Télécharger la présentation
Publié parCapucine Dupuis Modifié depuis plus de 11 années
1
DR. El Rhaffouli Abderrahman CPE Meknès ( Septembre 2006)
Influenza aviaire et Grippe humaine d’origine aviaire Moyens de protection individuelle Procédures de Transport et de transfert sanitaires Désinfection des locaux Gestions des déchets d’activités des soins risque infectieux (DASRI) DR. El Rhaffouli Abderrahman CPE Meknès ( Septembre 2006)
2
PLAN 2-MODALITES DE TRANSMISSION
1- OBJECTIF DE LA PROTECTION INDIVIDUELLE. 2-MODALITES DE TRANSMISSION 3- PRECAUTIONS ET MOYENS DE PROTECTION INDIVIDUELLE. 4- MESURES DE PROTECTION. 5- PROCEDURES DE TRANSFERT SANITAIRE. 6- DESINFECTION AMBULANCE 7- ORGANISATION PRE HOSPITHALIERE DES TRANSPORTS . 8 – DESINFECTION DES LOCAUX 9- GESTION DES DECHETS D’ACTIVITES DES SOINS A RISQUES INFECTIEUX (DASRI)
3
Objectif de la protection individuelle:
L’objectif principale : Eviter tout contact avec Secrétions respiratoires Liquides organiques contenant le virus.
4
Modalités de transmission
La grippe est très contagieuse et à évolution épidémique. Transmission : facile par voie aérienne (gouttelettes, particules excrétées par les sujets infectés) 2 modalités de transmission : 1/ Transmission par voie « aérienne » : transmission aéroportée par de fines particules (< 5 microns). 2/ Transmission par voie « gouttelettes » : de salive ou de sécrétions des voies aériennes supérieures (> 5 microns).
5
PRECAUTIONS PARTICULIERES
On distingue 3 groupes de précautions particulières applicables au transport sanitaire: 1/ LES PRECAUTIONS « AIR » (« A ») 2/ LES PRECAUTIONS « GOUTTELETTES » (« G ») 3/ LES PRECAUTIONS « CONTACT » (« C »)
6
1/ LES PRECAUTIONS « AIR » (« A »)
• Port obligatoire d’un masque FFP2 dès l’entrée dans la chambre du malade (famille,personnel soignant, ….); • Port obligatoire d’un masque par le patient pour tout déplacement du malade (transfert, consultation, examen ) ; • Limitation des déplacements du patient; • Isolement en chambre individuelle, en pression négative, avec un renouvellement d’air de 6 volumes/heure, porte fermée.
7
2/LES PRECAUTIONS « GOUTTELETTES » (« G »)
• port d’un masque pour le personnel intervenant autour du malade. • port obligatoire d’un masque par le patient pour tout déplacement (transfert, consultation, examen); • limitation des déplacements du patient. • isolement en chambre individuelle.
8
3/ LES PRECAUTIONS « CONTACT » (« C »)
• Port de gants dès l’entrée dans la chambre. • Port de sur blouse en cas de contact avec le patient ou avec des surfaces ou matériels pouvant être contaminées. • Port de lunettes de protection • Lavage des mains après avoir ôté les gants et avant de sortir de la chambre avec un savon désinfectant ou une solution hydro-alcoolique. • Ne plus toucher l’environnement du malade après avoir ôté les gants et s’être lavé les mains. • Utilisation maximale d’instruments à usage unique ou réservés exclusivement • Limitation des déplacements. • Isolement en chambre individuelle.
9
les moyens de protection
individuelle
10
Les appareils de protection respiratoire jetables
Protège contre - Inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie « aérienne » - Transmission par voie « gouttelettes » Par ordre croissant d’efficacité, il existe trois classes d’appareils de protection respiratoire jetables : FFP1, FFP2 , FFP3.
11
Les appareils de protection respiratoire jetables
La version 2001 de la norme EN149 définit 3 classes d'efficacité pour ces masques en fonction de la valeur maximale de pénétration du média vers l'intérieur : -Un masque FFP1 arrêtera au minimum 78% des particules. -Un masque FFP2 arrêtera au minimum 92% des particules. -Un masque FFP3 arrêtera au minimum 98% des particules.
