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Publié parFélicie Monnier Modifié depuis plus de 10 années
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Résultats de l’étude INCA 2 : Évolution des consommations alimentaires depuis INCA 1 chez l ’enfant
Merci à Carine DUBUISSON, Sandrine LIORET, Mathilde TOUVIER, Ariane DUFOUR Afssa / DERNS / PASER / Observatoire des consommations alimentaires Colloque PNNS « La situation nutritionnelle en France en 2007 » – 12 décembre 2007
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Les consommations alimentaires chez les enfants de 3 à 17 ans
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Consommations moyennes par groupes d’aliments en 2006-07 (INCA2)
Eau (97,5%): 484 g/j Aliments liquides = 1039 g/j (59%) Aliments solides = g/j (41%) Total = 1754 g/j Enfants (3-10 ans): 1620 g/j Pré-adolescents (11-14 ans): 1869 g/j Adolescents (15-17 ans): 1953 g/j Focus selon deux autres variables: sexe et niveau socio-économique
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Évolution des consommations de féculents et produits céréaliers (1)
250 1,9 7,3 - 11% 1,1 0,4 Autres céréales 8,7 10 0,3 7,8 Légumes secs 200 71,7 Pâtes et riz 69,1 Pomme de terre et apparentés 73,1 1,8 6,3 77,5 Pain et panification sèche 0,3 150 7,3 52 - Relative stabilité de la consommation de féculents. - Mais, au sein de ce groupe, sensible de la consommation de pain et des pommes de terre. g/j 55,3 70,1 67,5 59,9 100 58 54,2 46 50 83,1 73,8 75,9 64,2 50,2 43,3 INCA1 INCA2 INCA1 INCA2 INCA1 INCA2 3-10 ans 11-14 ans 15-17 ans
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Évolution des consommations de féculents et produits céréaliers (2)
- 30% - de la consommation de pain chez les filles et les garçons, qui concerne toutes les classes sociales. des quantités et non du taux de consommateur hebdomadaire. Évolutions similaires pour les pomme de terre. - 12% - 21%
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Évolution des consommations de fruits frais et transformés
+ 14% + 12% Stabilité de la consommation de fruits chez les 3-14 ans, légère chez les ans. générale des consommations de compotes, associée à une importante du taux de consommateurs: 37% à 51% chez les 3-14 ans.
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Évolution des consommations de légumes et soupes
- 11% Stabilité de la consommation de légumes. Comme chez les adultes, légère de la consommation de soupes à l’adolescence, associée à une du taux de consommateurs.
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Évolution des consommations de VPO - viandes, produits de la mer, œufs
- 16% - 13% - 11% des consommations en VPO dans toutes les tranches d’âge. Cette évolution est liée à la de la consommation des viandes ( quantités consommées / stabilité du taux de consommateurs). Stabilité des consommation de produits de la mer.
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Évolution des consommations de produits laitiers
- 13% - de la consommation de produits laitiers, en particulier chez les pré-adolescents. - Mais, au sein de ce groupe, sensible de la consommation de lait (3-14 ans), de fromage (3-17 ans) et de l’ultra-frais laitier (15-17 ans).
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Évolution des consommations des aliments sucrés
- 14% - 16% des consommations de produit sucrés chez les 3-14 ans. Groupes impliqués: viennoiseries, biscuits, etc. et sucres et dérivés. Stabilité chez les adolescents.
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Synthèse des évolutions enfants - adultes
Viennoiseries, biscuits, etc. : ans et femmes > 55 ans Stable: 3-14 ans : ans FRUITS : femmes COMPOTES Stable LEGUMES ADULTES ENFANTS Stable: 3-14 ans : ans SOUPES Sucres et dérivés PRODUITS SUCRES Produits de la mer : femmes Viande VPO Fromage Lait PRODUITS LAITIERS Pain et biscottes Stable: femmes : hommes. Pâtes et riz FECULENTS
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Comparaison aux données de consommation apparente* de l’INSEE (1)
- 5% - 2% +16% - 12% *Quantités d’aliments et boissons mises à disposition des consommateurs chaque année par les circuits commerciaux et non commerciaux +15% Source: Insee (comptabilité nationale)
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Comparaison aux données de consommation apparente de l’INSEE (2)
+10% - 9% - 7% - 19% Source: Insee (comptabilité nationale)
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Comparaison aux données de consommation apparente de l’INSEE (3)
+ 2% - 17% Source: Insee (comptabilité nationale)
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Les apports nutritionnels
chez les enfants
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Apport énergétique total et contribution des macronutriments à l’AESA - enfants 3 à 10 ans
- 6% L’apport énergétique total des enfants de 3 à 10 ans a diminué entre et (-6%). Il est à 1650 kcal dans l’étude INCA2. Mais la répartition entre P-G-L est restée globalement stable.
