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Publié parIréné James Modifié depuis plus de 11 années
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Équilibres et déséquilibres dans les nouvelles théories classique et keynésienne
Les grands points de rupture La nouvelle économie classique La nouvelle économie keynésienne Quelques débats théoriques : L’intervention de l’État Les cycles et la croissance Le chômage
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Ø Les grands points de rupture
Les grands points de rupture (synthèse simplificatrice, et donc non parfaitement exacte) Néoclassiques Keynes Courant néolibéral traditionnel Nouveaux économistes classiques Nouveaux économistes keynésiens Marché Acceptation de la loi de l’offre et de la demande Autorégulation par les prix Pas de régulation par les prix Régulation par les prix (mais imparfaite) Rationalité Rationalité au sens habituel Pas d’hypothèse de rationalité Rationalité au sens fort Rationalité au sens faible Lien entre microéconomie et macroéconomie Analyse essentiellement microéconomique. Le lien n’est pas exclu No bridge Analyses tantôt microéconomiques, tantôt macroéconomiques Analyse macroéconomique se fondant sur l’analyse microéconomique Cadre d’analyse habituel Economie pure Economie réelle Déséquilibres Impossibles (raisonnement dans le cadre d’une économie pure) Déséquilibres sur le marché du travail Possibles Impossibles Intervention de l’Etat Dangereuse sauf (monopoles, biens collectifs et effets externes) Souhaitable Dangereuse car le marché est meilleur (ou moins mauvais) dans tous les cas Inutile, voire dangereuse Possible Ø Les grands points de rupture
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Le modèle demande globale/offre globale
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Les hypothèses de la nouvelle macroéconomie classique
La reprise du modèle de l'équilibre général : les marchés s’ajustent continuellement et l’économie est en état constant d’équilibre Les anticipations sont rationnelles (Muth) information parfaite possibilité de prévoir absence d’illusion monétaire Tout point est un point d’équilibre qui résulte du comportement optimisateur des agents économiques
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L’explication des cycles par la nouvelle économie classique
Cycles d’équilibre et effet de surprise (Lucas) Choc monétaire Effet de surprise et anticipation biaisée
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L’explication des cycles par la nouvelle économie classique
Les chocs réels (Kydland, Prescott ; Long et Plosser) Chocs de demande, chocs d’offre Chocs positifs, chocs négatifs Chocs exogènes, mais surtout chocs technologiques Irrégularité du progrès technique Phénomènes procycliques
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La nouvelle économie classique et la politique économique
Abandon des politiques discrétionnaires pour respecter la cohérence intertemporelle : inefficacité des politiques monétaires (Lucas) inefficacité des politiques budgétaires : « équivalence ricardienne » (Barro)
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La nouvelle économie keynésienne
Le déséquilibre est possible car la rigidité des prix et l’asymétrie de l’information nuisent aux ajustements des marchés La rigidité des prix L’information asymétrique La rigidité des salaires et le chômage involontaire
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La nouvelle économie keynésienne
Les causes de la rigidité des prix La concurrence imparfaite Les coûts de transaction Les marchés de clientèle
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La nouvelle économie keynésienne
L’information asymétrique La sélection adverse exemple des automobiles d’occasion (Akerlof 1970) exemple du rationnement du crédit (Stiglitz et Weiss 1981) exemple de l’assurance (Stiglitz et Rothschild 1976) L’aléa moral modèle du « tire-au-flanc » (Stiglitz) modèle des professions d’expert
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La nouvelle économie keynésienne
La rigidité des salaires et le chômage involontaire Les théories des contrats implicites (Azariadis 1975) Les modèles du salaire d’efficience « coûts de rotation » de la main-d’œuvre (Stiglitz) modèle « échange / don » (Akerlof) selection adverse (Akerlof, Stiglitz, Spence…) modèle du « tire-au-flanc » L’hystérèse du chômage (Phelps) dépréciation du capital humain modèle « insiders / outsiders » (Lindbeck, Snower, Phelps)
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La nouvelle économie keynésienne et la politique économique
Respect de la cohérence intertemporelle et donc abandon des politiques contra-cycliques systématiques Acceptation de certaines politiques discrétionnaires ponctuelles Le déficit budgétaire peut-être accepté en situation de sous-emploi La politique monétaire peut être envisagée dans certains cas Le marché du travail doit gagner en flexibilité
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Quelle intervention de l’Etat ?
