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Publié parCadice Gil Modifié depuis plus de 10 années
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Face à la menace climatique, L’illusion du nucléaire
Diaporama conçu et réalisé par le Réseau "Sortir du nucléaire", 9 rue Dumenge, Lyon Cedex 04. Tel : Fax: Mail : Diaporama proposé par le Réseau « Sortir du nucléaire »
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Introduction Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 : «Je suis en désaccord avec ceux qui mettraient le nucléaire dans les énergies propres ou renouvelables » campagne présidentielle américaine, 15 novembre 2000 Dans le contexte actuel de crise énergétique et d’inquiétude liée au changement climatique, les responsables de l’industrie nucléaire, soutenus par certains dirigeants politiques, entretiennent le mythe de la « solution nucléaire » à grand renfort de communication de masse. Tous les pays subissent de plein fouet la crise de l’énergie, même la France qui pourtant tire près de 80% de son électricité du nucléaire. De la même façon, l’analyse des faits démontre que le nucléaire ne peut avoir aucune influence bénéfique sur l’évolution du climat. Au contraire, son bilan en termes d’environnement et de sécurité est catastrophique. Un bilan qui est encore aggravé par la dérégulation associée aux lois de l’économie néo-libérale.
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L’illusion du nucléaire civil
Le nucléaire ne peut pas résoudre le problème climatique Le nucléaire est une source de problèmes graves Les vraies solutions aux crises énergétiques et climatiques
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Hors-jeu pour la majorité des rejets de GES
Le nucléaire ne peut pas résoudre le problème climatique Hors-jeu pour la majorité des rejets de GES Énergie, agriculture et déforestation représentent 75 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Or la consommation d’électricité représente moins d’un cinquième de la consommation finale d’énergie dans le monde Le reste de l’énergie utilisée concerne le chauffage, les processus industriels, et surtout les transports, où sont concentrés les usages du pétrole. Pourtant on nous dit que le nucléaire est capable d’assurer l’indépendance énergétique du pays. Le nucléaire ne représente qu’environ 15,6 % de la production (contre 40 % pour le charbon et 20 % pour le gaz). Même l’hydraulique produit dans le monde plus d’électricité que le nucléaire (3040 TWh contre 2808 TWh en 2006). Au final, le nucléaire ne représente que 2,5 % de la consommation énergétique mondiale et ne pourra pas croître très au-delà de ce niveau pour des raisons politiques, techniques, économiques ou simplement de pénurie en combustible. Les sources d’énergie présentées dans ce schéma sont responsables d’environ 60% des émissions de gaz à effet de serre. Il faut y ajouter le CO2 issu de la déforestation et les rejets d’autres gaz comme le méthane, le protoxyde d’azote ou les fluorés (agriculture, industrie). (Source : Climate Analysis Tool (CAIT) Version 4.0. (Washington, DC : World Ressources Institute, 2007) Au final, ce sont 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre pour lesquelles le nucléaire est « hors sujet»9. Quant à empiéter fortement sur d’autres secteurs consommateurs d’énergie comme les transports, en généralisant par exemple la production d’hydrogène pour alimenter nos automobiles et nos camions, il s’agit d’une dangereuse illusion 10. Tout d’abord, les nombreux obstacles techniques à un passage au stade industriel sont loin d’être résolus: transport et stockage de l’hydrogène, coût de fonctionnement, investissement, durée de vie des équipements, etc. Pour des raisons de rendement énergétique et de coût, l’hydrogène sera pour longtemps produit avec du gaz naturel et non par électrolyse. Même si on engageait aujourd’hui tous les moyens disponibles, cette « société de l’hydrogène » ne pourrait résoudre à temps la question du climat. Au final, ce sont 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre pour lesquellesle nucléaire est « hors-sujet»
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Le nucléaire rejette du CO2
