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Publié parOdette Weiss Modifié depuis plus de 11 années
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Lignes directrices Une des plus simples consiste à rechercher les lignes directrices présentes dans une scène. Ces lignes directrices sont de simples lignes imaginaires que l’on perçoit, plus ou moins consciemment, en observant la scène. Par exemple, pour une photographie représentant une route bordée d’arbres ou de poteaux téléphonique, qui se prolongent jusqu’à la ligne d’horizon (fuyante), vous trouverez des lignes directrices qui convergent (les bords de la route, les marquages au sol, la base et le sommet des arbres…), créant une perspective intéressante, accentuée ici par la répétition de lignes parallèles verticales représentées par les arbres ou poteaux téléphoniques. Cadrer votre photo en tenant compte de ces lignes directrices peut donner bien plus d’intérêt à une photographie, la dynamiser.
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Lignes directrices La bonne utilisation des lignes directrices dans la composition de votre image peut par exemple vous être utile pour diriger le regard vers le sujet ou un élément intéressant de la photographie, ou encore pour encadrer le sujet. Le plus souvent, vous serez amenés à utiliser des lignes directrices diagonales plutôt que parallèles aux bords de la photographie. Parfois, une photo à priori tout à fait banale en devient intéressante. lignes droites horizontales et plans verticaux : évoquent la dignité, la spiritualité, la force ; lignes droites verticales et plans horizontaux : évoquent le calme, le repos, la tranquillité, la stabilité ; lignes droites obliques et lignes brisées : évoque le mouvement, le dynamisme, la tension, l'agitation ; lignes courbes : évoque la douceur, la sensibilité.
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Encadrement Quand vous regardez une scène ou un paysage, vous en avez une vision bien plus large que celle retenue par votre appareil photo. Le cadre peut se définir tout simplement par les « bords » d’une image, telle qu’elle sera vue à travers le viseur de votre appareil photo, et enregistrée sur le capteur ou la pellicule. En observant la scène ou le paysage que vous allez photographier, penser à ce cadre vous permettra de mieux anticiper la composition de votre image. Suivant la façon dont vous allez cadrer votre photographie, vous donnerez plus ou moins d’importance au sujet, selon s’il remplit totalement le cadre ou si l’espace environnant reste présent dans l’image. Enfin, pour composer son image on a le choix de cadrer verticalement ou horizontalement : le cadrage horizontal, aussi appelé format « paysage », est celui utilisé le plus fréquemment : c’est le cadrage par défaut proposé par tous les appareils photos. le cadrage vertical quant à lui est beaucoup utilisé en photographie de portraits, ou bien pour mettre en valeur des objets de grande hauteur (immeuble par exemple). Le cadrage vertical est aussi utilisé par les photographes professionnels lorsque leurs photos sont destinées aux couvertures ou aux pleines pages de magazines. Très souvent, ils vont prendre des photos cadrées verticalement et horizontalement de la même scène. Conseil : faites preuve de créativité en jouant sur la position où est placé le sujet au sein du cadre. Placez par exemple le sujet de façon classique sur un des tiers de l’image ou bien en son centre, ou au contraire placez-le sur un bord du cadre, en ne cadrant qu’une portion du sujet, etc… Recadrage : Il est parfois utile de recadrer une photographie en post-production afin d’en corriger les petites erreurs de compositions. A partir d’une photo originale, on procédera à un « découpage » de l’image. Cela est d’autant plus facile à mettre en oeuvre en numérique avec un logiciel de retouche photo, à fortiori si l’appareil photo numérique propose une résolution élevée. Pour cette raison, je vous conseille de toujours utiliser la résolution maximale disponible avec votre appareil photo, afin de toujours pouvoir vous laisser une marge de manœuvre suffisante pour recadrer votre image.
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Les plans Le plan général (PG)
Le plan général consiste à prendre le sujet dans son environnement général. Le sujet est donc vu avec un certain recul puisqu’il est intégré à ce grand espace. C’est le plan idéal pour insister sur l’étendue de l’endroit photographié et sur la forte relation entre le sujet et le lieu où il se trouve. Il faut utiliser une petite ouverture pour obtenir une zone de netteté qui s’étant du premier à l’arrière plan (grande profondeur de champ). Le sujet n'est pas mis en valeur Le plan d’ensemble (PE) Le plan d’ensemble est un cadrage plus resserré que le plan général. Le sujet occupe une plus grande partie de l’image, il est devenu indentifiable mais sa relation avec son environnement reste toujours prépondérante. On utilise, là aussi, une petite ouverture. Le sujet et son environnement sont aussi importants l'un que l'autre Le plan moyen (PM) Le plan moyen est un cadrage resserré sur le sujet principal. Il doit apparaître en entier sur la photo. Dans ce genre de plan, on s’intéresse beaucoup moins au décor. Il faut soit se rapprocher du sujet soit utiliser une longue focale. Le sujet est plus important que le décor
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Le plan américain (PA) Le plan américain consiste à cadrer un personnage à mi-cuisse. Le décor est secondaire, on va donc isoler le sujet en réduisant la profondeur de champ (grande ouverture, longue focale). Il est déconseillé d’utiliser des grands angles qui déformeraient le sujet. C'est le cadrage le plus utilisé dans les Western américain Le plan rapproché (PR) Il y a deux types de plans rapprochés : le plan rapproché taille (PRT) et le plan rapproché poitrine (PRP). On ne voit que la partie supérieure du sujet (coupé à la taille ou à la poitrine comme le nom l’indique). On utilise là aussi une grande ouverture. Un cadrage rapproché permet d'isoler le sujet Le gros plan (GP) Le gros plan consiste à cadrer une partie importante du sujet pour la mettre en valeur. Le décor est alors inexistant. Il faut rester vigilant sur les détails car le moindre défaut sera visible sur la photo. Il est primordial de bien travailler l’éclairage du sujet. On met en valeur une partie du sujet Le très gros plan (TGP) Le très gros plan consiste à remplir son cadre par une petite partie du sujet (cette partie doit avoir son importance bien évidemment). On isole donc un détail (une bague de fiançailles par exemple) ou une partie du corps humain (un œil par exemple). Le photographe va rechercher une forme pure, une texture intéressante. Il ne faut pas oublier de se mettre en mode macro et de bien exposer son sujet.
