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Publié parToinette Senechal Modifié depuis plus de 11 années
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Ministère de la Santé et des Solidarités
La grippe aviaire Données actuelles Mars 2006
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Sommaire Sommaire Quelques définitions 1 - Les virus grippaux
2 - Aspects cliniques de la grippe aviaire 3- Létalité et mortalité comparées 4- Aspects cliniques du virus pandémique HxNy 5 - Traitements 6- Vaccins 7- L’éventualité d’une pandémie Sommaire Mars 2006
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Quelques définitions Quelques définitions
Epizootie : épidémie atteignant les espèces animales. Zoonose : maladie animale affectant l’homme. Epidémie : augmentation significative du nombre de cas d ’une même maladie au-delà des attentes habituelles. Pandémie : forte augmentation du nombre de cas d’une même maladie limitée dans le temps mais illimitée dans l’espace. Incidence : pourcentage de la population atteinte dans une période de temps donnée (en général une année). Taux d'attaque : nombre de nouvelles infections survenues chez les patients exposés au cours du mois, par rapport au nombre de ces patients exposés. Mortalité : fréquence des décès dans une population donnée. Létalité : proportion des malades atteints d’une maladie qui sont décédés de celle-ci. Quelques définitions Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux Introduction : la Grippe
La grippe saisonnière : virus A, B, C Transmission interhumaine Vaccin existant modifié chaque année Influenza aviaire (ou grippe du poulet) Maladie animale qui peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux sauvages ou domestiques Risque majeur d ’épizootie dans les élevages si le virus est hautement pathogène (certains H5N1, H7N7...) Des vaccins existent ou sont à l’étude pour les animaux La grippe aviaire Transmission du virus influenza aviaire à l’homme par contacts étroits, prolongés et répétés avec les animaux malades. Pas de transmission interhumaine La pandémie grippale Apparition d’un virus de composition antigénique nouvelle « HxNy » Faible immunité de la population Aucun vaccin tant que la souche n’est pas connue puis isolée Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux 1.1 - Trois types de virus Influenza
Type A chez homme et autres espèces animales ; les oiseaux sont le réservoir naturel du virus : on peut y trouver tous les virus ; seuls 3 sous-types chez l’homme : H1N1, H2N2, H3N2 ; pouvant être responsable de grandes épidémies ; atteint tous les groupes d’âges. Type B Faiblement épidémique, humains seulement, affecte essentiellement les enfants. Type C Rarement observé chez les humains et les porcs, non épidémique. Il existe un potentiel de mutation élevé des virus grippaux de type A qui pourrait aboutir à un virus de composition antigénique nouvelle contre lequel la population aurait une immunité faible voire nulle. 1- Les virus grippaux Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux 1.2 - Deux protéines essentielles
Virus grippal A L'Hémagglutinine (HA) lui permet de se fixer sur ses cellules cibles en se liant à des récepteurs spécifiques. La Neuraminidase (NA) (ou sialidase) est une enzyme qui coupe la liaison entre les acides sialiques récepteurs du virus portés par la cellule et la membrane cellulaire 1- Les virus grippaux Ces 2 protéines sont à la base du typage H et N des virus grippaux de type A Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux 1.3 - Deux types de modifications antigéniques possibles
1/ soit un « glissement antigénique » ou « drift » dû à des mutations ponctuelles du génome viral. Elles ne justifient pas la dénomination d'un nouveau sous-type de HA ou NA, mais sont responsables des épidémies annuelles (et peut imposer un changement de souche vaccinale dans le futur vaccin saisonnier). 2/ soit une « cassure » ou « shift » : échange de segments de gènes entre sous-types de virus avec apparition de protéines HA et NA ayant des caractères antigéniques spécifiques justifiant l'attribution d'un numéro différent, HXNY responsable de pandémies. Ne concerne que le type A. H1 ? H1N1 (Grippe Espagnole) Années H2N2 (Grippe asiatique) H1N1 (Grippe russe) H3N2 (Grippe de Hong-Kong) H3 ? HxNy ? 1- Les virus grippaux Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux 1.4 - Hypothèses d’adaptation du virus aviaire à l’homme
1/ Recombinaison survient lorsque deux virus grippaux infectent simultanément le même hôte : ils peuvent échanger une partie de leur patrimoine génétique (cassure puis recombinaison entre gènes H et/ou N de virus humain et virus animaux) ; favorisée par promiscuité humains-animaux ; peut être facilitée par un hôte intermédiaire (porc) sensible à la grippe aviaire et à la grippe humaine. peut aussi se produire directement chez l’homme en cas de co-infection. 2/ Mutation contamination directe à partir de l’oiseau et mutation propre du virus. 1- Les virus grippaux Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux 1.4 - Hypothèses de recombinaison entre sous-type humains et animaux
