Télécharger la présentation
1
EIR : Conduite à tenir Conduite à Tenir :
Arrêt de la transfusion, et maintien d’une voie d ’abord par une perfusion de soluté Examens clinique, TA, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, urines … Traitement symptomatique (réa…), programme de surveillance Prélèvements sanguins (Tubes secs et EDTA) Pour Labo ES (Bilan hémolyse, 2 Hémocultures si HyperT°) Pour ETS (Contrôle Groupe Sg, TDC, Elution) PSL A enregistrer (celui en cours et les précédents) Envoyés en Bactériologie si ITCB (sans délai) puis ETS Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL 2
2
EIR : Conduite à tenir Conduite à Tenir :
vérifier la concordance patient/PSL/fiche de délivrance/carte de groupe vérifier le test de compatibilité ultime au lit du malade établir une feuille de signalement d’effet indésirable receveur (en double exemplaire) : identité du patient, service, déclarant signes cliniques, leur survenue par rapport à la transfusion, le(s) PSL en cause et numéro(s) traitement entrepris. Transmettre un exemplaire de la feuille de signalement au CH ES et un au CH de l’ EFS (+ une ordonnance + tubes + poches (en cours et précédente). Coordonne ces actions (tubes, PSL) (recherches biologiques plus approfondies) Si besoins transfusionnels ultérieurs : Conseils et protocoles Diligente des mesures conservatoires sur produits issus du même don si besoin Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
3
Les EIR : définition Les EIR sont définis par gravité, catégorie de diagnostic, et imputabilité de la transfusion par rapport l’EIR. pas de manifestation clinique ou biologique absence de menace vitale à long terme morbidité à long terme menace vitale immédiate Décès 1 2 3 4 Gravité Imputabilité exclue douteuse possible vraisemblable certaine 1 2 3 4 Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
4
EIR grade zéro Définition = Il s’agit d’un dysfonctionnement avec transfusion du PSL mais sans manifestation clinique et/ou biologique au moment de la déclaration de l’effet indésirable receveur. = transfusion inappropriée de PSL compatibles ou non. Les « Grades « 0 » » sont en fait des Incidents de la « Chaîne Transfusionnelle » sans « Effet Indésirable» pour le Receveur alors que des PSL ont été transfusés. Exemple : Transfusion non volontaire d’un PSL Rh1 positif à un patient Rh1 négatif, sans signes cliniques ou biologiques. Déclaration mise en place en octobre 2002. 130 notifications en 2006 (source rapport pôle vigilance EFS) ils sont clairement des « Incidents Graves » et devraient être déclarés comme tels selon une procédure spécifique encore en développement à ce jour. Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
5
Les EIR : Imputabilité ( Décision du 05 janvier 2007 (Annexe I ; Chap
Imputabilité « 4 » certaine : Les bilans prouvent l’origine transfusionnelle de l’effet indésirable. Ex : Sérologie VHC positive chez donneur et receveur avec identité génotypique. Imputabilité « 3 » vraisemblable : L’effet indésirable ne semble pas pouvoir être expliqué par une cause intercurrente, et sont retenus des éléments d’orientation en faveur de l’origine transfusionnelle. Ex : Sérologie VHC positive chez le receveur avec au moins un donneur VHC positif (absence de preuve génotypique). Imputabilité « 2 » possible : L’effet indésirable pourrait être expliqué soit par une origine transfusionnelle soit par une cause intercurrente sans qu’il soit possible de trancher en l’état de l’enquête. Imputabilité « 1 » douteuse : L’effet indésirable ne semble pas pouvoir être complètement expliqué par l’administration du produit sanguin labile, sans qu’on puisse totalement l’exclure. Imputabilité « 0 » exclue : La preuve a été faite que le produit sanguin labile n’est pas en cause dans la survenue de l’effet indésirable. Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
6
Les EIR : Réactions Fébriles