Nouvelle économie classique Nouvelle économie politique Nouvelle économie keynésienne Intervention conjoncturelle Abandon des politiques discrétionnaires pour respecter la cohérence intertemporelle : è inefficacité des politiques monétaires (Lucas) è inefficacité des politiques budgétaire : « équivalence ricardienne » (Barro) Abandon des politiques discrétionnaires qui ont surtout des objectifs électoraux. Respect de la cohérence intertemporelle et donc abandon des politiques contra-cycliques systématiques, mais acceptation de certaines politiques discrétionnaires ponctuelles. Place de l’Etat dans l’économie è L’Etat doit se désengager pour laisser fonctionner le marché : assouplir la législation... è L’Etat a un rôle à jouer en favorisant les différentes accumulations qui sont sources de croissance endogène. L’Etat n’a aucun rôle économique à jouer : è Pas d’intervention en cas de monopole (Tullock, Buchanan, école du public choice). è Pas d’intervention en ce qui concerne les biens publics (Arrow, Buchanan) è Pas d’intervention en ce qui concerne les externalités (Coase)
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« Théories traditionnelles » Nouvelle économie classique
Périodicité / régularité Cycles de " déséquilibre" Dus à un surajustement Souvent dus à des problèmes d'ajustement de la demande et des prix L'effet du cycle est temporaire Les cycles sont indésirables Pas de périodicité Cycles d'équilibre (la fluctuation s'explique par le maintien à l'équilibre dans une situation nouvelle) Dus à : - effets de surprise selon Lucas - chocs exogènes ou chocs de progrès technique L'effet du cycle est permanent Les cycles sont souhaitables Cycle Résulte de facteurs d'offre (stables) : - croissance démographique - - stock de capital - - progrès technique Mais comme le stock de capital a tendance à s'ajuster, les deux principaux facteurs sont exogènes Phénomène non auto-entretenu et limité par les rendements décroissants Croissance déséquilibrée dans les modèles post-keynésiens et équilibrée dans les modèles d'inspiration néoclassique Résulte de facteurs endogènes (expérience, recherche-développement…) Phénomène cumulatif et auto-entretenu ; les rendements sont constants Chaque facteur endogène de croissance produit des effets externes positifs qui favorisent la croissance Croissance Les cycles sont des déviations temporaires qui n'affectent pas le trend de la croissance (croissance potentielle) Croissance et cycles ont des déterminants différents (facteurs d'offre pour l'un et surtout de demande pour l'autre) Chaque choc a une influence permanente qui donc affecte la croissance. Les déterminants de la croissance sont les mêmes que les principaux déterminants des cycles : théorie de la croissance et théorie des cycles deviennent une même théorie Relations entre le cycle et la croissance Politiques contra-cycliques de régulation de la demande Éventuellement politique de soutien à l'investissement et à la recherche développement La politique conjoncturelle est à bannir car les cycles sont souhaitables et d'équilibre L'Etat doit favoriser les différentes accumulations sources de croissance Politiques économiques
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Chômage volontaire ou involontaire ?
Détermination du niveau de l’emploi Ajustement du marché du travail Possibilité de chômage involontaire Néoclassiques Sur le marché du travail Parfait Non Keynes En fonction du niveau de la production Pas d’ajustement Oui Courant néolibéral traditionnel Imparfait Nouveaux économistes classiques Nouveaux économistes keynésiens
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