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Service des Mladies Epidémiques
26 March 2017 Royaume du Maroc Ministère de la Santé المملكة المغربية وزارة الصحة Dispositif national de riposte à la grippe pandémique A(H1/N1) Mesures de prévention et d’Hygiène Ateliers de Formation des Formateurs Septembre 2009
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Deux axes principaux La vaccination et chimioprophylaxie Mesures de protection et d’hygiène (mesures non pharmaceutiques)
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Rappel des axes d’intervention du dispositif national de riposte
Planification et coordination Surveillance épidémiologique et virologique, Prévention par les mesures pharmaceutiques (vaccination quand celle-ci sera disponible et chimioprophylaxie) et non pharmaceutiques, Prise en charge des malades Communication et mobilisation sociale
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Avantages des vaccins l’investissement le plus rentable dans le domaine de la santé Le moyen le plus efficace de se prémunir de la maladie ou d’une issue grave Permettent de sauver des vies : entre deux et trois millions de vies par an selon l’OMS levier stratégique essentiel pour assurer la sécurité sanitaire mondiale et faire face à la menace d’infections émergentes comme la grippe pandémique
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Avantages du vaccin antigrippal
Le moyen le plus efficace de se prémunir de la maladie ou d’une issue grave Des vaccins sûrs et efficaces existent et sont utilisés depuis plus de 60 ans Chez les adultes en bonne santé, le vaccin antigrippal peut éviter 70 à 90% des pathologies spécifiques à la grippe. Parmi les personnes âgées, la vaccination permet de réduire jusqu’à 60 % la gravité de la maladie et ses complications et jusqu’à 80 % la mortalité. Particulièrement importante pour les personnes à risque plus élevé de complications graves de la grippe, et pour les personnes qui vivent avec des personnes à haut risque ou s’en occupent.
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Vaccination de la grippe saisonnière
L’OMS recommande la vaccination annuelle pour (par ordre de priorité): les personnes vivant en établissements de long séjour (personnes âgées ou handicapées); les personnes âgées; les personnes souffrant d’affections chroniques; d’autres groupes tels que les femmes enceintes, les agents de santé, les personnes ayant des fonctions essentielles dans la société, ainsi que les enfants de six mois à deux ans. Ne protège pas contre le vaccin de la grippe pandémique 2009
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Processus et délais de fabrication des vaccins contre la grippe pandémique (H1N1) – OMS 6 août 2009
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Pandemic vaccine baseline capacity was estimated at 94
Pandemic vaccine baseline capacity was estimated at 94.5M doses per week H1N1 doses Note: change bars to blue Timeframe Source: WHO survey
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Vaccination contre le virus A/H1N1de la Grippe Pandémique
Première production du vaccin contre le virus A/H1N1 commencera à partir du mois de septembre/octobre 2009, Les quantités produites seront très faibles par rapport à la commande, Le vaccin de la grippe saisonnière ne confère aucune immunité contre le virus A/H1N1.
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Vaccination contre la grippe pandémique : Recommandations de l’OMS 13 juillet 2009
Réunion extraordinaire à Genève du groupe consultatif stratégique d’experts de la vaccination pour faire le point de la situation et formuler des recommandations concernant le vaccin contre la grippe pandémique A (H1N1) 2009 Les experts ont déterminé que les pays pourraient se fixer, dans le cadre de leur stratégie de vaccination contre la grippe pandémique, les trois objectifs suivants : préserver l’intégrité du système de soins et des infrastructures essentielles; réduire la morbidité et la mortalité; et réduire la transmission du virus de la grippe pandémique au sein des communautés.