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Évolution des apports nutritionnels - Enfants 3 à 10 ans
- 9% - 16% La baisse enregistrée sur l’apport énergétique se répercute sur tous les nutriments. Baisse + forte cependant pour les glucides (-9%) et plus particulièrement pour l’amidon (-16%) Baisse de 7% pour les protéines : à relier à la baisse de la conso de produits laitiers et de VPO dans cette tranche d’âge Baisse plus faible pour les lipides (3%)
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Apport énergétique total et contribution des macronutriments à l’AESA - enfants 11 à 14 ans
- 10% Par rapport aux plus jeunes enfants, les pré-adolescents de ans enregistrent une diminution de l’apport calorique + marquée (-10%), avec en apport en un peu en dessous de 1900 kcal/j. Dans cette tranche d’âge également, la contribution des macronutriments à l’AESA reste stable entre INCA1 et INCA2. Protéines =15-16% Glucides =46-47% Lipides=37-38%
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Évolution des apports nutritionnels - Enfants 11 à 14 ans
- 16% - 9% - 11% - 10% Chez les ans, la baisse des macronutriments est plus forte que chez les plus jeunes :-10% protéines, -9% glucides, -11% lipides. La baisse de l’amidon est de 16% et des fibres de 11%.
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Apport énergétique total et contribution des acronutriments à l’AESA - enfants 15 à 17 ans
Apports énergétiques stables chez les adolescents ans entre Inca1 et INCA2 autour de 1920 kcal/j Légère augmentation de la part des glucides au détriment de celles des protéines et lipides Globalement, les enfants se rapprochent un peu + des recommandations (P=15% G=50% L=35%) que les adultes
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Évolution des apports nutritionnels - Enfants 15 à 17 ans
La légère augmentation de la part des glucides se traduit par une légère hausse (3%) en valeur absolue, de même que les glucides simples (3,5%) Baisse protéines et lipides autour de 4-5%.
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Différences d’apport calorique entre garçons et filles
Écart entre les filles et les garçons + marqué après 11 ans INCA2 : écarts entre garçons et filles + forts chez les ans (16%) et ans (22%) que chez les jeunes (10%) Même phénomène pour INCA1 (resp 19%, 22% et 6%)
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Stabilité des contributions à l’énergie des protéines, glucides, lipides entre et selon le sexe et l’âge
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Évolution des apports en glucides simples et amidon selon le sexe chez les 3-14 ans
Baisse des apports en amidon et glucides simples chez les garçons et les filles de 3-14 ans Baisse importante des apports en amidon chez les garçons de ans (-19%, contre –12% pour les filles) à relier très directement à la baisse des féculents et produits céréaliers dans cette catégorie (-30% de la conso de pain, baisse conso PDT) et à la baisse de la conso d’aliments sucrés comme les viennoiseries et pâtisseries. Mêmes différences G/F observées sur la conso. Pas d’évolution notable chez les adolescents H ou F (2-3% de baisse)
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Évolution des apports en glucides simples et amidon selon la classe sociale chez les 3-14 ans
3-10 ans : baisse de –16% CSP basse et –19% CSP élevée; explication ??? 11-14 ans : -18% CSP basse et –21% CSP élevée Pas d’évolution notable chez les ans
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Synthèse des apports nutritionnels chez les enfants
Diminution de l’apport calorique chez les 3-14 ans, stabilité chez les ans Diminution des apports énergétiques plus marquée chez les ans Différences entre garçons et filles plus nettes après 11 ans Baisse des macronutriments chez les 3-14 ans, stabilité chez les ans Baisse des macronutriments chez les préadolescents aussi bien pour les garçons que pour les filles. Baisse plus modérée pour les plus jeunes. Contributions des protéines-glucides-lipides à l’AESA très stables quels que soient l’âge et le sexe Diminution des apports en amidon et glucides simples chez les ans Baisse plus forte pour l’amidon, observée aussi bien chez les garçons que chez les filles Baisse des apports en amidon et glucides simples dans toutes les PCS Lien avec la diminution de la consommation de pain et de pomme de terre pour l’amidon
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En résumé, 6 grandes idées …
Augmentation de la consommation de fruits chez les adultes et les adolescents Baisse de la consommation de produits animaux : viande, lait Diminution de la consommation des boissons alcoolisées chez les adultes Stabilisation des apports énergétiques chez les adultes, légère baisse chez les enfants de moins de 14 ans Alimentation reste trop lipidique et insuffisamment glucidique par rapport aux recommandations Une alimentation toujours trop pauvre en fibres
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