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Publié parViolette Leclercq Modifié depuis plus de 11 années
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Groupe de travail effectifs en abattoir de boucherie
Conduite par la DRAAF Bretagne (SRAL) Participation technique du BEAD (RNA) sur l’année 2010 (données 2009) E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Contexte Constat de difficultés croissantes rencontrées par les équipes d’inspection : effectifs en constante diminution, difficultés concernant l’adéquation mission/moyen Spécificité et manque d’attractivité du travail en abattoir particularités de l’organisation des équipes en abattoir E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Objectifs de l’étude hiérarchiser et harmoniser les missions à réaliser en abattoir de boucherie objectiver les effectifs nécessaires proposer des indicateurs à prendre en compte pour un calcul de DO plus adapté DO : dotation objective: mode de calcul pour répartir la dotation globale au niveau d’un département, d’un abattoir. E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Modalités grille d’analyse et de calculs coordination départementale + réunions régionales d’harmonisation Cadrage de l’étude par le BEAD:LDL DGAL/SDSSA/L du 23 juillet 2010. E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Modalités calcul des besoins en fonction des missions règlementaires à assurer et des paramètres propres à l’abattoir (animaux, volume, cadences) calcul de la disponibilité réelle des équipes pour les missions d’inspection de l’abattoir et comparaison avec les besoins Propositions de pistes d’améliorations envisageables pour améliorer la situation d’une façon globale et dans certains sites en difficulté les variations saisonnières des abattages en cours d’année n’ont pas été prises en compte dans l’étude. E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Champ de l’étude 22 abattoirs d’animaux de boucherie tonnage supérieur à T/an répartis dans les 4 départements bretons : mono espèces : 10 abattoirs industriels de porcs, un de veaux, 5 de bovins (adultes et veaux) pluri espèces : 6 abattoirs dont 3 abattant exclusivement des herbivores, et 3 abattant aussi des porcs E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Champ de l’étude 41% du tonnage abattu au niveau national (données 2009) 20% du tonnage national en viande bovine, 35% en viande de veaux, 57% en porc 10% du tonnage en ovins E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Effectif total des services vétérinaires dans l’étude
environ 308 ETP : AO : 277 ETP VO : 30,8 ETP missions abattoirs estimées à 272,2 ETP en (extraction SIGAL - agrégat abattoir) 21% de l’effectif national assure l’inspection de 41% du tonnage national abattu E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Exigences réglementaires
Inspection « produits » : IAM et IPM Auxiliaires officiels observation de la totalité des animaux en secteur vif pourvoir tous les postes d’inspection de la chaîne d’abattage estampillage des carcasses Vétérinaires officiels - présence d’au moins un pour assurer l’inspection de second niveau E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Exigences réglementaires
Missions « hors chaîne » - recueil d’échantillon en vue d’analyses tâches d’audit (inspections de l’abattoir en tant qu’atelier) : modalités en fonction de l’activité et du niveau sanitaire de l’abattoir travail administratif : gestion des résultats d’inspection : enregistrement, transmissions aux professionnels, statistiques - missions support : organisation des équipes, management, formation - certification à l’exportation E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Facteurs de variation Activité et configuration des abattoirs - Espèces et catégories d’animaux Variations de production au cours de l’année en fonction du marché Configuration du secteur vif - Nombre de chaînes d’abattage et de séquences horaires dans la journée et dans la semaine Nombre de postes d’inspection à pourvoir par chaîne d’abattage Prise en charge de l’estampillage par l’abatteur (majorité des abattoirs de porcs à forte cadence) E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Facteurs de variation Difficultés dues à la configuration des stabulations - configuration physique ne permettant pas toujours l’examen des animaux hébergés : organisation pour assister aux déchargements et mobilisation sur des plages horaires plus importantes OU non réalisation de l’inspection ante mortem sur certaines plages horaires - configuration physique des chaînes d’abattage : abats pas toujours inspectés faute de poste aménagé E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Facteurs de variation Difficultés dues aux cadences - abattoirs de porcs à forte cadence : inspection de fait de type « visuelle » - actes d’inspection répétitifs générateurs de TMS agents des services d’inspection régulièrement amenés à convoyer physiquement les viandes et abats (déplacement de carcasses, abats jetés) systèmes de rotation des équipes sur chaîne = compensation à la pénibilité des postes et maintien de la vigilance lors de l’inspection à forte cadence. E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude chiffrée des besoins
Pour chaque abattoir et pour chaque jour d’abattage, le modèle calcule , en fonction de l’organisation de l’équipe les effectifs nécessaires en : - AO et VO pour l’inspection ante mortem - AO et VO pour pourvoir les postes en post mortem AO surnuméraire(s) pour assurer le système de rotation des équipes sur chaîne AO et VO pour les missions hors chaîne, administratives, et support E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude chiffrée des besoins
