation des émissions de CO2 résultant de la « conversion de forêts et de prairies ». La feuille de calcul permet d’estimer les émissions annuelles totales de CO2 dues à la combustion et à la décomposition de biomasse par suite de la « conversion de forêts et de prairies ». Ces étapes correspondent à la feuille de calcul 5.2 des LD1996 du GIEC (voir les détails dans les LD1996 du GIEC).

69 Enjeux liés à l’estimation des émissions de CO2 de la biomasse – Conversion de forêts et de prairies
Manque de compatibilité entre les types de végétation des LD1996 du GIEC et les circonstances ou classifications nationales Absence de données sur la conversion de forêts et de prairies pour l’année d’inventaire, et d’une moyenne sur 10 ans Manque de méthodes pour estimer les superficies de savanes/prairies brûlées Manque de données d'activité désagrégées sur les stocks de biomasse avant et après conversion Manque de clarté concernant la fraction de biomasse brûlée sur site et hors site, et en décomposition Biomasse brûlée pour l’énergie comptabilisée dans le secteur énergie Les problèmes relatifs à la feuille de calcul 5.2 pour l’estimation des émissions de CO2 résultant de la « conversion de forêts et de prairies » sont présentées ici. Les LD1996 du GIEC fournissent une classification standard des types de végétation, alors que les pays disposent de leur propre système national de classification. Les pays qui le désirent peuvent changer les noms des types de végétation fournis dans la feuille de calcul et dans le logiciel d’inventaire. La plupart des pays ne disposent pas de données sur les superficies des différents types de forêts et prairies converties durant l’année d’inventaire, et très souvent, ils doivent extrapoler à l’année d’inventaire les données disponibles pour des périodes antérieures. Dans bien des pays, le brûlage de savanes et de prairies est une activité importante qui entraîne l’émission de GES. Les méthodes par défaut proposées par le GIEC ne sont pas appropriées pour estimer les émissions résultant du brûlage de savanes et de prairies. En effet, les données sur les stocks de biomasse avant et après la conversion pour différents types d’affectation des terres sont inadéquates. Il semble y avoir une certaine confusion quant à la fraction de biomasse brûlée sur site et hors site et celle en décomposition.

70 Données sur les activités
Approche visant à résoudre les problèmes relatifs aux données sur les activités Données sur les activités Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Superficie convertie par année - On peut obtenir la superficie approximative de terres converties au pays, de sources nationales comme le ministère de l’Environnement, des Forêts, des Ressources naturelles - S’il n’y a pas de données nationales sur le déboisement, utiliser des sources internationales (FAO, TBFRA, etc.) - Normalement, les taux de conversion annuels moyens doivent être extrapolés pour l’année d’inventaire - Utiliser les données disponibles de sources nationales (ministères) sur les superficies des divers types de forêts/prairies converties - Désagréger les données sur les superficies selon les divers types de forêts/prairies à une échelle géographique appropriée - S’il n’y a pas d’estimations annuelles directes utiliser les taux annuels moyens de conversion - On peut utiliser des données désagrégées et géoréférencées par type de forêts/prairies obtenues au cours d’évaluations périodiques par satellite ou télédétection - Les pays peuvent utiliser des estimations directes des superficies désagrégées sur le plan spatial converties par année Superficie moyenne convertie (moyenne sur 10 ans) Cette diapositive présente des approches visant à résoudre chacun des problèmes soulevés relativement aux données sur les activités clés. Des méthodes et approches applicables aux DA répertoriées sont fournies séparément pour les niveaux d'évaluation 1, 2 et 3.

71 Approche visant à résoudre les problèmes relatifs aux facteurs d’émission
Facteur d’émission Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Biomasse aérienne avant et après la conversion - Utiliser les coefficients par défaut pour estimer les variations des stocks de C de la biomasse résultant de conversions de terres - La prémisse par défaut est que toute la biomasse est extraite durant la conversion, donc la biomasse est considérée comme nulle après conversion - Les pays peuvent produire leur propre estimation des stocks de biomasse avant et après conversion - Les données sur la biomasse provenant d’études d’inventaires forestiers nationaux pour différentes catégories de forêts ou prairies donnant lieu à une conversion - L’estimation de la biomasse pourrait se faire à l’aide d’équations allométriques - Utiliser les données géoréférencées sur les variations de la biomasse à une échelle fine Les approches et méthodes visant à résoudre les problèmes relatifs aux principaux facteurs d’émission sont décrites dans cette diapositive – biomasse aérienne avant et après conversion pour les niveaux d'évaluation 1, 2 et 3.

72 Approche relative aux facteurs d’émission …
Fraction de la biomasse brûlée sur site et hors site - Utiliser les valeurs par défaut - Les données nationales sur la fraction de carbone brûlée sur site et hors site doivent être produites par les pays - Répartir les pertes de la fraction de carbone de la biomasse dues au brûlage sur site et hors site d’après les mesures de terrain - Prendre des mesures de terrain de la fraction de la biomasse brûlée sur site et hors site dans diverses catégories de forêts/prairies faisant l’objet d’une conversion Fraction de la biomasse oxydée - Utiliser les valeurs par défaut en l’absence de données de mesure disponibles Fraction de carbone de la biomasse - Estimer en laboratoire la fraction de carbone pour différentes essences Fraction de la biomasse en décomposition - Mesures de terrain de la biomasse en décomposition pour différentes catégories de forêts/prairies faisant l’objet d’une conversion Cette diapositive présente des approches et méthodes visant à résoudre les problèmes relatifs à certains facteurs d’émission clés. Des méthodes et approches applicables aux FE établis sont fournies séparément pour les niveaux d'évaluation 1, 2 et 3.

