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Relativisons le relativisme moral

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Présentation au sujet: "Relativisons le relativisme moral"— Transcription de la présentation:

1 Relativisons le relativisme moral
Nicolas Baumard Institut Jean-Nicod (ENS/EHESS/CNRS)

2 Le relativisme : un obstacle à une approche naturaliste des normes ?
Relativisons le relativisme moral Les bases évolutionnaires et cognitives de la morale Comment des intuitions innées peuvent expliquer la diversité morale

3 Le relativisme moral Les humains ont des idées du bien différentes et incompatibles entre elles.

4 Le relativisme moral “We might suppose that in the matter of taking life all peoples would agree in condemnation. On the contrary, in a matter of homicide, it may be held that one is blameless if diplomatic relations have been severed between neighbouring countries, or that one kills by custom his first two children, or that a husband has right of life and death over his wife, or that it is the duty of the child to kill his parents before they are old. It may that those are killed who steal a fowl, or who cut their upper teeth first, or who are born on a Wednesday.” Ruth Benedict Pattern of culture p. 889

5 Les origines académiques du relativisme moral
Anthropologie raciale et évolutionniste Colonisation Réaction : les cultures non-occidentales ne sont pas inférieures, mais différentes Franz Boas : école culturaliste (dont Ruth Benedict)

6 Les raisons morales (et non académiques) du relativisme moral
Le relativisme empirique est le meilleur atout du relativisme normatif. Le relativisme normatif (ne pas juger) est la seule façon de respecter les autres. Ne pas juger les nazis respecte t-il les Allemands ? Les cultures non occidentales respectent-elles les autres ?  Ne pas juger, cela peut revenir à soutenir les dominants. Réfléchir à sa propre culture, à son histoire : nos grand-mères avaient-elles le choix de divorcer, avorter, fumer, ne pas mettre un voile à l’église, etc. ?

7 Les raisons morales (et non académiques) du relativisme moral
Le relativisme normatif peut être plus colonialiste et raciste que l’universalisme : Les droits de l’homme c’est pour les blancs ? Les femmes afghanes n’ont pas les mêmes besoin que les femmes occidentales : pas besoin d’autonomie, pas besoin d’aller à l’école, etc. > On peut peut être universaliste sans être colonialiste <

8 Remarque épistémologique
Les Afghans, les Allemands, les Noirs, etc.  Réfléchir avec sa propre expérience.  S’interroger sur l’information anthropologique : comment a-t-elle été produite ? Ne pas « exoticiser » les autres.

9 Relativisation 1 : États mentaux et doctrines culturelles
Doctrines culturelles :des objets d’études pour les historiens, les ethnologues, les sociologues. Parfois expression publique plus ou moins intégrée : Ex : Talmud, Taoïsme Parfois reconstruite par le scientifique : Ex : code de l'honneur dans les sociétés méditerranéennes, systèmes de tabous de Polynésie

10 Relativisation 1 : États mentaux et doctrines culturelles
Les doctrines ne sont pas le reflet direct de la pensée des membres de la société, elles sont plutôt pour eux des objets de pensée. Produit de la théorisation des gens Se mettre dans la position de l’informateur « la vie est sacrée chez nous les X » sauf celle de certains criminels, des embryons, de certains fœtus (quand ils menacent la vie de la mère), des animaux (même domestiques), des suicidés, des malades sans espoirs, etc. « le mensonge est un pêché » versus « mentir est acceptable »

11 Relativisation 1 : États mentaux et doctrines culturelles
« notre morale est dans la Bible » « la morale chrétienne » Ancien testament : tabous, esclavage, etc. : la Biblie n’a pas changé alors que les pratiques ont changé. Pensez à vos grands-mères ! Au Chevalier de la Barre Diversité des chrétiens de part le monde Cf anthropologie cognitive de la religion Spiro sur le boudhisme

12 Relativisation 1 : États mentaux et doctrines culturelles
La « morale des droits de l’homme » Durant le vingtième siècle, plusieurs enquêtes américaines à grande échelle ont montré que la majorité des gens croient à la valeur des droits individuels, mettent en avant les droits dans de nombreuses situations et subordonnent ces mêmes droits dans de nombreuses autres situations. Ces enquêtes, menées auprès de très nombreuses personnes, comprenaient un grand nombre de questions portant sur des questions de liberté – liberté d’expression, de la presse, de réunion, d’association, de culte et d’expression de désaccord – et aussi sur des questions de procédure légale, de vie privée ou de styles de vie.

