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MÉTA-ÉTHIQUE PHI-3506 – Noureddine Mouelhi

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1 MÉTA-ÉTHIQUE PHI-3506 – Noureddine Mouelhi
Description: présentation des différentes entreprises qui, à partir d’une théorie du discours normatif, se sont prononcées sur la question des fondements de l’éthique (intuitionnisme, naturalisme, émotivisme, prescriptivisme, réalisme…). Caractérisation des méthodes des objectifs et des concepts de méta-éthique et examen des rapports entre les thèses de la méta-éthique et celles de l’éthique normative. Objectif du cours: introduction au domaine de la méta-éthique, distinctions nécessaires entre l’éthique normative et la méta-éthique, les principaux débats en méta-éthique, introduction aux différentes théories et traditions.

2 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
-Les discours: raisonnement ou ensemble de raisonnements avec un objectif déterminé en vue de faire la démonstration de x. -Les énoncés: se rapportent à des faits et-ou valeurs (ou jugements) -Propositions: de type analytiques, synthétiques, syncrétiques (statut logique, ordre de l’idéologie).

3 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
A - Les types de discours -Logique: validité ou «valeur» logique d’un raisonnement. -Descriptif: vérité ou «valeur scientifique» d’un énoncé. -Normatif: justesse ou «valeur morale» d’un énoncé, d’une règle.

4 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
B - Les niveaux de discours -Distinction morale: religieuse et-ou parentale, les mœurs – distinction éthique: quête de raison qui justifie les actions à l’encontre des valeurs culturelles et-ou religieuses. -Distinction éthique philosophique – éthique descriptive ou empirique – méta-éthique. -La méta-éthique se distingue tant des sciences sociales empiriques que de la morale du «moraliste» ou de l’éthique normative des philosophes. -Discours et méta-discours: la méta-éthique comme un méta-discours théorique ayant pour objet le discours, le langage moral et l’éthique philosophique (normative).

5 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
C – La classification des discours -Par paradigme: mythologique, philosophique, religieux, scientifico-technique. -Par types: descriptif (nécessaire à la critique), normatif (établir des normes), explicatif (causes naturelles et raisons culturelles), analytique (épistémologique, construction et déconstruction de la réalité), critique, prédictif (discours moral). -Par discipline: histoire, droit, biologie, mathématique, littérature. -Par nature: descriptif, expressif, performatif, suggestif, moralisateur, politique. -Par niveaux: discours-objet, méta-discours, méta-méta discours…

6 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
Le langage -Usage et mention: les termes moraux sont utilisés dans le langage-objet. -Ils sont mentionnés dans le méta-discours (validité, scientificité). -Les questions morales sont de premier ordre, les questions touchant le statut de la moralité sont de second ordre. -La philosophie pratique concerne l’individu et la communauté. L’éthique est une réflexion de la raison pratique.

7 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
-Philosophie politique: motivations politiques. -Philosophie morale: théorisation. -Philosophie sociale: réflexions sur les qualités sociales fondamentales. -Philosophie du droit: avoir le droit sur ceci ou cela. Les fondements sont la protection de x, catégories: classiques, sociaux, de la nature, source: analyse de l’argument moral: qui est le sujet du droit, distributions des droits, l’existence et la reconnaissance, accès au droit, la fonction sociale, la gestion du droit, la relation avec le pouvoir politique, relation citoyen, la moralité, la légitimité.

8 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
D – Objectif de la méta-éthique et de l’éthique normative (savoir pratique ou scientifique) -Éthique normative: le savoir pratique. -La méta-éthique: savoir théorique. -Thèse de la neutralité de la méta-éthique. Selon Auger et Hare: il n’y a pas d’implication logique entre une théorie méta-éthique et une doctrine ou conception normative donnée. -La méta-éthique est une discipline philosophique autonome, liée à une conception particulière de la philosophie avec un rôle, une méthode.

9 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
D – Objectif de la méta-éthique et de l’éthique normative (savoir pratique ou scientifique) -La méta-éthique est une enquête méta-morale sur la signification ou la nature des jugements de valeur en général. -Les jugements moraux en particulier. -Sur la possibilité de les justifier. -Sur la méthode employée pour les justifier si justifiables -Sur les fondements du discours éthique en tant que savoir pratique:

10 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
D – Objectif de la méta-éthique et de l’éthique normative (savoir pratique ou scientifique) -Comment on établit les validités des énoncés moraux? -De quel type de savoir s’agit-il? -Quelle est la spécificité épistémologique du discours éthique? -Possède-t-il une argumentation, une logique propre? -Quelles sortes de positions fondationnelles trouve-t-on en méta-éthique? -Quel appareil analytique possède la méta-éthique (analyse conceptuelle, linguistique, logique)? -Voir si une vérité morale est possible, voir si les énoncés moraux sont vérifonctionnels, si non, comment établir une validité?

