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METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE

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1 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
DCEM1 Dr. Cécile Ingueneau

2 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
INTRODUCTION I- METABOLISME DU CALCIUM II- METABOLISME DU PHOSPHORE III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.1- PTH III.2 - CALCITONINE III.3- VITAMINE D3 III.4- LES AUTRES HORMONES IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.1. VALEURS DE REFERENCE IV.2. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU CALCIUM IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE

3 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
V- EXPLORATION BIOLOGIQUE DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE V.1. EXPLORATION DE PREMIERE INTENTION V.2. ORIENTATION DIAGNOSTIC VI- PERTURBATIONS METABOLIQUES DE L’OS VI.1. OSTEOMALACIE (Rachitisme chez l’enfant) VI.2. OSTEOPOROSE VII. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DU REMODELAGE OSSEUX VII.1. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA RESORPTION OSSEUSE VII.2. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA FORMATION OSSEUSE

4 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
INTRODUCTION I- METABOLISME DU CALCIUM II- METABOLISME DU PHOSPHORE III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.1- PTH III.2 - CALCITONINE III.3- VITAMINE D3 III.4- LES AUTRES HORMONES IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.1. VALEURS DE REFERENCE IV.2. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU CALCIUM IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE

5 Rôles du calcium et du phosphore
INTRODUCTION Rôles du calcium et du phosphore Calcium Rôle structural : OS Phosphore (hydroxyapatite) (Ca10(PO4)6(OH)2) Rôle neuromusculaire Activation de molécules biologiques Contrôle de l’excitabilité Oses-Phosphates Libération de neurotransmetteurs Régulation enzymatique Initiation de la contraction musculaire Enzymes interconvertibles Le rôle le plus évident du calcium et du phosphore est de constituer l’essentiel de la charge minérale du squelette. Cependant, ces deux éléments exercent également d’autres actions au niveau cellulaires et membranaires sans doute plus importantes encore vu que l’organisme n’hésite pas à puiser dans ses réserves osseuses pour réguler les taux sanguins. Second messager intracellulaire Composition de molécules biologiques indispensables Transcription Méiose Prolifération Apoptose ATP, Phospholipides, acides nucléïques Cofacteur enzymatique Pouvoir tampon Coagulation sanguine H2PO4- HPO42-

6 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
INTRODUCTION I- METABOLISME DU CALCIUM II- METABOLISME DU PHOSPHORE III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.1- PTH III.2 - CALCITONINE III.3- VITAMINE D3 III.4- LES AUTRES HORMONES IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.1. VALEURS DE REFERENCE IV.2. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU CALCIUM IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE

7 LIQUIDES EXTRACELLULAIRES
I- METABOLISME DU CALCIUM I.1- Répartition et cycle du calcium (sur 24h) Alimentation 25 mmol Calcium osseux 25 moles (1 kg) Pool échangeable 25 mmol hydroxyapatite 99% Accrétion /Ostéoblastes 10 mmol PLASMA 8 mmol LIQUIDES EXTRACELLULAIRES 4 mmol 8 mmol Résorption /Ostéoclastes selles 19 mmol Ostéomalacie/rachitisme Ostéoporose Urines 0,1 mmol/kg/24h Régulation hormonale au niveau du tube digestif, des reins, et des os

8 I.2- Besoins calciques et apports alimentaires
I- METABOLISME DU CALCIUM I.2- Besoins calciques et apports alimentaires Adulte: 10 mmol/j (400mg) Enfant/adolescent : x 3 Femme enceinte ou qui allaite x 10 apportés par le lait et les fromages besoins largement couverts en europe I.3- Absorption Principalement au niveau du duodénum Régulée par vitamine D3 → augmente l’absorption Augmente si pH ACIDE Diminue si précipitation dans tube digestif par - excès de phosphates (phosphate de Ca) - présence de phytates - présence d ’oxalates Teneur en calcium des aliments Emmental, parmesan, cantal, conté  1200 mg à 950 mg/100g Sésame  900mg/100g Yahourt  160 Lait entier de vache  113 Lait de soja  38