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Recommandations de l’OMS 13 juillet 2009
Tous les pays doivent vacciner en priorité : les personnels de santé afin de protéger leur infrastructure sanitaire essentielle Envisager de procéder par étapes et de vacciner certaines catégories de la population : les femmes enceintes, les enfants de plus de 6 mois atteints d’une affection chronique grave; les personnes en bonne santé âgées de 15 à 49 ans; les enfants en bonne santé; les adultes en bonne santé âgés de 50 à 64 ans et les adultes en bonne santé âgés de 65 ans et plus
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Processus de réflexion sur l’acquisition du vaccin pandémique
Réflexions engagées depuis 2006 dans le cadre de la préparation nationale à la grippe aviaire et la grippe pandémique Participation à un workshop de l’OMS organisé à Rabat du 12 au 15 juillet 2009 Mise en place d’une commission restreinte le 24/7/09 Réflexion dans le cadre de l’élaboration du plan santé de riposte à la grippe pandémique Réunion du comité d’experts nationaux le 4 septembre 2009
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Propositions de la commission restreinte
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Objectifs fixés Préserver l’intégrité du système de soins et des infrastructures essentielles en vaccinant le personnel stratégique (professionnel de santé tout secteur confondu, personnel de la sécurité et personnel devant assurer la continuité des services vitaux). Réduire la morbidité et la mortalité, liées à la grippe A(H1/N1) par une couverture optimale par le vaccin spécifique de la population vulnérable (pèlerins, femmes enceintes, enfants de moins de 5 ans et au-delà de 6 mois, malades atteints de pathologies chroniques)
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Estimation de la population cible prioritaire : 4. 905
Estimation de la population cible prioritaire : réunion du 4 septembre 2009 Groupes cibles Priorité Professionnels de santé (public & privé) 1 Pèlerins 2 Personnel de sécurité 3 Personnel devant assuré la continuité des services vitaux 4 Femmes enceintes 5 Enfants âgés entre + 6 mois et – 5 ans 6 Personnes atteintes de pathologies chroniques 7 Collectivités fermées 8
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Plans d’action provinciaux
Canevas : Population à couvrir (se conformer aux priorités déterminées) Besoins en vaccin et autres moyens Lieu de stockage et de répartition Véhicules pour l’acheminement Sites d’administration du vaccin Répartition des équipes Lieux et méthode de traitement des déchets Surveillance des effets indésirables Noms et coordonnées des membres des PC Implication du PCC et des PCP pour le déploiement
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Estimation des besoins
Estimation des besoins en vaccin : Si une dose : Population cible + 10 % du taux de perte Si deux doses : Population cible X % du taux de perte Estimation des accessoires en vaccination Seringues autobloquantes : une seringue par personne à vacciner ; Coton hydrophile (250 gr) : un paquet pour 100 personnes à vacciner ; Bétadine 125 (antiseptique) : un flacon pour 50 personnes à vacciner ; Gants en latex en boite de 100 (taille 7,5) : une boite pour 1200 personnes à vacciner ; Container de sécurité pour déchets pharmaceutiques : Un container pour 600 personnes à vacciner
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Cycle de déploiement en 7 jours
Réception : Aéroport Acheminement Aéroport Provinces (avions ou camions frigo.) Provinces Sites d’administration du vaccins (véhicules PCP) Administration Structures fixes Equipes mobiles pour les zones enclavées Collectivités fermées 2 jours 5 jours
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Sites de vaccination et administration du vaccin
Personnel qualifié Prévoir : Quantités de vaccin, Calendrier de la campagne de vaccination, Ressources humaines mobilisables par catégorie Sites de vaccination exclusivement dans des structures de soins du Ministère de la Santé : prévoir listes Équipes mobiles : zones non couvertes par les structures sanitaires personnel de sécurité et des collectivités fermés : vaccination sur les lieux
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Respect de la chaîne de froid
le vaccin doit être conservé à une température comprise entre +2 °C et +8 °C Cette température doit être contrôlée et enregistrée au minimum deux fois par jour Si les flacons sont munis de pastilles de contrôle de vaccin (PCV) s’assurer que la PCV n’a pas viré au niveau 3 ou 4 En cas de problèmes, contacter en urgence le délégué ou le directeur régional qui contactera le comité national.
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Les vaccins sont fragiles et sensibles à divers facteurs physicochimiques, notamment la température
La chaîne du froid doit être respectée à tous les niveaux pour préserver la qualité du vaccin jusqu’à son administration C’est un vaccin à ne pas congeler
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Gestion des déchets La collecte et la destruction des déchets doivent être coordonnées avec les collectivités locales ou autres départements ayant cette capacité. Elaborer un protocole pour la gestion des déchets générés par la vaccination : travail à effectuer avec PCP (doit prendre en considération les ressources locales mobilisables et le respect de l’environnement).