12
PRECAUTIONS D'EMPLOI (Appareil de protection respiratoire)
Avant chaque utilisation: contrôler l'intégrité de l'appareil les pièces qui le composent . Une fois en place, la manipulation du masque doit être limitée au maximum ( détérioration , contamination des mains). - La désinfection des mains doit être systématique après avoir enlevé l’appareil de protection respiratoire.
13
MODALITES DE MISE EN PLACE (Appareil de protection respiratoire)
14
Masque de protection de type chirurgical pour le patient
♦ Evite la projection de sécrétions des voies aériennes supérieures ou de salive - Prévient la contamination de l’ entourage et de l’ environnement. - Protège celui qui le porte contre les agents infectieux transmissibles par voie «gouttelettes» - Ne le protége contre les agents infectieux transmissibles par voie « aérienne ».
15
ORGANISATION DES TRANSPORTS SANITAIRES
16
L’organisation des transports sanitaires
fait appel aux techniques, gestes et matériels d’intervention du cadre quotidien. - les mesures générales de prévention (lavage des mains,mouchoirs à usage unique,ne pas tousser ou éternuer sans protéger l’entourage et l’environnement,etc) - la protection spécifique individuelle des ambulanciers, - la désinfection après l’intervention, - le relevé médico - administratif de l’exposition.
17
La limitation du risque de contamination des personnels justifie:
• Seul un personnel protégé assurera l’organisation du transport • Application des mesures générale et spécifique d’hygiène • Le chauffeur évite tout contact avec le malade, la cabine du conducteur doit être isolée de la cabine sanitaire (malade) • La climatisation éventuelle du véhicule doit être arrêtée et la cellule sanitaire aérée . • Le minimum possible de personnes dans le véhicule. Dans l’idéal, le chauffeur et le patient • Pour des raisons de sécurité routière, le chauffeur peut se limiter au port du masque. • la cabine sanitaire sera nettoyée et Désinfectée.
18
Mesures spécifiques de protection des ambulanciers
- Masque de protection de type respiratoire FFP2 - Combinaison de protection à usage unique - Lunettes individuelles de protection . - Paire de bottes et de sur bottes ou sur chaussures - Une paire de gants à usage unique. Une deuxième paire doit être mise par le personnel ambulancier lors d’actes directs au patient et renouvelée à chaque soin.
19
Procédure d’intervention de
l’équipe d’évacuation
20
PROCEDURE D’INTERVENTION DE L’EQUIPE D’EVACUATION
ALERTE : ) Vérification du matériel de protection et des moyens de décontamination et de désinfection - DEPLACEMENT SUR LES LIEUX : Prise en charge du cas probable PROTECTION DE L’EQUIPE : Masque FFP2, lunettes, combinaison à cagoule, bottes avec sur bottes ou sur chaussures, gants à usages unique, manuspray, Chlorispray (flacon pulverisateur ) PROTECTION DU PATIENT : masque chirurgical
21
PROCEDURE D’INTERVENTION DE L’EQUIPE D’EVACUATION
- Une seule personne (protégée) dans la cabine sanitaire : ☛ Réduire les contacts et la discussion (sauf pour calmer le malade) ☛ Garder une distance suffisante avec le malade. INFORMER LE SITE DE DESTINATION : - L’un des ambulancier descend en premier pour informer l’équipe du site hospitalier, descendre le malade - Ramasser les sacs de déchets et éliminer les moyens de protection (mettre les lunettes dans un sachet pour les traiter ultérieurement) - Remettre les sacs à l’équipe du site d’isolement pour inceneration - Nettoyage des mains par manuspray
22
TRANSPORT SANITAIRE DU CAS probable
23
TRANSPORT DU CAS PROBABLE
PROTECTION DU MATERIEL ET DE L’AMBULANCE • Retirer du véhicule tout ce qui n’est pas indispensable pour le transport de ce malade • Protéger le matériel non utilisé pour le patient, qu’il soit fixé ou non à la paroi de l’ambulance (aspirateur etc ..) avec des couvertures en aluminium • Utiliser exclusivement du linge à usage unique (équipement individuel, draps et couvertures) • Doubler les sacs poubelles pour les déchets et les déjections liquides et retourner les bords vers l’extérieur pour le remplissage.
