La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

REIMS SEPTEMBRE 2004 Virginie HUBER-GRESSER Florence PIALOT

Présentations similaires


Présentation au sujet: "REIMS SEPTEMBRE 2004 Virginie HUBER-GRESSER Florence PIALOT"— Transcription de la présentation:

1 REIMS SEPTEMBRE 2004 Virginie HUBER-GRESSER Florence PIALOT
EPILEPSIE ET TRAVAIL REIMS SEPTEMBRE 2004 Virginie HUBER-GRESSER Florence PIALOT

2 INTRODUCTION 200 000 épileptiques sur le marché du travail
80% exercent un emploi: - 5% en atelier protégé - 25% avec un handicap léger - 70% de la même façon que la population active 5% incapables d’exercer une activité rémunérée Ouvriers et employés = professions les plus représentées Accidentalité et absentéisme des épileptiques < à la population générale

3 RAPPELS SUR L’EPILEPSIE
EPILEPSIE  MALADIE = répétition des crises = diagnostic clinique++ ( 80% EEG inter-critiques sont normaux) LES CRISES GENERALISEES LES ABSENCES : « simples » = altération isolée de la conscience. Si répétition = « petit mal » LES CRISES TONICO-CLONIQUES : 3 phases (tonique,clonique ,résolutive) Les meilleurs éléments diagnostic: début brutal,morsure latérale de langue ,amnésie post-critique ,durée longue (5 à 10 minutes)

4 RAPPELS SUR L’ EPILEPSIE
LES CRISES PARTIELLES CRISES MOTRICES : Crises Bravais-jacksoniennes : débute MS puis face et MI Crises versives ++ :déviation conjuguée de la tête et des yeux CRISES SENSITIVES ET SENSORIELLES visuelles Auditives Gustatives et olfactives

5 BILAN BILAN ETIOLOGIQUE - fond d’œil - EEG
- scanner cérébral et/ou IRM encéphalique - +/- selon le contexte :biologie(glycémie,calcémie), alcoolémie , recherche de toxiques,PL .

6 ETIOLOGIES LESION CEREBRALE : Tumeurs ,AVC,lupus,angiome,abcès cérébral,intoxication au CO ABAISSEMENT DU SEUIL EPILEPTOGENE - alcoolisation aiguë ,sevrage (alcool ou benzodiazépines) - dette de sommeil - SLI :spots,télévision,jeux vidéos - médicaments épileptogènes (AD,neuroleptiques,corticoïdes) CRISE INAUGURALE D’UNE EPILEPSIE IDIOPATHIQUE

7 EPILEPSIE EN MILIEU DU TRAVAIL
INSERTION PROFESSIONNELLE = effet bénéfique sur la maladie EMPLOIS INTERDITS AUX EPILEPTIQUES - conducteurs de transport en communs ,chauffeurs poids lourds (arrêté du 7 mai 1977) - personnel naviguant des compagnies aériennes - plongeur professionnel,maître nageur - travail en atmosphère comprimée - carrières militaires

8 EPILEPSIE EN MILIEU DU TRAVAIL
EMPLOIS INCOMPATIBLES A DECONSEILLER AUX EPILEPTIQUES - travail en hauteur ou de sécurité - travail sur machines dangereuses - travail posté , gardien de nuit - emploi nécessitant la conduite d ’un véhicule automobile (permis A et B).C ’est la commission médicale départementale ,qui après examen,délivre une aptitude temporaire au permis (de 6 mois à 5 ans),renouvelable. - travaux comportant des stimuli lumineux ou sonores - travail exposant à des produits neurotoxiques

9 ROLE DU MEDECIN DU TRAVAIL
DETERMINATION DE L ’APTITUDE (travaux dangereux et postes de sécurité!!!) ,SURVEILLANCE AU LONG COURS VISITE MEDICALE INTERROGATOIRE +++ réticence des salariés à révéler l’épilepsie,voire dissimulation++ pertinence des questions et climat de confiance L ’APPROCHE INDIRECTE ++ - hospitalisation? - traitement régulier? - suivi médical régulier?spécialiste? - malaise?PC?vertiges?troubles de l’équilibre - service militaire ? +/- APPROCHE DIRECTE

10 L ’INTERROGATOIRE TYPE DE CRISE :
SI EPILEPSIE CONNUE TYPE DE CRISE : - généralisée ? signes annonciateurs? - partielles?automatismes et/ou tr.de la conscience? - prodromes? AGE DE DEBUT ,si ancienne déroulement scolarité ? FREQUENCE DES CRISES ,EVOLUTION DANS LE TEMPS ,DATE DE LA DERNIERE CRISE ETIOLOGIE CONNUE CIRCONSTANCES DE SURVENUE ,FACTEURS DECLENCHANTS (fatigue,éthylisme,sevrage) TRAITEMENT,OBSERVANCE?EFFETS SECONDAIRES++(somnolence++,tr mémoire ,équilibre..)

11 L ’INTERROGATOIRE HABITUS HYGIENE DE VIE : rythme de vie,sommeil
ALCOOL ? Provoque des crises et interfère avec les anti-épileptiques TABAC ? EXCITANTS ? STUPEFIANTS? DISTANCE DOMICILE/LIEU DE TRAVAIL FORMATION ,CURSUS PROFESSIONNEL HANDICAP ASSOCIE

12 L ’INTERROGATOIRE CARACTERISTIQUES DU POSTE DE TRAVAIL ++
POSTE A RISQUE ? Poste de sécurité,sur machine dangereuse,travail en hauteur CONDITIONS DE TRAVAIL? Travail prescrit et évolution de la tâche NIVEAU DE L ’ASTREINTE physique , psychique. TRAVAIL POSTE? HORAIRES DE TRAVAIL? EXPOSITION AUX S.L.I, ET BRUITS RYTHMES EXAMEN CLINIQUE anomalies neurologiques ? effets secondaires du traitement ?