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Surveillance des évènements indésirables post vaccinaux
Distribution des fiches de déclaration des MAPIS conçues par le Centre National Antipoison et de Pharmaco-Vigilance au niveau de tous les points de vaccination ; Enregistrement de tous les évènements observés dans le registre des MAPIs ; Investigation systématique des cas graves et des décès et leur signalement en urgence au CNPV Prévoir moyens d’évacuation des cas graves
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Rapport journalier de l’opération de vaccination
Taux de réalisation Nombre de personnes vaccinées Effectif à vacciner Groupes cibles 2ème prise 1ère prise
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MESURES NON PHARMACEUTIQUES (Mesures de protection et d’hygiène)
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Les mesures de protection et d’hygiène
Ces mesures concernent TROIS VOLETS essentiels : les moyens de protection individuels ou mesures barrières ; les opérations de décontamination-désinfection des locaux ; la gestion des déchets de soins.
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Les mesures de protection et d’hygiène
OBJECTIFS : Réduire le risque de transmission inter-humaine. Les personnes à protéger : les professionnels de santé ayant des contacts fréquents avec les malades et les produits potentiellement contaminés par le virus personnes au voisinage d’un malade atteint par le virus AH1N1 Le personnel des services devant assurer la continuité des services vitaux
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Modalités de transmission
Transmission inter humaine : A H1N1 Pas fondamentalement différent du virus de la grippe saisonnière : Transmission par voie « aérienne » : transmission aéroportée par de fines particules (<5 µ) par voie « gouttelettes » : transmission par des gouttelettes de salive ou de sécrétions respiratoires (>5µ). par contact (manu portée) : mains des malades et surfaces inertes contaminées (objets, mobiliers, …).
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Mesures barrières LES MESURES BARRIÈRES « AIR » (« A »)
Les mesures barrières sont à appliquer pour prévenir la transmission de certaines infections, comme la grippe pandémique. On distingue 2 groupes de mesures barrières applicables en service de soins : LES MESURES BARRIÈRES « AIR » (« A ») LES MESURES BARRIÈRES « CONTACT » (« C »)
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1. Mesures barrières « AIR » (« A »)
Pour le transmission aéroportée par de fines particules de taille < 5 µ (droplet nuclei, poussières), elles comprennent : • Port obligatoire d’un masque dès l’entrée dans la chambre du Malade. Dès la suspicion d’une grippe, le port du masque classé FFP2 est obligatoire. • Port obligatoire d’un masque chirurgical par le patient pour tout déplacement (transfert, consultation, examen) ; • Limitation des déplacements du patient. • Isolement en chambre individuelle, maintenue en pression négative, avec un renouvellement d’air de 6 volumes/heure, porte fermée. En cas d’impossibilité, regroupement des malades atteints par la même infection.
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2. Mesures barrières « CONTACT »
port de gants non stériles dès l’entrée dans la chambre du malade. lavage des mains après avoir ôté les gants et avant de sortir de la chambre avec du savon ou une solution hydro-alcoolique. Ne plus toucher l’environnement du malade après avoir ôté les gants et s’être lavé les mains. port de sur blouse en cas de contact avec le patient ou avec des surfaces ou matériels pouvant être contaminées. utilisation maximale d’instruments à usage unique ou réservés exclusivement au malade limitation des déplacements du malade. isolement en chambre individuelle. En cas d’impossibilité, regroupement des malades atteints de la même infection.