24
TRANSPORT DU CAS PROBABLE
DANS LE SITE D’ACCUEIL HOSPITHALIER Après avoir transféré le patient, l’ambulancier: • Mettre les protections utilisées dans le véhicule et la tenue de protection dans le sac à déchets puis fermer. • Donner le sac à déchets à l’unité de soins recevant le patient. L’ensemble suivra la filière des déchets d’activité de soins à risque infectieux (DASRI). • Il est ensuite procédé à une pulvérisation de spray détergent –désinfectant à l’intérieur du véhicule
25
DESINFECTION DE L’AMBULANCE
26
DESINFECTION DE L’AMBULANCE
• Rentrer l’ambulance dans le garage après la décontamination. • Mettre un masque de protection • Mettre des gants à usage unique ( 2 paires ) • Lunette individuelle de protection • Mettre un tablier plastique à usage unique • Réaliser une désinfection à l’eau de Javel fraîchement diluée au 1/10me, si présence de souillures biologiques visibles. • Nettoyer puis désinfecter avec un produit détergent - désinfectant (2 applications successives) l’ensemble des surfaces intérieures du véhicule, notamment l’intérieur et l’extérieur des poignées. DECHETS: Tous les déchets seront évacués par le circuit des déchets d’activité de soins de l’établissement qui reçoit le patient pour incinération.
27
NETTOYAGE DESINFECTION PRINCIPES GENERAUX :
- Nettoyer du propre vers le sale - Du haut vers le bas - Travailler en commençant par les zones les moins contaminés - Toujours nettoyer avant de désinfecter - Ne pas mélanger les produits - Respecter les dilutions, les dosages et les temps de contacts - Utiliser du matériel propre et en bon état - Travailler sans salir (éclaboussures, traces….) - Pratiquer une évacuation correcte des déchets.
28
MATERIEL DE NETTOYAGE- DESINFECTION
PROCEDURE DE NETTOYAGE-DESINFECTION MATERIEL MATERIEL DE NETTOYAGE- DESINFECTION - Appareil pulvérisateur manuel de 10 litres - Flacon pulvérisateur de 1 litre - Essuie surface non tissé à UU - Sacs poubelles couleur rouge GM - Chariot de transport avec porte poubelle
29
PROCEDURE DE NETTOYAGE-DESINFECTION
PRODUITS A UTILISER - Eau de javel fraîchement diluée au 1/10 - Surfanios (chlorhydrates d’aminoacides, chlorures de didécyldiméthylammoniums, chélateurs Ca2+ ,K+ - Chlorispray (Digluconate de chlorhexidine, formaldéhyde, glutéraldéhyde, chlorures de didécyldiméthylammoniums, éthanol 25%) - autres
30
PROCEDURE DE NETTOYAGE-DESINFECTION
1- Nettoyage – désinfection par contact eau de javel diluée 1/10ème 2- Désinfecter avec pulvérisation (2 applications successives) ►Préparer le produit selon les recommandation du fabricant ► Pulvériser le produit en partant du point le plus éloigné de la sortie et en reculant en désinfectant successivement toutes les surfaces rencontrées ►Ne pas essuyer les surfaces après pulvérisation ► Aérer la chambre sanitaire et la laisser au repos 15à 30 mn
31
CAT APRES NETTOYAGE DESINFECTION
A la fin de la désinfection - ôter (la sur blouse, paires de gants, masque); - Laver les mains avec un savon antiseptique ou désinfection par friction avec une solution hydro alcoolique - Matériel à usage unique utilisé et tous les déchets seront évacués par le circuit des déchets d’activité de soins de l’établissement.
32
Suivi des interventions et d'entretien des ambulances permettant une traçabilité
Le relevé d’exposition doit être systématique * Noms des personnel ambulancier ayant participé à l’intervention; * Traçabilité de l’intervention assurée (qui,quand, où, comment ,Quel Produit utilisé,etc); - Les entreprises de transports sanitaires privés (même système de traçabilité des interventions).
33
LA DÉSINFECTION DES LOCAUX
34
LA DÉSINFECTION DES LOCAUX
Objectif : ☛Prévenir les infections croisées ☛ Eviter de contamination de l’environnement
35
LA DÉSINFECTION DES LOCAUX
☛ Hôpital Equipe de l’hôpital sous la supervision du responsable de l’hygiène hospitalière ☛ Domicile Equipe du BMH sous la supervision d’un technicien.