13 Relativisation 1 : États mentaux et doctrines culturelles
Dans tous les domaines considérés dans ces études, la majorité des gens approuvaient les libertés et les droits quand ils étaient exprimés en termes généraux. Cependant cette approbation variait quand ces libertés et ces droits étaient présentés en termes contextualisés. Certes les Américains approuvent les libertés et les droits mais dans de nombreuses circonstances ils les subordonnent à des considérations morales et sociales qui vont dans l’autre sens. Ex : meeting nazi dans une salle municipale, partis non démocrates, torture

14 Relativisation 1 : États mentaux et doctrines culturelles
« Le marché, c’est la loi de la jungle. Il s’oppose à l’Etat, à la famille, aux associations qui sont liées à la morale. » Il offre en effet des rapports d’un type nouveau dans l’histoire humaine : anonymes, individuels, à court terme. très encadré : protection des travailleurs, propriétaires, consommateurs ; agents de régulations (commissaires aux comptes, douaniers, banquiers, inspecteurs du travail ou de la consommation, associations). (histoire du capitalisme : c’est parce que ces lois existent, parce que les individus ont certaines garanties qu’ils participent au marché.) Amoralité autorisée car mécanismes compensateurs de justice redistributive, de solidarité, de santé, etc. qui font de la combinaison « marché + Etat » une institution morale. Jugements moraux même en l’absence de loi (harcèlement moral, différences importantes de rémunérations, délocalisation)

15 Relativisation 1 : États mentaux et doctrines culturelles
 il n'est pas exclu que ces constructions publiques divergent plus d'une société à l'autre que les états mentaux de leurs membres.  les données culturelles ne sont pertinentes dans le débat sur le relativisme que si leur dimension psychologique est explicitée. En théorie, il faudrait se comporter comme ça mais personne ne le fait parce qu’en pratique, c’est moralement intenable. Ex : avortement années 60, Léonie

16 Relativisation 1 : États mentaux et doctrines culturelles
Doctrines officielle = doctrine des dominants, les cultures traditionnelles ne sont pas plus harmonieuses ni égalitaires. Est-ce que les femmes sont d’accord ? Les adolescents ? Diversité morale à l’intérieur de la culture

17 Relativisation 2 : Justifications et choix moraux
Les jugements moraux peuvent être justifiés en invoquant l'opinion publique, ou une norme socialement reconnue, ou l'autorité d'une personne éminente, ou un raisonnement se fondant sur des principes généraux. D'un point de vue anthropologique aussi, ces différentes formes de justification retiennent l'attention: certaines sociétés par exemple invitent à s'en remettre à l'autorité d'un maître, d'autres à la délibération personnelle, donnant ce que l'on pourrait appeler des styles moraux très contrastés.

18 Relativisation 2 : Justifications et choix moraux
Il n'y a aucune raison cependant de voir entre ces formes de justification une différence spécifiquement morale: le recours à l'autorité ou au contraire a la délibération personnelle est encouragé dans une multitude de domaines: les idées générales, les décisions économiques, le choix d'un conjoint, etc.

19 Relativisation 2 : Justifications et choix moraux
Des formes de justifications en apparence radicalement différentes peuvent implicitement converger vers la même source ultime du vrai ou du bien. Ex : chimiste et directeur de conscience

20 Relativisation 2 : Justifications et choix moraux
De même l'opinion publique ou la norme socialement acceptée peuvent être invoquées parce qu'elles sont tenues pour indicatives du bien, sans que pour autant le bien soit défini comme ce qu'approuve l'opinion ou la norme sociale. Ex : la Bible Aux États-Unis par exemple, partisans et adversaires s’affrontent sur l’efficacité de la peine de mort alors que les enquêtes montrent que c’est d’abord la justice qui préoccupent les partisans de chaque camp (pour les victimes pour les partisans de la peine de mort, pour les pauvres pour ses adversaires).