9 Céréales : blé, riz, maïs avoine, seigle
PHYTATES (à ne pas prendre) Céréales : blé, riz, maïs avoine, seigle Principales sources d’alimentation (pâtes, farines, semoules, pains…) Céréales raffinées : Les parties extérieures du grain (le germe et le son) ont été retirées ne laissant que l’amidon Céréales complètes : Nombreux bénéfices pour la santé Effets protecteurs contre les maladies cardiaques et certains cancers? Problème: Présence de phytates dans la fibre (normalement enlevée à la mouture) Diminuent l’absorption de certains minéraux, dont le calcium et le zinc Une consommation trop élevée de céréales complètes n’est pas recommandée

10 OXALATES (à ne pas prendre)
Le thé et le Coca-Cola Le cacao, donc le chocolat Les haricots verts Les figues sèches, les amandes Les betteraves rouges, la rhubarbe Le persil et l’oseille

11 HYPERCALCEMIANTE HYPOCALCEMIANTE
I- METABOLISME DU CALCIUM I.4 - Elimination Digestive Urinaire = Calcium non absorbé + calcium sécrété calcémie normale: 95 % du calcium filtré est réabsorbé 5% = 0.1mmol/kg/24h calcémie basse: tout est réabsorbé calcémie élevée: 1/2 est réabsorbée 1/2 est éliminée Régulation rénale - parathormone (PTH) → réabsorption rénale → HYPERCALCEMIANTE - calcitonine → réabsorption rénale → HYPOCALCEMIANTE

12 Calcium lié aux protéines (40%)
I- METABOLISME DU CALCIUM I.5- Les formes du calcium plasmatique « Ca ionisé » libre (50 %) Calcium non ultrafiltrable ca++ ca++ ca++ Calcium lié aux protéines (40%) ca++ ca++ pH ca++ Calcium ultrafiltrable ca++ ca++ ca++ ca++ ca++ albumine Ph=7.4 pH Calcémie adulte = 2,2 – 2,6 mmol/L Calcium complexé (10%) NH2 COO- ca++ ca++ Sels solubles CaHCO42- et CaHPO42- Calcium plasmatique total = « Calcémie » dosée au laboratoire (2,2 – 2,6 mmol/L)

13 I.6- Le calcium ionisé plasmatique
I- METABOLISME DU CALCIUM I.6- Le calcium ionisé plasmatique c ’est celui qui est libre il filtre au niveau rénal Calcium ultrafiltrable = Calcium ionisé + Calcium complexé C’est celui qui est régulé par les hormones PTH et vitamine D3 C’est celui qui est physiologiquement actif hypocalcémie brutale en cas d’alcalose (↑ pH) crise de tétanie ( par ↑ de l ’excitabilité neuromusculaire) Dosable au laboratoire mais peu demandé Pourtant c’est le plus important !!!

14 Calcium plasmatique total = « Calcémie » dosée au laboratoire
(2,2 – 2,6 mmol/L) ca2+ Albumine 1,2 mmol/L ca2+ 1,2 mmol/L + CR d’analyse Ca = 2,4 mmol/L Alb = 47 g/L Résultats normaux ca2+ ca2+ Albumine + CR d’analyse Ca = 2 mmol/L Alb = 27 g/L 0,8 mmol/L 1,2 mmol/L Hypoalbuminémie hypocalcémie Régulation hormonale normale calcium ionisé normal Aucun symptôme d’hypocalcémie ca2+ Albumine CR d’analyse Ca = 2 mmol/L ca2+ ca2+ + Alb = 47 g/L hypocalcémie 1 mmol/L 1 mmol/L calcium ionisé bas Régulation hormonale insuffisante Symptômes d’hypocalcémie

15 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
INTRODUCTION I- METABOLISME DU CALCIUM II- METABOLISME DU PHOSPHORE III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.1- PTH III.2 - CALCITONINE III.3- VITAMINE D3 III.4- LES AUTRES HORMONES IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.1. VALEURS DE REFERENCE IV.2. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU CALCIUM IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE

16 Distribution corporelle 600g
II- METABOLISME DU PHOSPHORE II.1- Répartition et cycle du Phosphore (sur 24h) Alimentation 40 mmol Distribution corporelle 600g Tissus mous (14 %) hydroxyapatite (85 %) Plasma (1%) Phosphates organiques ATP, phospholipides Urines 26 mmol Phosphates inorganiques (Pi) selles 14 mmol 15 % H2PO4- 85% HPO42- (90 % ultrafiltrables) Phosphates liés aux protéines (10% non ultrafiltrables) Phosphorémie ou phosphatémie dosée au laboratoire = Pi plasmatiques Régulation hormonale au niveau du tube digestif, des reins, et des os

17 II.2- Besoins en phosphores et apports alimentaires
II- METABOLISME DU PHOSPHORE II.2- Besoins en phosphores et apports alimentaires Adulte : 31 mmol/j (1g) Enfant/adolescent : >>> apportés par le lait, œufs, viandes, céréales besoins largement couverts en europe II.3- Absorption jéjunum, iléon Absorption dépendante de la vitamine D3 Cependant absorption moins régulée que pour le calcium L’absorption augmente si les apports alimentaires augmentent

18 = Phosphates non absorbés + phosphates sécrétés
II- METABOLISME DU PHOSPHORE II.4- Elimination Digestive Urinaire = Phosphates non absorbés + phosphates sécrétés Filtration glomérulaire uniquement des Pi ultrafiltrables 90% des Pi filtrés sont réabsorbés MAIS : Il existe un TmPi (taux max de réabsorption) Régulation rénale parathormone (PTH) → réabsorption rénale → HYPOPHOSPHOREMIANTE

19 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
INTRODUCTION I- METABOLISME DU CALCIUM II- METABOLISME DU PHOSPHORE III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.1- PTH III.2 - CALCITONINE III.3- VITAMINE D3 III.4- LES AUTRES HORMONES IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.1. VALEURS DE REFERENCE IV.2. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU CALCIUM IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE

20 Calcium et phosphore ont des métabolismes étroitement liés
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE Calcium et phosphore ont des métabolismes étroitement liés Grande insolubilité des phosphates tricalciques Influence sur les concentrations plasmatiques [Ca2+] X [HPO42-] = constante Limitation de l’absorption intestinale Influence sur la vitesse de formation et de résorption de l’os Responsable de calcifications pathologiques et formation de calculs dans les voies urinaires Importance vitale de ces ions (surtout le calcium ionisé) Régulation hormonale très étroite de leur concentration sanguine

21 3 tissus cibles Intestins Os Reins 3 hormones PTH Calcitonine
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE 3 tissus cibles Intestins Os Reins 3 hormones PTH Calcitonine Vitamine D3

22 Glandes parathyroïdes 1 6 84 pro-PTH 90 aa
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.1- PTH Pré-pro-PTH 31 84 1 115 aa III.1.1- Synthèse Glandes parathyroïdes 1 6 84 pro-PTH 90 aa 1 34 84 Plasma 2HN PTH COOH 84 aa T1/2 < 5min Protéolyses hépatique et rénale ACTIFS Fragment C-terminal Activité biologique 34 84 Par l’intermédiaire de l’AMP cyclique Fragment N-terminal COOH 1 34 2HN 84 Inactifs COOH T1/2 < 5min 84 COOH

23 [Ca ionisé plasmatique] ↑ résorption ostéoclastique PTH
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.1- PTH III.1.2- Rôles et régulation pas d ’action directe [Ca ionisé plasmatique] ↑ résorption ostéoclastique PTH ↑ réabsorption du calcium ↓ réabsorption des phosphates HYPERCALCEMIANTE HYPOPHOSPHOREMIANTE PTH = hormone

24 Hormone d ’origine thyroïdienne (thyrocalcitonine)
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.2 - CALCITONINE Hormone d ’origine thyroïdienne (thyrocalcitonine) Rôle et métabolisme mal connus CALCITONINE = hormone HYPOCALCEMIANTE

25 Huiles de foie de poisson
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.3- VITAMINE D3 ALIMENTATION III.3.1- Synthèse Jaune œuf, poisson, lait Huiles de foie de poisson Produits laitiers BIOSYNTHESE UV colécalciférol ou vitamine D3 INACTIVE Synthèse du cholestérol 7-déhydrocholestérol de la peau FOIE 25-hydroxylase 25-OH-D3 Calcidiol INACTIF REIN 1-α-hydroxylase 1α,25-diOH-D3 CALCITRIOL ACTIF