11 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
L’ÉTHIQUE THÉORIQUE -Elle s’intéresse à la signification des concepts moraux. -La signification des savoirs pratiques. -La nature de la moralité. -Le statut logique des énoncés moraux -Le statut cognitif des énoncés moraux. -La méta-éthique s’intéresse à la recherche sur la nature des justifications des principes moraux, sur la nature des normes d’actions, d’une définition ontologique et épistémologique des concepts ou objets de l’éthique.

12 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
EXEMPLES DE THÉORIES ÉTHIQUES -Les différentes formes de contractualisme (simple, complexe) et les différentes motivations et justifications. -Les différentes formes d’utilitarismes. -Les théories fondées sur le devoir (responsabilités déontologiques). -Les théories fondées sur les droits, moraux et légaux, la loi et l’ordre. -Éthiques universalistes: Platon, Kant et certaines éthiques religieuses, éthique capitaliste.

13 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 1: distinctions de base
EXEMPLES DE THÉORIES ÉTHIQUES -Les différentes formes de perfectionnismes. -Théories relativistes comme certaines formes de nationalismes et les défenseurs des spécificités culturelles. -L’éthique discursive ou communicationnelle d’Habermas (procédurale) -L’approche équilibriste de Rawls, Habermas et Daniels basée sur des jugemrnts bien pesés.

14 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-La méta-éthique a débuté au 20e siècle avec Moore. -Distinction des questions normatives-questions méta-éthiques. A-Hume ( ): «Les distinctions morales ne dérivent pas de la raison» (traité de la nature humaine). -Empirisme: il n’y a rien dans l’esprit que ses propres perceptions, impressions ou idées. -Question: est-il possible par la seule raison de distinguer le bien moral du mal moral? -Double opération de la raison: comparaison d’idées.

15 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-Mais le jugement moral n’est pas une relation d’idées. -Inférence d’un fait: le jugement moral n’énonce pas un fait. Conclusion: la morale n’est pas objet de la raison, elle est plus proprement sentie que jugée. -Remarque sur le jugement moral: on doit changer la proposition est-n’est pas en doit-ne doit pas. B-Kant ( ): -Passage de la philosophie morale populaire à la métaphysique des mœurs. -Rationalisme: toute connaissance commence avec l’expérience, mais ne résulte pas toute de l’exp.

16 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-Question: comment l’impératif de la moralité, qui est une proposition pratique synthétique a priori, est-il possible? -Le concept de devoir n’est pas empirique. Les impératifs moraux ne peuvent être abstraits de l’expérience. -Rationalité du devoir: il faut chercher les impératifs moraux dans les concepts de la raison. C’est par la connaissance rationnelle pure, a priori, qu’on décidera de la question de leur possibilité. -Thèse universaliste: agir conformément à la raison, c’est agir au bien car partagée par tout le monde.

17 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-Conclusion: fonder la doctrine des mœurs sur une métaphysique. -Développement de la f analytique dans les pays anglo-saxons: la question «que pouvons-nous faire» se changera en «Que pouvons-nous dire de sensé en éthique f. -Il y aura un lien entre la «révolution linguistique» et la constitution de la méta-éthique. -La méta-éthique cherche les énoncés doués de sens, c’est-à-dire vérifonctionnels. -Si la raison est pure, elle ne peut être le siège du bien.

18 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-Faire le mal, c’est avoir sa raison contaminée. -Règle de réciprocité: ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse. -2 tendances: cognitivisme (établit que les discours éthiques constituent une science) et non-cognitivisme ou internalisme (l’éthique concerne chacun d’entre nous, elle est subjective, chacun agit comme il le veut, à chacun sa conception du bien, toutes les opinions se valent). -Émotivisme: forme de particularisme.

19 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-Dans le cognitivisme on retrouve l’intuitionnisme de Moore et le Naturalisme empirique qui se base sur le caractère de la théorie biologique pour justifier certaines actes. -Aristote se base sur une conception de la nature: les hommes sont le sexe fort, les femmes sont le sexe faible, les esclaves n’ont pas d’âme; la vertu de l’homme c’est de bien commander, la vertu de la femme est de bien obéir à l’homme, la vertu de l’esclave de bien obéir à son maître. -La thèse cognitivisme n’est pas assez solide pour constituer une science.