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Le Portrait Jouez avec le focus. Jouez avec la perspective et le point de vue. Induisez le mouvement. Définissez les charactéristiques physiques qui font que cette personne est unique et décidez la meilleur façcon d’accentuer ceux-ci. Jouez avec les expressions faciales du sujet et le contact des yeux. Jouez avec la lumiere. Prenez des photos candides.
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Le portrait paysage Jouez avec le cadrage et le point de vue. Mettez l’emphase sur la texture. Décidez sur un point focal intéressant (un arbre fendu, une silhouette) et ajustez votre composition (Règle des tiers). Jouez avec l’avant plan et l’arrière plan. Décidez quoi faire avec le ciel – rôle important ou non? Jouez avec les lignes directrices. Photographiez pendant les heures dorées (“golden hours”) just avant la levée et le coucher du soleil, ou le soleil émet une couleure rose-dorée.
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Þhotographie durant l’heure dorée Un air “magique”
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Tâches Date d’échéance pour tous : lundi, le 24 octobre
MERCREDI – Période à l’ordinateur pour télécharger les images, Photoshop et recadrage Portrait : (en classe) Vous serez arbitrairement placés en groupes de 2-3. Chaque personne doit avoir la chance de prendre le portrait des deux autres personnes en utilisant leur propre approche et en suivant les 7 ‘consignes’ sur la prise efficace de photos portraits. Portrait 2 :Au moins 5 études photographiques d’un sujet de ton choix (À la maison) Portrait 3 : Autoportrait (1 photo) Paysage : Prends au moins 2 photos du même paysage mais à différentes heures de la journée. Par exemple, avant la levée du soleil et à l’heure dorée du soir. Assures=toi de suivre les 7 ‘consignes’ sur la prise efficace de portraits paysages. (À la maison) Nature Morte (en classe) : En jouant avec la texture, la lumière et la couleur, prends une variété de photos. La simplicité et le très gros plan (en classe) : En utilisant seulement le très gros plan, mets-toi à la recherche de la beauté qu’on retrouve dans la simplicité des objets de tous les jours. Une journée dans la vie de…: En utilisant les éléments de composition, captures la journée dans la vie d’un objet. La couleur : Choisis une couleur et représente le dynamisme de cette couleur en photos. Le tout sera remis ENSEMBLE soit sur clé USB ou imprimée. L'expression nature morte désigne un sujet constitué d'objets inanimés (fruits, fleurs, vases, etc.) ou d'animaux morts, puis, par métonymie, une œuvre (en peinture ou en photographie, etc.) représentant une nature morte. Le terme n'apparaît qu'à la fin du XVIIe siècle. Jusque-là, seul cose naturali (choses naturelles) avait été utilisé par Vasari pour désigner les motifs peints de Giovanni da Udine. Ensuite en Flandre vers 1650, apparaît le terme stilleven pour des « pièces de fruits, fleurs, poissons » ou « pièces de repas servis », ensuite adopté par les Allemands (Stilleben) et par les Anglais (still-life) qui se traduirait par « vie silencieuse ou vie immobile ». En Espagne, l'expression pour parler des natures mortes est bodegones. L’expression « nature morte » apparaît au XVIIIe siècle. Diderot, dans ses Salons, parle de « natures inanimées ». Charles Sterling, spécialiste de la nature morte[1], propose quant à lui la définition suivante de la nature morte : « Une authentique nature morte naît le jour où un peintre prend la décision fondamentale de choisir comme sujet et d'organiser en une entité plastique un groupe d'objets. Qu'en fonction du temps et du milieu où il travaille, il les charge de toutes sortes d'allusions spirituelles, ne change rien à son profond dessein d'artiste : celui de nous imposer son émotion poétique devant la beauté qu'il a entrevue dans ces objets et leur assemblage. » — Charles Sterling, 1952
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