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L’APPRENTISSAGE ET LES PHOBIES

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Présentation au sujet: "L’APPRENTISSAGE ET LES PHOBIES"— Transcription de la présentation:

1 L’APPRENTISSAGE ET LES PHOBIES
Gabrielle Maliha et Charlotte De Ernsted

2 Comment l'apprentissage influence t-il l'apparition des phobies spécifiques et sociales ainsi que leur disparition?

3 Plan Introduction La phobie spécifique La phobie sociale
Le traitement des phobies

4 Introduction Selon le DSM-IV-TR (APA, 2000), la grande famille des troubles anxieux regroupe plusieurs désordres: - phobie spécifique; - phobie sociale; - trouble de panique (avec ou sans agoraphobie); - l’agoraphobie sans antécédent de trouble de panique; - trouble obsessionnel-compulsif; - stress post-traumatique; - trouble d’anxiété généralisé; - état de stress aigu; - trouble anxieux dû à une affection médicale générale; - trouble anxieux induit par une substance; - trouble anxieux non spécifié.

5 Introduction Parmi les divers troubles psychiatriques, les troubles anxieux sont parmi les plus rependus (Taub et al., 2005) Ils interfèrent dans plusieurs sphères de la vie p.e. difficultés interpersonnelles (Zatzick et al., 1997)

6 Introduction La phobie spécifique se caractérise principalement par une peur marquée et soutenue d’objets ou de situations objectivement visibles et conscrites (DSM-IV-TR, 2000) La phobie sociale est caractérisé par une peur marquée et persistante d’une ou plusieurs situations sociales ou d’actions publiques dans lesquelles le sujet est exposé à des personnes inconnues ou à l'éventuelle observation attentive d’autrui (DSM-IV-TR, 2000)

7 La phobie spécifique

8 La phobie spécifique La prévalence de la phobie spécifique est d’approximativement 10% dans la population générale, les femmes étant deux à trois fois plus affectées que les hommes (Magee et al. 1996) Le DSM-IV-TR expose plusieurs types phobies spécifiques qui se subdivisent en plusieurs sous-catégories: type animal (p.e. peur des chiens, peur des serpents), type environnement naturel (p.e. hauteurs, tonnerre, eau), type sang – injection – accident (p.e. peur des aiguilles), type situationnel (p.e. avions, ascenseurs, endroits clos) et autre type (p.e. peur de s’étouffer, peur de vomir)

9 Mowrer (1956) qui préconise une approche behaviorale, propose un modèle à deux facteurs visant à expliquer comment une personne développe et maintien une phobie spécifique suite à un conditionnement 1e conditionnement classique: la personne apprendrait à avoir peur d’un stimulus neutre (qui deviendra un stimulus conditionnel) par son association à un stimulus intrinsèquement aversif 2e conditionnement opérant: la personne est soulagée en évitant le stimulus conditionnel (SC). L’effet apaisant de l’évitement contribuerait au maintient de la phobie puisqu’il agirait comme renforçateur

10 Rachman (1977) propose quelques modifications au modèle de Mowrer
Rachman (1977) propose quelques modifications au modèle de Mowrer. Contrairement à ce dernier, croit qu’il est possible de développer une phobie par observation Un individu peut développer une phobie des serpents simplement en observant une tierce personne subir une souffrance (p.e. se faire mordre par le serpent) ou en l’observant avoir une réaction de peur devant cet animal. La phobie spécifique pourrait aussi être déclenchée par des instructions verbales (p.e. un parent dit répétitivement à son enfant que les serpents sont dangereux). Rachman ne nie toutefois pas l’idée selon laquelle une phobie peut survenir suite à une expérience directe pouvant être traumatisante pour l’individu

11 Le rôle de l’évolution:
D’après Seligman (1971), durant l’évolution de l’espèce humaine, les individus auraient appris à avoir peur de certains stimuli pouvant présenter une menace à leur survie Nous aurions alors développé une façon rapide et automatique de répondre aux stimuli potentiellement dangereux comme les araignées ou les hauteurs (p.e. l’expérience de Bertenthal & Campos, 1984) Sans conditionnement préalable, l’enfant dès son bas âge démontre de la peur lorsqu’il est placé devant une « falaise » (recouverte d’une vitre invisible) (Bertenthal & Campos, 1984).