73 Sources de DA Facteurs des DA Niveau d’évaluation 1
Superficie convertie par année - FAO : Rapport d’évaluation des forêts tropicales - Données nationales désagrégées sur les superficies converties - S’il n’y a pas de données nationales disponibles, utiliser les données de la FAO : Rapport d’évaluation sur les forêts tropicales - Ministère des Terres/Ressources naturelles - Données obtenues par satellite ou par télédétection Superficie moyenne convertie (moyenne sur 10 ans) Dans cette diapositive, on trouve les sources de données d'activités pour les superficies de terres converties par année et la moyenne des superficies converties sur 10 ans. Très souvent, les pays ne disposent pas de données sur les superficies converties pour l’année d’inventaire; ils doivent donc utiliser les données disponibles pour des années antérieures.

74 Sources de FE FE Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Biomasse aérienne avant et après la conversion - LD1996 du GIEC - RBP2003 - BDFE - Ouvrages scientifiques nationaux ou régionaux - GIEC 2003 - Données d’inventaires forestiers nationaux à une échelle fine par catégorie de forêts/prairies - Études écologiques / sylvicoles portant sur différentes catégories Fraction de la biomasse brûlée sur site et hors site - Données d’inventaires forestiers nationaux - Données sur la consommation de biomasse par catégorie de forêt/prairie Fraction de la biomasse oxydée - Valeur par défaut : 0,9 - Inventaires forestiers nationaux - Mesures de terrain Fraction de carbone de la biomasse - Valeur par défaut : 0,5 - Données publiées, par essence Fraction de la biomasse en décomposition - Valeur par défaut : 10 t/ha - Inventaire forestiers nationaux Cette diapositive énumère les sources de données pour les facteurs d’émission clés. Pour la plupart des Parties, il n’est pas facile de connaître la fraction de la biomasse brûlée sur site et hors site. Ces données devront peut-être être produites indirectement par les experts chargés des inventaires, d’après les quantités de biomasse extraite de terres forestières soumises à une conversion. De même, les données portant sur la fraction de la biomasse en décomposition ne seront peut-être pas disponibles. C’est pourquoi les LD1996 du GIEC fournissent une valeur par défaut, 10 t/ha. Ces données ne deviendront disponibles qu’avec la tenue d’études pour les inventaires forestiers.

75 Abandon de terres exploitées
Feuille de calcul 5C Module Changements d’affectation des terres et foresterie Sous-module Brûlage sur site de forêts – Gaz traces autres que le CO2 provenant de la combustion de la biomasse Feuille de calcul 5-3 Feuille 1 de 1 Émissions de gaz traces autres que le CO2 ÉTAPE 1 ÉTAPE 2 A Quantités de carbone émises (kt C) B Rapport azote/ carbone C Azote total émis (kt N) D Rapports d’émission de gaz traces E Émissions de gaz traces F Rapport de conversion G Émissions de gaz traces du brûlage de forêts déboisées (Gg CH4, CO) (Colonne K, page 2 de FC 5-2 C = (A x B) E = (A x D) G = (E x F) CH4 16/12 CO 28/12 Kt N Gg N2O.NOx E = (C x D) N2O 44/28 NOx 46/14

76 Procédure d’estimation
Étape 1 : Estimer l’absorption annuelle de carbone par la biomasse aérienne, d’après les superficies de terres abandonnées (durant les 20 dernières années) et le taux de croissance annuel de la biomasse Étape 2 : Estimer l’absorption totale de carbone par les terres abandonnées (durant les 20 à 100 dernières années) et le taux de croissance annuel Étape 3 : Estimer l’absorption totale de carbone par les terres abandonnées (étape 1 + étape 2) La feuille de calcul 5C présente trois étapes pour estimer l’absorption de CO2 résultant de l’abandon de terres aménagées. Premièrement, estimer les superficies de terres abandonnées durant les deux dernières périodes, c’est-à-dire de 0 à 20 ans, et de 20 à 100 ans. Il n’y a aucune donnée par défaut disponible concernant les terres abandonnées. Deuxièmement, estimer les taux d’absorption du carbone de la biomasse dans les terres abandonnées durant les deux périodes définies ci-dessus. Troisièmement, estimer l’absorption totale de carbone de terres abandonnées d’après les superficies de terres en jeu et le taux d’absorption de carbone. Voir les détails sur les étapes et procédures dans les LD1996 du GIEC.

77 Problèmes liés à l’estimation de l’absorption de CO2 de terres aménagées abandonnées
Manque de compatibilité entre les types de végétation fournis dans les LD1996 du GIEC et les classifications nationales sur les terres abandonnées Manque de méthodes permettant de répertorier les terres aménagées abandonnées et en régénération par type de végétation pour les 20 dernières années et les 20 à 100 dernières années Absence de données annuelles pour la biomasse aérienne de terres abandonnées Cette diapositive souligne certains problèmes rencontrés dans l’estimation de l’absorption de CO2 de terres aménagées abandonnées. Le premier problème est lié à l’incompatibilité des catégories de terres fournies dans les LD1996 du GIEC avec les catégories de terres des pays qui font l’inventaire. Le deuxième est que beaucoup de pays ne tiennent pas d’archives sur les terres abandonnées et en régénération pour les différentes périodes. Il n’existe aucune méthode acceptable pour faire un suivi des terres abandonnées et en régénération pour les années antérieures. Le troisième problème tient au manque de données sur les taux de croissance de la biomasse aérienne dans les terres aménagées qui sont abandonnées.