Les signes les plus fréquemment observés sont : frissons-fièvre ce sont des signes d’appel pour des étiologies diverses : - réaction fébrile non hémolytique - incident immunologique - incident bactérien donc ne pas négliger et surveiller le malade dans les heures qui suivent. Réaction fébrile non hémolytique : accompagnée d’aucun signe clinique et/ou biologique d’hémolyse et après élimination des autres étiologies possibles Incident immunologique : conflit AG-AC - le plus souvent et le plus dangereux = AG du GR transfusé et AC du plasma du receveur - Ac anti HLA,anti leucocytaire lors de transfusions de plaquettes ou de plasmas. Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
7
Accidents Immunologiques liés au système érythrocytaire :
Conflit AG/AC aboutissant à l’Hémolyse : AC dans plasma du receveur détruisent Ag sur GR transfusés AC dans PSL transfusé (Donneurs dangereux, TF massive) détruisent Ag sur GR du receveur 4 Causes d’Incompatibilité érythrocytaire : Erreur ABO (Ac naturels réguliers du système ABO) Allo-anticorps immuns chez le receveur (systèmes Rh, Kell, Duffy, Kidd, Ss : RAI indispensable) Donneur « dangereux » (Ac immuns irréguliers du système ABO) Allo-anticorps naturels (sujets publics négatifs) Fqce accidents Immunol de 1/6000 à 1/25000 PSL Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
8
Accidents Immunologiques liés au système érythrocytaire :
Allo-AC réguliers naturels : ANTI-A, ANTI-B Destruction Intra-Vasculaire immédiate des GR transfusés = Accident hémolytique par incompatibilité ABO Hémolyse : - État de choc, hémoglobinurie, insuffisance rénale, ictère - Intensité fonction de la quantité de sang transfusée Allo-AC irréguliers immuns : Dus à grossesses ou transfusions antérieures Ac anti-Rh (D,c,E,…), anti-Kell, anti-Duffy, anti-Kidd, anti s Destruction GR donneur + Souvent Intra-Tissulaire retardée Inefficacité transfusionnelle & Maladie Hémolytiques du Nouveau Né Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
9
Les EIR : Incidents ABO - Sont toujours d’actualité : 11 cas d’imputabilité forte en 2006 (source rapport pôle vigilance EFS) Ils peuvent avoir lieu avec des CGR, des CPA ou du plasma. - Si les signes peuvent être frustres et retardés, ils sont le plus souvent précoces et bruyants avec hémolyse, choc, CIVD, insuffisance rénale aiguë et parfois décès. - Bien effectuer la vérification des concordances entre tous les documents et l’identité du patient. Ne pas négliger le CULM et ne pas transfuser au moindre doute. - Assurer une surveillance attentive pendant la transfusion. Ne pas croire que l’EFS ne peut pas faire d’erreur. Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
10
Les EIR : Les incidents par contamination bactérienne
Peu symptomatiques à choc septique et décès - Dans ¼ des cas les signes débutent par une fièvre isolée, mais persistant dans les heures qui suivent et augmente +++; - Elle s’accompagne de frissons,angoisse, nausées, douleurs abdominales et diarrhées, chute de TA. - Les symptômes apparaissent le plus souvent pendant la transfusion. Les PSL responsables : CPA ou les MCP +++ ( cocci gram+) CGR (bacilles gram nég; libér endotox et choc) les TAD peuvent être contaminées Les germes en cause : classiquement staphylocoques , propionibacterium acnes, streptocoque, bacillus, mais autres germes possibles en cause. Rôle du terrain : malade immunodéprimé = facteur de risque Origine : toute la chaîne est remise en cause (dossier ITCB) chez le donneur : nez, acné, furoncle, infection urinaire ? Parfois non retrouvée Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
11
Les EIR : Les incidents par contamination bactérienne
Sécurisation, mesures préventives contre les agents infectieux : Tous Kits à usage unique, de plusieurs poches (pas d’ouverture de circuits en préparation) 1995 Circ CAT en cas d’ITCB, complètée par circulaire DGS/DHOS/Afssaps du 15 décembre 2003 (ITCB) (Centres de bactériologie référents pour PSL) Désinfection en 2 temps de la peau avant phlébotomie (1996 recommandations AFS sur l’hygiène du prélèvement) 1998 déleucocytation systématique des PSL, Dérivation du sang des échantillons pour qualification biologique (35 ml prélevés chez donneurs avant écoulement dans la poche de recueil = dérivation des germes cutanés) Conservation à 4°C des CGR, à -30°C des plasmas (permet de diminuer la multiplication bactérienne) Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