20 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-Capitalisme: forme renouvelée de l’esclavage. -2 catégories de l’intuitionnisme: téléologique (Moore) et déontologique (Kant, Sidgwick). -Le Naturalisme soutient que l’objectivité de l’éthique repose sur le fait que ses énoncés soient justifiables sur des bases empiriques. -Non-cognitivisme: l’agent moral ne peut exprimer un savoir, il ne peut qu’exprimer une émotion, une attitude, une intention, un état d’âme. Totalement personnel, il n’y a pas de stabilité au niveau de la moralité. En lien avec le subjectivisme, relativisme et particularisme.

21 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-Le non-cognitivisme est un émotivisme (Wittgenstein, Stevenson, Ayer). -Les émotions ne peuvent être un modèle universaliste, le but de l’éthique est d’aider les gens dans la vie pratique au niveau de leurs actions, valeurs et croyances. -Nouvelle approche en 1950: l’approche de la bonne raison c’est-à-dire mettre la rationalité dans la moralité (logique du raisonnement moral). -Stephen E. Toulmin: la moralité n’est pas théorique ou seulement émotive, mais elle est pratique, elle s’adresse à des agents rationnels ayant à décider quoi faire. -L’éthique doit non pas élaborer une théorie de la validité-vérité des jugements moraux, mais décrire ou relever les règles en usage dans le discours ou raisonnement moral.

22 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
-Internaliste: un internaliste estime qu’un jugement moral implique nécessairement une disposition affective. Une croyance s’accompagne d’une disposition affective. -Juger que x est moralement bon ou juste impliquerait selon cette position une disposition à réaliser x. -Externaliste: un externaliste estime que le lien entre jugement et disposition n’est que contingent.. La croyance ne produit pas en moi la nécessité de la cohérence entre pensée et action. -Si les jugements moraux des humains n’accompagnent généralement de dispositions correspondant à ces jugements, ce ne serait qu’en vertu de caractéristiques sociales ou psychologiques contingentes. (Peter Railton & David Brink)

23 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
CRITIQUE DU NATURALISME -Une thèse intuitionniste: 3 questions importantes et 3 domaines de l’éthique philosophique. I-Que signifie «bon»? II-Quelles sont les bonnes valeurs par elle-même (valeurs intrinsèques, relation humaine cordiale esthétique)? III-Que devons-nous faire? (valeurs instrumentales).

24 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
CRITIQUE DU NATURALISME Question I: Que signifie «bon»? -Méthode: analyse logique et sémantique des termes et propositions éthiques. -Une enquête épistémologique sur les raisons ou types d’évidence allégués pour une conclusion. -Critique du sophisme naturalisme: en sens général on ne peut définir le prédicat «bon» sur le plan logique et pratique en essayant de définir l’indéfinissable. -Sens pratique: on ne peut réduire les jugements moraux à des jugements prescriptifs. La moralité repose sur la description d’un objet bon. -Argument de la question ouverte: cet argument établit qu’il peut y avoir désaccord ou confusion quant au sens de bon.

25 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
CRITIQUE DU NATURALISME -Le sophisme naturaliste ou l’erreur des philosophes en nommant des propriétés que possèdent les choses bonnes. Trop de philosophes ont pensé qu’ils définissaient ainsi le bon. -«La bonté n’est ni une propriété naturelle ni une propriété métaphysique, c’est donc une propriété simple, non décomposable et non naturelle.» (Moore) -La thèse intuitionniste: Bon est un terme simple et primitif, indéfinissable et inanalysable. Il n’est pas une propriété naturelle, et pourtant objectif. -L’éthique ne procède pas par définitions. Les propositions éthiques ne sont pas susceptibles de preuve. L’important c’est de ressentir intuitivement.

26 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
CRITIQUE DU NATURALISME Question II: quelles sont les choses qui sont bonnes par elle-même? -Il faut considérer les choses comme si elles existaient par elle-même, en absolu isolation. -Intuitivement c’est une évidence. -Pour Moore, deux choses sont bonnes par elle-même: l’affection dans les relations humaines et le plaisir esthétique (beauté des paysages, des tableaux, naturelles, des femmes…).