Le nucléaire ne peut pas résoudre le problème climatique Le nucléaire rejette du CO2 Cycle de vie de la centrale : construction (excavations, ciment, acier) et démantèlement Cycle du combustible : extraction + transport du minerai, puis transport + stockage des déchets - Nécessité de recourir à des centrales au fioul et charbon en cas de pic de consommation Le bilan du cycle du combustible dépend fortement de la concentration du minerai d’uranium. Sur la base du minerai moyen actuel (0,15 % d’uranium), cela représenterait 56 g de CO2/kWh, selon le chercheur Storm van Leewen 11. Au total, le bilan carbone intrinsèque du nucléaire n’a rien d’insignifiant, et peut même atteindre le tiers du carbone attribuable à une centrale au gaz 12. Pire, on tend maintenant à exploiter des minerais d’uranium beaucoup moins concentrés et inclus dans des matériaux durs, qui induisent des émissions de CO2 croissantes. Ainsi, à production nucléaire constante, les rejets de GES du nucléaire pourraient même dépasser au milieu du siècle ceux de la production avec du gaz. Tous ces calculs sont bien entendu critiqués par l’industrie nucléaire et par EDF, qui affiche sur ses bilans un chiffre nettement plus bas de 11 g de CO2/kWh, similaire à celui de l’éolien. Mais ces bilans se basent sur des bilans électriques «franco-français» alors que l’extraction et la concentration du combustible se font à l’étranger (Niger, Canada, Australie). En outre, ils ne tiennent pas compte de l’absence de recyclage des matériaux des centrales nucléaires. L’entreposage et le traitement des déchets radioactifs demandent et demanderont, pour des millénaires, une dépense en énergie importante avec émissions inévitables de CO2. En tout état de cause, le bilan carbone du cycle du combustible n’est pas négligeable. Le demande d’électricité est en effet très variable entre l’hiver et l’été et comporte des «pics ». Il est donc absurde de vouloir assurer l’ensemble des besoins avec une ressource conçue pour fonctionner en régime à peu près constant sur l’ensemble de l’année. Le système français, le plus nucléarisé du monde, n’a donc pas éliminé le recours aux ressources fossiles. Celles-ci représentent tout de même environ 10 % du système électrique. A cause de la surcapacité nucléaire (voir fiche 3.1), ces centrales thermiques fonctionnent dans des conditions économiques et environnementales dégradées car le réseau en a juste besoin pour réguler sa puissance et faire face aux sautes de la demande. Enfin, une partie de l’approvisionnement de pointe est assurée par les importations de courant, notamment depuis l’Allemagne, ce qui aggrave encore le bilan carbone du système.
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Relance du nucléaire : une réalité discutable
Partie 1 : Le nucléaire ne peut pas résoudre le problème climatique Relance du nucléaire : une réalité discutable Remplacer les centrales à charbon, pétrole ou gaz par des centrales nucléaires ? Impossible du point de vue financier, matériel, industriel et… du point de vue du bon sens ! La production mondiale actuelle d’électricité est d’environ TWh. Si on voulait l'assurer uniquement par du nucléaire, il faudrait immédiatement construire quelque réacteurs, un peu partout dans le monde… Or c’est tout simplement impossible : les ressources financières, industrielles et matérielles de la planète n’y suffiraient pas ! De plus, le rapport 2007 du GIEC* montre que les économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables permettent de réduire les émissions de CO2 beaucoup plus efficacement que le nucléaire, à moindre coût et plus rapidement ! Al Gore : Durant mes huit ans à la Maison Blanche, chacun des problèmes de prolifération militaire auxquels nous avons été confrontés était lié à un programme de réacteur civil. Et si jamais on en arrivait un jour à vouloir utiliser des réacteurs nucléaires pour remplacer une grande quantité de charbon – le vrai problème étant le charbon – alors il faudrait en mettre dans tellement d’endroits qu’on accroîtrait le risque de prolifération au-delà de tout niveau raisonnable. Et on manquerait d’uranium, à moins de se lancer dans un programme de surgénérateurs ou quelque chose de ce genre, ce qui augmenterait le risque d’accès à des matériaux de qualité militaire. Quand les prix de l’énergie augmentent, la difficulté de prévoir la demande augmente aussi et l’incertitude avec. Donc, tout naturellement, les dirigeants des compagnies d’électricité vont miser pour leurs investissements en production sur de plus faibles incréments (= unités additionnelles), disponibles plus rapidement, afin de garder une flexibilité. Les réacteurs nucléaires sont les plus gros incréments, qui coûtent le plus d’argent, et sont les plus longs à construire.