Virus de la grippe animale Virus de la grippe humaine Recombinaison hypothétique Grippe aviaire Maladie animale Pas de transmission interhumaine Oiseaux sauvages, porteurs du virus, non malades Homme contaminé directement par la grippe du poulet Oiseaux domestiques ou sauvages contaminés, malades 1- Les virus grippaux Homme contaminé par un autre homme Nouveau virus HxNy susceptible d’être responsables d’une pandémie Porc porteur du virus de la grippe du poulet et du virus de la grippe humaine Homme contaminé par le virus recombiné Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux 1.5 - Influenza aviaire
Provoquée par des virus grippaux de type A, en particulier les sous-types H5, H7 et H9. Peut toucher presque toutes les espèces d'oiseaux, sauvages ou domestiques. Généralement asymptomatique chez les oiseaux sauvages, mais peut devenir fortement contagieuse et entraîner une mortalité extrêmement élevée dans les élevages industriels de poulets et de dindes, d'où le nom de « peste aviaire ». Le virus influenza aviaire peut parfois infecter d'autres espèces animales comme le porc et d'autres mammifères, dont l’homme. La propagation de l’infection chez les oiseaux augmente la probabilité de l’apparition d’un nouveau virus grippal « HxNy » dans la population humaine. 1- Les virus grippaux Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux 1.6 - La grippe aviaire H5N1
Il s’agit de la transmission exceptionnelle du virus H5N1 de l’oiseau à l’homme. Il existe des cas humains déclarés dans le monde. Il n’y a pas aujourd’hui de transmission interhumaine du virus H5N1. 1- Les virus grippaux Mars 2006 Retour Sommaire
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1 - Les virus grippaux 1.7 - Le virus pandémique grippale HxNy
Le virus pandémique « HxNy » n’existe pas encore. Personne ne peut donc prédire sa virulence chez l’homme. Il sera différent des virus humains actuellement connus et du virus aviaire H5N1 actuel. En revanche, nous disposons de plans de lutte contre une pandémie grippale qui a pour objectif de contenir la diffusion du virus, de protéger la population et de prendre en charge les malades, d’informer le grand public et les professionnels, et enfin de limiter les perturbations économiques et sociales qui en résulteraient. 1- Les virus grippaux Mars 2006 Retour Sommaire
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2 - Aspects cliniques de la grippe aviaire 2.1 - Modes de contagion
Grippe aviaire sans transmission interhumaine : déjections, plumes, viande crue, eau souillée... Le contact direct avec les animaux infectés (en particulier dans les élevages d'oiseaux) est une source majeure de transmission. La transmission de la grippe aviaire à l’homme reste un phénomène rare. Le virus n’est dangereux que dans des circonstances de contacts étroits avec des sécrétions respiratoires ou des déjections d’oiseaux infectés et dans des espaces confinés. Concernant le risque de transmission par l’alimentation en France : pas de risque dans la volaille industrielle pas d’importation de volailles de pays en provenance de pays touchés par l’épizootie Par ailleurs : le virus est détruit par la cuisson (> 60°C) le virus est détruit par le pH acide gastrique Situation 3A Situation 3B 2- Aspects cliniques Mars 2006 Retour Sommaire
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2 - Aspects cliniques de la grippe aviaire 2.2 - Premiers symptômes
Situation 3A Dans la majorité des cas: Fièvre élevée (>38°C) Signes respiratoires (toux) ---- Signes inconstants: Manifestations ORL ou digestives (diarrhées, vomissements, douleurs abdominales) Douleurs pleurales, épistaxis --- Dans 2 cas les patients présentaient une encéphalopathie et une diarrhée sans symptômes respiratoires à l’admission à l’hôpital Situation 3B 2- Aspects cliniques N Engl J Med 2005;353: Mars 2006 Retour Sommaire
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2 - Aspects cliniques de la grippe aviaire 2.3 - Evolutions cliniques
Tableau de pneumonie associant détresse respiratoire avec polypnée, crépitants, expectoration variable parfois hémoptoïque Evolution fréquente vers l’insuffisance respiratoire par Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) : en moyenne 6 jours après le début (entre 4 et 13 jours) Situation 3A Situation 3B Tableau de défaillance multiviscérale Assez fréquent, avec insuffisance rénale et parfois atteinte cardiaque avec dilatation ventriculaire, tachy-arythmies supra-ventriculaires Autres complications Hémorragie pulmonaire, pneumothorax, pancytopénie, syndrome de Reye, sepsis sans bactériémie documentée N Engl J Med 2005;353: 2- Aspects cliniques Mars 2006 Retour Sommaire
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2 - Aspects cliniques de la grippe aviaire 2
2 - Aspects cliniques de la grippe aviaire Spécificités cliniques des épidémies de grippe aviaire Grippe de Hong Kong (1997) - 18 malades et 6 décès > pneumonies virales sévères Grippe de Hong Kong (fév. 2003) - 2 malades et 1 décès Grippe des Pays-Bas (2003) - 84 malades et 1 décès > conjonctivites Grippe aviaire d’Asie (depuis 2004) malades et 103 décès > fréquente atteinte de l’arbre respiratoire inférieur ; diarrhées, vomissements ; douleurs abdominales, thoraciques ; épistaxis, gingivorragies ; parfois expectorations teintées de sang Données actualisées au 21 mars 2006 2- Aspects cliniques Mars 2006 Retour Sommaire