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Connaître les ≠ types de « masques »
Masques chirurgicaux : objectifs et indications Protection de l’environnement du porteur : Le masque chirurgical est destiné à éviter, lors de l’expiration de celui qui le porte , la projection de sécrétions des voies aériennes supérieures ou de salive pouvant contenir des agents infectieux Protection du porteur : - en cas de projection de gouttelettes - en cas de projection de liquides biologiques Attention : pas de protection contre les agents infectieux transmissibles par voie aérosols (petites particules)
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Connaître les ≠ types de « masques »
Les masques de protection respiratoire individuelle (PRI) : protége le porteur contre les risques d’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne et par gouttelettes. 3 classes d'efficacité pour ces masques en fonction de la valeur maximale de pénétration du média vers l'intérieur (particules de 0.01 à 1µ) Un masque FFP1 arrêtera au minimum 78% des particules. Un masque FFP2 arrêtera au minimum 92% des particules. Un masque FFP3 arrêtera au minimum 98% des particules. le port de masques de type FFP2 est préconisé pour les personnels de soins lors des phases de transmission inter humaine et pandémique et pour les personnes à risque majeur d’exposition
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Catégorie de professionnels Équipement de protection
En période de pandémie, les équipements de protection employés dépendent des niveaux de risque de contamination. Catégorie de professionnels Équipement de protection Professionnels de santé, de secours et apparentés Masque FFP2 (au moins) Gants de protection Lunettes de protection Sur blousses - Sur bottes Personnel chargé de la sécurité Masque FFP1 (au moins) Fonctionnaires des services publics indispensables Masque FFP2 ou FFP1 (au moins) Professionnels en contact avec les déchets de soins Masques FFP2 Gants ménagers Vêtements de protection
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Les principales règles d’hygiène à respecter par le personnel soignant
Au contact du patient atteint de grippe pandémique : hygiène des mains par friction avec une solution hydroalcoolique ou à défaut, lavage avec un savon antiseptique, au moins 30 secondes avant et après tout contact avec le patient ou son environnement ; port du masque chirurgical par le patient ; gants à usage unique non stériles pour tout soin au patient ou contact avec son environnement immédiat ; port de masque de type FFP2 ;
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Les principales règles d’hygiène à respecter pour le personnel soignant
port de vêtements de protection ( sur blouses) en cas de risque de projection ou d’aérosolisation de produits d’origine humaine (aspiration, endoscopie, manipulation de matériel et de linge souillés…). port de lunettes de protection réutilisables (à désinfecter avec des lingettes spécifiques), en cas de risque de projections ou d’aérosolisation de produits d’origine humaine ; désinfecter le matériel médical avec des lingettes alcoolisées ; Limitation du nombre de soignants Limitation maximale des visitesmême protection que les soignants.
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Les principales règles d’hygiène à respecter par le malade:
Le malade doit porter un masque anti-projections dès qu’il est en contact avec un soignant ou avec toute personne l’approchant à moins d’un mètre. Isolement en chambre individuelle Aération de la pièce ; le lavage des mains ; le comportement hygiénique lorsqu’il tousse, se mouche ou crache Utilisation de mouchoirs à usage unique ; la gestion des déchets. Une communication permanente expliquer ces règles et les risques qui en découlent dans le cas où elles ne sont pas observées.