12
Les EIR : Les Allergies Signes Cliniques : - prurit--erythème généralisé--œdème de Quincke---choc anaphylactique - le plus souvent avec des CPA - liés le plus souvent aux protéines plasmatiques, parfois Ac anti IgA Attitude pour les transfusions suivantes : - prémédiquer si réaction minime - CPA à quantité de plasma réduite si réaction plus importante ou réaction malgré prémédication - déplasmatisation si réaction importante, choc, ou Ac anti IgA.(CGR et CPA) Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
13
Les EIR : Les Surcharges Volémiques
Surcharge circulatoire : - transfusion trop rapide ou trop massive chez un sujet âgé ou insuffisant cardiaque - fréquent souvent méconnu; peut être grave Transfusion massive : - hypocalcémie liée au citrate des PS - syndrome de dilution Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
14
Les EIR : Les TRALI Syndrome de détresse respiratoire aiguë transfusionnel ou TRALI (Transfusion Related Acute Lung Injury) Définition : une altération de la fonction respiratoire, au cours ou au décours d’une transfusion, caractérisée par une installation rapidement progressive, dans l’heure suivant le début d’une transfusion (maxi 6 heures) d’un œdème aigu pulmonaire lésionnel, non cardiogénique avec absence d’autre cause de détresse respiratoire. En pratique : survient dans un délai de 1à 3 heures après le début de la transfusion et se caractérise généralement par une désaturation en O2, dyspnée et/ou OAP. A la radio, infiltrats pulmonaires bilatéraux formés d’opacités alvéolaires cotonneuses plus ou moins confluentes, pouvant aller jusqu’à l’aspect du poumon blanc bilatéral. Pas d’apparition de signes cardiaques. Classiquement plus fréquente avec du plasma et des plaquettes. Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
15
Les EIR : Les TRALI Syndrome de détresse respiratoire aiguë transfusionnel ou TRALI (Transfusion Related Acute Lung Injury) Mécanismes : (étiologiques et physiopathologiques mal connus et discutés) conflit immunologique = AC anti HLA ou leucoagglutinant dans PSL (immunisation donneuse) contre AG Leucoctaires du receveur, (ou –souvent l’inverse) Et/ou transfusion passive de lipides activateurs des polynucléaires ? Rôle du terrain : Chimiott intensive des hémopathies malignes, Pathologie ou chirurgie cardio-vasculaire avec circulation extra corporelle. On recherche : Les anticorps anti HLA et les anticorps anti granuleux chez les donneurs et receveurs Si positivité, vérification de la compatibilité (Cross-match) Est grave : Complication rare mais apparaît comme une des premières causes résiduelles de mortalité transfusionnelle. Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
16
Les EIR retardés Purpura post transfusionnel aigü :
- survient 8 à 15 jours après la transfusion - polytransfusé ou femme ayant eu plusieurs grossesses - purpura isolé parfois syndrome hémorragique; résolution spontanée en à 5 semaines - destruction des plaquettes du receveur - TT: immunoglobulines non spécifiques et transfusions en PSL déplasmatisés GVH : - rare mais grave – chez immunodéprimés - cellules immunocompétentes du PSL détruisant celles du receveur - prévention: irradiation Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
17
Les EIR retardés Hémochromatose :
chez les transfusés chroniques TTT=chélateurs du fer Ac irréguliers au contrôle post transfusionnel recommandé 1 à 2 mois après transfusion Infections : CMV, Parvovirus, Paludisme : mesures préventives (exclusions, AC anti palustre) chez donneurs ayant vécus ou séjournés en zone à risque palustre (BEH) Creuzfeld Jacob (nouveau variant) Exclusion des donneurs ayant vécu plus d’un an en Angleterre entre et 1996. Déleucocytation systématique de tous les PSL Sem Avicenne 2008 M. Jeanne ; EFS-AL
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.