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Relance du nucléaire : une réalité discutable
Partie 1 : Le nucléaire ne peut pas résoudre le problème climatique Relance du nucléaire : une réalité discutable les nouvelles centrales construites ne suffiront pas à remplacer les réacteurs existants, de plus en plus âgés et voués à être fermés. Supposons ainsi que la Chine construise trente centrales nucléaires sur les vingt prochaines années, portant ainsi la part du nucléaire de 2% à 4% de l’électricité produite. Cela ne remplacerait que 10 % des réacteurs qui devront être retirés du service dans le monde durant cette période. Autre exemple, les Etats-Unis, principal émetteur de GES/habitant : selon une étude récente 2, il faudrait construire un nouveau réacteur nucléaire tous les 4 à 5 mois dans les 40 prochaines années pour simplement remplacer le parc actuel de 103 réacteurs vieillissants. Coût astronomique. Période de crise, chantiers de plusieurs milliards d’euros sur 10 ans, peu modulables (cf. EPR finlandais, cauchemar d’Areva, livré en Peut-être…) Les projections officielles de l’AIE viennent appuyer ce constat et montrent un déclin relatif du nucléaire avec 1,8% de la part de l’énergie finale d’ici 30 ans (contre 2,5 % aujourd’hui), et moins de 10 % de la production mondiale d’électricité contre 15,6 % aujourd’hui. Un économiste du Commissariat à l’Energie Atomique et un scientifique critique : scénario «SUNBURN», sans contrainte. Celui-ci essaie de déterminer quel serait le maximum possible de réacteurs que le monde peut absorber à l’horizon 2030, indépendamment des contraintes financières ou d’opinion. Seules la taille des réseaux et la demande d’électricité sont prises en considération. Ce scénario « sans contraintes » réclame un investissement de 780 milliards d’euros, (tiers de l’aide publique mondiale au développement) et bloquerait de fait les alternatives. Cela épuiserait les réserves d’uranium naturel et obligerait à passer à des filières basées sur le plutonium. Mais surtout, cette «construction maximale » du nucléaire dans les deux prochaines décennies n’éviterait au niveau mondial que l’émission cumulée de 23 Gt de CO2 sur vingt ans, soit une moyenne de 1,1 Gt de CO2/an, ce qui est très peu puisque, pour stabiliser le climat, il faudrait réduire nos rejets de 25 à 40 Gt de CO2/an. En fait, «SUNBURN» envisage plus de la moitié de ses constructions nouvelles dans des pays où l’opinion refuse le nucléaire (Italie, Portugal, Nouvelle-Zélande, Autriche, Espagne, Danemark) et où l’opposition dispose des moyens juridiques et politiques pour bloquer les constructions. Jean-Marc Jancovici : pour que le nucléaire augmente sa part de marché, il faudrait un consensus international. Or, ce consensus n’existe pas . Même en France, seuls 19 % des citoyens « souhaitent maintenir le nucléaire comme source principale d’énergie », 78 % estiment «qu’il faut en priorité développer les énergies renouvelables » et seuls 3 % sont indécis.
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L’illusion du nucléaire civil
Une énergie marginale et en déclin Ni propre, ni sûre, ni économique, ni inépuisable Ne répond pas aux enjeux énergétiques et environnementaux Les partisans du nucléaire essayent de lui donner l’image d’une énergie propre, sûre, inépuisable et bon marché. Nous allons voir que c’est un mensonge.
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Le mythe de l’indépendance énergétique
Le nucléaire est une source de problèmes graves Le mythe de l’indépendance énergétique Pays producteurs d’uranium en 2005 (ne pas hésiter à rappeler que l'uranium est le combustible des centrales nucléaires.) La carte montre dans quels pays du Monde on produit de l'Uranium. Le Canada et l'Australie produisent à eux deux plus de 50 % de l'uranium mondial. La France n’en produit pas (la dernière mine d’uranium en France, Le Bernardan, en Haute-Vienne, a cessé ses activités en mai 2001) : 100 % de l’uranium importé. Une étonnante forme d’indépendance énergétique... De même que le pétrole ou le gaz, il n'existe l'uranium n'existe pas en quantité infinie sur la planète. Au prix et au rythme de consommation actuel, les réserves estimées sont de l'ordre de 50 ans d’utilisation. Source : - Pour la carte : rapport moral Areva Page 66. - Dernière mine d’uranium en France: - Réserves d'uranium dans le monde : 3 millions de tonnes exploitables à 150 $ le kilo (prix actualisé début 2007) pour une demande de 60 000 tonnes par an = 50 ans de réserves. D'après « Uranium 2001-Ressources, production et demande », OCDE On peut aussi mentionner : -Le prix de l’uranium flambe : Depuis 2003 le prix de l’uranium a été multiplié par 7. Sur la seule année 2006, il a connu 80.1% d’augmentation. Source : -L’uranium est une ressource limitée qui ne garantit pas la sécurité d’approvisionnement : « Le marché de l'uranium est caractérisé par une consommation non élastique qui a excédé la production minière dans de larges proportions au cours des deux décennies passées, faisant chuter les réserves du produit fini. L'uranium est la seule ressource minérale avec un tel déséquilibre entre production et consommation et une dépendance si importante des stocks » George Assie, vice-président senior de Cameco (exploitant de mines d’uranium) in Les Echos, 14/12/2006 Note : La diapositive "l'uranium, une ressource non-renouvelable", qui a été diffusée dans des versions provisoires du diaporama, est supprimée pour l'instant. En effet, les chiffres (qui dataient de 2003 et 2004) ne sont plus du tout à jour vu l'augmentation du prix de l'uranium. Principaux fournisseurs de la France : Canada, Niger, Kazakhstan, Australie Source : Areva 2005 Autres pays producteurs : 4 % Il ne reste que pour 50 ans d’uranium sur Terre, au prix et au rythme de consommation actuels.