78 Données sur les activités
Approche visant à résoudre les problèmes liés aux données d'activité et aux sources de données Données sur les activités Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Superficies de terres aménagées abandonnées depuis 20 ans - Statistiques/archives nationales sur l’affectation des terres, p. ex., terres cultivées aménagées et pâturages, abandonnées et en régénération - Données agrégées de sources nationales - Utiliser les données nationales désagrégées sur les terres aménagées abandonnées et en régénération - Statistiques nationales historiques sur l’affectation des terres d’après des mesures par télédétection à une échelle fine, par catégorie de région climatique/sol/système de gestion pour les : - 20 dernières années - 20 à 100 dernières années Superficies de terres aménagées abandonnées au cours des 20 à 100 dernières années - Très peu de pays sont susceptibles d’avoir des données pour cette période Cette diapositive présente des approches visant à résoudre les problèmes liés aux données d'activités et aux sources de DA. Les pays utilisant le niveau d'évaluation 1 ne disposent probablement que de données limitées à l’échelle nationale, et il n’existe pas de données par défaut à l’échelle mondiale. Les experts devront peut-être faire des estimations à partir de données sur des plantations/prairies dégradées et des terres cultivées laissées en jachère ou à l’abandon. Dans bien des pays, les superficies de terres abandonnées pendant plus de 20 ans peuvent avoir déjà développé un houppier suffisant pour être considérées comme des forêts. A long terme, les pays devront peut-être entreprendre des travaux d’arpentage ou des évaluations par satellite en tenant compte des terres abandonnées.

79 Approche visant à résoudre les problèmes liés aux facteurs d’absorption et aux sources de données
Facteur d’absorption Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Taux de croissance annuel, 0 à 20 ans - Données par défaut provenant des LD1996 du GIEC, des GIEC 2003 et de la BDFE Données par défaut de source nationale désagrégées par type de sols/régions climatiques/systèmes de gestion - Taux de croissance annuel issu d’études d’inventaires nationaux à une échelle fine pour différents types de sols, régions climatiques et systèmes de gestion pour deux périodes : ans ans Taux de croissance annuel,  ans Le seul paramètre requis dans cette feuille de calcul est le taux de croissance annuel de la biomasse aérienne des terres abandonnées pour deux périodes. Les LD1996 du GIEC fournissent des valeurs par défaut pouvant servir au niveau d'évaluation 1. Il est très important d’obtenir le taux de croissance annuel pour différents types de végétation, de régimes climatiques et de sols. La plupart des pays devront mener de nouvelles études pour suivre de près le taux de croissance de la biomasse dans les terres abandonnées parce que les études systématiques d’inventaires forestiers ne tiennent pas toujours compte des terres abandonnées.

80 Émission et absorption de CO2 par les sols 5D et Feuille de calcul 5-5
Module Changements d’affectation des terres et foresterie Sous-module Variations du carbone des sols – Sols minéraux Feuille de calcul 5-5 Feuille 1 de 4 ÉTAPES 1 ET 2 ÉTAPE 3 A Systèmes d’affectation/ gestion des terres B Type de sols C Carbone du sol (année t) (Mg C/ha) D Superficies de terres (t-20) (Mha) E Superficies de terres F (t-20) (Tg) G H Variation nette du C des sols minéraux (Tg sur 20 ans) F = (C x D) G = (C x E) H = (G – F) Sols à haute intensité d’utilisation Sols à faible intensité d’utilisation Sablonneux Volcaniques Terres humides (aquiculture)?? Totaux Note : Les superficies des colonnes D et E additionnées pour tous les systèmes de gestion/affectation des terres utilisées dans l’inventaire doivent être égales. Les superficies totales pour chaque type de sols pour tous les systèmes d’affectation doivent aussi rester constantes durant la période d’inventaire

81 Étapes de calcul – catégorie 5D
Étape 1 : Variations du carbone des sols minéraux Étape 2 : Émissions de carbone de sols organiques soumis à des cultures intensives Étape 3 : Émissions de carbone résultant du chaulage de sols agricoles La feuille de calcul 5D présente les trois principales étapes pour l’estimation des émissions/absorptions de CO2 par les sols. Étapes : estimer les variations des stocks de carbone des sols minéraux pour différents systèmes d’affectation/gestion des terres et divers types de sols; estimer les émissions de carbone par des sols organiques à culture intensive; estimer les émissions résultant de l’épandage de chaux sur des terres agricoles. Il convient de noter ici qu’aux termes des LD1996 du GIEC, les émissions/absorptions de CO2 de la biomasse ne sont pas liées aux échanges de carbone avec les sols et sont estimées séparément. Voir les détails des étapes et procédures dans les les feuilles de calcul des LD1996 du GIEC.

82 Problèmes liés à l’estimation des émissions/ absorptions de CO2 résultant de l’abandon de terres exploitées Absence de lien entre le carbone de la biomasse et le carbone des sols pour différentes catégories de terres ou de végétation Ambiguïté dans la classification des affectations des terres et les systèmes de gestion, et les types de sols Absence de données d'activités relatives aux terres dans différentes conditions : systèmes d’affectation/gestion des terres types de sols pour l’année t (année d’inventaire) et l’année t-20 sols organiques à culture intensive Absence de facteurs d’émission, p. ex., carbone des sols minéraux et taux annuel de perte de carbone dans les sols organiques aménagés Les LD1996 du GIEC n’établissent pas de lien entre les émissions/absorptions de CO2 de la biomasse et celles des sols; ces paramètres sont estimés séparément. En revanche, les Recommandations de 2003 font un lien entre les émissions/absorptions de CO2 de la biomasse et celles des sols pour chaque catégorie de terres. Bien des pays semblent avoir de la difficulté à établir les catégories de leur système d’affectation des terres selon les catégories de gestion et de sols proposées dans les feuilles de calcul des LD1996 du GIEC. Dans certains pays, la classification des terres et des types de sols peut être différente et il n’y a peut-être pas de données disponibles pour le système de gestion et les types de sols en présence. De plus, la disponibilité des données est aussi limitée pour les sols organiques exploités. Il existe peu de données par défaut disponibles sur les superficies soumises à différents systèmes de gestion et comportant différents types de sols. Les LD1996 du GIEC fournissent des données par défaut seulement pour la densité du carbone du sol.