12 La crainte des hauteurs est présente malgré le fait que l’enfant n’a jamais subi un événement traumatisant impliquant les hauteurs. Il est évident que si certaines phobies apparaissent sans préalablement passer par une expérience de conditionnement, cela présente un gros problème de validité pour le modèle behavioral…

13 Toutefois, les tenants du model behavioral reviennent à la charge et trouvent d’autres arguments pour défendre leur paradigme. En effet, ceux-ci croient qu’un individu ayant supposément développé une phobie sans conditionnement aurait tout simplement oublié cette expérience d’apprentissage (Mineka & Öhman, 2003)

14 La phobie sociale

15 La phobie sociale est un trouble qui affecte de 2 à 4% de la population générale
Il existe deux sous groupes de phobies sociales: - La phobie sociale spécifique: L’anxiété ou la peur que ressent l’individu se limite généralement à une ou deux situations sociales particulières - La phobie sociale généralisée: L’anxiété se manifeste dans la majorité des situations sociales, aussi bien dans les situations d’interactions sociales que dans des situations de performance en public

16 L’apparition des phobies sociales
Les modèles cognitivo-béhaviorales Le conditionnement classique Stimulus neutre (situation sociale) est associé a un stimulus qui provoque une réponse inconditionnel (situation anxiogène). Par la suite, la personne ressent de l’anxiété lorsqu’elle est exposée à cette situation (réponse conditionnée)

17 Le conditionnement opérant explique le maintient de la phobie sociale
Le conditionnement opérant explique le maintient de la phobie sociale. C’est-à-dire, qu’en évitant la ou les situation(s) anxiogène(s) la personne renforce sa peur de se retrouver dans cette ou ces situation(s) (Mowrer).

18 La théorie de l’apprentissage (Buss) explique la phobie sociale généralisée. Buss suppose que l’enfant peut être involontairement conditionné par ses parents à redouter les situations d’interactions sociales. Cette peur résulterait du fait que durant l’enfance les parents attiraient constamment l’attention de l’enfant sur les jugements des autres, sur ce qu’ils considéraient comme étant l’attitude adéquate à avoir en public etc.

19 La théorie cognitive postule que l’anxiété résulterait de croyances irrationnelles et dysfonctionnelles qui amènerait les phobiques à croire qu’ils seront nécessairement rejetés par autrui. La vulnérabilité ressentit dans des situations sociales amène l’individu à conclure qu’il a peu d’efficacité personnelle dans ses interactions et qu’il manque ressources et d’habiletés pour gérer les situations sociales (concept de coping).

20 Ils existent d’autres théories pouvant expliquer les phobies sociales (Lemperière, 2002).
Il est important de noter qu’il n’y a toujours pas de consensus entre les diverses approches pour expliquer définitivement l’apparition des phobies sociales.

21 Les traitements

22 Les traitements L’approche béhavioral et cognitive
- Exposition systématique In Vivo (Wolpe, 1958) 1e Rx béhavioral et le plus rependu dans le Rx des phobies. Elle consiste à exposer directement la personne phobique à l’objet/situation anxiogène. - Le Rx par modelage et jeu de rôle est surtout efficace pour le Rx des phobies sociales. - Le Rx virtuel (réalité virtuelle) est plus récent et plus sécuritaire.

23 Approche pharmacologique
On prescrit des antidépresseurs + benzodiazépine lorsque les symptômes d’anxiété sont trop envahissants.

24 Casque de réalité virtuelle
(2:35)


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