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Pollution à tous les niveaux
Le nucléaire est une source de problèmes graves Pollution à tous les niveaux AVANT : - L’extraction de l’uranium empoisonne environnement et populations En France, l’exploitation de l’uranium a causé de graves contaminations du territoire Au Niger et au Gabon, l’entreprise Areva est accusée de contaminations radioactives massives
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Pollution à tous les niveaux
Le nucléaire est une source de problèmes graves Pollution à tous les niveaux PENDANT : Les centrales nucléaires rejettent des éléments radioactifs et des tonnes de produits chimiques nécessaires à leur fonctionnement. L’université de Mayence en Allemagne a mis en évidence une nette augmentation des taux de cancers de l’enfant près des réacteurs. - Les tours réfrigérantes : dispersion de micro-organismes (légionelles, amibes).
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Pollution à tous les niveaux
Le nucléaire est une source de problèmes graves Pollution à tous les niveaux APRÈS : Les déchets nucléaires : Nocifs et impossibles à éliminer Radioactifs pour des temps qui dépassent l’entendement L'enfouissement serait une solution criminelle Le nucléaire n'est pas une énergie propre. Tout le monde sait qu'il produit des déchets radioactifs dangereux pour l'éternité que l'on ne sait pas gérer. Contrairement à ce que les industriels impliqués dans ce secteur tentent de nous faire croire, nous n'avons pas de garanties sur le devenir de ces matières. L'enfouissement, s’il est adopté, serait une façon criminelle d'enfouir le problème. La radioactivité parviendra tôt ou tard à la surface. L’eau, la terre, et partant la faune et la flore seront vouées à une contamination radioactive incontrôlable dans des délais que personne ne connaît. C'est un terrible pari sur l'avenir, qui mettrait en danger les générations à venir. Photo : Bidons de déchets corrodés au Centre de stockage de la Manche. Auteur inconnu. Pour aller plus loin : - Journal : "déchets nucléaires, le casse-tête" (CD). Téléchargeable sur Rubrique S'informer, documents en ligne. - «Petit mémento des déchets nucléaires », Global Chance, 2005 (CD)
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Le changement climatique menace le nucléaire
Le nucléaire est une source de problèmes graves Le changement climatique menace le nucléaire Fortes chaleurs ou inondations, le réchauffement climatique menace les installations nucléaires... Photo : centrale de Belleville lors des inondations des 2 et 3 décembre 2003 Source : ASN (Autorité de sûreté nucléaire). Les photos sont, parues dans la revue Contrôle ou dans le rapport 2003 ou 2004 de l’ASN. Mais elles ont disparu du site internet de l’ASN depuis... EN ÉTÉ, une centrale nucléaire perd de sa puissance par dégradation de son rendement. Mais surtout, le réacteur doit être arrêté si la température grimpe trop. L’alimentation en eau des réacteurs en période de forte chaleur est d’ores et déjà un paramètre important de gestion des cours d’eau, souvent au détriment de la biodiversité, comme le montrent les dérogations sur les températures de rejets accordées lors des dernières canicules pour les centrales de rivière. Ainsi, selon les conséquences prévisibles du réchauffement (plusieurs degrés supplémentaires en moyenne en été, perturbations du régime des précipitations), il est clair qu’on ne pourra pas à la fois conserver les espèces de poissons indigènes et exploiter les centrales l’été sans la création de circuits fermés complexes et coûteux à mettre en place. La fragilité du nucléaire face au déchaînement des éléments a été démontrée aussi par l’inondation de la centrale du Blayais sur l’estuaire de la Gironde en décembre Les digues ont été submergées et l’on est passé à deux doigts de l’accident majeur par perte de plusieurs éléments nécessaires à la sûreté. De manière générale, à plus long terme, la montée des eaux, liée à la dilatation des océans et à la fonte des calottes glaciaires, modifiera le profil des côtes et rendra dangereuse l’exploitation du nucléaire dans des zones littorales de très faible altitude. De fait, les inondations ou les tempêtes mettent en péril les installations nucléaires, en empêchant leur refroidissement par noyage des pompes notamment. Elles menacent l’étanchéité de tous les lieux de stockage temporaire des déchets et des radioéléments, au risque de graves contaminations de l’environnement. Or pratiquement tous les réacteurs nucléaires sont en bord de mer ou de rivière. Une autre source de fragilité vient du réseau à très haute tension (THT) requis par l’extrême centralisation du système nucléaire français. En 1999, près du dixième de ce réseau a été mis à bas par une tempête, soit environ pylônes. Ce type de dégâts pourrait se multiplier à l’avenir puisque l’on prévoit une augmentation de l’intensité des événements météorologiques extrêmes. Inondations à la centrale de Belleville (2003)