83 Approche visant à résoudre les problèmes liés aux données d'activité
Données d’activités Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Superficies soumises à différents systèmes d’affectation/ gestion des terres et comportant divers types de sols durant l’année d’inventaire (année t) - Définir les systèmes d’affectation/gestion des terres utilisées au pays - S’il n’y a pas de classification propre au pays, utiliser celle de la FAO - Statistiques nationales agrégées sur l’affectation des terres ou données de la FAO - Définir ou indiquer les systèmes de gestion/d’affectation des terres propres au pays par type de sols (niveau désagrégé) - S’il n’y a pas de carte pédologique nationale disponible, utiliser celle de la FAO - Données désagrégées des systèmes nationaux sur l’affectation/gestion des terres, à une échelle fine - Superposer les cartes nationales d’affectations des terres et les cartes de types de sols - Géoréférençage des affectations de terres et types de sol pour l’année d’inventaire Superficies soumises à divers systèmes d’affectation/ gestion des terres et comportant divers types de sols 20 ans avant l’année t - Statistiques sur l’affectation des terres pour l’année t­20, pour les catégories de terres répertoriées dans des inventaires antérieurs - S’il n’y a pas de statistiques nationales disponibles pour l’année t­20, utiliser la base de données FAO - Obtenir les superficies visées par divers systèmes d’affectation des terres à une échelle fine, de sources nationales, p. ex., statistiques/données historiques sur l’utilisation des terres - Obtenir les données désagrégées des systèmes nationaux d’affectation/gestion des terres à une échelle fine, à partir de cartes d’affectations des terres pour l’année t­20, et superposées sur des cartes pédologiques Cette diapositive et la suivante présentent les approches permettant de surmonter les difficultés relatives aux données d'activités. Le principal problème étant lié aux superficies correspondant aux divers systèmes d’affectation/gestion des terres et types de sols. La plupart des pays ne disposent probablement pas de classifications détaillées, et il existe peu de données par défaut sur les superficies à l’échelle nationale. Les experts chargés des inventaires peuvent utiliser la classification adoptée dans leur pays. La disponibilité de données par défaut est limitée, surtout relativement aux affectations et à la gestion des terres ainsi qu’aux types de sols. La diapositive décrit les méthodes visant à produire des données d'activités aux niveaux d'évaluation 2 et 3.

84 Approche visant à résoudre les problèmes …
Superficies de sols organiques aménagés - S’il n’y a pas de données nationales disponibles sur les superficies de sols organiques soumis à une culture intensive (production agricole/forestière), utiliser les données de la FAO, BD mondiales, etc. - Obtenir les données nationales sur les sols organiques soumis à une culture intensive d’après des cartes nationales sur l’affectation des terres et les types de sols - Obtenir des données détaillées désagrégées sur les terres soumises à des activités agricoles ou forestières intensives à partir de données ou cartes nationales sur l’affectation des terres Quantité de chaux appliquée par année En l’absence de données nationales sur le chaulage de sols, supposer des émissions dues au chaulage nulles - Utiliser les données agrégées propres au pays sur la quantité totale de chaux appliquée - Utiliser les données du pays sur les quantités de divers types de chaux appliquées Bien des pays n’ont peut-être pas les données relatives aux superficies correspondant aux sols organiques exploités, et il existe peu de données par défaut sur les sols organiques exploités. Les experts des pays devront peut-être produire de nouvelles données à partir de levés géodésiques ou d’évaluations par satellite. Les données sur les quantités de chaux appliquées sont également limités, tout comme la disponibilité de valeurs par défaut. Bien des pays ne tiennent pas compte des émissions provenant de sols organiques et de l’application de chaux. Il est probable que dans la plupart des pays, ces activités se font à une échelle relativement modeste.

85 Approche visant à résoudre les problèmes liés aux facteurs d’émission/d’absorption
FE/FA Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Carbone du sol dans les divers systèmes d’affectation des terres et pour différents types de sols - Données agrégées sur la densité du C des sols pour les principaux systèmes d’affectation/gestion des terres à partir de bases de données mondiales sur le carbone des sols - Données de sources nationales sur la densité de carbone des sols par affectation et type de sols - S’il n’y a pas de données désagrégées, utiliser les données nationales agrégées - Produire des données sur le C des sols pour chaque système d’affectation/gestion des terres et chaque type de sols à partir de mesures - Désagrégation possible des données sur le C des sols avec la superposition de cartes d’affectation de terres et de cartes de sols (points d’échantillonnage) Taux annuel de perte de C de sols organiques exploités - Valeurs par défaut agrégées issues de bases de données mondiales - Taux de perte de carbone spécifiques au pays, pour les principaux types de sols organiques et systèmes de gestion - S’il n’y a pas de données nationales, utiliser les valeurs par défaut de sources mondiales - Rassembler les données sur les taux de perte de carbone des sols organiques à partir d’écrits spécialisés, par type d’affectation des terres - Produire des données sur les taux de perte de carbone à partir de mesures pour divers systèmes d’affectations des terres Les deux facteurs d’émission déterminants sont la densité du carbone des sols minéraux pour différents systèmes d’affectation des terres, et le taux annuel de perte de carbone de sols organiques aménagés. Les LD1996 du GIEC et les Recommandations de 2003 fournissent des données par défaut pour ces facteurs. Dans bien des pays, il peut y avoir des études scientifiques nationales portant sur le carbone des sols. La FAO fournit également des cartes pédologiques à l’échelle mondiale. Les pays qui utilisent les niveaux d'évaluation 2 et 3 peuvent produire leurs propres données sur la densité du carbone des sols au moyen d’études de terrain s’ils manquent de données pour certaines catégories d’affectation des terres. Les études systématiques pour les inventaires forestiers nationaux ne tiennent peut-être pas compte du carbone des sols; c’est pourquoi la portée de ces études devra parfois être élargie pour inclure le carbone organique des sols.