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3 - Létalité et mortalité comparées
Mortalité et létalité dans les principales épidémies de grippes * données au 21 mars 2005 Hypothèse de la forte létalité concernant les cas de grippe aviaire H5N1 : - sous-évaluation du comptage des asymptomatiques ? - délais de prise en charge trop tardif après le début des symptômes ? 3- Létalité et mortalité comparées Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Aspects cliniques du virus pandémique HxNy
Etant donné la diversité des symptômes, les signes cliniques d’une grippe pandémique sont difficilement prédictibles. La symptomatologie n’en est pas connue. Les premiers symptômes du nouveau virus ressembleront probablement à ceux de la grippe saisonnière, pouvant rapidement s’aggraver du fait de troubles respiratoires sévères (Syndrome de Détresse Respiratoire Aiguë). Rester vigilant sur les autres diagnostics de fièvre. 4- Aspects cliniques HxNy Mars 2006 Retour Sommaire
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5 - Traitements 5.1 - Stratégie d’utilisation
> En prophylaxie L’usage préventif des antiviraux ne pourrait pas contenir entièrement une pandémie ; toutefois, dans l’optique de freiner la progression des nouveaux cas, la communauté internationale, notamment l’OMS, pourrait envisager d’envoyer des antiviraux dans une zone géographique limitée connaissant un début d’épidémie. Les décisions concernant la mise en œuvre de traitements en prophylaxie se fonderont sur les avis des experts, notamment de la cellule d’aide à la décision. > En curatif Le stock national d’antiviraux (antineuraminidases) doit être utilisé en priorité en traitement curatif. 5 - Traitements Mars 2006 Retour Sommaire
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Titre viral et sévérité des symptômes
5 - Traitements Intérêt de la prescription précoce des antiviraux 2 1 3 4 6 7 5 8 Titre viral et sévérité des symptômes Début brutal des symptômes Titre viral Sévérité des symptômes Pic viral Jours Efficacité maximale du traitement antiviral, si prescription la plus précoce possible et au maximum dans les 48 heures. Mars 2006 Retour Sommaire
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5 - Traitements 5.3 - Traitement antiviral par oseltamivir (Tamiflu®)
> Dispositions prévues par l’AMM Mode d’action : inhibiteur de la neuraminidase Site d’action : systémique Indications et posologie : traitement curatif de la grippe A et B (adulte et enfant de 1 an et plus) : pendant 5 jours, pour les adultes 75 mg deux fois par jour et pour les enfants, 30 mg jusqu'à 15 kg, 45 mg de 15 à 23 kg, 60 mg de 23 à 40 kg et 75 mg pour plus de 40 kg prophylaxie de la grippe A et B (adulte et enfant âgé de 13 ans et plus – extension d’AMM en cours pour les enfants âgés d’un an et plus) : prophylaxie post exposition : 75 mg par jour pendant au moins 7 jours, le traitement devant être pris dans les 2 jours suivants le contact avec la personne infectée prophylaxie en période épidémique : 75 mg par jour pour une durée allant jusqu’à 6 semaines 5 - Traitements Mars 2006 Retour Sommaire
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5 - Traitements 5.3 - Traitement antiviral par oseltamivir (Tamiflu®)
Voie d’administration : orale (gélule, suspension buvable) Contre indications : hypersensibilité à l’un des composants Précautions : posologie à adapter en cas d’insuffisance rénale Résistances : des phénomènes de résistance semblent inéluctables. Leur délai d’apparition serait probablement plus rapide en cas de mauvaise utilisation de ces produits (prescription inappropriée, mauvaise observance, mésusage). Principaux effets indésirables : réactions cutanées, réactions d’hypersensibilité, troubles gastro-intestinaux, perturbation de la fonction hépatique Tamiflu : pas d’AMM pour les enfants de moins d ’ 1an 5 - Traitements Mars 2006 Retour Sommaire
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5 - Traitements 5.3 - Traitement antiviral par zanamivir (Relenza®)
> Dispositions prévues par l’AMM Mode d’action : inhibiteur de la neuraminidase Site d’action : action locale (tractus respiratoire) Indications et posologie : Traitement curatif de la grippe A et B (adulte et enfant de plus de 12 ans : 2 inhalations (10 mg) 2 fois par jours pendant 5 jours Voie d’administration : inhalation orale à l’aide du système Diskhaler Contre-indications : hypersensibilité à l’un des composants Précautions : en cas de bronchospasme et/ou d’altération des fonctions respiratoires parfois brutales et/ou graves Résistances : mêmes problématiques que celles liées à la prise d’Oseltamivir Principaux effets indésirables : réactions cutanées, réactions d’hypersensibilité, bronchospasmes, dyspnée, sensation d’oppression ou de constriction au niveau de le gorge. Relenza : > pas d’AMM pour les enfants de moins de 12 ans > pas d’AMM pour la prophylaxie 5 - Traitements Mars 2006 Retour Sommaire