27 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
CRITIQUE DU NATURALISME Question III: Que devons-nous faire ou Quel est notre devoir? (valeurs instrumentales) -Moore appartient à la tradition utilitariste. -On doit faire le juste. Le juste doit être considéré comme un prédicat de deuxième ordre. -Sont justes les actions causant la plus grande somme de bien que toute autre alternative possible (utilitarisme idéal). -Mill: «Le plaisir est la seule chose que nous devons viser, la seule chose qui est bonne comme une fin et pour elle-même.»

28 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
CRITIQUE DU NATURALISME -Mill: «Le bonheur est désirable, qu’il est la seule chose désirable, comme une fin, toutes les autres choses étant désirables seulement comme moyens en vue de cette fin. Le bonheur est ici comme plaisir et absence de peine ou souffrance.» -Donc, le «bon» est le seul terme primitif saisi intuitivement; le bien ordonne le juste: les devoirs sont des moyens pour accomplir le bien (intuitionnisme téléologique, Moore). -Par opposition: l’intuitionnisme déontologique de Ross stipule que les devoirs sont aussi l’objet d’intuition. Le juste ordonne le bien. -Les devoirs ne se réduisent pas au bien, il y a des actions obligatoires par elle-même.

29 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
CRITIQUE DU NATURALISME -3 critiques du sophiste naturalisme: 1-Nier que la bonté soit indéfinissable. 2-Affirmer qu’autre chose que la bonté serait la bonté. 3-Nier que la bonté soit non naturelle.

30 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 2: cognitivisme et non cognitivisme
EN CONCLUSION -Dans le débat cognitivisme et non-cognitivisme, les non-cognitivismes sont sceptiques envers la théorie cognitivisme. -Plusieurs ont pensé que le cognitivisme ne répond pas convenablement au statut de l’éthique. -Les non-cognitivismes ont essayé de faire appel à une théorie de la science des années 30: le positivisme logique. -La théorie non-cognitivisme provient d’une position cognitivisme de la science.

31 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
-L’émotivisme de Ayer et Stevenson. -Origine: le cercle de Vienne et l’empirisme logique. -Les principales thèses philosophiques du cercle de Vienne sont: -Première thèse: unité de la science: réductionnisme physicalisme, énoncés de choses. Il y a une réalité, donc une méthode de connaissance: la physique (Carnap). Toute réalité est de nature physique. Les autres sciences sont subordonnés à la physique. Les mathématiques n’ont pas d’objet (science formelle). Il n’y a que science lorsqu’elle porte sur un objet quelconque. La thèse physicaliste de l’unité de la science est qu’il est possible et souhaitable de construire un langage total de la science comme un langage de choses et n’admettre comme réalité scientifique…

32 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
…que des entités, qui, directement ou non, pourront être décrites en termes de prédicats observationnels (Carnap). -Deuxième thèse: on peut distinguer les propositions sensées de celles qui sont dépourvues de sens. On peut ainsi délimiter le domaine du discours signifiant. Il y a donc un critère de démarcation (science-non science comme critère de signification. -Troisième thèse: élimination ou liquidation de la métaphysique par analyse logique du langage (après principe de tolérance) (Carnap) et par critère de vérifiabilité empirique des énoncés (Ayer). Le langage de la métaphysique ne correspond pas au langage scientifique. La philosophie s’occupe des conséquences logiques des conventions linguistiques.

33 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
MÉTHODE D’ANALYSE DES CONSÉQUENCES LOGIQUES DES ÉNONCÉS DE LA SCIENCE -Sa fonction est à la fois critique et thérapeutique en vue de dissoudre et non de résoudre les problèmes philosophiques résolubles (Wittgenstein). -Ainsi 2 voies restent ouvertes à l’éthique philosophique: reconstruction méta-éthique des jugements moraux en tant qu’actes non cognitifs et une éthique empirique ou descriptive.

34 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
LA RÉPONSE DE ALFRED AYER -Thèse 1: toutes les propositions sensées sont soit analytiques (tautologiques) soit synthétique a posteriori (hypothèses empiriques probables). -Thèse 2: critère «vérificationniste» de signification. Les propos empiriques ont un sens littéral ou cognitif si et seulement si on peut (du moins en principe) les traduire en énoncés d’observation testable par expérience. -Thèse 3: les jugements moraux ne sont ni analytiques ni empiriques: ils n’ont pas de valeur objective, ne sont ni vrais ni faux, n’affirment rien et ne décrivent rien (non naturalisme).