21 Relativisation 3 : Morale et pratiques
Turnbull les Iks : égoïsme forcené, refus de tout partage de nourriture, parents faisant mourir leurs enfants en les empêchant de se nourrir, enfants retirant la nourriture de la bouche de leur parents, etc. Pourtant, quand les survivants d'une catastrophe aérienne en viennent à s'entre-dévorer plutôt que de mourir de faim, nous ne leur attribuons pas une morale autre.  Lorsque des pratiques contraires à nos idées morales émanent de membres d'autres sociétés, en revanche, nous avons vite fait - trop vite fait - d'en rendre compte en leur attribuant des idées morales opposées aux nôtres.

22 Relativisation 3 : Morale et pratiques
Selon les communautariens, la société américaine en particulier est dans un état de crise morale et de décomposition à cause du tour radical qu’y a pris un individualisme omniprésent. Cet individualisme a porté à une culture de la complaisance, de l’égocentrisme et du narcissisme ; une culture qui accorde aux droits une importance excessive et témoigne d’un matérialisme rampant. Ce dernier serait particulièrement évident chez les jeunes, qui n’hésitent pas à tricher et à mentir pour atteindre leurs buts. En réponse à des questions générales : « Avez-vous menti à vos parents (à vos professeurs) durant les douze derniers mois ? », 78% des lycéens ont répondu qu’ils avaient menti à leurs professeurs et 92%, à leurs parents. (2000 Institut d’Ethique Josephson auprès de 8000 lycéens).

23 Relativisation 3 : Morale et pratiques
Supposons qu’on pose à un grand nombre de médecins aux Etats-Unis le type de question générale posée aux adolescents mais dans un autre contexte : avez-vous menti à une compagnie d’assurances durant les 12 derniers mois ? Très vraisemblablement, la majorité répondrait par l’affirmative. Cette mise en évidence d’une duplicité largement répandue dans une profession hautement respectée serait-elle pour autant une preuve du déclin et d’une crise morale de la société américaine ?

24 Relativisation 3 : Morale et pratiques
Dans une étude menée auprès de médecins, ils devaient se prononcer sur des scénarios hypothétiques où des docteurs considéraient que tromper une compagnie d’assurances était le seul moyen d’obtenir pour un patient l’approbation d’une procédure de traitement ou de diagnostic. Le degré de gravité variait selon les scénarios. Dans les deux circonstances les plus graves (qui étaient une question de vie ou de mort), la majorité des médecins interrogés a jugé justifié le recours à la tromperie. Dans d’autres circonstances, le pourcentage de ceux qui acceptaient la duplicité étaient considérablement plus bas descendant à seulement 3% dans le contexte d’actes de chirurgie esthétique.

25 Relativisation 3 : Morale et pratiques
 Alors que nous pouvons assumer que, dans l’abstrait, les médecins approuvent l’honnêteté et désapprouvent la malhonnêteté, ils étaient nombreux à juger la tromperie acceptable dans certaines situations comme d’obtenir un plus grand bien pour leurs patients. D’ailleurs, les données montrent que les médecins trompent effectivement les compagnies d’assurance.

26 Relativisation 3 : Morale et pratiques
Études sur les adolescents : La majorité d’entre eux jugeait acceptable (afin d’éviter une injustice ou un tort) de tromper des parents qui exprimaient des exigences moralement mauvaises. La majorité pensait aussi que la tromperie était justifiée quand les parents se mêlaient de problèmes d’ordre personnel ; cette attitude était toutefois plus fréquente chez les sujets plus âgés. Par contre, la majorité (tout particulièrement chez les plus jeunes) estimait que la tromperie n’était pas justifiée quand il s’agissait de questions de prudence parce qu’il est légitime que les parents soient concernés par le bien-être de leurs enfants.

27 Relativisation 3 : Morale et pratiques
Si tout le monde triche ? Pots de vin, dopage, impôts, etc.

28 Relativisation 3 : Morale et pratiques
Les soldats américains d’Abou Ghraib avaient-ils une morale différente de la nôtre ? Tout indique le contraire, notamment des expériences de psychologie sociale réalisées avec des étudiants aisés, dans un environnement beaucoup difficile qu’une prison irakienne (Zimbardo 1972). N’importe quels jeunes gens, plongés dans un milieu fermé, mis en position d’autorité, stressés par un environnement violent, ayant peut-être vu leurs camarades tués par l’ennemi, peuvent être conduit à regarder de telles pratiques comme normales, voir moral (se venger, montrer sa fermeté, briser des terroristes, etc.).