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6 - Vaccins 6.1 - Vaccin trivalent saisonnier
Chaque année, l’industrie pharmaceutique produit des vaccins dirigés contre les souches de virus grippaux humains les plus récents. Le vaccin « grippe saisonnière » est composé de 3 souches. Le choix des souches est reconsidéré chaque année, et fait l’objet de recommandations de l’OMS au mois de février. Les vaccins sont disponibles en octobre avant le début de la nouvelle saison grippale. Le vaccin contient 15µg d’Hémagglutinine (HA) pour chaque souche considérée. 6 - Vaccins Mars 2006 Retour Sommaire
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6 - Vaccins 6.2 - Vaccin H5N1 6 - Vaccins
Un vaccin contre la grippe aviaire A/H5N1 est en cours de développement. Etudié à partir d’une souche isolée chez l’homme au Vietnam en 2004 ; Le vaccin H5N1 mentionné ci-dessus peut ne pas conférer une protection adaptée contre le virus qui provoquerait une pandémie. Il pourrait servir à tester toutes les étapes nécessaires à la fabrication d’un vaccin pandémique ; Les vaccins Influenza aviaire utilisés chez les animaux ne sont pas adaptés à l’homme. 6 - Vaccins Mars 2006 Retour Sommaire
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6 - Vaccins 6.3 - Vaccin pandémique HxNy
On ne connaît pas le nouveau virus HxNy qui serait à l’origine d’une pandémie. Il faudra compter entre 6 à 12 mois pour développer un vaccin une fois la souche isolée. 6 - Vaccins Mars 2006 Retour Sommaire
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7 - L’éventualité d’une pandémie
Estimation de l’ampleur d’une pandémie en France (InVS) Sans intervention : hypothèse de taux d’attaques entre 15 et 35% 9 à 20 millions de cas à décès à 1 million d’hospitalisations (au pic pandémique de + 10 à + 132% du nombre de journées d’hospitalisation). Justification du plan de préparation et de lutte « Pandémie grippale » informer et préparer les professionnels de santé et la population des mesures avec pour objectif de limiter au maximum les risques de transmission du virus ; préparer une stratégie thérapeutique par les antiviraux ; préparer la stratégie vaccinale (si le vaccin était disponible pour la population entière, il éviterait 57% des cas, 62% des hospitalisations et 73% des décès) ; mobiliser les professionnels de santé autour d’un schéma d’organisation des soins en période de pandémie. 7 - L’éventualité d’une pandémie Mars 2006 Retour Sommaire
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Ministère de la Santé et des Solidarités en phase pré-pandémique
La grippe aviaire Savoir faire-savoir être en phase pré-pandémique
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Sommaire Sommaire 1 - Les phases du plan 2 - Définition des cas
3 - Précautions 4 - Phase prépandémique 5 - Phase pandémique Sommaire Mars 2006
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1 - Les phases du plan 1 - Les phases du plan
Mars 2006 Situation 3A Phase pré-pandémique SANS transmission interhumaine (phase d’alerte OMS) : existence de nombreux foyers d’épizootie aviaire et de cas d’infection humaine à virus aviaire H5N1 sans transmission interhumaine efficace (situation observée depuis décembre 2003). > Objectif : contenir la diffusion du virus chez l’animal, l’éradiquer et prévenir toute transmission à l’homme. Phase pré-pandémique AVEC transmission interhumaine limitée (phase d’alerte OMS) : phase intermédiaire, avec transmission interhumaine d’un nouveau virus grippal H5N1 et nombre limité de foyers de cas humains. > Objectif : contenir la diffusion du virus humain et l’éradiquer ; prendre en charge les cas possibles. Phase pandémique extension de l’épidémie liée au nouveau virus HxNy > Objectif : prendre en charge les cas possibles, les personnes contacts et les malades. Freiner la transmission du virus sur le territoire national. Renforcer l’organisation des soins. Situation 3B Situation 4A Situation 4B Situation 5A 1 - Les phases du plan Situation 5B Situation 6 Retour Sommaire
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symptômes + contexte d’exposition
2 - Définition des cas Cas possible = symptômes + contexte d’exposition Cas Confirmé = Cas possible ayant été confirmé biologiquement comme une infection liée au virus grippal de type H5N1 Cas exclu = Cas suspect qui ne rentre pas dans la définition des cas et/ou dont les résultats biologiques sont négatifs 2 - Définition des cas Mars 2006 Retour Sommaire
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3 - Précautions 3 - Précautions
a - Précautions pour le professionnel de santé Afin d’assurer votre propre protection, se munir de l’ensemble des éléments suivants, pour examiner le patient : masque respiratoire type FFP2 et lunettes de protection ; gants à usage unique ; sac poubelle en plastique se fermant hermétiquement ; solution hydroalcoolique pour désinfection des mains, lingettes désinfectantes ou alcoolisées pour désinfecter le matériel ; port de vêtements de protection (masques, surblouses, lunettes) en cas de risque de projection ou d’aérolisation de produits d’origine humaine (aspiration, endoscopie, manipulation de matériel et linge souillés…). Se désinfecter les mains avec une solution hydroalcoolique dès la fin de l’examen clinique et à la sortie de la chambre, désinfecter le matériel médical utilisé (stéthoscope…) lors de l’examen avec une lingette alcoolisée. 3 - Précautions Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.1 - Sans transmission interhumaine