35 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
LA RÉPONSE DE ALFRED AYER -Thèse 4: les jugements moraux ne forment pas des propositions authentiques et sont, pour cette raison, inanalysables (contre l’intuitionnisme de Moore). Mais l’absence de signification cognitive n’entraîne pas absence de sens cognitif. -Thèse 5: Les jugements et termes moraux expriment des émotions. Il n’y a pas de mesure de la moralité. Ils servent non seulement à exprimer sentiments (chez le locuteur), mais aussi à susciter émotions et stimuler actions (chez l’auditeur), c’est l’effet de commandement. Exprimer une émotion (fonction dynamique) n’est pas équivalent à décrire une émotion (énoncé biographique vérifiable). La description est différente de l’émotion elle-même.

36 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
TROIS CONSÉQUENCES 1-Impossibilité d’une argumentation purement éthique, car la discussion porte soit sur des faits soit présuppose un système de valeurs, et celui-ci ne se discute pas en «raison». On l’approuve ou le condamne d’après nos propres émotions. 2-Impossibilité d’une science éthique consacrée à l’élaboration d’un système moral «vrai». Il n’y a aucun critère objectif de la validité des jugements moraux de base. 3-L’éthique relève alors soit de la psychologie soit de la sociologie éthique (éthique descriptive ou empirique), car les jugements moraux ne nous informent que de notre propre complexité mentale et physique. -Échec de la capacité de s’entendre sur des valeurs communes.

37 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
STEVENSON -Il tente d’apporter une dose de rationalité dans la moralité. -Tentative de dépasser le constat négatif de Moore et Ayer (les concepts moraux sont inanalysables ou sont des pseudo-concepts) en examinant positivement l’inter-relation signification cognitive-émotive des énoncés moraux, et en rendant compte des méthodes employées dans les discussions morales. -2 types d’usage du langage impliqués dans le discours moral: descriptif (informer, établir des croyances) et dynamique (former, influencer des attitudes, «il faut que tu fasses ceci ou cela»).

38 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
STEVENSON -2 types de signification dans les énoncés moraux: cognitive ou propositionnelle (usage descriptif, établir la vérité) et émotive (capacité ou tendance d’un énoncé à produire ou suggérer une réponse, une attitude affective en vue d’un comportement ou d’une action. -Il y a les deux composantes dans le discours moral. -2 types de désaccords-accords en éthique: dans les croyances et dans les attitudes. Il faut distinguer les désaccords-accords dans les croyances à propos des attitudes.

39 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
STEVENSON Dualité des méthodes pour régler un différend moral: -Il faut «donner des raisons»: méthode empirique et rationnelle valable dans les cas où les désaccords dans les attitudes dépendent des désaccords dans les croyances. -Il faut «persuader»: méthode non rationnelle pour créer chez autrui une attitude semblable à la nôtre, quand le désaccord ne dépend pas de croyances différentes. -Dans les deux cas, il s’agit de donner un appui psychologique (et non logique) à un énoncé doté de signification émotive, donc de renforcer sa fonction dynamique.

40 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 3: les arguments contre le cognitivisme
CRITIQUES FAITES À STEVENSON -Sa théorie du raisonnement moral est insuffisante ou inadéquate. -Il maintient une dualité raison-moralité. -Il n’y a que pour les croyances qu’«on donne des raisons» -«Persuader» n’est pas encore «justifier». -Sa position méta-éthique demeure subjectivisme.

41 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
R.M HARE -Le prescriptivisme de R.M Hare est une thèse non cognitivisme. -Si quelqu’un possède des croyances, il doit être cohérent avec ses croyances. Autrement dit, ses croyances doivent être sincères. -Tentative de Hare: réconcilier moralité et raison en défendant une position intermédiaire entre émotivisme-subjectivisme et naturalisme-objectivisme. Révéler, non seulement la signification des termes-concepts moraux, mais aussi la structure logique du raisonnement moral.

42 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
CRITIQUE DU DESCRIPTIVISME (NATURALISME) -Positif: si les jugements moraux sont descriptifs, ils sont susceptibles de rationalité. -Négatif: on ne peut réduire les jugements moraux aux seuls jugements descriptifs sans en évacuer ce qu’on prétend fonder, c’est-à-dire leur force descriptive (comportement ou action). -Conclusion: le descriptivisme naturalisme n’explique pas par le raisonnement moral.