26 ↑ absorption du calcium ↑ absorption des phosphates
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.3- VITAMINE D3 III.3.2- Rôles ↑ absorption du calcium ↑ absorption des phosphates ↑ résorption ostéoclastique de l’os ancien CALCITRIOL ↑ minéralisation osseuse HYPERCALCEMIANTE HYPERPHOSPHOREMIANTE CALCITRIOL = hormone

27 + + + _ _ _ _ hypocalcémie PTH hypophosphatémie 25-OH-D3
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.3- VITAMINE D3 III.3.3- Régulation hypocalcémie PTH hypophosphatémie + + + CalciDiol CalciTriol 25-OH-D3 1-a-hydroxylase 1a,25-diOH-D3 _ _ _ _ effet « feed back » hypercalcémie calcitonine hyperphosphatémie

28 ↑ absorption du calcium (digestif)
III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.4- LES AUTRES HORMONES III.4.1- Oestrogènes ↑ absorption du calcium (digestif) ↑ la synthèse protéique et la minéralisation de l ’os Ménopause  ostéoporose III.4.2- Cortisol ↓ minéralisation de l ’os ↓ synthèse protéique de l ’os Hypercortissisme iatrogène ou syndrôme de cushing  Ostéoporose secondaire

29 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
INTRODUCTION I- METABOLISME DU CALCIUM II- METABOLISME DU PHOSPHORE III- REGULATION DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE III.1- PTH III.2 - CALCITONINE III.3- VITAMINE D3 III.4- LES AUTRES HORMONES IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.1. VALEURS DE REFERENCE IV.2. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU CALCIUM IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE

30 IV.1. VALEURS DE REFERENCE
IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.1. VALEURS DE REFERENCE Calcémie: 2,20- 2,60 mmol/l Phosphorémie (phosphatémie, phosphore sanguin): 0,80 - 1,50 mmol/l IV.2. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU CALCIUM IV.2.1 Hypercalcémies CLINIQUE : Peu spécifique - Signes digestifs (anorexie, nausées, vomissement) - Signes neurologiques (asthénie physique et psychique) - Signes cardio-vasculaires (troubles du rythme, hypertension Hypercalcémie très élevée (> 3,5 mmol/l) peut entraîner la mort par fibrillation ventriculaire

31 Hypercalcémies néoplasiques (60 %)
IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.2.1 Hypercalcémies ETIOLOGIES Hypercalcémies néoplasiques (60 %) Hypercalcémies néoplasiques par Ostéolyse locale (10 %) Cancers ostéophyles (métastases osseuses) : sein, poumon, rein, thyroïde. Myélome multiple des os (maladie de KAHLER) : synthèse par les plasmocytes médullaires d’une immunoglobuline monoclonale (taux de protéines plasmatiques très élevé >100 g/l). Hypercalcémies paranéoplasiques par Sécrétion d’un peptide PTH-like (50 %) Sécrétion de Sécrétion par certains cancers d ’un peptide « PTH rp (related peptide » (PTH like) qui a la même activité que la PTH.(larynx, pharynx, poumons, col utérin, peau, vessie, ovaires…etc..) Myélome multiple des os (maladie de KAHLER) : synthèse par les plasmocytes médullaires d’une immunoglobuline monoclonale (taux de protéines plasmatiques très élevé >100 g/l). Hypercalcémies non néoplasiques (40 %)

32 Hypercalcémies non néoplasiques (40 %)
IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.2.1 Hypercalcémies ETIOLOGIES Hypercalcémies non néoplasiques (40 %) Hyperparathyroïdie primitive (25 %) Causes rares d’hypercalcémies : Consommation excessive de Vit D Syndrome des « buveurs de lait » (BURNETT) (lait +carbonate de Ca = antiacides) Hypercalcémie hypocalciurique familiale bénigne : patho génétique autosomale dominante. Seule la forme homozygote exceptionnelle est symptomatique. Mutation inactivatrice du récepteur de calcium. Les cellules parathyroïdienne diminuent leur sensibilité au calcium. Donc la sécrétion de PTH n’est freinée que pour des calcémies élevée. La calciurie est basse par atteinte des récepteurs calciques tubulaires. Profil bio : hypercalcémie, hypocalciurie, PTH limite sup à la normale. Pathologie asymptomatique donc pas de traitement. Immobilisation prolongée Hypercalcémie hypocalciurique familiale bénigne ?