86 Approche visant à résoudre les problèmes…
Facteur d’émission/d’absorption Niveau d’agrégation 1 Niveau 2 Niveau d’évaluation 3 Facteur de conversion du carbone – conversion de la chaux en carbone - Formule des LD1996 du GIEC = 0,12 pour la chaux, et 0,122 pour la dolomite - Même que pour le niveau d’évaluation 1 - Même que pour le niveau d’évaluation 1 Facteur de base Valeurs par défaut des LD1996 du GIEC Mesures de terrain portant sur la densité du carbone organique des sols touchés par l’agriculture, suivant la méthode décrite pour le carbone des sols dans les divers systèmes d’affectation/gestion des terres Facteur du travail du sol Facteur d’intrant/gain La plupart des pays utiliseront probablement les valeurs par défaut des LD1996 du GIEC pour les facteurs d’émission présentés dans cette diapositive.

87 Sources de données sur les activités
Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Superficies correspondant à divers systèmes d’affectation/gestion des terres et à divers types de sols durant l’année t (année d’inventaire) Base de données de la FAO ( - Données d’études sur les affectations des terres - Cartes nationales de l’affectation des terres superposées à des cartes pédologiques - Ministères de l’Agriculture, des Forêts et des Ressources naturelles Superficies correspondant à divers systèmes d’affectation/gestion des terres et à divers types de sols 20 ans avant l’année t - Données historiques nationales sur les affectations des terres Superficies des divers sols organiques exploités - Bases de données mondiales - Base de données nationale sur les sols organiques - Base de données nationale Quantités de chaux appliquées, par année - Statistiques nationales Les données sur les activités pour les superficies soumises à différents systèmes d’affectation des terres durant l’année t et l’année t-20 sont déterminantes pour l’estimation des émissions/absorptions de carbone par les sols. Les pays peuvent avoir leur propre système de classification des affectations des terres, sinon ils devront sans doute utiliser la base de données de la FAO. Il existe peu de données par défaut sur les superficies de sols organiques aménagés, et bien des pays ne disposent pas d’estimations des émissions de carbone par les sols organiques.

88 Sources de facteurs d’émission/d’absorption
Données d’activités et facteurs d’émission/ d’absorption Niveau d’évaluation 1 Niveau d’évaluation 2 Niveau d’évaluation 3 Carbone des sols pour divers systèmes d’affectation/gestion des terres et types de sols - Base de données de la FAO sur les sols pour différents systèmes d’affectation/gestion des terres (niveau agrégé) - LD1996 du GIEC - Sources de données nationales d’études sur les sols pour divers systèmes d’affectation des terres - Études des inventaires forestiers nationaux - Études et expérimentation selon divers systèmes d’affectation des terres Taux annuel de perte du carbone par les sols organiques exploités - Base de données mondiale - Sources nationales - Inventaires forestiers nationaux relatifs aux sols organiques - Études de terrain sur le carbone des sols organiques Facteur de conversion du carbone – conversion de chaux en carbone Facteur de base - BDFE Facteur de travail du sol Facteur d’intrant Les LD1996 du GIEC et les Recommandations de 2003 fournissent des valeurs par défaut pour la densité de carbone des sols. Cependant, il est possible que les données sur la densité de carbone des principaux sols d’un pays ne soient pas disponibles. Les Parties peuvent adopter le niveau d'évaluation 2 pour bon nombre des catégories d’affectation des terres et types de sols pour lesquels ils disposent de données issues d’études nationales. La portée des études servant aux inventaires forestiers nationaux devra peut-être être élargie afin d’inclure le carbone organique des sols. Des études spéciales peuvent être nécessaires en vue d’estimer la densité du carbone des sols organiques. Les données par défaut peuvent être utilisées pour le facteur de conversion du carbone dans la conversion de la chaux en carbone, et pour les facteurs de base, de travail du sol et d’intrant.

89 Autres catégories Produits du bois récoltés (PBR), terres humides et autres sources/puits Hypothèse par défaut des LD1996 du GIEC = le carbone extrait dans le bois et d’autres types de biomasse forestière est oxydé dans l’année de la récolte Les pays peuvent faire rapport sur les réservoirs de carbone des PBR s’ils peuvent documenter l’augmentation réelle des stocks de produits forestiers existants L’annexe des Recommandations de 2003 fournit des conseils sur les enjeux méthodologiques pour la comptabilisation des émissions et absorptions par les PBR Les autres catégories comprennent les PBR, les terres humides et les autres sources/puits. Suivant les LD1996 du GIEC, le carbone extrait du bois est censé être oxydé durant l’année de la récolte. Il est peu probable que la majorité des pays produisent des données sur les stocks de produits du bois correspondant à différentes catégories. Les pays peuvent faire rapport sur les PBR seulement s’ils peuvent démontrer avec preuves à l’appui que les stocks de PBR augmentent. L’annexe des Recommandations de 2003 présente une méthodologie permettant d’estimer les PBR.