36
Paramètres d’influence sur l’efficacité de la désinfection des locaux
Le nettoyage soigneux et minutieux précède la désinfection. Il se fait par application manuelle d’un détergent ou d’un nettoyant – désinfectent : sur les surfaces horizontales et verticales ( murs et sol) Le matériel fixe et mobile ou le mobilier
37
Les techniques de désinfection des locaux
La désinfection se fait par projection d’un dispersat sur les objets et les surfaces à traiter à l’aide d’un appareil manuel ou automatique. La désinfection par SPRAY ou DISPERSATS DIRIGÉS se réalise en présence humaine (E.P.H) La désinfection par VOIE AERIENNE OU DISPERSATS NON DIRIGÉS se fait HORS PRESENCE HUMAINE par aérosolisation avec un appareil automatique
38
GESTION DES DÉCHETS D'ACTIVITÉS DE SOINS À RISQUES INFECTIEUX (DASRI)
39
GESTION DES DÉCHETS D'ACTIVITÉS DE SOINS À RISQUE INFECTIEUX (DASRI)
Principe fondamental : Les déchets d’activités de soins générés par la prise en charge d’un patient atteint de la grippe d’origine aviaire doivent suivre la même filière que les DASRI produits par l’établissement de soins.
40
Filière de la gestion des déchets hospitaliers
41
MERCI
42
GESTION DES DÉCHETS D'ACTIVITÉS DE SOINS À RISQUES INFECTIEUX (DASRI)
Chaque déchet est mis dans un sac ou conteneur qui lui convient et orienté vers une filière précise. Une grande vigilance doit caractériser les modalités de tri.
43
TRI ET CONDITIONNEMENT
Le conditionnement des DASRI doit constituer une barrière physique contre les déchets et les micro-organismes pathogènes qu’ils contiennent. Un collecteur pour déchets piquants et coupants Un collecteur pour déchets à risques (masques, mouchoirs jetables, gants , tenues jetables…)
44
LA COLLECTE Le circuit des déchets doit respecter les règles classiques de flux propres et sales La collecte sera confiée à une équipe de salubrité composée d’un personnel formé et disposant des moyens de protection nécessaires. Cette équipe exerce sous la supervision du responsable de l’hygiène hospitalière et la responsabilité du directeur de l’hôpital.
45
LE STOCKAGE Les locaux pour le stockage central doivent avoir une capacité de stockage adaptée aux quantités des déchets produits et à la fréquence de leur évacuation. Le temps de séjour des déchets dans ces locaux ne doit pas dépasser 24 heures.
46
LE TRANSPORT Le transport à l’intérieur de l’établissement:
il doit être effectué moyennant des chariots adaptés et réservés à cet usage. Ils doivent être systématiquement lavés et désinfectés.
47
LE TRANSPORT Le transport à l’extérieur de l’établissement
Les véhicules réservés à ce seul usage. Leurs caractéristiques techniques permettent la sécurité du personnel et de la population à l’égard des risques liés à la nature des déchets transportés. Les véhicules sont systématiquement lavés et désinfectés
48
TRAITEMENT ET ÉLIMINATION DES DÉCHETS À RISQUES
L’objectif principal du traitement des déchets à risques est d’éliminer ou de réduire la quantité des pathogènes dans les DASRI Plusieurs techniques de traitement sont disponible : Incinération Désinfection thermique et humide
49
L’INCINÉRATION L’incinération est un procédé de combustion à haute température (+800 °C) Les DASR solides et liquides sont transformés en gaz et en résidu non combustible
50
DÉSINFECTION THERMIQUE ET HUMIDE
Elle permet d’éliminer la charge en germes pathogènes Après le broyage et désinfection, les déchets pré traités déchets ménagers Autoclave utilisé pour la désinfection des déchets à risques en petite quantité Appareil de broyage désinfection des déchets à risque
51
conclusion • Une formation spécifique de l’ensemble des personnels des équipes d’ambulanciers doit être réalisée . • La protection systématique des personnels et la désinfection des véhicules doit faire l’objet de procédures . • Identifier les véhicules pouvant être dédiés au transport des patients atteints de grippe aviaire . • Une traçabilité des équipes confrontées aux cas avérés de grippe doit être mise en place . • Les membres du personnel ambulancier doivent être vaccinés contre la grippe saisonnière . • Les équipements de protection (lunettes, masques FFP2, casaque, gants) sont conditionnés sous forme de kits. • L’utilisation de matériel à usage unique est privilégiée pour les soins d’urgence.
52
MERCI
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.