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Le nucléaire ponctionne les moyens publics
Le nucléaire est une source de problèmes graves Le nucléaire ponctionne les moyens publics La majorité des budgets de recherche sur l'énergie vont au nucléaire. Les 2/3 environ de ces fonds proviennent de budgets publics. Et si on favorisait les énergies d'avenir ? Les fonds de recherche européens, considérables puisque plus des deux tiers du budget « énergie » vont au nucléaire, et les prêts consentis pour rafistoler les centrales d’Europe de l’Est, ne sont pas soumis comme le reste du budget à la décision du Parlement Européen. Cela a créé de nombreuses controverses, à commencer par le premier blocage du budget en 1993, sur PLUS DE 2/3 DES FONDS DE RECHERCHE DU BUDGET DE L’ÉTAT ET l’enjeu de la répartition des fonds de recherche. Le nucléaire dit de « quatrième génération » et la fusion nucléaire absorbent à eux seuls environ 70 % des moyens publics alloués à la recherche sur l’énergie en France, et ce depuis des décennies. Pourtant, le doute est immense concernant la fiabilité des procédés et le résultat final : des déchets radioactifs, des produits très dangereux, qui faciliteraient la production d’armes nucléaires, seraient manipulés et transportés (plutonium dans un cas, tritium dans l’autre). Cette très large ponction financière au profit du nucléaire constitue une entrave au développement des énergies renouvelables. Dernier cadeau en date, l’autorisation implicite de l’Etat à EDF d’exploiter ses réacteurs pendant 40 ans, contre 30 ans prévus à l’origine. Cette augmentation de la durée d’exploitation de réacteurs déjà payés représente des sommes considérables… au prix de risques accrus pour le public et les travailleurs (rejets croissants avec l’âge des réacteurs, dégradation de la sûreté, structures plus irradiantes à démanteler, etc.). Répartition des budgets de recherche sur l'énergie, en 2002, en France. Source : Rapport au 1er ministre sur les nouvelles technologies de l’énergie.
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Le nucléaire ponctionne les moyens publics
Le nucléaire est une source de problèmes graves Le nucléaire ponctionne les moyens publics Le prix de revient du kWh nucléaire est sous-évalué. Il ne compte pas : 47 milliards d’euros La recherche publique 15 milliards €, 71 milliards € ou plus de 100 milliards € ? Le coût du nucléaire est bien supérieur à celui annoncés sur la facture EDF. Son coût réel est difficile à estimer de façon précise, mais de nombreuses charges ne sont pas comptabilisées : la recherche publique (payée par nos impôts) ; les charges futures inévitables du démantèlement (sous-estimées) et de la gestion des déchets (inconnues) ; le coût en cas d'accident nucléaire. Quelques chiffres à titre indicatif Le nucléaire a bénéficié de fortes subventions, notamment par le biais de la recherche publique. Par exemple, 47 milliards d’euros de subventions pour le CEA entre 1946 et 1992. Le démantèlement (hors gestion des déchets) : 15 milliards €prévus par EDF ; ou plus de 100 milliards ? prévus au Royaume-Uni pour 20 réacteurs. Les provisions prévues sont sous-estimées. Voir autres exemples de coût du démantèlement en annexe Le coût de la gestion des déchets reste inconnu (comment calculer le coût d’une surveillance pendant des centaines ou des milliers d’années ?). Enfouir les déchets français actuels pourrait atteindre un coût de 58 milliards d'euros, d'après une estimation de l'Andra en 2003. -Le coût en cas d'accident grave n’est pas pris en compte Coût global de Tchernobyl selon l’ONU : 235 milliards d’€ en Source : La Biélorussie estime qu’elle aura dépensé 235 milliards d’€ entre 1986 et 2016 à cause de Tchernobyl, soit le coût global de Tchernobyl selon l’ONU... (le calcul financier reste dérisoire face à des pertes inestimables…) Le nucléaire exerce donc une concurrence déloyale vis à vis d'autres moyens de productions. Le démantèlement (sous-estimé) Inconnu La future gestion des déchets 235 milliards € Le risque d'un accident grave
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Accident nucléaire : un risque inacceptable
