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Médecine tropicale et pathologie des voyages
Sophie Farbos décembre 2011
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Importance de l’environnement
Environnement géographique Température Eau Saisons
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Importance de l’environnement géographique
Température
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Importance de l’environnement géographique
Saisons
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Importance de l’environnement géographique
Eau
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Importance de l’environnement socio-économique
Urbanisation galopante Niveau de vie RNB < 735 $ / hab.
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Transports internationaux
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Importance de l’environnement socio-économique
Manque d’hygiène Malnutrition Conditions d’habitation
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Apports caloriques quotidiens (OMS, 2009)
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Importance de l’environnement
Environnement politique mais projets innovants... Beaucoup de pathologies + Peu de moyens Santé individuelle Santé Publique Restrictions budgets priorités = pas la santé
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définir des priorités, faire des choix
Situation sanitaire Indicateurs de santé Priorités de santé Moyens disponibles Solutions définir des priorités, faire des choix programmes de lutte
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Le paludisme
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Le paludisme Définition Le parasite
Le réservoir de virus Epidémiologie Le vecteur Cycle du parasite Clinique Diagnostic Traitement Prévention
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Epidémiologie OMS 2009
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SITUATION DU PALUDISME DANS LE MONDE WHO MALARIA REPORT 2010
225 millions de cas en 2009 décès ( en 2000) Impact des mesures OMS ? Moustiquaires imprégnées longue durée Pulvérisations intra domiciliares Traitement préventif intermittent Associations médicamenteuses Ou modification des notifications ?
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Situation du paludisme en France
4 à 5000 cas / an En diminution jusqu’en 2008, stable depuis Plasmodium falciparum ( pls de 75%des cas) Pas de prévention ou non adéquate Forme graves 5 à 10 %, en Décès 20 à 30 cas /an = retard diagnostique ++, migrants
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Le paludisme implique la coexistence géographique de
Un agent pathogène : protozoaire = plasmodium Un réservoir = homme Pas d’immunité naturelle le plus souvent Immunité acquise = prémunition, constituée en 5 ans disparaît en 1 à 2 ans Un vecteur = anophèle femelle Moustique , repas sanguin inoculant piqûre la nuit 23h – 4h Vit à 18°, près points d’eau Autres vecteurs : transfus°, TMF, toxicomanie, labo, aéroport…
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Piqûres infectées/h/an
D. BAUDON, IMTSSA Le PHARO
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Le paludisme Accès palustre = urgence thérapeutique
Toute fièvre au retour d ’un séjour en zone d’endémie doit faire évoquer un paludisme Attention aux formes trompeuses
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Formes cliniques (1) Primo-invasion : incubation silencieuse (15 à 21 jours) symptômes non spécifiques Troubles digestifs fébriles avec malaise général Accès palustre simple : fièvre, frissons puis sueurs avec polyurie (4 à 6 heures) tous les 2 ou 3 (P malariae) jours splénomégalie clinique
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Formes cliniques (2) Critères gravité révisés en 2007
Accès palustre grave Troubles neurologiques fébriles coma, confusion, troubles psychiatriques … avec défaillance multi viscérale associée Critères gravité révisés en 2007 Tout accès palustre simple à P. falciparum non traité peut évoluer vers forme grave
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Accès grave très souvent dû à : p
Accès grave très souvent dû à : p. falciparum et à 1 retard de diagnostic URGENCE 13 Signes de gravité : si 1 Avis réanimateur Coma, Ictère Acidose Convulsions Insuffisance rénale Hémoglobinurie Collapsus Anémie< 7 gr HB Parasitémie 4 %, SDRA Hypoglycémie Hémorragies Hyperlactatémie
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Facteurs de risque des formes sévères (482 accès à P falciparum, in Phillips A, et al. CID 2009)
Zone voyage Afrique Ouest < Afrique de l’Est < Asie du Sud-Est Âge Parasitémie (OR à 5 si > 2 %) Thrombopénie (< ) Race Accès paludisme antérieur (fc protecteur)
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Le paludisme Diagnostic = frottis sanguin + goutte épaisse
Test rapide de diagnostic détection d’Antigène Résultat dans les 2 heures
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Prise en charge accès palustre simple à p. falciparum (adulte)
Ambulatoire ou hospitalisation Traitement adapté Contrôle FGE J3 : parasitémie < 25 % valeur initiale J7 : parasitémie doit être négative J28 : détection rechute tardive Pas de reprise chimiprophylaxie sauf si nouveau séjour en zone endémie
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Ttt paludisme simple En l’absence vomissements voie orale
Si vomissements : quinine IV sans dose de charge 8 mg/kg toutes les 8 heures sur 4 heures relais oral rapide Quinine, Malarone®,, Riamet®, Lariam® délai de 8 heures après perfusion quinine
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Molécules pour le ttt du paludisme
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Paludisme grave Hospitalisation (réanimation ou USC)
Quinine IV avec dose de charge CI : traitement curatif (< 48 h) par quinine, halofantrine ou méfloquine (< 12 heures), allongement QT (> 25 %) Mesures réanimation adaptées : hydratation, transfusions, oxygénottt, glucose, dialyse… Ne sont pas recommandés : le traitement anti-comitial préventif les exsanguinotransfusions la corticothérapie (anti-oedémateux)