43 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
CRITIQUE DE L’ÉMOTIVISME (STEVENSON) -Positif: si les jugements moraux sont émotifs, ils ont une importance pour l’action (certaines dispositions affectives nous poussent à passer à l’action) -Négatif: la persuasion ne s’adresse pas à des agents rationnels. Amener quelqu’un à faire quelque chose n’équivaut pas à dire à quelqu’un de faire quelque chose. Argumenter, ce n’est pas affecter causalement attitude d’autrui, mais discuter rationnellement en vue d’une entente. -Conclusion: l’émotivisme n’explique pas le raisonnement moral.

44 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
LE LANGAGE MORAL -Le langage moral est prescriptif. -Distinction indicatif-impératif: les jugements moraux impliquent logiquement des impératifs. -2 composantes: «phrastique» (ce dont on parle) et «neustique» (manière dont on parle). -Prescriptivité (P): thèse pratique d’adhésion. Faire un jugement moral, c’est adopter un principe et guider notre action en conséquence.

45 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
LE LANGAGE MORAL -Le langage moral est aussi descriptif. -Les jugements moraux ont une signification descriptive et sont de ce fait universalisables, comme le sont les jugements descriptifs. -Les jugements moraux impliquent logiquement des principes universels (valeurs humaines fondamentales). -Universalité (U): thèse logique de consistance et de rationalité. Adhérer à un principe c’est aussi prescrire pour soi et pour autrui dans des cas semblables.

46 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
LE RAISONNEMENT MORAL SELON HARE -Constitue une exploration. On recherche des principes, des raisons pour nos actions auxquels on peut adhérer (P) une fois universalisés (U). -4 éléments de ce raisonnement: établir les faits (ce dont il est question), la logique du langage moral (U & P), les inclinations ou intérêt de soi et des autres et l’imagination (capacité de se placer hypothétiquement dans la position avec les intérêts d’autrui). -Limite du raisonnement moral: distinction intérêt-idéal, cas du «fanatique», un idéal sacrifiant tout intérêt (les nôtres, ceux d’autrui) n’est pas susceptible de raison.

47 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
LA THÈSE PRINCIPALE DE HARE -Les jugements moraux sont universels et prescriptifs. -Son prescriptivisme universel se trouve essentiellement dans: «The langage on morals» (1952), «Freedom and reason» (1963), «Moral Thinking» (1981) et «Sorting Out Ethics» (1997). -Le prescriptivisme peut être examiné de 2 manières: le prescriptivisme qui défend l’idée que les jugements moraux constituent des impératifs ou impérativisme et le prescriptivisme qui concerne le caractère pratique des jugements moraux. -Cette thèse considère les jugements moraux comme très étroitement liés à la motivation et à l’action.

48 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
LA THÈSE PRINCIPALE DE HARE -Celui qui est d’accord avec l’énoncé descriptif reconnaît sa vérité. -Celui qui est d’accord avec l’énoncé prescriptif doit passer à l’action (si c’est possible) et pour autant que notre accord soit sincère. -Internalisme faible: si un agent juge qu’il doit faire P (dans des circonstances C), alors soit il est motivé à faire P, soit il est irrationnel d’un point de vue pratique. -L’assentiment sincère et non déviant, comme dit Hare, implique la reconnaissance dans le cas des énoncés prescriptifs et l’action dans le cas des énoncés prescriptifs.

49 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
LA THÈSE PRINCIPALE DE HARE -Les cas de non déviants: les cas dans lesquels l’agent donne réellement son assentiment, dans le sens où son jugement est vraiment un jugement moral au sens plein du terme. -Donc, un jugement moral dans un usage sincère et non déviant implique un impératif. Ainsi, «je dois faire» implique que je m’adresse à moi (à ma volonté) en me disant «je fais cela». On passe de «je dois faire» à «je fais cela». -Il y a obligation d’obéissance à l’impératif que je m’adresse à moi-même.

50 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
LA THÈSE PRINCIPALE DE HARE En définitive, le prescriptivisme de Hare contient les 2 thèses suivantes: -L’impérativisme: dans les cas non déviants, les jugements moraux tels que «Je dois faire P» impliquent des impératifs du genre «Je fais P». -L’internalisme moral: dans les cas non déviants, l’assentiment à un jugement moral implique de passer à l’action. L’assentiment constitue ici une motivation pour passer à l’action. -Une action X est acratique si l’agent juge qu’il doit faire une action Y présumée incompatible avec X, l’agent est libre et capable de faire Y, mais librement et intentionnellement il fait X.