90 Estimation et réduction de l’incertitude
L’approche fondée sur les bonnes pratiques préconise la plus grande exactitude possible dans les estimations des inventaires de GES Les inventaires ne doivent ni surestimer, ni sous-estimer les échanges de carbone, dans la mesure du possible Parmi les causes d’incertitude possibles figurent les suivantes : sources et puits non répertoriés manque de données qualité des données manque de transparence L’inventaire des GES dans le secteur des CATF comporte un niveau élevé d’incertitude imputable au caractère limité des méthodes et des données. L’objectif principal à long terme devrait être d’améliorer les méthodes ainsi que les données d'activités et les facteurs d’émission. Les RBP2003 présentent une approche importante visant à réduire l’incertitude. Selon ces Recommandations, les inventaires de GES doivent être exacts et ne doivent ni surestimer, ni sous-estimer les échanges de carbone. L’incertitude entourant les inventaires de GES fondés sur l’approche des LD1996 du GIEC pourrait être attribuable aux éléments suivants : limitations des méthodes, non-inclusion de certains puits et sources de GES, non-disponibilité ou piètre qualité des données d'activité et des facteurs d’émission.

91 Analyse d’incertitude
L’analyse de l’incertitude comprend : la détermination des types d’incertitude erreurs de mesure, manque de données, erreur d’échantillonnage, données manquantes, limitations du modèle, etc. des méthodes visant à réduire l’incertitude amélioration de la représentativité, recours à des méthodes de mesure précises, choix d’échantillons statistiques appropriés, etc. la quantification des incertitudes sources de données et de renseignements, techniques de quantification des incertitudes des méthodes permettant de combiner les incertitudes (méthode simple de propagation d’erreur et méthode d’analyse de Monte-Carlo) Les estimations des variations des stocks de carbone, des émissions et absorptions résultant d’activités du secteur CATF comportent un certain degré d’incertitude lié aux : données sur les secteurs visés et autres données d'activités, taux de croissance de la biomasse, facteurs d’expansion, pertes ou consommation de biomasse, densité du carbone des sols, etc. L’évaluation de l’incertitude requiert de déterminer les divers types et sources d’incertitude, de déterminer les méthodes visant à réduire l’incertitude et de quantifier l’incertitude. Présentement, la plupart des pays ne font aucune évaluation du niveau d’incertitude lié aux inventaires de GES à cause de l’absence d’approches et de méthodes appropriées dans les LD1996 du GIEC. L’incertitude relative aux inventaires des émissions/absorptions de GES (en particulier concernant les variations des stocks de carbone) dans le secteur CATF est liée aux incertitudes entourant les principaux FE et DA suivants : données sur les activités touchant un secteur donné, taux de croissance de la biomasse, stocks de biomasse, consommation de bois commercial et de bois de chauffage, densité du carbone des sols, etc.

92 Deux méthodes : Méthodes du niveau 1 :
Méthodes d’estimation et de combinaison des incertitudes – Recommandations de 2003 Deux méthodes : analyse simple de propagation d’erreur (niveau 1) analyse suivant la méthode de Monte-Carlo (niveau 2) Le recours au niveau 1 ou 2 fournit un aperçu de la façon dont chaque catégorie et chaque GES contribuent à l’incertitude dans le total des émissions pour une année donnée Les méthodes d’évaluation de l’incertitude aux niveaux 1 et 2 sont différentes des méthodes d’estimation aux fins de l’inventaire (1 à 3). Méthodes du niveau 1 : Comportent un degré élevé d’incertitude puisqu’on ne sait pas dans quelle mesure les valeurs/paramètres par défaut disponibles sont adaptées aux circonstances nationales L’application des données par défaut dans un pays ou une région dont les caractéristiques sont différentes de celles de la source de données entraîne de grandes erreurs systématiques Le GIEC (2003) fournit des approches permettant d’estimer et de réduire l’incertitude. Les deux méthodes recommandées sont les suivantes : l’analyse simple de propagation d’erreur (au niveau 1) et analyse suivant la méthode Monte-Carlo (au niveau 2). Ces deux approches pourraient être adoptées pour évaluer l’incertitude liée aux inventaires basés sur les méthodes d’estimation des niveaux d'évaluation 1 à 3. Les pays qui utilisent principalement les méthodes d’estimation d’inventaire au niveau d'évaluation 1 obtiendront probablement un niveau d’incertitude élevé à cause de l’usage intensif des valeurs par défaut. Il est possible que les valeurs par défaut ne soient pas adaptés aux circonstances nationales. L’incertitude augmente proportionnellement à l’usage de données par défaut dans un pays qui possède des caractéristiques différentes de celles de la source de données d'activités ou de facteurs d’émission.

93 Méthodes d’estimation… (niveau 2)
Utilisent des données spécifiques au pays Les données sont souvent générales avec très peu de stratification en fonction du climat, du système de gestion, des types de sols et d’affectation des terres Permettent d’évaluer les incertitudes attribuables aux circonstances nationales particulières, d’après des études ou des mesures directes à l’échelle nationale Le degré d’incertitude est moyen comparativement aux méthodes du niveau 1 Des ensembles de données statistiques sont facilement disponibles pour l’application de l’algorithme de Monte-Carlo Les pays utilisant les approches d’estimation aux niveaux d'évaluation 2 et 3 pour leur inventaire national obtiendront probablement un niveau d’incertitude peu élevé. Cependant, le coût d’inventaire des GES risque d’augmenter avec l’adoption d’un niveau d'évaluation plus élevé. Le recours intensif aux données d'activités et à des facteurs d’émission spécifiques au pays contribuent largement à diminuer l’incertitude. Avec les approches aux niveaux d'évaluation 2 et 3, il est possible d’évaluer le degré d’incertitude parce que l’on connaît les circonstances nationales, les méthodes et échantillons particuliers, etc. Des ensembles de données statistiques sont disponibles si l’on veut appliquer la méthode de Monte-Carlo pour l’analyse de l’incertitude. Consulter les détails sur les méthodes disponibles, y compris l’analyse de Monte-Carlo, dans les RBP2003.