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La désinfection des locaux
Objectif : Cette désinfection à pour but de prévenir les infections croisées et d’atteindre les niveaux de contamination les plus bas possibles dans l’environnement des patients fragilisés. Elle concernera les chambres d’isolement au niveau des hôpitaux et les salles de réanimation. La désinfection des chambres d’isolement sera effectuée par l’équipe de l’hôpital sous la supervision du responsable de l’hygiène hospitalière et la responsabilité du directeur de l’hôpital
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Les techniques de désinfection des locaux
La désinfection se fait par projection d’un dispersat sur les objets et les surfaces à traiter à l’aide d’un appareil manuel ou automatique. La désinfection par SPRAY ou DISPERSATS DIRIGÉES - se réalise en présence humaine (E.P.H) - mais en l’absence du patient - utilise le pulvérisateur manuel ou électrique. L a désinfection par VOIE AERIENNE OU DISPERSATS NON DIRIGÉES - se fait HORS PRESENCE HUMAINE (H.P.H) stricte, - aérosolisation avec un appareil automatique
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Les désinfectants recommandés
NOM DU PRODUIT DESCRIPTION DU PRODUIT COMPOSITION UTILISATION MATERIEL DE PULVERISATION A UTILISER ANIOSPRAY 41 Bactéricide Actif sur BK. Fongicide Actif sur les virus HIV-I, de l'Hépatite B et Rota virus éthanol 41 % v/v, formaldéhyde, glutaraldéhyde, glyoxal, chlorure de didécyldiméthylammon ium. Dilution : 1%. Conditionnement 1 l et 5 l Désinfection rapide des dispositifs médicaux, du matériel et des surfaces dans les blocs opératoires, les services à hauts risques, les services de soins (Chariots de soins, matelas, lits, téléphones...), transports sanitaires. Séchage rapide et sans trace. Pulvérisateur manuel à pression préalable Pulvérisateur à Moteur Pulvérisateur électrique
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Les désinfectants recommandés
NOM DU PRODUIT DESCRIPTION DU PRODUIT COMPOSITION UTILISATION MATERIEL DE PULVERISATION A UTILISER CHLORISPRAY C’est un désinfectant bactéricide, fongicide et actif sur les virus VIH, Rota virus et l’Hépatite B. l’éthanol (25%), digluconate de chlohexidine, glutaraldéhyde, formaldéhyde, chlorure de didécyldiméthylammon ium Dilution : Produit prêt à l’emploi Conditionnement : 1 l et 5 l Produit prêt à l’emploi s’utilise en pulvérisation sur des surfaces propres et des dispositifs médicaux en blocs opératoires service à hauts risques, service de soins… Pulvérisateur manuel à pression préalable Pulvérisateur à Moteur Pulvérisateur électrique
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gestion des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI)
Principe fondamental : Les déchets d’activités de soins générés par la prise en charge d’un patient atteint de la grippe pandémique doivent suivre la même filière que les DASRI produits par l’établissement de soins.
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Tri et conditionnement
Chaque déchet est mis dans un sac ou conteneur qui lui convient et orienté vers une filière précise. Une grande vigilance doit caractériser les modalités de tri.
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Tri et conditionnement
Le conditionnement des DASRI doit constituer une barrière physique contre les déchets et les micro- organismes pathogènes qu’ils contiennent. Un collecteur pour déchets piquants et coupants Un collecteur pour déchets à risques (masques, mouchoirs jetables, gants , tenues jetables…)
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La collecte Le circuit des déchets doit respecter les règles classiques de flux propres et sales La collecte sera confiée à une équipe de salubrité composée d’un personnel formé et disposant des moyens de protection nécessaires. Cette équipe exerce sous la supervision du responsable de l’hygiène hospitalière et la responsabilité du directeur de l’hôpital.
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Le stockage Les locaux pour le stockage central doivent avoir une capacité de stockage adaptée aux quantités des déchets produits et à la fréquence de leur évacuation. Le temps de séjour des déchets dans ces locaux ne doit pas dépasser 24 heures.
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Le transport Le transport à l’intérieur de l’établissement :
il doit être effectué moyennant des chariots adaptés et réservés à cet usage. Ils doivent être systématiquement lavés et désinfectés.
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Le transport Le transport à l’extérieur de l’établissement :
Les véhicules réservés à ce seul usage. Leurs caractéristiques techniques permettent la sécurité du personnel et de la population à l’égard des risques liés à la nature des déchets transportés. Les véhicules sont systématiquement lavés et désinfectés
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Traitement et élimination des déchets à risques
L’objectif principal du traitement des déchets à risques est d’éliminer ou de réduire la quantité des pathogènes dans les DASRI Plusieurs techniques de traitement sont disponibles : Incinération Désinfection thermique et humide
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Incinérateur au niveau d’un hôpital public
L’incinération L’incinération est un procédé de combustion à haute température (+800 °C) Les DASR solides et liquides sont transformés en gaz et en résidu non combustibles Incinérateur au niveau d’un hôpital public
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Désinfection thermique et humide
Elle permet d’éliminer la charge en germes pathogènes Après le broyage et désinfection, les déchets pré traités déchets ménagers. Autoclave utilisé pour la désinfection des déchets à risques en petite quantité Appareil de broyage désinfection des déchets à risque
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