Situation 3A b -Quand suspecter un cas de grippe à virus H5N1 ? > Questions à poser dans le contexte actuel d’une épizootie à A/H5N1 Ces questions sont à poser à toutes les personnes présentant un syndrome respiratoire aigu bénin ou modéré (fièvre>38°C et toux et/ou dyspnée), ou devant les personnes présentant au décours d’un syndrome grippal une détresse respiratoire aiguë, cycles respiratoires >30/min, fréquence cardiaque >120/min, PA systolique <90mm de Hg). 1. Depuis 7 jours, revenez-vous de voyage d’un pays ou d’une région avec épizootie liée au virus H5N1 ? 2. Depuis 7 jours, avez-vous eu un contact direct (moins d’un mètre) avec des oiseaux sauvages malades ou morts ou avec des volailles dans un élevage contaminé ou supposé l’être ? 3. Depuis 7 jours, avez-vous eu un contact très proche et répété avec un cas humain confirmé de grippe H5 ou suspecté de l’être ? 4. Depuis 7 jours, avez-vous eu une exposition professionnelle avec des prélèvements biologiques d’origine animale ou humaine infectés ou présumés de l’être par le virus H5N1 ? Situation 3B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.1 - Sans transmission interhumaine
Situation 3A > En cas de réponse positive à l’une de ces questions, il s’agit d’un cas suspect Devant tout cas suspect, le professionnel de santé libéral doit contacter le centre 15 qui valide ou non le cas possible. S’il est validé, le centre 15 contacte l’InVS en vue de confirmer le classement et de poursuivre les investigations. Tant qu’un cas possible n’est ni exclu ni confirmé, il est considéré comme « en cours d’investigation ». Cas exclu : Un cas suspect est exclu s’il ne rentre pas dans la définition de cas. Un cas possible est à priori exclu si les résultats de l'investigation biologique sont négatifs (absence d'infection à H5N1). Cas confirmé : Cas possible ayant été confirmé biologiquement comme une infection liée au virus grippal de type H5N1 par les laboratoires agréés et Centre national de référence Grippe (CNR). Situation 3B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.1 - Sans transmission interhumaine
Situation 3A c - Conduite à tenir en cas de suspicion de grippe à virus H5N1 Tant que les cas sont peu nombreux, les patients sont hospitalisés pour éviter une diffusion dans la population générale et pour assurer un suivi médical précis. Devant un cas suspect, le médecin contacte le SAMU/Centre 15 pour faire une évaluation du cas en fonction de la définition de cas. Si le cas apparaît possible (n’est pas exclu), le SAMU/Centre 15 contacte l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) sans délai pour confirmation du cas possible par rapport à la définition de cas. Si le cas est confirmé comme possible, le SAMU/Centre 15 en informe le médecin. Le SAMU/Centre 15 organise l’hospitalisation du patient avec l’établissement d’accueil. Le transfert du prélèvement naso-pharyngé à un laboratoire P3 ou à un Centre national de référence (CNR), en faisant appel à un transporteur agréé est assuré par l’établissement d’accueil. Si le patient est maintenu à domicile, les prélèvements biologiques pourraient être réalisés par un médecin du réseau GROG envoyé par le SAMU, après contact avec la coordination du GROG. Situation 3B 4 - Phase prépandémique 15 Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.1 - Sans transmission interhumaine
Situation 3A d - Prise en charge du « Cas Possible » > utiliser le matériel de protection requis pour l’examen clinique ; > prescrire le plus tôt possible le traitement curatif précoce à la personne, dans les 48 premières heures après le début des symptômes, une fois le prélèvement virologique effectué ; > en cas de maintien à domicile, expliquer les précautions particulières d’hygiène à adopter ; > suivre le patient jusqu’à sa guérison, en lui demandant d’appeler si son état s’aggrave. Situation 3B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.1 - Sans transmission interhumaine
Situation 3A e - Conseil pour le patient suivi à domicile Dès le début des symptômes, placer le malade dans une pièce en limitant les contacts avec son entourage. 2. Rappeler les conseils d’hygiène essentiels : - se couvrir la bouche lors d’une toux, puis se laver les mains ; - se couvrir le nez lors des éternuements, - se moucher avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle recouverte d’un couvercle, puis se laver les mains, de même pour les masques chirurgicaux usagés ; - cracher systématiquement dans un mouchoir en papier à usage unique jeté dans une poubelle recouverte d’un couvercle, puis se laver les mains. Situation 3B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.1 - Sans transmission interhumaine
