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Plan du cours d’Économie Générale
Introduction Partie I : Principes de microéconomie et fonctions macroéconomiques Partie II : Le financement de l’économie Partie III : Commerce International Partie IV : Les politiques macroéconomiques Partie V : Quelles sont les singularités de la nouvelle économie? Partie I
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Les principes microéconomiques
Chapitre I Les principes microéconomiques Introduction -Origine : analyse marginaliste (courant 19ième, Jevons, Walras, Menger). -Objectif : arriver grâce aux mathématiques à modéliser l’économie comme un système mécanique. -Théorie de l’équilibre général : surtout développée par Walras ( ), une situation de laisser-faire, dans un environnement concurrentiel peut conduire à cet équilibre. -Équilibre général concurrentiel : Arrow et Debreu démontrent son existence dans les années 1950 : des agents libres et égaux se rencontrent sur le marché et se socialisent à travers l’échange. Leur but est d’atteindre individuellement la meilleure situation possible : les producteurs : vendre toute leur production Les consommateurs : satisfaire leurs besoins de consommation Lorsque les plans de chacun sont réalisés : équilibre général Partie I
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Objectif de ce chapitre :
Montrer comment une économie arrive à l’équilibre en envisageant le comportement du consommateur puis du producteur. Partie I
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Problème : Comment maximiser sa satisfaction, c-à-d : son utilité?
1 : Le choix du consommateur Son analyse repose sur la Théorie de l’Utilité. Hypothèses fondamentales : Les agents ont un comportement rationnel Aucun pourvoir d’influence ne peut s’exercer : le marché est en CPP. Problème : Comment maximiser sa satisfaction, c-à-d : son utilité? Utilité : capacité qu’a un bien ou un service de satisfaire les besoins d’un individu. Utilité totale : niveau global d’utilité qu’apporte la consommation d’un bien ou d’un panier de biens. Ut = U(qi) avec f’(Ut) > 0. Utilité marginale : c’est le supplément d’utilité que procure à l’individu un accroissement de la consommation d’un bien. C’est la dérivée première de la fonction d’utilité totale. Elle est positive mais décroissante car on suppose un phénomène de saturation. Partie I
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Indifférent entre deux biens Préfère le premier Préfère le second
Utilité ordinale : cette notion provient de Pareto ( ). Elle suppose en raison de l’hypothèse de rationalité que les agents sont capables de classer par ordre de préférence les biens. Ils constituent des classes d’indifférence. 3 cas apparaissent : Indifférent entre deux biens Préfère le premier Préfère le second Le classement des paniers doit vérifier 4 conditions : Complétude : A est indiff à B ou B est indiff à A Réflexibilité : chaque panier est autant apprécié que lui-même Transitivité : si A indiff B et B indiff C alors A indiff C La non saturation. Partie I
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Comment un consommateur optimise-t-il sa satisfaction?
Courbes d’indifférence : étant donné deux biens quelconques, on appelle courbe d’indifférence d’un consommateur une courbe reliant tous les paniers de biens qu’il considère comme équivalents. Sur cette courbe, chaque panier apporte le même niveau d’utilité à l’agent. Comment un consommateur optimise-t-il sa satisfaction? Les consommateurs vont devoir maximiser leur utilité en tenant compte de leur contrainte de budget : R = PxX + PyY soit Y = - Px /Py + R/ Py Le consommateur résout le programme d’optimisation suivant : Max U s/c R La pente de la courbe d’indifférence s’appelle le Taux Marginal de Substitution : c’est le taux auquel le consommateur est disposé à substituer un bien à un autre. Il correspond donc à la baisse de consommation d’un bien pour augmenter la consommation de l’autre bien en restant au même niveau d’utilité. Partie I
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La demande du consommateur
ΛY/ΛX = pente de la courbe d’indifférence = TMS Si les biens sont des substituts parfaits, le TMS ne varie pas. À l’équilibre : TMS = ΛY/ΛX = - Px/ Py : c’est le taux d’échange pour lequel le consommateur accepte de ne pas modifier sa consommation. S’il renonce à une unité de X, il peut acheter Px/ Py unités de Y. La demande du consommateur Elle relie le choix optimal aux différentes valeurs de prix et de revenu. 2 types de biens : *les biens normaux : si le revenu diminue, la demande sur ce bien baisse. *les biens inférieurs : si le revenu diminue, la demande sur ce bien augmente Partie I
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Élasticité de la demande par rapport au prix
En règle générale, la loi de la demande stipule que toutes choses égales par ailleurs la quantité demandée d’un bien diminue lorsque son prix augmente. Courbe d’Engel : représentation de la demande d’un bien en fonction du revenu (fonction croissante). Certaines courbes de demande peuvent avoir une forme anormale : Effet Giffen : une baisse des prix provoque une baisse de la demande Effet Weblen : une hausse des prix provoque une hausse de la demande Élasticité de la demande par rapport au prix Elle mesure la sensibilité du consommateur aux variations de prix du bien considéré. Elle est mesurée par le rapport entre une variation relative de la quantité demandée et la variation relative du prix qui l’a provoquée. Partie I