Le nucléaire n'est pas une énergie d'avenir > L'accident majeur reste toujours possible Accident nucléaire : un risque inacceptable Accident nucléaire majeur = une région entière contaminée irréversiblement Morts, cancers et malformations pour des générations. Erreur humaine, défaillance technique ou attentat : le risque zéro n'existe pas. Le nucléaire n'est pas une énergie sûre. L'accident nucléaire majeur reste toujours possible. Un territoire entier rayé de la carte : c'est un risque inacceptable. La recrudescence du terrorisme, notamment, devrait nous faire réfléchir sur le type de risques que nous sommes prêts à courir. La coupe dans les budgets de maintenance, par recherche de rentabilité est également préoccupante. Autres diapos dans la bibliothèque. Ressources complémentaires sur Tchernobyl en annexe
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Les "réacteurs du futur" n'ont pas d'avenir
Le nucléaire est une source de problèmes graves Les "réacteurs du futur" n'ont pas d'avenir Les partisans de l'énergie atomique font miroiter des projets de réacteurs innovants. Plusieurs techniques sont censées remédier aux défauts des réacteurs actuels : La surgénération : "Produire plus de combustible qu'on n'en consomme" La transmutation : "Désintégrer" les déchets radioactifs La fusion : "Reproduire le soleil sur Terre" Ce sont des impasses techniques qui absorbent des crédits considérables. Ces fonds seraient mieux employés pour développer de réelles alternative. Des ressources sur ces thèmes seront disponible sur le site
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Nucléaire : l'impossible transparence
Le nucléaire n'est pas une énergie d'avenir > La démocratie bafouée Nucléaire : l'impossible transparence Un programme "tout nucléaire" lancé en 1974 sans consultation des citoyens ni vote du Parlement Des décisions prises avant les débats publics Une politique énergétique soumise au lobby nucléaire Opacité et secret défense Le nucléaire fait mauvais ménage avec la démocratie. Un programme "tout nucléaire" lancé en 1974 sans consultation des citoyens ni vote du Parlement. Le programme de développement massif de l'électronucléaire lancé en mars 1974, a été décidé par le gouvernement Messmer, sur proposition de la Commission PEON (Production d’Electricité d'Origine Nucléaire) principalement composée de lobbyistes de l’industrie du public comme du privé (cette commission était majoritairement formée d’ingénieurs issus des grandes écoles). Sources : Rapport Ornano « Le lobby nucléocrate, mythe ou réalité ? », Monique Sené Ces dernières années, des débats publics ont été organisés alors que les décisions étaient déjà prises : réacteur EPR, usine Georges-Besse 2, … Les débat publics sur l’EPR, la nouvelle usine d’enrichissement de combustible Georges-Besse 2, THT-EPR n’avaient pas pour but la prise de décision et ont eu lieu après les décisions d’implantation. Voici comment est défini le débat par la Commission particulière du débat public sur l’EPR : «Ainsi, sans être le temps de la décision, le débat public est un temps d’écoute et d’ouverture (…)». A quoi peut donc servir un débat s’il intervient après les décisions ? Le débat public sur l’EPR s’est déroulé à partir d’octobre 2005 alors que la loi qui entérinait le choix de l’EPR, la Loi d’orientation sur l’énergie, avait déjà été votée en juillet 2005. La politique énergétique est soumise au lobby nucléaire et à ses dirigeants, ce qui freine les alternatives. Le ministre de la santé lxembourgeois a affirmé qu’aucun transport de déchets n’avait traversé le pays or, voici quelques semaines, Greenpeace a été averti de possibles transports d'hexafluorure d'uranium (UF6) en provenance des Pays- Bas et à destination probable de Pierrelatte en France via le Luxembourg. D'après les recherches de Greenpeace il peut s'agir d'un transport d'uranium appauvri (sous forme d'UF6) qui est transporté de l'usine d'enrichissement de la société Urenco à Almelo (Pays-Bas) vers Pierrelatte (France) pour transformation en forme stable que seules les installations françaises savent réaliser, en vue d'un retour en Hollande pour stockage. L’industrie nucléaire reste basée sur l’opacité et le secret défense : coût réel du nucléaire, défauts et risques des réacteurs. L’Etat a délibérément menti sur les conséquences du passage du nuage de Tchernobyl en mai 1986, pour protéger son industrie nucléaire, au détriment de la protection sanitaire de la population. « Les preuves du mensonge », Corinne Castanier, CRIIRAD L’arrêté Secret Défense du 24 juillet 2003 interdit l’information des citoyens sur les matières nucléaires. Arrêté destiné à bloquer la dénonciation de Greenpeace sur les transports de plutonium à travers la France. La censure imposée à la contribution du Réseau « Sortir du nucléaire » au cahier d'acteurs publié par la Commission particulière du débat public EPR. La mise en garde à vue, le 16 mai 2006, du porte-parole du Réseau « Sortir du nucléaire » parce que l’association avait publié un document Confidentiel Défense sur la vulnérabilité de l’EPR.