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Le paludisme : traitement
Forme grave : Quinine IV 24 mg/kg/jour perfusé dans du G5 : dose de charge 16 mg/kg sur 4h puis 8 mg/ kg/ 8 h en perfusion lente sur 4 h
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Paludisme grave Avenir = Artésunate IV
Etude SEAQUAMAT 1461 patients (Asie) Mortalité réduite de 34.7 % (22 % Q vs15 % A) Différence augmente avec parasitémie (> 10 %) Moins d’hypoglycémie, clearance parasitaire + rapide Etude AQUAMAT (pédiatrique) patients, supériorité Artésunate confirmée ATU nominative (Malacef®) en France (déjà aux USA et autres pays Europe)
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Surveillance traitement accès palustre grave
Contrôle glycémie : toutes les heures pendant dose charge puis toutes les 4 heures; Surveillance parasitémie (< 0) Quininémie : Contrôle quotidien (72 h)10 à 12 mg/l adaptation dose fonction taux quinine si IR ou insuffisance hépatique ECG avant traitement puis tous les jours, monitorage scopique Relais oral à J3 si possible, FGE à J3, J7 et J28
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Cas particuliers
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Prévention du paludisme
Information +++ Professionnels Voyageurs Prophylaxie anti-vectorielle individuelle Chimioprophylaxie [traitement de réserve]
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La prophylaxie anti-vectorielle
3 mesures de protection anti-vectorielle ont fait la preuve de leur efficacité chez l’enfant et l’adulte : - la protection vestimentaire avec le port de vêtements imprégnés d’insecticides (perméthrine) - les répulsifs cutanés (insectifuges) - la moustiquaire imprégnée de pyréthrinoïdes (deltaméthrine ou perméthrine)
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et < 30 mois on fait quoi ?
Les répulsifs cutanés 3 fois/24h 20-35% IR 3535 femme enceinte 30-50% 20-50% 20-30% citriodiol DEET KBR 3023 enfant > 12 ans adulte 2 fois/24h 30 mois-12 ans fréquence maximum d’application concentrations substance active âge et < 30 mois on fait quoi ? Recommandations de l’AFSSAPS, BEH 2010
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Les répulsifs cutanés En fait utilisation du DEET possible dès l'âge de 2 mois, à condition de ne pas dépasser 30% et de limiter les applications (recommandations des CDC reprises par le Haut Conseil de la Santé Publique)
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Risque de transmission et de chimiorésistance des souches de P Falciparum : www. invs.sante.fr/BEH
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Zones de ChimioRésistance Classification BEH juin 2010
3 2 3 3 1 3 3 2
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Zone de résistance de p. falciparum Source : Centre National de Référence du Paludisme (2008)
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La chimioprophylaxie du paludisme
Destination zone 0 = pas de palu, zone 1 : Nivaquine 100 mg/j (chloroquine) zone 2 : Savarine 1 cp/j, Malarone 1 cp/j zone 3 : Malarone 1 cp/j Doxycycline 100 mg/j Lariam 1 cp/semaine,
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Conclusions Pathologie liée aux voyages (augmentation +++),
Absence prévention (> 50 %) Y penser (retard diagnostique peut être fatal) Diagnostic simple (prélèvement même si absence fièvre ou frissons) Traitement curatif (nouveautés) Traitement prophylactique (formation et information)
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Conseils aux voyageurs
Risque 1 Accidents voie publique Risque 2 Infectieux Paludisme Tourista Hépatite A Assurance
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Conseils aux voyageurs
Risque infectieux Pathologies cosmopolites : + fréquentes, + sévères transmission alimentaire oro-fécale transmission aérienne transmission sexuelle transmission animale Pathologie tropicale : parasitaires ++ transmission vectorielle directe transmission vectorielle indirecte (hydrique, tellurique)
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Conseils aux voyageurs
Combien de temps ? Comment ? Qui ?
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Conseils aux voyageurs
Les vaccins La prophylaxie du paludisme L’hygiène La trousse de voyage
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Les vaccins Fièvre jaune Tétanos polio Hépatite A Méningite A + C
Typhoïde Hépatite B Rage Encéphalite japonaise La trousse de voyage
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L’hygiène Boissons Alimentation Peau Piqûres d ’insectes
Relations sexuelles
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Diarrhée Risque +++= déshydratation Prévention Ttt
Aliments refroidis, mal cuits, crudités, fruits de mer, glaces, lait, eau , boissons… Aliments chauds, pain, biscuits, sucre, fruits épluchés Ttt Réhydrater : thé, jus de fruits "sûrs", ORS, petites quantités à la fois Glucides Arestal, Smecta arrêt à 48 h AB
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La trousse de voyage Répellents, antipaludiques Antidiarrhéiques
Ecran total Antiseptiques, pansements, sutures adhésives Antibiotiques Petits bobos perso :collyres, zovirax, anti- mycosiques...
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Au retour Consulter au moindre problème….
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Merci de votre attention...
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Importance de l’environnement
Environnement socio-économique Niveau de vie PNB < 500 $ / hab. Malnutrition Manque d’hygiène Conditions d’habitation Urbanisation galopante
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Malnutrition 2005 (FAO)
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La fièvre jaune Définition Vecteur Clinique Forme pseudo grippale
Forme épidémique grave Diagnostic Traitement Prévention
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