29 Relativisation 3 : Morale et pratiques
Milgram : choc électrique Darley & Latané : non assistance à personne en danger

30 Relativisation 4 : cadrage
On pourrait penser que partisans et adversaires du droit à l'avortement ont des normes morales très différentes, mais, dans la plupart des cas, la différence ne tient pas à des principes moraux opposés mais à une opposition sur une question de fait. Les uns et les autres condamne également le meurtre, mais pour les uns - et pas pour les autres - le foetus est un être humain et donc l'avortement est un meurtre.

31 Relativisation 4 : cadrage
Et les morts, font-ils partie des êtres humains vis-à-vis desquels nous avons des devoirs, ou bien nos devoirs apparents vis-à-vis des morts se ramènent-ils aux devoirs vis-à-vis de leurs proches encore vivant? Le moment où un être est censé perdre la qualité de personne humaine peut ne pas coïncider avec le dernier souffle, mais aussi advenir bien plus tard ou jamais, ou, au contraire, précéder le trépas. L'absence de soins aux impotents ou au mourants, voire la précipitation de leur morts, coutumes qui se rencontrent dans de nombreuses sociétés, ne sont donc pas le signe certain d'une attitude morale différente vis-à-vis du meurtre; il peut aussi bien s'agir d'un jugement cognitif différent sur les limites temporelles de la qualité humaine.

32 Relativisation 4 : cadrage
« La vieille Lokudele, parente de Loceria, notre informateur, déclinait depuis plusieurs mois. Quand elle n'a plus pu se procurer elle-même sa nourriture par la cueillette, ses gens commencèrent à se moquer d'elle et à lui refuser leur nourriture. Prise de dysenterie, elle entra un jour dans le coma et aussitôt on nous annonça: "la vieille est morte." Assise dans le paravent-cuisine de Loceria, elle "vécut" encore plusieurs heures, secouée de râles et de hoquets. Les gosses s'amusaient autour d'elle et criaient: "Elle est morte.  »

33 Relativisation 4 : cadrage
La discrimination sexuelle à l'intérieur de la communauté morale a été jusqu'ici quasiment universelle. La remise en cause actuelle de cette discrimination par une partie croissante de la société transforme profondément les pratiques au point de constituer une véritable révolution morale.  Ce n'est pourtant pas l'idée des droits et devoirs entre agents moraux égaux qui change, c'est la différentiation interne de la communauté morale.

34 Relativisation 4 : cadrage
Dans certains groupes religieux, la communauté morale est étendue, au delà de l'humanité, à tous les êtres vivants. Dans d'autres sociétés, au contraire, la communauté morale est restreinte à un groupe ethnique, social, voire familial, particulier. Une telle différence d'extension de la communauté morale peut engendrer des pratiques vivement contrastées, sans pour autant que ce qui est jugé bien et ce qui est jugé mal abstraitement varient sensiblement.  Chasseurs de têtes, vendetta, mensonge, vol, etc.

35 Relativisation 4 : cadrage
Chasseurs de tête ? Légitime défense ! De telles communauté pourraient justifier à leur propre yeux leur étroitesse si elles se considéraient comme en état de légitime défense vis à vis des autres communautés. Une telle justification s'appuie sur une idée quasi-universelle. Qui plus est, lorsque se répand dans un ensemble de communautés la croyance selon laquelle chacune est en état de légitime défense vis-à-vis des autres, cette croyance elle-même engendre des comportements qui la justifient. Même si cette croyance était fausse au départ, elle devient vite vraie. Cf Abou Ghraib

36 Relativisation 4 : cadrage
Vous êtes au restaurant ! Vous partagez … Également (c’est plus efficace) Mais ça discrimine ceux qui ont moins consommé. En fonction de la consommation Mais ça discrimine les pauvres. En fonction du revenu Mais ça discrimine ceux qui ont choisi un métier qui rapporte. Mais certaines professions sont injustement surpayées. Mais si elle n’étaient pas surpayées, ces positions ne seraient pas occupées, ce dont tout le monde souffrirait.