Le calcul du nombre d’inspecteurs est fait en fonction des obligations règlementaires MAIS en intégrant des ajustements correspondant à la réalité de terrain : Certaines missions règlementaires non prises en compte dans l’étude des besoins : - présence du vétérinaire officiel tout au long de l’inspection ante mortem et post mortem - besoins nécessaires pour effectuer les palpations et coupes règlementaires en abattoir de porcs en IPM premier niveau - inspection des têtes de porcs - décisions de saisies partielles de viande de porc par un vétérinaire officiel E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude chiffrée des besoins
Besoin global : A0 : 250 ETP VO : 34 ETP Inspection ante et post mortem - > 80 % des besoins pour les auxiliaires officiels (208 ETP) dont plus de 45 % en inspection post-mortem de premier niveau - près de 50% des besoins des vétérinaires officiels (15 ETP). E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude de la disponibilité des équipes
Auxiliaires officiels conditions particulières d’exercice au titre de la pénibilité du travail (environnement bruyant, horaires contraints, station debout postée) durée annuelle de travail règlementaire est de 1467 h, pour une durée hebdomadaire de 32 h sur 3, 4 ou 5 jours 2h par semaine sont affectés forfaitairement au temps de vestiaire Disponibilité annuelle des AO : 1377 h (85% du temps de travail d’un agent affecté en DDPP) = temps pris en compte pour les calculs en ETP dans l’étude E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude de la disponibilité des équipes
Heures de nuit effectuées avant 6h ou après 21h soit rémunérées soit compensées en temps, au choix de l’agent pour les 4 premières heures, Disponibilité diminuée si choix de compensation Le total des heures de compensation des heures effectuées de nuit représente sur les 22 abattoirs l’équivalent de 7,3 ETP E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude de la disponibilité des équipes
Absences non remplacées Sur l’année 2009, les absences représentent un total de l’équivalent de plus de 19 ETP = 7,4% du temps disponible total congés maternités ou maladies non remplacés : équivalents à 16,7 ETP au total variabilité entre les différents sites : 3 abattoirs : plus de 15% de la disponibilité en ETP totale sur ces sites. E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude de la disponibilité des équipes
Missions considérées « hors abattoir » - missions autres secteurs d’activité : restauration collective, remise directe, ateliers agréés - missions support externes : ACMO, formation.. soit au sein du complexe d’abattage : inspection des ateliers annexés à l’abattoir : ateliers de découpe ou de transformation soit en dehors : inspection itinérante - temps consacré à des remplacements dans d’autres abattoirs qui concourent à diminuer la disponibilité globale Total : AO : 9,9 ETP – VO 2,9 ETP E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude de la disponibilité des équipes
organisation des abattages et des équipes phases d’attente entre abattages différentes catégories animaux (changement de chaîne) Système de rotation des équipes : utilisation du temps « hors chaîne » : Mission abattoir : contrôles physiques ponctuels, tâches administratives,missions support de l’inspection en abattoir : Autre : travail en relation avec une mission « hors abattoir », dossier personnel (gestion de son dossier personnel, demande de congés, consultation messagerie, etc..), pause. En moyenne 60% du temps est utilisé pour une mission abattoir : perte de disponibilité estimée >20 ETP – variabilité importante E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude de la disponibilité des équipes
En moyenne, un auxiliaire officiel affecté en abattoir est disponible pour des missions en abattoir pour un temps équivalent à moins de 70% d’un agent affecté hors abattoir E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Etude de la disponibilité des équipes
pas de conditions particulières d’exercices pour leurs missions en abattoir. disponibilité en moyenne de 91%, déduction faite des différentes absences et missions hors abattoir Variabilité due aux remplacements sur d’autres sites Vétérinaires officiels E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Comparaison besoins / disponibilité
Besoins calculés supérieurs aux DO et aux Déficit global des équipes AO disponibilité réelle calculée pour les missions en abattoir : 211, 8 ETP déficit environ 39 ETP soit 14% de l’effectif total variabilité très importante VO Effectifs en vétérinaires officiels insuffisants Déficit de 6 ETP soit 21% de l’effectif total VO d’abattoirs peu mobilisables Difficultés importantes lors d’absence non programmée E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Gestion de la continuité de service
Si personnel disponible en nombre insuffisant, une organisation locale des priorités est établie: - postes d’inspection sur chaîne prioritaires - missions hors chaînes pas assurées ou reportées inspection ante mortem diminuée et sur certains sites en sous- effectif notoire, supprimée Problème : manque d’harmonisation entre abattoirs et département A noter : les missions hors abattoir attribuées à certains agents en abattoir servent aussi de facteur d’ajustement des équipes. En 2010, les plans de contrôles et de surveillance (PSPC) en abattoir n’ont pas pu être réalisés à 100% dans les abattoirs des Côtes d’Armor. E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Difficultés rencontrées
De 3 ordres : Structurel Professionnel Services de contrôle Analyse des difficultés et propositions de pistes de travail E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Propositions de solutions