51 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 4: Le prescriptivisme
QUELQUES CAS -L’agent dit qu’il doit faire X, mais est hypocrite. -L’agent dit qu’il doit faire X, mais ne comprend pas ce qu’il dit. -L’agent pense qu’il doit faire X, dans le sens que c’est requis par les conventions morales mais sans accepter les conventions. -L’agent pense qu’il doit faire X, mais cela lui est physiquement impossible. Dans un tel cas, on peut supposer que l’agent juge réellement qu’il doit faire X.

52 MÉTA-ÉTHIQUE Récapitulation de mi-session
Les thèses méta-éthique “classiques” -Fil conducteur: statut des jugements de valeurs A. Récapitulation 1. Cognitivisme (objectivisme) -Naturalisme: les valeurs sont des propriétés naturelles des objets évalués. Désaccords résolus en connaissant ces propriétés, mais il s’agit de sophisme naturaliste. -Non naturalisme: les valeurs sont des propriétés non naturelles des objets. Désaccords résolus en connaissant ces objets (critère objectif), mais l’intuition est un mode de connaissance implausible.

53 MÉTA-ÉTHIQUE Récapitulation de mi-session
2. Non cognitivisme (subjectivisme) -Émotivisme: les valeurs sont des expressions d’attitude du sujet évaluant. On ne résout pas les désaccords entre les attitudes (pas de critère objectif), mais alors la moralité n’est pas une activité rationnelle. -Prescriptivisme: les valeurs sont des prescriptions, mais pas arbitraires. Désaccords résolus par critère formel (cohérence), mais le critère est insuffisant. -Si les valeurs ne sont ni objectives ni subjectives, et l’éthique, ni une science ni pourtant irrationnelles, le discours moral est ballotté entre d’autres types de discours, descriptifs (scientifiques) et expressifs (esthétiques).

54 MÉTA-ÉTHIQUE Récapitulation de mi-session
B. Limitation 1. Méthodologie -Incorpore des distinctions rigides fait-valeur, langage-mode, méta-éthique, éthique normative permettant une position d’analyse critique, mais au détriment de la fertilité et de la pertinence. 2. Rationalité -Conception étroite modelé sur la rationalité théorique des sciences de la nature laissant échapper la spécificité de la rationalité pratique. -Domination de la logique formelle moderne négligeant les types d’inférences autres que déductives.

55 MÉTA-ÉTHIQUE Récapitulation de mi-session
3. Signification -Réduite aux termes-concepts moraux pris isolément hors du contexte-fonction de la moralité comme pratiques humaines spécifiques. 4. Justification -Bornée à l’examen de la validité théorique des jugements moraux, laissant de côté leur efficacité sur l’action des agents et la question de l’adhésion rationnelle à des règles d’action. 5. Philosophie -Trop ordonnée aux seules exigences (théoriques) de la logique et d’une théorie de la connaissance négligeant l’apport d’autres disciplines (psychologie, philosophie de l’action, etc…)

56 MÉTA-ÉTHIQUE COURS 5: les approches dites des“bonnes raisons”
A. Stephen E. Toulmin 1. Moralité -Elle n’est pas théorique ou seulement émotive, mais aussi pratique: elle s’adresse à des agents rationnels ayant à décider quoi faire. -Éthique: il ne faut pas élaborer une théorie de la validité-vérité des jugements moraux, mais décrire ou relever des règles effectivement en usage dans le discours-raisonnement moral. 2. Problème central -Justification d’une action-décision pour un agent, pas de signification des termes pour un philosophe.

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-Il faut non pas poser la question «que signifie bon?» Mais celle-ci: «comment distinguer les arguments valables de ceux qui ne le sont pas?» et «qu’est-ce qui fait qu’une raison est une bonne raison?» -Comment déterminer le type des faits valant comme raison pour appuyer un jugement moral? 3. Thèse de la «versatilité contextuelle» de la raison -Les modes de raisonnement (et leur critère de validité) des discours sont différenciés et limités par le propos, la fonction ou la «raison d’être» de l’activité (la pratique) plus large dans laquelle ils s’inscrivent. -Il n’y a pas de réponse générale du problème posé (contre l’«impérialisme» d’un type unique de raison pour tout argument).

