Nouveaux Risques pour de Nouvelles Assurances: le cas de lemploi Francis Kramarz Crest Professeur Ecole Polytechnique.

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1 Nouveaux Risques pour de Nouvelles Assurances: le cas de lemploi Francis Kramarz Crest Professeur Ecole Polytechnique

2 Un nouvel environnement Globalisation: la production se fragmente Les ventes sont plus « volatiles » causant une plus grande volatilité de lemploi Les marchés financiers se développent (le monde est plus diversifié) Mais les salariés français le sont moins voire pas du tout

3 Des trajectoires plus heurtées

4 …sans plus de licenciements ou de départs

5 …en raison des contrats temporaires

6 Ainsi, le risque est mal réparti entre les personnes Pourtant la mobilité est nécessaire pour: –la croissance des secteurs en expansion –la décroissance des secteurs en déclin –la croissance des jeunes entreprises –la croissance de la productivité Et, dans la plupart des pays, la réussite dune industrie se fait par la naissance/mort des entreprises et non par la croissance des entreprises en place

7 Mais, le risque est aussi mal réparti dans le temps En refusant de former mieux les plus en difficulté (dès lâge de 5 ans, ou les zep)... …environ 20% des jeunes sortent à 18 ans sans diplôme du système éducatif (une spécificité française)… …mais ne peuvent se re-former à 30… Comme dailleurs les personnes confrontées au changement technologique (le mécanicien auto et lélectronique) Des diplômes professionnels (CAP, par exemple) avec un fort contrôle des connaissances générales… …pour protéger la valeur des diplômes… …et les personnes en place (exemple de la VAE, une innovation potentiellement majeure, mais encore très restrictive) Lassurance « éducation » est défaillante à tous les âges. LEtat doit jouer son rôle.

8 comme il est mal réparti dans lespace (logement et transport) Les communes les plus petites, les zones les moins denses sont moins assurées que les métropoles contre les chocs; Les sociétés de HLM ne « poolent » pas les appartements ou leurs files dattente… …on a voulu protéger les locataires au dépens des propriétaires (expulsions) mais lexemple de Montréal en démontre les effets pervers… …on a voulu protéger la SNCF de la concurrence et le réseau de cars est défaillant (bien pour les riches mais pas pour les pauvres, les personnes âgées,…)… …on a voulu protéger les taxis et autres transports collectifs (RATP, RTM,…) de la concurrence, mais il est impossible de se déplacer aux heures qui dérangent… voire de trouver un moyen de transport… …sauf si lon a une voiture mais le permis coûte cher car il fallait protéger les auto-écoles de la pauvreté mais leffet est dempêcher les pauvres et les jeunes davoir le permis