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LES PRATIQUES D’ENCODAGE
1 - Qu’est ce que l’encodage dans les écrits en maternelle ? 2 - Ce que nous disent les programmes et le document d’accompagnement 3 - Les compétences attendues 4 – Des activités d’écriture qui favorisent les essais individuels - Où ? (Quelle organisation matérielle) - Quand ? - Quoi ? - Pourquoi ? - Comment ? 5- Le rôle de l’enseignant
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1 - Qu’est ce que l’encodage dans les écrits en maternelle ?
On distingue 3 types d’activités pour « écrire » en maternelle : - la production d’écrit par la dictée à l’adulte - l’écriture, acquisition d’un geste normé (capacité motrice) - les essais d’encodage (capacité linguistique) Les essais d’encodage ce sont les premières tentatives d’écrit avant l’acquisition orthographique. Pour l’enfant, cela stimule les interrogations sur le fonctionnement de l’écrit. Pour l’adulte, cela le renseigne sur les représentations et les savoirs.
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2 - Ce que nous disent les programmes et le document d’accompagnement
Encourager les essais d’écriture : faire droit à l’envie d’écrire - ménager des moments où les enfants peuvent écrire comme ils savent, quelles que soient les erreurs commises, et ainsi apprendre à résoudre des problèmes d’écriture - permettre aux élèves de produire de l’écrit avant d’avoir acquis la norme orthographique - Les activités graphiques et les exercices de copie fournissent un matériel important pour la construction du principe alphabétique, à condition qu’il fasse l’objet d’une explicitation. - en utilisant le nom des lettres pour distinguer ce qui différencie deux mots, les enfants se dotent de connaissances importantes qu’ils peuvent réinvestir dans les moments où ils tentent de trouver la manière d’écrire un mot qui n’est plus présent devant eux. - À cet égard, la reconnaissance de mots écrits sur des étiquettes est un exercice très insuffisant ; elle n’est d’ailleurs pas du tout à valoriser.
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Susciter des essais d’écriture
- Laisser du temps à l’écriture tâtonnée, ou écriture inventée pour construire la connaissance du principe alphabétique. - l’enfant seul ou avec l’aide d’un groupe de camarades essaie d’écrire un message, en s’aidant des affichages présents dans la classe et des textes lus antérieurement pour les mots qu’il a déjà rencontrés. - Pour les mots inconnus sous leur forme écrite, il fait des hypothèses en procédant par décomposition (unités syllabiques) et mise en rapport entre ce qu’il entend et les graphies possibles qu’il connaît. - Permettre aux élèves d’oser, d’essayer, de se tromper, de recommencer, stimuler les échanges entre eux sur les procédures adoptées, on favorise un cheminement personnel, des premières traces vers une écriture normée. - En les voyant écrire l’enseignant perçoit si les enfants ont conscience de l’organisation de l’espace et de la séparation du discours en mots (ordre des mots et présence de tous), et il vérifie leur compréhension des relations entre sons et graphie.
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3 - Les compétences attendues
Le langage au cœur des apprentissages : Langage écrit Découverte du principe alphabétique « connaître le nom des lettres de l’alphabet » « pouvoir dire où sont les mots successifs d’une phrase écrite après lecture par l’adulte » « proposer une écriture alphabétique pour un mot simple en empruntant des fragments de mots au répertoire des mots affichés dans la classe »
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4 – Des activités d’écriture qui favorisent les essais individuels
Proposer des espaces différents des ateliers « graphisme / écriture » Varier les supports les outils le matériel les aides
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Les supports Feuilles de papier - unies - à lignes - à carreaux
- différents formats rectangulaires - unies - à lignes - à carreaux Enveloppes fiches cartonnées carnets ardoises ardoise velleda
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Les outils Scripteurs réservés à l’écriture : crayons à papier HB stylos bille (stylo plume ?) feutres fins feutres velleda craies gommes Le matériel Ordinateur avec traitement de texte lettres magnétiques lettres mobiles Imprimerie (Légo par exemple)
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Les aides à disposition
- Des textes, des mots écrits sans déterminants accompagnés d’illustration documents authentiques imprimés ou manuscrits Lettres, cartes postales Affiches Emballages recettes photocopies de couvertures d’albums connus comptines courts récits de la vie de la classe dictionnaires imagiers
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ingrédients de recettes
des panneaux référents : prénoms jours de la semaine mois de l’année saisons comptines Fiches ou boîtes ou tiroirs avec des étiquettes de mots familiers Héros de récits ingrédients de recettes inventaire des gestes plastiques (dessiner, couper, coller…) répertoire des actions EPS (courir, sauter, marcher …) mots du jardinage mots qui font peur …
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dans un premier temps en autonomie puis avec l’aide de l’adulte