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4. La logique du raisonnement moral selon Toulmin (ou les critère des «bonnes raisons») a) Pour une action particulière: appel à un principe général inscrit dans des pratiques acceptées (code moral d’une communauté) b) Pour un principe général ou une pratique: appel à la considération des conséquences probables (estimées selon notre expérience), donc appel à la fonction de la moralité. c) Pour la moralité et sa raison d’être: «question-limite» dépassant les bornes du mode de raisonnement moral (la chaîne des raisons a une fin). Question religieuse-métaphysique, à laquelle on apporte une réponse personnelle.

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5. Critiques faites à Toulmin -Fonction de sa moralité: thèse métaphysique, sociologique ou morale? -Statut de l’inférence évaluative: logique, quasi-logique ou moral? Kurt Baier: contexte et oeuvre 1. Jugements moraux: 4 caractéristiques Dont aucune théorie méta-éthique classique ne tient compte globalement -Ils peuvent être mutuellement contradictoires (la moralité n’est pas univoque) -Ils guident l’agent délibérant sur ce qu’il est juste de faire (deux points de vue moraux pourraient être justes)

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-Ils donnent de bonnes raisons pour que tout agent fasse le juste. -Ils permettent de savoir ce qui est juste sans le percevoir par les sens. 2. La délibération morale -Les jugements moraux sont vérifiables et susceptibles de vérité si on applique les critères appropriés. -Examiner les faits (pour déterminer lesquels valent comme raison) selon les «règles morales de la raison» (valeurs humaines fondamentales) -Soupeser ces raisons (pour établir les meilleures) selon des «règles de supériorité» ou de priorité. -Nous devrions accepter ces règles parce qu’elles nous apparaissent vraies du point de vue moral.

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3. Le point de vue moral A. Conditions formelles -Valant pour toute morale: moralité «absolue» et neutre. Point de vue supérieur logiquement à celui de l’intérêt. Point de vue de principes conçus pour que tout le monde les suive, donc publiquement et universellement enseignables, et non pas: -«Self-frustrating», contredisant leurs propos si tout le monde les adopte. -«Self-defeating», contredisant leurs propos si tout le monde connaît leur adoption. -Impossible à enseigner ou transmettre.

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B. Condition matérielle -Valant pour les morales actuelles, concrètes -Point de vue de principe devant valoir pour le bien de tout un chacun (principe de réversibilité ou d’égalité de considération). -Mais, il peut parfois être de notre intérêt de ne pas suivre nos intérêts égoïstes. -Donc, nous devons être moral, car être moral c’est suivre des règles conçues pour l’emporter sur l’intérêt égoïste dans tous les cas où il est dans l’intérêt de tout un chacun-e que tout un chacun-e mette de côté ses intérêts égoïstes (argument de Hobbes).

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Jürgen Habermas: contexte, œuvre 1-Tentative d’opposer au scepticisme et au relativisme une éthique de la discussion fondée sur la raison (cognitivisme et universalisme) et appuyée sur une théorie critique de la société moderne. -Non relatif à une preuve, la discussion est permanente chez Habermas. -Il faut des compétences: linguistique (très bon usage de la parole), maîtrise des sujets de discussion (la pertinence) et présence de l’information (savoir de quoi on parle). -Éthique procédurale: la procédure est garante de la substance. -La discussion est une pragmatique universelle naturelle.

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Démocratie libérale: la démocratie ne peut s’exercer que par la représentation, la formation politique et partisane, la formation d’un parti; les idées sont proposées aux individus. 2-La pragmatique universelle-théorie de l’agir communicationnel -L’argument du plus fort ( sa pertinence, sa crédibilité) l’emporte sur l’argument du plus faible (construction et apprentissage). -En éthique, reconstruction et explication des intuitions morales quotidiennes en identifiant l’exigence de validité particulière qu’elles présupposent. -La sensibilité morale varie selon sa sensibilité et selon l’expérience. C’est exigeant d’être authentique! -Discussion stratégique: refuser la position de l’autre avant même le début de l’argumentation.

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-Fondation des principes et application. -Le débat doit aller dans l’universalité. -Les valeurs sont les objets de l’éthique. 3-L’activité communicationnelle -L’activité commune est orienté vers l’intercompréhension versus l’activité stratégique (orientée vers le succès). L’intercommunication est motivée des actions par la reconnaissance intersubjective des exigences de validité. -Éthique journalistique: l’information est un produit à vendre, elle perd de sa substance (analyse du fait) au profit de la compétition des intérêts privés. -L’exigence de validité ou justesse normative ne peut avoir comme modèle que celui de la vérité propositionnel (objectivisme) ou des propositions intentionnelles (subjectivisme)


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