Niveaux décisionnels Central Prioriser les missions et révision de la réglementation Validation nationale d’une organisation du travail Améliorer la réactivité (selon production) Gestion décentralisée de contrats de vacataires – agents volants Révision du calcul des DO Travail sur la pénibilité : faciliter la reconversion, aménagement des postes Services déconcentrés Mise en place de la nouvelle organisation Professionnel Engagement au travers du protocole cadre (horaires, ajustements ponctuels, augmentation de production) Aménagements physiques de l’abattoir pour améliorer les possibilités d’inspection E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Affiner le système de calcul des DO pour les abattoirs à plus forte capacité Prise en compte du nombre de chaînes d’abattage fonctionnant simultanément et des abattoirs travaillant en 2X7 h E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Ajuster les besoins Missions pouvant être réalisées par le professionnel, sous contrôle du VO réalisation de prélèvements Obex des bovins (ESB) (déjà réalisé) trichines : 1,2 ETP sur les 22 abattoirs plans de surveillance et de contrôle (gestion administrative toujours réalisée par les SV) : 2,5 ETP sur les 22 abattoirs E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Ajuster les besoins Missions pouvant être réalisées par le professionnel, sous contrôle du VO réalisation de l’estampillage Lien avec le calcul des redevances dès 2011 Pas de gain réel en ETP car déjà délégué en grande partie dans les abattoirs à forte cadence en porc Postes pas individualisés dans les autres abattoirs Mais amélioration des conditions de travail en terme de TMS et gain d’efficacité pour le travail d’inspection su chaîne E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Propositions de pistes d’amélioration
diminuer les besoins : faire évoluer les obligations réglementaires: cadre communautaire prioriser les missions: niveau national augmenter la disponibilité des équipes Réorganiser le travail Modifier les systèmes de rotations et le nombre de postes par chaîne instaurer une souplesse administrative, en améliorant réactivité et formation E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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E Descamps, référent national abattoir
Conclusion Travail à conduire sur l’organisation des équipes Définir le nombre minimum d’agents requis chaque jour par site systèmes d’organisation, « ordinaire » et en mode « continuité de service » propres à chaque service d’inspection Diminuer les TMS et harmoniser les systèmes de rotations des équipes en fonction de l’activité et des cadences Harmoniser l’ organisation des équipes entre abattoirs pour harmoniser les conditions de travail Pour harmoniser les conditions d’inspection Favoriser l’adaptation des équipes : accueil, encadrement, rôle du VO cadre de proximité Validation nationale d’une organisation des équipes E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Améliorer la disponibilité
Contribuer à minimiser la pénibilité du travail en abattoir recenser précisément les problèmes: travail en charge du groupe abattoir du CHS ministériel, points permettant une amélioration exclure strictement les manipulations de carcasses et d’abats aménagement des postes à la charge des abatteurs sensibilisation et formation des cadres et des ACMO formation des agents à l’ergonomie et à l’utilisation des couteaux lutter contre la répétitivité des gestes E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Améliorer la disponibilité
Contribuer à minimiser la pénibilité du travail en abattoir rendre les postes en abattoir plus attrayant, et ainsi favoriser le maintien des agents techniquement compétents diminuer le nombre des TMS ayant pour conséquence des arrêts maladies ou des aménagements de postes rendant l’organisation plus difficile. E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Améliorer la disponibilité
Contribuer à minimiser la pénibilité du travail en abattoir diversifier les missions : inspections hors chaînes et hors abattoir, travail administratif favoriser les journées à plus faible amplitude horaire : privilégier les organisations prévoyant la présence des agents sur chaque jour de la semaine (travail sur 5 jours) effectuer régulièrement des semaines complètes sans cumul d’heures supplémentaires devrait pouvoir être valorisé car le passage à 5 jours est source de contraintes personnelles pour les agents (plus de frais de trajets, de frais de garde d’enfant, etc..) E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Mieux s’adapter aux facteurs de variations
Améliorer la réactivité Remplacement des absences : favoriser la présence d’agents supplémentaires sur des périodes limitées Constat d’une grande rigidité actuelle des conditions d’emplois des agents, en particulier contractuels alors que les besoins sont accrus Difficulté pour effectuer des transfert entre sites, même pour des agents volontaires E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Mieux s’adapter aux facteurs de variations
Améliorer les conditions de formation besoins estimés 15,2 ETP (y compris veille règlementaire) manque de temps pour la formation continue, du fait des effectifs restreints et programmation des formations souvent tardive difficultés à acquérir et conserver les compétences besoin d’une formation spécifique adaptée dés la prise de poste : prévoir un recrutement suffisamment tôt : Problème de la formation des vacataires : ne pouvant pas assurer toutes les missions, ils restent au 1er poste d’inspection les plus faciles à pourvoir. E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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Autres solutions envisageables
modulation de la redevance : rédiger ou revoir les protocoles particuliers avec les abatteurs et fixer au mieux les horaires d’abattage améliorer l’aménagement des postes, avec la médecine du travail travailler à la reconversion de poste en cas de TMS et autres maladies invalidantes. faciliter la gestion des contrats des vacataires pour s’adapter au mieux au besoin des équipes (vacataires « volants », gestion locale des contrats...) E Descamps, référent national abattoir 11 mars 2011
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