94 Assurance de la qualité et contrôle de la qualité
Contrôle de la qualité (CQ) : système d’activités techniques systématiques destinées à mesurer et à contrôler la qualité de l’inventaire pendant son élaboration Le système de CQ vise à : fournir des contrôles systématiques et cohérents destinés à contrôler l’intégrité, l’exactitude et l’exhaustivité des données identifier et corriger les erreurs et omissions documenter et archiver le matériel de l’inventaire et consigner toutes les activités de CQ Assurance de la qualité (AQ) : système planifié d’examens effectués par un personnel ne participant pas directement à la compilation/au processus d’élaboration de l’inventaire Le GIEC 2000 et les RBP2003 fournissent des définitions et des directives en matière d’AQ et de CQ, en gardant à l’esprit la nécessité d’accroître la transparence et l’exactitude des estimations d’inventaire des GES. Les diapositives suivantes décrivent brièvement des méthodes d’AQ/CQ. Voir les descriptions détaillées de ces techniques dans les Recommandations du GIEC de 2000 ou de 2003. La méthode de CQ aide à repérer et à corriger les erreurs et omissions, et à accroître la transparence des dossiers et activités d’inventaire. L’AQ aide à évaluer la qualité des estimations d’inventaire et à cerner les points où une amélioration s’impose. Normalement, l’AQ est effectuée par des experts qui ne participent pas au processus d’inventaire. Les méthodes d’AQ/CQ n’augmentent pas énormément le coût du processus d’inventaire, et elles améliorent la qualité et la transparence des estimations et du processus d’inventaire.

95 CQ – Niveau 1 Les méthodes générales du niveau 1 sont axées sur les techniques de traitement, gestion, documentation et d’archivage de données, et la production de rapports Les étapes du CQ comprennent les suivantes : vérifier l’intégrité des dossiers de la base de données s’assurer que les étapes appropriées de traitement des données sont bien représentées dans la base de données, s’assurer que les liens entre les données sont bien représentés dans la base de données s’assurer que les champs de données sont correctement étiquetés et conçus selon des spécifications appropriées s’assurer que la structure de la base de données et du modèle est convenablement documentée Il est recommandé d’appliquer les vérifications du CQ au niveau général 1, comme l’indique le tableau des RBP2003. La méthode générale met l’accent sur les techniques de traitement, de manipulation, de documentation et d’archivage des données, et sur la production de rapports. Les activités de CQ peuvent inclure la vérification des sources de données, des liens entre les données, du concept d’échantillonnage, des unités, des symboles, etc.

96 CQ – Niveau 2 Les méthodes de CQ au niveau 2 sont axées sur certains types de données utilisées dans les méthodes; à cette fin, on doit connaître : la catégorie de source/puits le type de données disponibles les paramètres associés aux émissions/absorptions Les techniques de CQ de niveau 2 mettent l’accent sur les contrôles suivants : vérifier si les terres sont classées correctement et s’il n’y a pas de double comptabilisation ni d’omissions vérifier si toutes les catégories de sources/puits sont comptabilisées vérifier la cohérence des données d’activités des séries temporelles vérifier les protocoles d’échantillonnage et d’extrapolation adoptés Les vérifications de CQ général au niveau 1 portent sur le traitement et la manipulation des données ainsi que la production de rapports, tandis que le CQ au niveau 2 touche les procédures relatives aux catégories clés de sources/puits. Les RBP2003 décrivent en détail les étapes et activités de CQ.

97 AQ – Niveaux 1 et 2 Nécessite des examens faits par des experts afin d’évaluer la qualité de l’inventaire et de repérer les éléments qui peuvent être améliorés Niveau 1 : comprend l’examen spécialisé fondamental par les pairs des organismes responsables de l’inventaire applique le processus d’examen à toutes les catégories de sources/puits, mais plus particulièrement les catégories clés Niveau 2 : comprend l’examen spécialisé par les pairs, notamment : l’examen des calculs ou hypothèses la vérification d’un examen par les pairs des principaux modèles utilisés l’évaluation de la documentation des modèles, des données d’intrant et des autres hypothèses L’examen pour l’AQ comprend la vérification de la qualité de l’inventaire et la détermination des éléments qui doivent être améliorés.

98 Base de données sur les facteurs d’émission
La BDFE est une base de données accessible en ligne Elle est constamment enrichie au moyen de données examinées par un groupe d’experts La BDFE fournit un menu et est facile d’utilisation Elle requiert d’avoir accès à la version 5.0 d’Internet Explorer ou à la version 6.0 de Netscape Navigator ou à des versions ultérieures, combinées à Office 97 de Microsoft pour la production d’extrants/résultats en format MS Word ou Excel Elle comporte de multiples options, notamment : la recherche par étapes à partir des catégories de sources/puits du GIEC et des gaz individuels une recherche en texte intégral à l’aide de mots clés un facteur d’émission au moyen d’un code d’identification unique Le logiciel affiche les résultats ainsi que les points suivants : code du FE, gaz, descriptions, technologies/pratiques, paramètres/conditions, régions et conditions régionales, technologies d’atténuation/contrôle, d’autres propriétés, valeur, unité, fournisseur de données, source de données La BDFE vise à fournir à une variété d’utilisateurs, en particulier ceux qui compilent les données d’inventaire des Parties à la CCNUCC, des facteurs d’émission actualisés et bien documentés ainsi que d’autres paramètres, et à établir une plate-forme de communication facilitant la diffusion des données sur les nouvelles recherches et mesures, et la formulation de commentaires en ce domaine. La BDFE est conçue de façon à devenir un dépôt de données reconnu où les utilisateurs peuvent trouver des facteurs d’émission et d’autres paramètres avec une documentation générale et technique de référence. La BDFE est une base de données sur divers paramètres devant servir à calculer les émissions anthropiques par les sources et les absorptions par les puits de GES. Elle couvre non seulement les facteurs d’émission mais aussi les paramètres connexes. Cette diapositive présente certaines caractéristiques clés de la BDFE.