Situation 3A f - Mesures de prévention dans l’entourage Aérer régulièrement la pièce. Adopter une hygiène rigoureuse des mains après chaque contact avec le malade (solution hydroalcoolique ou savon). Situation 3B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.1 - Sans transmission interhumaine
Situation 3A g - Signes de gravité (liste non exhaustive) 1. Critères médicaux chez l’enfant - difficultés alimentaires ; - tolérance clinique médiocre de la fièvre, malgré les mesures adaptées ; - signes de déshydratation aiguë associée ; - existence de troubles de la vigilance ; - signes de détresse respiratoire, apnées ; - contexte particulier : très jeune âge (<3 mois), antécédents de prématurité et/ou situations à risque connues. La présence d’un ou plusieurs signes de gravité ci-dessous, doit conduire le professionnel de santé à évaluer la nécessité d’une hospitalisation. Le SAMU/Centre 15 est à sa disposition pour l’aider dans le choix de la prise en charge du patient. Situation 3B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.1 - Sans transmission interhumaine
Situation 3A Situation 3B 2. Critères médicaux chez l’adulte - troubles de la vigilance, désorientation, confusion ; - pression artérielle systolique inférieure à 90mmHg ; - température inférieure à 35°C ou supérieure ou égale à 40° ; - fréquence respiratoire supérieure à 30/min ; - fréquence cardiaque supérieure à 120/min ; 3. Critères psychologiques et sociaux (isolement impossible, panique, souhait de la personne et/ou la famille du fait de difficultés, précarité familiale…), évalués par le médecin. 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.2 - Avec transmission interhumaine
Situation 4A a - Que faire ? adopter la même stratégie que pour la phase pré-pandémique sans transmission interhumaine ; les dispositions concernant les sujets contacts (prescription d’oseltamivir en prophylaxie pour l’entourage, quarantaine…) sont actuellement évaluées par les autorités sanitaires et seront communiquées ultérieurement aux professionnels de santé ; en cas de maintien à domicile, suivre le patient jusqu’à sa guérison, en lui demandant d’appeler si son état s’aggrave. surveillance accrue pour les sujets présentant un terrain à risque. Situation 4B Situation 5A Situation 5B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.2 - Avec transmission interhumaine
Situation 4A b - Précautions pour le professionnel de santé Pour limiter la transmission à cette phase, si un « cas possible » s’est présenté au cabinet ou à l’officine de pharmacie, il faut en plus des précautions décrites précédemment : - aérer la salle d’attente et la salle d’examen ; - nettoyer avec une lingette le matériel (stéthoscope…) et les objets touchés par le malade (poignées de porte, accoudoirs du fauteuil…) ; - jeter dans un sac plastique hermétiquement fermé, mouchoirs en papier utilisés par le malade, gants, masque, lingettes… ; - éliminer le sac plastique avec les déchets d’activité de soins à risques (DASRI). Situation 4B Situation 5A Situation 5B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.2 - Avec transmission interhumaine
c - Conseils pour le patient suivi à domicile A cette phase, il faut, en plus des conseils décrits précédemment : - renforcer les mesures d’isolement ; le médecin vérifiera que ces mesures peuvent réellement être mise en œuvre au domicile, - prescrire des masques chirurgicaux qui seront utilisés par le malade lors de la présence d’un tiers dans sa chambre, ou s’il sort de sa chambre. Situation 4A Situation 4B Situation 5A Situation 5B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Phase prépandémique 4.2 - Avec transmission interhumaine
Situation 4A d - Mesures de prévention dans l’entourage A cette phase, il faut, en plus des mesures préconisées : - porter un masque pour entrer dans la chambre du malade et limiter les contacts ; - nettoyer les objets courants du sujet (serviettes, couverts, linge, etc.) au savon et à l’eau chaude ; - jeter les déchets ménagers (mouchoirs en papier, masques chirurgicaux) dans un sac en plastique, hermétiquement fermé. Situation 4B Situation 5A Situation 5B 4 - Phase prépandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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5 - Phase pandémique 5 - Phase pandémique Mars 2006 Situation 6
a - Tout dépend du nouveau virus Les signes cliniques de la grippe pandémique dépendront du nouveau virus. Ils seront analysés au tout début de la pandémie et seront alors largement communiqués à l’ensemble des professionnels de santé. A ce stade, il n’y aura plus lieu de pratiquer un prélèvement naso-pharyngé à visée diagnostique. La décision d’hospitaliser le patient se fera selon des critères de gravité qui seront précisés au moment de cette phase. Les mesures de protection seront renforcées, pour le professionnel de santé, pour le patient et son entourage. 5 - Phase pandémique Mars 2006 Retour Sommaire
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Ministère de la Santé et des Solidarités
Accueil Ministère de la Santé et des Solidarités Pandémie grippale Organisation des soins
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Sommaire Sommaire 1 - Risques liés à une pandémie grippale
