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4 décembre 2010 Dr Thomas Guimard Médecine Interne Post-Urgence

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Présentation au sujet: "4 décembre 2010 Dr Thomas Guimard Médecine Interne Post-Urgence"— Transcription de la présentation:

1 4 décembre 2010 Dr Thomas Guimard Médecine Interne Post-Urgence
Actualités thérapeutiques Furonculose 4 décembre 2010 Dr Thomas Guimard Médecine Interne Post-Urgence

2 Furonculose : Ce que vous connaissez déjà…
Récidive malgré un traitement bien conduit Traitement non codifié, difficile, décevant Qualité de vie altérée : douleurs, cicatrices Staphylococcus aureus Facteurs favorisants parfois reconnus Défaut d’hygiène Diabète

3 Furonculose : Ce qui est nouveau?
Souches communautaires de SARM Sporadique dans les années 1990 Épidémique dans les années 2000 ST8 (USA 300), ST1 (USA 100), ST80 (europe) USA 300 : 60% des infections cutanées aux urgences Moins de résistances aux antibiotiques Plus de toxines : Leucocidine de Panton-Valentine 1960 souches hospitalières Multirésistante

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5 Furonculose : Ce qui est nouveau?
Leucocidine de Panton-Valentine Model for how PVL might mediate tissue necrosis. The two components of PVL, LukS-PV and LukF-PV are secreted from S. aureus before they assemble into a pore-forming heptamer on PMN membranes. High PVL concentrations cause PMN lysis whereas low concentrations mediate a novel pathway of PMN apoptosis by directly binding to mitochondrial membranes.28 Tissue necrosis could result from release of reactive oxygen species (ROS) from lysed PMNs. Alternately, release of granule contents from lysed PMNs could set in motion an inflammatory response, eventually resulting in tissue necrosis. It is unlikely that PVL has a direct necrotic effect on epithelial cells.

6 Furonculose : Ce qui est nouveau?
Leucocidine de Panton-Valentine

7 Furonculose : Ce qui est nouveau?
Leucocidine de Panton-Valentine 90% des souches de S aureus de furonculose 1% des souches de S aureus de porteurs sains

8 Furonculose : Ce qui est nouveau?
Transposable pour épidémies de SAMS Recommandations extrapolables Aux épidémies de SAMS communautaires Aux furonculoses

9 Furoncle : épisode aigu
Soins locaux Pansements alcoolisés Pansement couvrant les lésions Drainage Mesures d’hygiène Hygiène de la peau et des mains Hygiène du linge Pas d’antibiothérapie locale Auréomycine Acide fucidique Hygiène de la peau Savon antibactériens et eau Douches quotidiennes Shampoings au moins hebdomadaires Lavage soigneux des mains après soins (auto inoculation), ongles propres et courts Séparer le linge de toilette, serviettes propres et sèches pour l’essuyage après la douche Ne pas partager les objets personnel en contact avec la peau : linge, objet de toilette, maquillage. Laver fréquemment à haute température Linge de toilette Draps Sous-vêtements Porter des vêtements propres et secs, changés régulièrement. Ne pas échanger les vêtements Éviter tout contact entre linge propre et sale Nettoyer les lésions cutanées et les Couvrir les plaies par pansements secs propres et secs régulièrement changés Signaler et investiguer les cas groupés

10 Furoncle : épisode aigu
Antibiothérapie Indications Signes locaux sévères (taille>5cm) Immunodépression Localisation critique Dermohypodermite associée 5-14 jours (jamais prolongée) Si possible après documentation Pristinamycine ou clindamycine Triméthoprime-sulfaméthoxazole Cycline Éviter fluoroquinolones (impact écologique)

11 Furonculose : pour la pratique
Dépister et traiter les facteurs de risques Mesures d’hygiène Dépistage des gîtes et décontamination

12 Dépistage et traitement des facteurs de risque
Diabète Dermatose chronique Sérologie VIH Déficit immunitaire Carence martiale Activités professionnelles Loisirs Cas familiaux Défaut d’hygiène Animaux