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Px Demande rigide Demande totalement inélastique Demande élastique X Partie I
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2 : Le choix du Producteur
Facteurs de production : La production n’est possible que par la combinaison d’un certain nombre de facteurs : matières premières, biens intermédiaires, biens intermédiaires, machines, travail humain. Problème : Comment choisir la meilleure combinaison de facteurs de production (capital et travail), celle qui permet de produire au moindre coût ? Le premier travail du producteur est de choisir la technologie. Il les classe selon les mêmes règles que le consommateur pour les biens. L’ensemble de toutes les combinaisons d’inputs et d’outputs qui correspondent à un processus de production techniquement réalisable est appelé ensemble de production. Sa frontière est appelée fonction de production : c’est l’output maximum possible pour un niveau d’input donné. Partie I
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Il existe plusieurs types de fonctions de production :
Isoquante : ensemble de toutes les combinaisons possibles de facteurs de production qui sont juste suffisantes pour produire une quantité donnée. Il existe plusieurs types de fonctions de production : À facteurs complémentaires A facteurs substituables A facteurs imparfaitement substituables (le plus fréquent) Le taux technique de substitution : le rapport entre la variation des facteurs de production (le TMS du producteur). Les rendements d’échelle : Constants : auto reproduction Croissants : en doublant ses inputs, elle fait plus que doubler ses outputs Décroissants : perte d’efficience Partie I
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Relation entre le Cmg et le CTM.
La courbe de coût marginal coupe toujours la courbe de coût total moyen en son minimum. Démonstration CTM = (CF+CV)/Y Le minimum suppose que la dérivée est nulle : [(CF’ + CV’)Y-(CF+CV)y’]/Y² = 0 Soit [CV*Y-(CF+CV)]Y² = 0 Soit CV’ = (CF+CV)Y soit Cmg = CTM Partie I
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L’offre du Producteur Recette totale : RT = PY
Profit = recette totale –coût total L’objectif du producteur est de maximiser le profit : Max py-c(y) Or en situation de CPP : varR = p VarY puisque p est donné par le marché VarR/VarY = p ou encore Rmg = p La recette marginale est égale au prix du marché Partie I
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Le niveau de production est choisi par l’entreprise lorsque Rmg = Cmg
La courbe d’offre de la firme concurrentielle doit coïncider avec la partie croissante de la courbe de coût marginal Le niveau de production est choisi par l’entreprise lorsque Rmg = Cmg Donc Cmg=p. Donc la courbe d’offre est fonction croissante du prix. Partie I
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Cas d’un producteur qui réalise un sur-profit
Le coût moyen est très largement inférieur au prix. Cas d’un producteur qui réalise une perte Le coût moyen est très largement supérieur au prix. Partie I
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Cas d’un producteur à l’équilibre
P=RM=Rmg=Cmg La forme des courbes de coûts proviennent du fait que les coûts fixes diminuent en fonction de l’accroissement de la production. Partie I
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Demande du consommateur
L’Équilibre Global Demande du consommateur Offre du producteur Arguments *ses goûts *le prix du bien *son revenu *fonction de production *prix des inputs Partie I
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Mécanisme d’ajustement
Partie I
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Concurrence Imparfaite
Nombre de vendeurs Nombre d’acheteurs Structure de marché Petit nombre Multitude Oligopole Duopole Monopole Un Monopole bilatéral Le monopole Le prix s’établit à un niveau supérieur à celui de la CPP. Partie I
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Le cas des duopoles par la théorie des jeux
Il existe toujours une situation d’équilibre qui peut ne pas être la meilleure en terme de gain pour les joueurs. Dilemme du Prisonnier (Tucker 1952) Un jeu mettant en scène deux individus (X et Y) ayant commis ensemble un délit. Les deux malfrats sont arrêtés et mis en cellule séparées. La police les interroge séparément. Chaque malfrat a deux possibilités : *nier. La justice possède suffisamment de preuves pour l’envoyer en prison. *avouer et vendre son complice. Cela lui permettrait d’être libéré alors que son complice purgerait 10 ans. Si les deux avouent, ils purgent 5 ans chacun. Que faites-vous? Vous avouez ou vous niez? Partie I
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Y avoue X nie X avoue (5,5) (0,10) Y nie (10,0) (1,1) La stratégie dominante pour les deux joueurs est d’avouer. Or on voit qu’elle n’est pas la plus favorable. Pourtant aucun des deux n’a intérêt à s’en éloigner : c’est l’équilibre de NASH. Cette situation se retrouve fréquemment en économie : elle montre que sans concertation, les stratégies individuelles ne conduisent pas forcément aux solutions les plus efficaces. COURNOT a donc montré que dans le cas d’un cartel sur les quantités, alors que le respect de l’accord conduit à un équilibre paréto-optimal, c’est la trahison qui l’emporte. Cela montre que la rationalité individuelle s’oppose à la coopération. Partie I
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