2 - Principes 3 - Les ressources 4 - Dispositifs de soins ambulatoires 5 - Organisation pré hospitalière 6 - Prise en charge par les équipes SMUR en phase pandémique (Situation 6) 7 - Organisation des établissements de santé 8 - Schéma d’accès aux soins en phase pandémique (Situation 6) Sommaire Mars 2006
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1 - Risques liés à une pandémie grippale
Nombre important de patients à prendre en charge ; Gravité des cas ; Risque de saturation des établissements et du système de soins ; Risque d’absentéisme plus important du personnel soignant. 1 - Risques liés à une pandémie Mars 2006 Retour Sommaire
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2- Principes 2- Principes
Importance de l’organisation des soins ambulatoires ; Tous les professionnels de santé sont concernés ; Coordination indispensable ; 2- Principes Mars 2006 Retour Sommaire
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3 - Les ressources 3- Les ressources
Étudiants en médecine, en pharmacie, en école paramédicale, en fonction des équivalences ; Professionnels de santé retraités (- 3 ans) ; Professionnels de santé salariés (médecine du travail, médecine scolaire, médecins conseil, médecins CNAM…) ; Médecins/paramédicaux quelque soit leur discipline et leur exercice ; 3- Les ressources Mars 2006 Retour Sommaire
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4 - Dispositifs de soins ambulatoires
Structure de réflexion et de concertation le CODAMUPS (Comité Départemental de l’Aide Médicale Urgente de la Permanence de Soins et des transports sanitaires) Placé sous l’autorité du Préfet de département ; Schéma et stratégie générale discutée et soumise au CODAMUPS ; Composition élargie (pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, sages-femmes, dentistes, laboratoires libéraux, etc.) Outil : état des lieux des ressources disponibles dans le département, incluant les professionnels de santé libéraux, structure en charge des soins et de l’aide à domicile, structures médico-sociales... 4- Dispositifs de soins ambulatoires Mars 2006 Retour Sommaire
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4- Dispositifs de soins ambulatoires
4 - Dispositifs de soins ambulatoires Les missions du CODAMUPS dans le cadre de la pandémie grippale L’organisation de la permanence des soins en situation exceptionnelle ; Le recensement des moyens humains notamment les médecins susceptibles de renforcer les médecins généralistes ; Le quadrillage à envisager dans ces circonstances ; L’organisation des transports sanitaires ; Le rôle des autres professionnels de santé dans la réponse à apporter aux malades ; L’organisation des dispositifs spécifiques : centres de coordination sanitaires et structures intermédiaires ; 4- Dispositifs de soins ambulatoires Mars 2006 Retour Sommaire
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4- Dispositifs de soins ambulatoires
4 - Dispositifs de soins ambulatoires Les organisation à mettre en place par le CODAMUPS 1. Adapte le dispositif de la permanence des soins en situation exceptionnelle et tient compte : - des spécificités départementale ; - des zones urbaines et rurales ; - des configurations des villes. 2. Adapte la prise en charge des patients - consultation en cabinet, sous réserve d’une organisation adaptée au cabinet ; - visite à domicile à privilégier. 3. Organise le suivi à domicile des patients 4- Dispositifs de soins ambulatoires Mars 2006 Retour Sommaire
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4- Dispositifs de soins ambulatoires
4 - Dispositifs de soins ambulatoires Les organisation à mettre en place par le CODAMUPS 4. Organise la mise en place de structures intermédiaires: Centres de Coordination Sanitaire Ces centres auront pour vocation: - d ’assurer l ’organisation et la mise en œuvre des soins à domicile - de s ’assurer de la présence des soignants - d ’assurer le soutien logistique en matière d ’acheminement des masques, antiviraux et autres produits de santé - d ’être relais d ’information entre le préfet et le département Cible : patients dont l’état ne requiert pas une hospitalisation mais nécessite une surveillance pouvant difficilement être assurée au domicile (personnes fragiles, isolées) Type de lieux : hôpital local, hôtel,... Encadrement : une structure associative, au moins un personnel soignant + passage au moins une fois par jour d’un médecin Numéro de téléphone dédié 4- Dispositifs de soins ambulatoires Mars 2006 Retour Sommaire
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5 - Organisation pré hospitalière
Maintien des outils existants 15/18 et adaptation en situation de crise Renforcement des SAMU / Centre 15 Procédure établie entre les professionnels de santé libéraux sur les modes d’hospitalisation 5- Organisation pré hospiatlière Mars 2006 Retour Sommaire
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6- Prise en charge par les équipes SMUR Consultation médicale