99 Marche à suivre pour l’utilisation de la BDFE
Étape 1 : Choix du secteur, p. ex., CATF (5) Étape 2 : Choix des gaz, p. ex., CO2 et CH4 Étape 3 : Affichage des résultats Étape 4 : Application d’un filtre isolant certaines conditions précises, p. ex., gaz, paramètres/ conditions et région. Cette diapositive énumère les étapes de l’utilisation de la BDFE. Voir les détails de chaque étape dans le site Web de la BDFE <

100 État de la BDFE – secteur CATF (août 2004)
La BDFE est une nouvelle base de données, créée en 2002 Les responsables de la BDFE s’attendent à ce que tous les experts contribuent à enrichir la base de données Présentement, les données relatives aux facteurs d’émission du secteur des CATF sont limitées. À l’avenir, avec la contribution d’experts de partout dans le monde, la BDFE deviendra probablement une source fiable de données sur les facteurs d’émission/absorption aux fins de l’inventaire des GES Catégorie des LD1996 du GIEC Enregistrements sur les facteurs d’émission Évolution du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse ligneuse (5A) 34 Conversion de forêts et de prairies (5B) 589 Abandon de terres exploitées Émissions et absorption de CO2 par les sols (5D) 78 Autres (veuillez préciser) (5E) 15 Total 716 Cette diapositive présente l’état actuel de la BDFE relativement au secteur CATF. Présentement, il y a plusieurs entrées pour la feuille de calcul 5B – Conversion de forêts et de prairies, mais aucune pour la feuille de calcul 5C – Abandon de terres aménagées. La plupart des valeurs présentement disponibles dans la BDFE sont tirées des LD1996 du GIEC et des RBP2003. La BDFE est donc une base de données émergente mais, dans l’avenir, elle pourrait devenir une source fiable de données sur les facteurs d’émission/absorption. L’avantage de la BDFE est que les valeurs sont examinées et validées par un groupe d’experts avant d’être acceptées aux fins de leur affichage dans la BDFE. La transparence est aussi une caractéristique importante de la BDFE.

101 Conclusions et stratégies pour l’avenir
Les experts des Parties non visées à l'annexe I et les rapports de compilation et synthèse produits dans le cadre de la CCNUCC ont souligné un certain nombre de questions et problèmes liés à l’utilisation des LD1996 du GIEC, notamment : le manque de clarté des méthodes et leur caractère inadéquat le manque de DA et de FE la piètre qualité ou fiabilité des DA et des FE le niveau élevé d’incertitude des DA et des FE, donnant lieu à une grande incertitude dans les estimations d’inventaire la non-concordance des catégories Cette diapositive et la suivante résument les principales constatations relatives aux problèmes vécus par les experts chargés des inventaires dans l’utilisation des méthodes et des valeurs par défaut présentées dans les LD1996 du GIEC; on y présente aussi des options permettant de résoudre ces problèmes et d’améliorer l’inventaire des GES. Il est très important de noter que les difficultés relatives aux méthodes, aux DA et aux FE varient d’un pays à l’autre. Plus de cent Parties non visées à l'annexe I ont utilisé les LD1996 du GIEC, et ces Parties ont amélioré leurs capacités d’utilisation des Lignes directrices. Les Parties non visées à l’annexe I et les rapports de compilation et de synthèse produits par la CCNUCC ont cerné un certain nombre d’enjeux et de problèmes liés à l’utilisation des LD1996 du GIEC. On trouve dans cette diapositive un certain nombre de ces éléments généraux.

102 Approche des RBP2003 Les RBP2003 visent à résoudre certains problèmes méthodologiques auxquels les utilisateurs des LD1996 du GIEC se sont heurtés Elles suggèrent des méthodes visant à réduire l’incertitude Elles suggèrent une approche et des méthodes améliorées fondées sur les catégories de terres et l’estimation du carbone total (et des gaz autres que le CO2) L’adoption de l’approche des RBP2003 permettra : une représentation, des estimations et des rapports complets et cohérents pour toutes les catégories de terres une estimation de tous les réservoirs de carbone (cinq) une réduction du niveau d’incertitude l’utilisation efficace de ressources d’inventaire limitées Les RBP2003 pour le secteur CATF visent à résoudre les problèmes méthodologiques soulevés relativement à l’utilisation des LD1996 du GIEC. Ces Recommandations suivent une approche fondée sur les catégories de terres - et les catégories clés de sources/puits - afin de diminuer le degré d’incertitude. Dans cette diapositive, on présente les approches adoptées dans les RBP2003 en vue d’améliorer le processus d’inventaire et de réduire le niveau d’incertitude. L’une des principales stratégies pour améliorer les estimations d’inventaire et réduire l’incertitude consiste à effectuer une analyse des catégories clés de sources/puits, qui aidera les pays à concentrer leurs ressources d’inventaire limitées sur certaines catégories de terres, certains réservoirs de carbone et des gaz à effet de serre en particulier.


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