QUAND ? - Librement, lors de l’accueil par exemple En ateliers organisés dans un premier temps en autonomie puis avec l’aide de l’adulte Ce qui indiquent que les enfants sont prêts : ( Mireille Brigaudiot) Ils reconnaissent les mots Ils savent en écrire certains Ils cherchent des sons Ils relient chaîne sonore et chaîne écrite : « passage du mur du son » Ils commencent à encoder du sonore Ils parlent de leurs procédures d’encodage ( reprise de bouts de prénoms, repérage d’un mot, utilisation du nom d’une lettre)
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QUOI ? Copie de mots connus Copie différée de mots connus de phrases
Utilisation du clavier - majuscule minuscule effacer espacer accents déplacement curseur (flèches) Copie de mots connus Copie différée de mots connus de phrases de textes - Utilisation du traitement de textes Utilisation de la souris Choisir modèles de caractères Changer la taille Imprimer Écrire un mot épelé par l’enseignant - Production - libre - imposée
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pour répondre à une commande de l’adulte
POURQUOI ? Pour le plaisir pour légender un dessin, une photo… dans le cadre d’un projet de classe (voir exemples dans tableau document d’accompagnement page 71) pour répondre à une commande de l’adulte COMMENT ? 1) Recherche à partir des référents ou en inventant 2) Présentation à l’enseignant et/ou aux autres enfants de l’atelier 3) Aide de l’enseignant 4) Mise au point / réécriture par l’adulte du texte orthographiquement normé
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Dans ces productions, le maître prélève des informations sur le cheminement de chaque élève.
À titre de repères, quelques éléments peuvent être notés : – avant la deuxième moitié de la section des moyens, la plupart des enfants reproduisent l’écriture manuscrite par des tracés en vagues, en dents de scie ou en cycloïdes; d’autres tracent des signes sociaux : chiffres, pseudo-lettres, essentiellement lettres de leur prénom, manifestant ainsi la volonté d’utiliser un code
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– en fin de section de moyens et en section de grands,
pour encoder l’oral, certains enfants utilisent des signes sociaux sans valeur sonore ; d’autres s’appuient sur l’écoute de l’oral et cherchent à coder les répétitions, les régularités, les sons vocaliques repérés (AI pour «ami», OOA pour «chocolat »…). D’autres encore s’appuient sur la longueur du mot et sur le nombre de syllabes dénombrées (KOA pour « chocolat »). Ils utilisent la valeur sonore des signes (CADO pour «cadeau») avant d’utiliser au cours préparatoire les bons graphèmes pour encoder les phonèmes.
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Ces productions permettent des évaluations diagnostiques fines des acquis des enfants.
Ainsi, on peut déterminer le stade précis de leur représentation du système écrit, leur capacité à entendre ou non les éléments phonologiques qui constituent le mot, l’utilisation du nom des lettres pour coder des sons (exemple : M pour aime), leur capacité à proposer un signe graphique pour une unité phonologique, leur capacité à produire une écriture phonétiquement plausible pour un mot régulier.
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Essais d’écriture de mots (GS)
Des lettres codent des syllabes (V pour vé),les sons ne sont pas tous encodés dans SKRO il manque le son « G », graphèmes mal recopiés : NO pour « on »…
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Essais d’écriture de textes
Lettres ou pseudo- lettres juxtaposées : écrire c’est tracer des lettres (élève de MS)
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Lien oral/écrit : compréhension du système alphabétique et connaissance du code.
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Conception du code avancée, systématisation de certains éléments (/e/ est écrit ET).
Dans ces 2 essais l’écriture adoptée est constituée de capitales d’imprimerie.
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Pour écrire « mort » : codage « maur » en enlevant –ine à « Maurine ».
Difficulté du mot « pleure » (articulation difficile à percevoir des 2 consonnes initiales)
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5- Le rôle de l’enseignant
L’attitude du maître est déterminante. Un climat de confiance doit s’être installé préalablement. Pour que les élèves s’investissent, la conviction du maître doit s’afficher : «Tu écris comme tu sais, avec ce que tu connais.» Il rappelle qu’on s’aide des savoirs et savoir-faire qu’on possède. Encourager une démarche d’essais et d’erreurs est une preuve de tolérance et encourage les initiatives. Le maître n’attend pas une production correcte par rapport à la norme orthographique et renonce, dans ces séquences dédiées à la conquête du code, à une production graphique parfaite (l’usage des capitales d’imprimerie paraît à ce moment-là plus pertinent).
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Il faut admettre que chacun progresse à son rythme,
TRES IMPORTANT Il faut admettre que chacun progresse à son rythme, sans être soumis à une programmation rigoureuse. Les repères donnés ne doivent pas être pris comme des normes.
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Voir page 102 du document d’accompagnement :
A partir d’exemples de situations, les réponses que peut apporter l’enseignant face aux différentes attitudes de l’élève
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