33 Signes d’hyperexcitabilité neuromusculaire
IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.2.2 Hypocalcémies CLINIQUE : Signes d’hyperexcitabilité neuromusculaire Crises de tétanie (accès de contracture symétrique des extrémités avec « main d ’accoucheur ») L’intensité des signes cliniques dépend de la brutalité des changements de la calcémie

34 Hypocalcémies extraparathyroïdiennes
IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.2.2 Hypocalcémies ETIOLOGIES Hypocalcémies extraparathyroïdiennes - Défaut d’apport (Très rares dans nos pays) - Défaut d‘absorption digestive - Défaut de réabsorption rénale Déficit en vitamine D Ostéomalacie (adulte) , Rachitisme (enfant) Carence d’apport (rare dans pays développés) Carence d’exposition au soleil (sujets âgés) Malabsorption (maladie coeliaque, malabsorption des graisses…) alcoolisme Insuffisance rénale manque de 1-alpha hydroxylase et précipitation de phosphate de calcium dans les tissus mous due à l ’hyperphosphorémie

35 Hypocalcémies parathyroïdiennes
IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.2.2 Hypocalcémies ETIOLOGIES Hypocalcémies parathyroïdiennes Hypoparathyroïdie primitive chirurgicale Hypocalcémies pseudo-parathyroïdiennes Résistance à la PTH PTH constitutionnellement anormale mauvaise sécrétion d ’AMPc récepteurs périphériques insensibles à l ’AMPc

36 IV.3.1 Hyperphosphorémies
IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE IV.3.1 Hyperphosphorémies CLINIQUE : pas de signe clinique patent ETIOLOGIES Insuffisance rénale (diminution de la filtration glomérulaire) Hypoparathyroïdie (augmentation de la réabsorption rénale) Résistance à la PTH (pseudohypoparathyroïdies) Consommation excessive de Vit D

37 IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE
IV- VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES IV.3. VARIATIONS PATHOLOGIQUES DU PHOSPHORE IV.3.1 Hypophosphorémies CLINIQUE : pas de signe clinique patent ETIOLOGIES Hyperparathyroïdie  Fuite urinaire du phosphare par diminution de la réabsorption rénale Diabète phosphoré = syndrome de Fanconi = Trouble primitif de la réabsorption du phosphore Déficit en Vit D

38 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
V- EXPLORATION BIOLOGIQUE DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE V.1. EXPLORATION DE PREMIERE INTENTION V.2. ORIENTATION DIAGNOSTIC VI- PERTURBATIONS METABOLIQUES DE L’OS VI.1. OSTEOMALACIE (Rachitisme chez l’enfant) VI.2. OSTEOPOROSE VII. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DU REMODELAGE OSSEUX VII.1. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA RESORPTION OSSEUSE VII.2. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA FORMATION OSSEUSE

39 calcémie corrigée = calcémie mesurée + (40 – albumine) x 0,015
V- EXPLORATION BIOLOGIQUE DU METABOLISME PHOSPHO-CALCIQUE Importance fondamentale en raison de la faible spécifité de la clinique et des examens radiologiques Bilan biologique standard contient la calcémie et la phosphorémie  Dépistage dans un grand nombre de cas des pathologies du métabolisme phosphocalcique L’interprétation des résultats nécessite de s’assurer que la fonction rénale est normale  dosage de la créatinine  détermination de la clairance à la créatinine (éventuellement) La bonne interprétation de la calcémie totale doit tenir compte de la protidémie Calcémie mesurée Calcémie corrigée = (protidémie (g/L) / 160 ou mieux de l’albuminémie calcémie corrigée = calcémie mesurée + (40 – albumine) x 0,015 En cas de doute, le mieux est de demander le dosage du Calcium ionisé.