37 Relativisation 4 : cadrage
Est-ce une situation de justice ? Inde : Brahmane et Intouchables Aide aux personnes âgées (Alzheimer), handicapées : devoir de chacun ou injuste et faillite de la solidarité nationale ? Haut Moyen-Age : les gens ne contestent pas l’ordre social  il faut de l’imagination : envisager que l’ordre social puisse changer. « quand Adam bêchait et Eve filait, où était le gentilhomme ? » Nous aussi : santé (ouvrier/cadres), environnement, transport, Revenu Universel (sur les ressources naturelles)

38 Relativisation 4 : cadrage
Inde, Moyen-Age : Moins de débats moraux, les gens sont pas militants : est-ce qu’ils s’opposent vraiment ? Ou est-ce qu’ils essaient de tricher ou d’accommoder ? Il est concevable en outre que les états mentaux des individus à l'intérieur d'une même société divergent plus que leur manifestations collectives apparemment unanimes ne le laisseraient supposer.  Diversité intra-culturelle

39 Relativisation 5 : contextes et savoirs
Observation participantes : Malinoswski : desexoticiser les gens Ex: astrologie Ex: tabous Vezo Ex : silence de l’inceste

40 Relativisation 5 : contextes et savoirs
Devoirs envers soi-même : Maximalisme moral 7 pêchés capitaux : la paresse : refus d'accomplir des tâches nécessaires. l'orgueil : attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu (intelligence, etc.). la gourmandise : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie. la luxure : plaisir sexuel recherché pour lui-même. l'avarice ou cupidité : désir de posséder ou conserver plus de richesses que nécessaire. Son démon est Mammon ; la colère : courte folie déjà pour les anciens, et qui entraine parfois des actes regrettables. l'envie : refus de se réjouir du bonheur d'autrui, ou satisfaction de son malheur. Son démon est Léviathan ;

41 Relativisation 5 : contextes et savoirs
Crimes sans victimes Brûler le drapeau Démocratie Exécution publiques (+ divertissement)  Sociologie populaire

42 Relativisation 5 : contextes et savoirs
« course à l’échalotte » Bruler le drapeau aux USA

43 Le relativisme moral “We might suppose that in the matter of taking life all peoples would agree in condemnation. On the contrary, in a matter of homicide, it may be held that one is blameless if diplomatic relations have been severed between neighbouring countries, or that one kills by custom his first two children, or that a husband has right of life and death over his wife, or that it is the duty of the child to kill his parents before they are old. It may that those are killed who steal a fowl, or who cut their upper teeth first, or who are born on a Wednesday.” Ruth Benedict Pattern of culture p. 889

44 Le relativisme moral “We might suppose that in the matter of taking life all peoples would agree in condemnation. On the contrary, in a matter of homicide, it may be held that one is blameless if diplomatic relations have been severed between neighbouring countries, or that one kills by custom his first two children, or that a husband has right of life and death over his wife, or that it is the duty of the child to kill his parents before they are old. It may that those are killed who steal a fowl, or who cut their upper teeth first, or who are born on a Wednesday.”  cadrage

45 Le relativisme moral “We might suppose that in the matter of taking life all peoples would agree in condemnation. On the contrary, in a matter of homicide, it may be held that one is blameless if diplomatic relations have been severed between neighbouring countries, or that one kills by custom his first two children, or that a husband has right of life and death over his wife, or that it is the duty of the child to kill his parents before they are old. It may that those are killed who steal a fowl, or who cut their upper teeth first, or who are born on a Wednesday.”  savoir

46 Le relativisme moral “We might suppose that in the matter of taking life all peoples would agree in condemnation. On the contrary, in a matter of homicide, it may be held that one is blameless if diplomatic relations have been severed between neighbouring countries, or that one kills by custom his first two children, or that a husband has right of life and death over his wife, or that it is the duty of the child to kill his parents before they are old. It may that those are killed who steal a fowl, or who cut their upper teeth first, or who are born on a Wednesday.”  pratique

47 Le relativisme moral “We might suppose that in the matter of taking life all peoples would agree in condemnation. On the contrary, in a matter of homicide, it may be held that one is blameless if diplomatic relations have been severed between neighbouring countries, or that one kills by custom his first two children, or that a husband has right of life and death over his wife, or that it is the duty of the child to kill his parents before they are old. It may that those are killed who steal a fowl, or who cut their upper teeth first, or who are born on a Wednesday.”  Doctrine ? Domination ?

48 Bibliographie Sperber, Dan Remarques anthropologiques sur le relativisme moral Boudon, Raymond Le juste et le vrai Haidt, Jonathan Intuitive ethics: how innately prepared intuitions generate culturally variable virtues Baumard, Nicolas et Sperber, Dan (eds.) La morale Terrain (à paraître)


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