6- Prise en charge par les équipes SMUR en phase pandémique (Situation 6) PATIENT Professionnels de santé libéraux Services sanitaires aux frontières Autres services de l’Etat Médecins libéraux Sapeurs pompiers SAMU – Centre 15 6- Prise en charge par les équipes SMUR Interrogatoire et recherche de signes de gravité Conseil médical Envoi d’un moyen (ambulance privée, VSAV, SMUR…) Consultation médicale Transport vers un établissement de santé prévenu par le SAMU/Centre 15 (par une équipe protégée) Mars 2006 Retour Sommaire
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7- Organisation des établissements de santé
Tous les établissements sont concernés ; Élaboration d’une annexe biologique « pandémie grippale » au plan blanc ; Action coordonnée entre les établissements de santé. 7- Organisation des établissements de santé Mars 2006 Retour Sommaire
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Organisation au CH ROANNE
PRISE EN CHARGE PREHOSPITALIERE Moyens de transport En l’absence de signe de gravité Transport par VSAV vers le SAU En présence de signe de gravité Envoi d’une équipe SMUR avec kit de protection
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Organisation au CH ROANNE
Prise en charge : Au niveau de l’accueil SAU : l’IAO et le médecin référent procèdent à l’interrogatoire et à l’évaluation clinique. Si cas possible ou suspect : Masque chirurgical anti-projection au patient : à renouveler toutes les 3 heures. Circuit patient spécifique : Libérer la salle d’attente de réanimation et examen du patient dans la salle de consultation de réanimation Radiographie pulmonaire réalisée avec l’appareil mobile, en salle de consultation
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Organisation au CH ROANNE
Protection du personnel Applications des précautions standard Port de masque type FFP2 (masque JSP MARTCARE 1020A : PFP2, EN149) pour tous les intervenants : à renouveler toutes les 4 heures. Port de casaque non tissée Port de gants Port de lunettes protectrices. Personnel spécifique SAU, limité en nombre Gel hydro alcoolique Tout le matériel nécessaire est disponible sur un chariot dédié, stocké au SAU, dans la pièce dénommée « médecin SMUR 2 »
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Organisation au CH ROANNE
Devenir du patient : Absence de critère de gravité : retour à domicile Hospitalisation en chambre seule ou cas groupés confirmé Cas isolé : à discuter avec l’InVS Transfert du patient en service d’infectiologie – CHU de LYON Croix Rousse Transport organisé par le médecin régulateur, Protection des ambulanciers identique à celle du personnel hospitalier Cas groupés : à discuter avec l’InVS Transfert CHU Hospitalisation CH ROANNE dans une unité dédiée (enfants et adultes) : UCA , sous la responsabilité médicale de l’infectiologue. Unité de réanimation dédiée pour les cas graves (Unité D) avec ouverture, si besoin, de lits supplémentaires
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Organisation au CH ROANNE
Mise en route du traitement curatif Traitement symptomatique non spécifique Traitement spécifique antiviral pour les adultes et enfants (> 1 an) par OSELTAMIVIR (TAMIFLU®) forme orale (gélules à 75mg ou suspension buvable à 12mg/ml), traitement disponible à la pharmacie :
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Pas de circuit spécifique pour le linge et la vaisselle
Entretien des locaux ambulances : Jeter le matériel dans les containers prévus à cet effet et élimination des déchets dans les DASRI (sac jaune) Désinfecter le matériel et les locaux avec un détergent désinfectant type Bactilysine. Pas de circuit spécifique pour le linge et la vaisselle Aérer ambulances et pièces si possibles
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Organisation au CH ROANNE
Alerte pour les cas suspects ou possibles En intra-hospitalier Direction gestion des risques Unité d’Hygiène Laboratoire Pharmacie Médecine du travail En extra-hospitalier DDASS Institut de Veille Sanitaire, compléter le formulaire de signalement (annexe 2)
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8 - Schéma d’accès aux soins en phase pandémique (situation 6)
Mars 2006 Retour Sommaire
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8 - Schéma d’accès aux soins en phase pandémique (situation 6)
Le patient reste à son domicile. Un « centre de coordination sanitaire » sera mis en place pour aider le médecin à organiser la prise en charge des patients suivis à domicile. Le patient est hospitalisé. Si le médecin généraliste veut hospitaliser un patient, le SAMU/centre 15 (renforcé le cas échéant) sera à sa disposition pour l’aider dans sa décision d’hospitalisation et dans le choix du moyen de transport adapté à la situation clinique du patient. Le patient est orienté vers une structure intermédiaire. Le médecin, l’établissement de santé ou le centre de coordination sanitaire peuvent orienter vers ce type de structure, les patients dont l’état ne requiert pas une hospitalisation mais nécessite une surveillance pouvant difficilement être assurée au domicile (personnes fragiles, isolées) Le signe symbolise la nécessité pour le patient de porter un masque chirurgical.
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