40 V.1.1 Dosages sanguins V.1.2 Dosages urinaires
V- EXPLORATION BIOLOGIQUE DU METABOLISME PHOSPHO-CALCIQUE V.1. EXPLORATION DE PREMIERE INTENTION V.1.1 Dosages sanguins Calcémie (2,20 – 2,60 mmol/L) voir Calcium ionisé Phosphorémie (0,8 – 1,5 mmol/L) Dosage de la PTH 1-84 V.1.2 Dosages urinaires Calciurie des 24h (0,1 mmol/Kg/j) Phosphaturie des 24h (répétée 3 jours car dépend de l’alimentation) Rapportés à la créatininurie pour éviter les erreurs dues au recueil des urines Rapports de NORDIN Recueil des urines du matin pendant 2h Calciurie Créatininurie  L’augmentation de ces rapports est en faveur d’une résorption osseuse accrue Phosphaturie Créatininurie

41 HYPER V.2. ORIENTATION DIAGNOSTIC C A L E M I + Penser à
V- EXPLORATION BIOLOGIQUE DU METABOLISME PHOSPHO-CALCIQUE V.2. ORIENTATION DIAGNOSTIC HYPER C A L E M I + Penser à Cancer ostéophyte PTH 1-84 élevée Hyperparathyroïdie I PTH 1-84 basse Hypercalcémie paranéoplasique  Doser la PTH-rp Hyperprotidémie et pic monoclonal à l’électrophorèse Myélome multiple hypocalciurie Hypercalcémie familiale bénigne Hyperphosphorémie Consommation excessive de vitamine D  Doser le calcidiol ou calcitriol

42 Déficit en vitamine D (Ostéomalacie)
V- EXPLORATION BIOLOGIQUE DU METABOLISME PHOSPHO-CALCIQUE V.2. ORIENTATION DIAGNOSTIC HYPO C A L E M I + Penser à Hyperphosphorémie Insuffisance rénale PTH 1-84 élevée En l’absence d’insuffisance rénale Résistance à la PTH PTH 1-84 basse Hypoparathyroïdie Hypophosphorémie Déficit en vitamine D (Ostéomalacie)  Hyperphosphatasémie alcaline  Doser le calcidiol ou calcitriol HYPO PHOSPHOREMIE + Penser à Hyperphosphaturie Diabète phosphoré

43 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
V- EXPLORATION BIOLOGIQUE DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE V.1. EXPLORATION DE PREMIERE INTENTION V.2. ORIENTATION DIAGNOSTIC VI- PERTURBATIONS METABOLIQUES DE L’OS VI.1. OSTEOMALACIE (Rachitisme chez l’enfant) VI.2. OSTEOPOROSE VII. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DU REMODELAGE OSSEUX VII.1. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA RESORPTION OSSEUSE VII.2. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA FORMATION OSSEUSE

44 Coupe histologique d ’un os
VI- PERTURBATIONS METABOLIQUES DE L’OS os ostéoporotique os ostéomalacique Os normal Coupe histologique d ’un os cavité de l ’os Volume absolu osseux tissu ostéoïde Ostéomalacie: défaut de minéralisation du tissus ostéoïde qui est en trop grande proportion par rapport au volume osseux global car les travées et les corticales ont une épaisseur normale. Tout se passe comme si l’organisme réagissait à un défaut de minéralisation par un accroissement de synthèse du tissus osteoïde, aboutissant à un tissus osseux ramolli. Ostéoporose = Involution progressive de l’os aussi bien dans sa partie protéique que dans sa partie minérale. Caractérisée par un volume total osseux diminué, mais constituée par un os qualitativement normal. Les proportions de tissus cacifié et de tissus ostéoïdes sont respéctées. Elle aboutit à un os poreux et fragiles dont les travées et les corticales sont amincies. tissu calcifié Hypo-ostéoïdose Hyperostéoïdose

45 Os ostéoporotique Os normal

46 VI.1. OSTEOMALACIE (Rachitisme chez l’enfant)
VI- PERTURBATIONS METABOLIQUES DE L’OS VI.1. OSTEOMALACIE (Rachitisme chez l’enfant) = Hyperostéïdose ETIOLOGIES Carence en vitamine D Vitamino-sensible et curable par l’apport de vitamine D souvent rien douleurs osseuses déformations osseuses CLINIQUE : RADIOLOGIE Déminéralisation importante Fissures ou stries de LOOSER-MILKMAN hypocalcémie hypophosphorémie hypocalciurie hypovitaminose D BIOLOGIE