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Derrière la centrale, la bombe
Le nucléaire n'est pas une énergie d'avenir > La fable du nucléaire pacifique Derrière la centrale, la bombe Le nucléaire « pacifique » est une fable. La filière du nucléaire civil est une vraie fabrique des matières premières nécessaires à l'arme atomique. Tout pays qui possède des réacteurs nucléaires « civils » possède ou parviendra à posséder la bombe atomique. Inversement, tous les pays dotés de l’arme atomique ont développé des réacteurs à cette fin. L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) agit comme un pompier pyrorame. Elle a pour mission d'une part de développer le nucléaire civil "pour la prospérité dans le Monde"; d'autre part d'empêcher la prolifération militaire. C’est une vraie contradiction. La menace atomique n’appartient pas au passé. Corée du Nord, Pakistan, Inde, Israël… et les grandes puissances du G8 possèdent la bombe atomique. Si le nucléaire civil se développait à grande échelle dans le monde, comme le proposent certains pour lutter contre l'effet de serre, le problème de la prolifération deviendrait un cauchemar insoluble. Le schéma montre les 2 « ponts » principaux de la filière civile à la filière nucléaire : Une des étapes de la fabrication du combustible est l’enrichissement de l’uranium. L'uranium utilisé dans les réacteurs nucléaires n'est que faiblement enrichi, à 3% dans les réacteurs français par exemple. Un pays qui maîtrise la technologie de l'enrichissement peut obtenir de l'uranium enrichi à 95%, qui peut être utilisé dans une bombe atomique. C'est ce que redoute la communauté internationale avec L’Iran qui vent se doter de centrifugeuses pour enrichir les matières fissiles. Le combustible irradié qui sort des réacteurs contient du plutonium. Ce plutonium, s’il est séparé, permet de fabriquer une bombe. Il suffit de dissoudre un barreau d’uranium irradié dans de l’acide nitrique pour en extraire le plutonium : il s’agit d’une simple opération de séparation chimique (voir le procédé d’extraction d’Areva : Purex, Plutonium Uranium Refining by EXtraction). Construire une bombe atomique n’est pas très compliqué ; le plus difficile est de se procurer la matière première: Uranium enrichi ou Plutonium. La filière civile permet d’y avoir accès.
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L’illusion du nucléaire civil
Le nucléaire ne peut pas résoudre le problème climatique Le nucléaire est une source de problèmes graves Les vraies solutions aux crises énergétiques et climatiques Nous allons voir, par plusieurs exemples, que de nombreuses alternatives concrètes sont possibles. Note : afin de vous laisser le choix, nous avons classé dans cette partie des diapositives pour 4 exemples : Etude « courant alternatif dans le Grand Ouest » Scénario Négawatt Scénario « vert » pour la France, sortie en 25 ans environ Scénario de sortie très rapide Vous n’aurez pas le temps de tous les détailler en une courte présentation. A vous de choisir celui ou ceux que vous préférez présenter.
