CORPS FEMME ET VIOLENCE

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1 CORPS FEMME ET VIOLENCE

2 Didier ANZIEU ( le moi-peau, 1974) : le corps était le grand absent et le méconnu dans nos théories référentielles. De en plus aujourd’hui, un intérêt certain dans le champs analytique. Freud disait que c’est au corps et par le corps que la réalité s’impose au sujet par le truchement de l’expérience de satisfaction- insatisfaction qui préside à l’évènement de la mentalisation.

3 Les zones orificielles sont des lieux de passage entre l’intérieur et l’extérieur et participent au processus d’individuation. Des sensations de douleur, de plaisir, pulsions libidinales, sadiques, naissance, mort Investissement de l’objet: corps morcelé, vidé, amputé ou corps générateur de bonheur.

4 Problématique des souffrance narcissiques-identitaires produit des situations limites et extrêmes de la subjectivité. Freud disait (1916) qu’il peut y avoir plus de liaison et de symbolisation dans l’acte et l’agir que dans certaines paroles ou pensées.

5 ANZIEU « le principal refoulé actuel n’est pas la sexualité mais le corps et ses codes.
L’enfant s’exprime dans des formes de langage dominé par le corps, l’affect et le registre mimo-gesto-postural, le monde de l’agir et de l’expression motrice

6 Importance du langage du corps dans l’expression psychopathologique.
Freud (1909) «  dans l’attaque hystérique, le fantasme est traduit dans le langage moteur, projeté sur la « motilité ». La pantomime mise en scène donne une agitation qui semble incohérente alors que dotée de sens. Première moitié «  attaque du violeur qui tente d’arracher les vêtements de la femme Deuxième moitié : protection de la femme contre l’attaque.

7 Cadre médical angoissant pour la femme parce que truffé de geste et d’investigations physiques agressives, silencieuses; Examen génital gênant-absence de dialogue = émergence de fantasmes. Examen gynécologique vécu de façon ambivalente: il rassure mais il reste désagréable et fait honte pour femmes qui nient leurs corps ou refoulent les impressions liées à la sexualité, ce contrôle déclenche dès fois une sorte d‘angoisse de pénétration, de morcellement.

8 Le corps « dit » et met en scène ce que le sujet ne peut pas dire
Le corps « dit » et met en scène ce que le sujet ne peut pas dire. Le corps parle et montre il est porteur de messages et d’histoire. Boulimie : violence intérieure : « sabotage » du corps, choix de symptômes physiques pour attirer l’attention. Rappelons que corps subi transformations normales mais souvent problématiques à l’adolescence: pilosité, seins, etc….

9 Quand corps de la femme ressent une violence il y’a souvent, repli, « position fœtale », rétrécissement de l’existence. Après agression sexuelle (viol), corps abimé, violenté, abandonné, indésirable, souillé. Corps représente 1 véhicule privilégié d’expression de conflit. Impossibilité de verbaliser l’alexithymie s’installe- prédominance de la plainte corporelle comme véhicule des émotions.

10 Lorsque son corps est « violenté » la sénégalaise a-t-elle accès à tous les soins?
- Médecin d’une entreprise - Poser la main sur le corps de l’autre - Médecin a tous les droits - Freud avec Fanny M

11 Maladie renvoie à violence, rupture, modification, réaménagement, déformation corporelle (représentation d’un corps dénudé, amorphe, déforme, laid… Xéssal, diongama (éléphant),…. Santé (maladie: non accès à l’information Transformations qui intéressent la médecin (et pas d’autres) femmes enceintes, douleur bonheur.