47 - Ostéoporose post-ménaupose
VI- PERTURBATIONS METABOLIQUES DE L’OS VI.2. OSTEOPOROSE = Hypo-ostéïdose ETIOLOGIES - Ostéoporose post-ménaupose 30 % des femmes âgées de plus de 60 ans 50 % des femmes âgées de plus de 70 ans - Ostéoporose secondaire Hypercortissisme iatrogène ou syndrôme de cushing Immobilisation prolongée CLINIQUE : Passe souvent inaperçue Tassements vertébraux, fractures (col du fémur) RADIOLOGIE Déminéralisation osseuse diffuse Involution progressive de l’os aussi bien dans sa parti Mesure de la densité minérale osseuse par ostéodensitométrie (quantité d’hydroxyapatite en g/cm2 de surface osseuse) BIOLOGIE - Bilan phosphocalcique standard normal - Mesure des marqueurs du remodelage osseux

48 METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
V- EXPLORATION BIOLOGIQUE DU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE V.1. EXPLORATION DE PREMIERE INTENTION V.2. ORIENTATION DIAGNOSTIC VI- PERTURBATIONS METABOLIQUES DE L’OS VI.1. OSTEOMALACIE (Rachitisme chez l’enfant) VI.2. OSTEOPOROSE VII. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DU REMODELAGE OSSEUX VII.1. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA RESORPTION OSSEUSE VII.2. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA FORMATION OSSEUSE

49 VII.1. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA RESORPTION OSSEUSE
VII- MARQUEURS BIOLOGIQUES DU REMODELAGE OSSEUX VII.1. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA RESORPTION OSSEUSE VII.1.1- Hydroxyproline urinaire - Vieux marqueur - Acide aminé constitutif du collagène libéré en cas de dégradation du collagène Inconvénients: - Peu spécifique - Nécessité d’un régime diététique sans gélatine VII.1.2- Les molécules de pontage du collagène - Pyridinolines (Pyd) - Désoxypyridinoline (Dpd) Le diagnostic biologique de l’ostéoporose est difficile en raison de la normalité du bilan phospho-calcique standard. L’idée de disposer de marqueurs biologiques capables de refléter avec précision et sensibilité les différentes phases du remodelage osseux (formation et résorption osseuse) est un vieux problème. Dosage urinaire Libérées dans la circulation après dégradation du collagène puis excrétées dans les urines Meilleur marqueur de résorption osseuse actuellement

50 PONTAGE DES MOLECULES DE TROPOCOLLAGENE Désoxypyridinoline (Dpd)
Molécules de pontages Pyridinoline (Pyd) Désoxypyridinoline (Dpd) COLLAGENE

51 VII.2. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA FORMATION OSSEUSE
VII- MARQUEURS BIOLOGIQUES DU REMODELAGE OSSEUX VII.2. MARQUEURS BIOCHIMIQUES DE LA FORMATION OSSEUSE  Reflet de l’activité ostéoblastique VII.2.1- Phosphatases alcaline = Enzymes des cellules hépatiques, ostéoblastes, (et cellules intestinales - Manque de spécificité Dans les pathologies caractérisées par de modestes changements osseux (Osteoporose) - Manque de sensibilité Utilisées dans le diagnostic et le suivi de la maladie de Paget VII.2.2- Ostéocalcine = Protéine synthétisée par les ostéoblastes et libérée dans la circulation sanguine Spécifique des ostéoblastes Marqueur de choix mais dosage difficile VII.2.3- Peptides d’extension N- et C- terminaux

52 BIOSYNTHESE DU COLLAGENE
OSTEOBLASTE Synthèse des chaines polypeptidiques Formation de la triple hélice Peptides d’extension N terminal (PINP) Procollagène Peptides d’extension C terminal (PICP) Matrice extracellulaire Tropocollagène PINP PICP Formation des fibres de collagène par pontage

53 FIN


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