13 Mesures d’hygiène Douche quotidienne et après les activités sportives, shampoing hebdomadaire Lavage soigneux des mains après contact avec les lésions cutanées (SHA), ongles courts Couvrir les lésions cutanées par des pansements stériles, régulièrement changés

14 Mesures d’hygiène Ne pas partager le linge et les objets de toilette (maquillage, brosse à dent, rasoirs) Ne pas échanger les vêtements Laver régulièrement les draps, le linge de toilette, changer les sous-vêtements quotidiennement  Quant aux mesures d’hygiène iction de la collectivité si les règles d’hygiène ne sont pas respectées recouvertes par pansement. ts propres et secs, les changer régulièrement, - Prendre une douche avec shampoing après une activité sportive ou une autre activité - Ne pas échanger les vêtements déjà portés, ni le linge ou serviettes de bain Elles comprennent : Pour le patient porteur de SARM Co : Nettoyer les lésions cutanées, et les couvrir par un p - ansement propre et sec - Désinfecter les mains après la réfection du pansement, - Envisager une év ou si les lésions ne peuvent pas être Pour le patient porteur de SARM Co et son entourage : - Prendre une douche au moi ns journalière, shampoing au moins hebdomadaire, - Se laver ou désinfecter (avec un produit hydro-alcoolique) les mains, avoir les ongles courts et propres, - Utiliser des serviettes propres et sèches pour l’essuyage après la douche, Ne pas partager le linge, les objets d - e toilette, le maquillage ou tout autre objet personnel en contact avec la peau, - Porter des vêtemen - Ne pas échanger les vêtements, - Changer fréquemment les serviettes de toilettes et les draps, - Eviter tout contact entre linge propre et sale, - Effectuer un entretien régulier avec un produit détergent, en particulier de la salle de bains et en veillant particulièrement aux zones en contact avec les mains (robinets, poignées de porte, interrupteurs, ordinateurs, …), - Informer du portage le personnel de santé si hospitalisation ou si vie en collectivité. oP ur la population : s’il y a eu des contacts peau à peau - Respecter un protocole d’entretien des locaux collectifs.

15 Dépistage des gîtes et décontamination
Pour qui ? Le patient Comment ? Écouvillonnage nasal pharyngé axillaire périnéal (4 écouvillons) Pour quoi ? Motive la décontamination antibiogramme PVL ? après 2ème rechute ou si récidive après décontamination 87 à 100% des patients ont un portage nasal de leur souche pathogène

16 Dépistage des gîtes et décontamination
Pour qui ? Le patient et les membres du foyer Comment ? Décontamination concomitante 3 sites, pendant 5 jours, Peau : Chlorhexidine HIBISCRUB® 1 fois par jour, corps et cheveux Nez : Mupirocine BACTROBAN® 2 fois par jour Gorge : Chlorhexidine en bain de bouche ELUDRIL® (2/jour) en collutoire (4/jour) Sauf enfants de moins de 6 ans Quand ? Après guérison des lésions cutanées ou après l’antibiothérapie (dépistage + ou -) Alternatives Peau : polyvidone iodée BETADINE SCRUB Application nasale Pommade à la fucidine ou à la tétracycline (selon antibiogramme) Pommade ou gel antiseptique (polyvidone iodée ou chlorhexidine) Bain de bouche Polyvidone iodée (BETADINE®)

17 En pratique Rechercher les facteurs de risques Mesures d’hygiène
Dépister et décontaminer 3 sites, 5 jours, tout le foyer HIBISCRUB, BACTROBAN, ELUDRIL

18 Références Management of common bacterial infections of the skin.
Risk factors of recurrent furunculosis. Abdel-Hady El-Gilany Dermatology Online Journal, 2009 Management of common bacterial infections of the skin. Bernard P Current Opinion Infectious Disease, 2008 Recommandations sur la prise en charge et la prévention des infections cutanées liées aux souches de Staphylococcus aureus résistants à la méticilline communautaires (SARM Co), Haut conseil de la santé publique, 2009 Association of resurrent furunculosis with Panton-Valentine Leukocidin and the genetic background of Staphyloccocus aureus, Masiuk H, Journal of Clinical Microbiology, 2010


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