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L’impossible « toujours plus »
Les vraies solutions aux crises énergétiques et climatiques L’impossible « toujours plus » Croissance illimitée = impossible Epuisement des ressources et crise de l’énergie Une seule solution : stabiliser les consommations d’énergie. IMPOSSIBLE ! Le modèle énergétique de nos sociétés occidentales se base sur la croyance en une croissance infinie. Ce schéma est extrait d'un livret du CEA : le scénario présenté prévoit sans sourciller une croissance continue ou même exponentielle des consommations d’énergie pendant encore 100 ans ! Les « experts officiels » négligent le fait fondamental que les ressources terrestres sont limitées et s’épuisent à vitesse accélérée. Pénuries des ressources, pollution, effet de serre, risque nucléaire, conflits internationaux et profondes inégalités : une vraie crise de l'énergie est devant nous si nous n'agissons pas. Il faut rompre avec cette logique et changer notre regard sur l’énergie. Source : Le schéma provient du livret « information sur l’énergie, édition 2005, CEA(CD) Téléchargeable sur Le tampon «Impossible» a été rajoutée. Evolution de la consommation mondiale d'énergie depuis et projections jusqu'en 2100, selon 3 scénarios d’après le CEA (Commissariat à l’énergie atomique)
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Les 3 temps de la démarche "Négawatt"
Les vraies solutions aux crises énergétiques et climatiques Les 3 temps de la démarche "Négawatt" 1. Supprimer les gaspillages d’énergie à tous les niveaux de l’organisation de notre société et dans nos comportements individuels 2. Réduire les pertes lorsqu’on utilise ou transforme l’énergie On peut diviser par 2 ou 4 nos consommations d’énergie avec des techniques existantes Il faut sortir du modèle énergétique actuel, basé sur une croissance infinie. Les solutions passent par la même démarche. On peut l’appeler la démarche Negawatt*, en 3 temps : sobriété, efficacité, renouvelables. - La sobriété n’est pas la privation. Il s’agit de supprimer les gaspillages absurdes de notre société. - L’efficacité permet de réduire les pertes, en favorisant certaines solutions techniques par exemple (ampoules économes = division par 5) - Enfin, on aura recours en dernier lieu aux énergies renouvelables. Ainsi, les besoins énergétiques à assurer sont faibles, et l’investissement en ENR sera limité. Note: NégaWatt* est un terme inventé par opposition à MégaWatt : il s’agit des watts économisés. Les programmes d’économie d’énergie sont moins coûteux que la construction de nouveaux moyens de production. Il existe de véritables gisements de négaWatts qui ne demandent qu’à être exploités. Source : le schéma (et la démarche) provient du Manifeste Negawatt (CD) Édité par l’association Negawatt, qui regroupe des spécialistes de l’énergie. L'association négaWatt (negawatt.org) présente ainsi les enjeux actuels (extrait) : « Si nous n'agissons pas, une vraie crise de l'énergie est devant nous : pénuries des ressources (pétrole, gaz, mais aussi d’uranium), risques environnementaux majeurs, conflits internationaux et profondes inégalités. » 3. Produire l'énergie nécessaire avec des énergies inépuisables et peu polluantes
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Renouvelables : les vraies énergies de demain
Les vraies solutions aux crises énergétiques et climatiques Renouvelables : les vraies énergies de demain Eau, soleil, vent, bioénergie, géothermie.... Inépuisables Faible impact sur l'environnement Bien réparties sur les territoires Accessibles à tous les habitants de la planète. Créatrices d'emploi Pas forcément plus chères que les autres énergies. Eau, soleil, vent, mer, biomasse, géothermie... Les énergies renouvelables sont complémentaires. Les énergies renouvelables sont les seules qui permettront d’équilibrer durablement nos besoins en énergie avec les ressources de notre planète. Contrairement aux énergies fossiles et au nucléaire, les énergies renouvelables sont inépuisables et ont de faibles impacts sur l’environnement. Bien réparties, elles sont accessibles à tous les habitants de la planète. Il n'y aura jamais d'embargo sur le soleil ou le vent : ce sont les énergies de la paix. Elles créent plus d'emplois que les autres énergies, et les emplois locaux ne sont pas délocalisables! (lire "par ici la sortie p.34) Contrairement à l'idée reçue, la plupart des énergies renouvelables ne sont pas plus chères que les autres énergies. Les barrages hydrauliques fournissent un courant moins cher que tout autre. Le bois est l'un des modes de chauffage les plus économiques. Quant aux chauffe-eau solaires, ils sont d'ores et déjà compétitifs par rapport au gaz ou à l'électricité. Parmi les énergies plus récentes, l'éolien devient de plus en plus compétitif. Le photovoltaïque reste encore assez coûteux, mais les prix devraient pouvoir fortement baisser avec une fabrication à grande échelle, et grâce aux avancées technologiques à venir. D'autre part, leur coût est "intégré", contrairement aux énergies qui ne prennent pas en compte les impacts qu'elles engendrent : le coût des marées noires ou de la guerre en Irak n'est jamais inclus dans le prix du pétrole, de même que les accidents nucléaires ou la gestion des déchets ne sont pas compris dans la facture d'électricité.
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Conclusion Une phrase trop souvent entendue, mais rarement écoutée : «Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants» Proverbe africain (?)
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