13 DETERMINATION DE L ’APTITUDE
DETERMINATION DE L ’APTITUDE = APPRECIATION DU RISQUE++ - poste de travail +/- exposé - hygiène de vie - traitement : observance ,efficacité ,effets secondaires - fréquence de survenue des crises :date de la dernière , intervalle entre les crises - circonstances d’apparition , facteurs favorisants - compréhension de la maladie

14 DETERMINATION DE L ’APTITUDE
CRITERES JUGES FAVORABLES - crises rares - de survenue nocturne - précédées de prodromes - vie régulière - observance stricte du traitement - épilepsie stable ,bien tolérée sans trouble de la personnalité ou de déficience intellectuelle

15 ECHELLE DE RISQUE DANS LES PROFESIONS DU BTP
RISQUE FAIBLE - chantier au sol - en atelier sans machines - bureau ou magasin RISQUE MODERE - travail en faible hauteur - rencontre avec le public

16 ECHELLE DE RISQUE DANS LES PROFESSIONS DU BTP
GRAND RISQUE - hauteur : en bordure du vide (couvreur, échafaudeur) - machines dangereuses - conduite de véhicule léger POSTES DE SECURITE !!! - chauffeur PL - conducteurs d’engins - grutier - transport de personnel

17 Cas clinique n°1 Jardinier travaillant dans les espaces verts
pas de travail en hauteur épilepsie connue depuis l ’enfance 1 à 2 crises par an sous ttt sans signes avant coureurs et parfois sur le lieu de travail pas de problème avec ses collègues (informés de sa maladie) bonne hygiène de vie, respect du sommeil, conscience de l ’importance de son ttt pas d ’éthylisme connu septembre 2004

18 Cas clinique n°1 (suite)
Avis du MT : apte sans réserve en raison de l ’absence de danger pour lui et ses collègues pas d ’utilisation de machines dangereuses pas de travail en hauteur bonne hygiène de vie : sommeil respect du traitement pas d ’éthylisme connu bon environnement de travail septembre 2004

19 Cas clinique n°2 H de 34 ans embauché comme poseur de stores avec travail en hauteur adressé au MT suite à une crise sur le lieu de travail crises généralisées une à deux fois par semaine suite à un TC sévère avec des séquelles. Pas de suivi du ttt agressivité du salarié refusant de donner des explications sur sa maladie septembre 2004

20 Cas clinique n°2 (suite)
Avis du MT : inapte au travail en hauteur en raison de : crises d’épilepsie fréquentes personne agressive peu disposée à suivre les conseils pas de suivi du traitement septembre 2004

21 Cas clinique n°3 H de 35 ans électricien dans le bâtiment avec travail en hauteur (même entreprise depuis 15 ans) crise d’épilepsie en dehors du travail et en parle spontanément à l’employeur. Epilepsie connue depuis l’adolescence, stabilisée depuis de nombreuses années traitement bien suivi, bonne compréhension de la maladie MT : pas de cause exogène retrouvée sauf peut-être une perturbation temporaire de son rythme de vie Avis d’un neurologue et avis d’inaptitude temporaire au travail en hauteur le temps des examens complémentaires. septembre 2004

22 Cas clinique n°3 (suite)
Proposition du MT : apte au poste d’électricien mais avec des interventions en binôme sur une période de 6 mois. Mais difficultés dans l’organisation de travail car le salarié ne peut être envoyé seul pour effectuer des dépannages. Le MT le met donc apte sans restrictions en raison de : épilepsie idiopathique bien tolérée rareté des crises bonne compréhension de la maladie bonne hygiène de vie septembre 2004

23 Cas clinique n°4 H de 40 ans travaille dans un bureau d’études et doit effectuer des visites sur des chantiers avec des déplacements en hauteur sur échafaudage 2 à 3 crises sur les lieux de travail suite à l’opération d’une tumeur cérébrale il y a quelques années. Le MT demande un avis auprès du neurologue : disparition probable des crises suivi régulier du traitement Avis du MT : apte sans restrictions en raison de : l’absence de crise depuis quelques années bon suivi du traitement septembre 2004

24 Cas clinique n°5 H effectue depuis 20 ans des réglages sur stand automatique avec des horaires de nuit. Apparition d’une 1ère crise d’épilepsie sans récidive pendant une période d’un an. Puis, survenue de crises répétées Son chef de service ne veut plus le garder par perte de confiance en lui Le MT prend contact avec son médecin traitant pour essayer de connaître la raison des crises : suivi irrégulier du traitement usage d’alcool septembre 2004

25 Cas clinique n°5 (suite)
Proposition du MT : reclassement du salarié, poste de réceptionnaire évitant les horaires de nuit. Facteurs aggravants de l’épilepsie : suivi irrégulier du traitement alcool travail de nuit septembre 2004

26 Cas clinique n°6 H de 25 ans est conducteur de bus
Déclaré inapte à son poste suite à la survenue d’1 crise d’épilepsie secondaire à une tumeur cérébrale opérée en 1994 Reconnu comme travailleur handicapé. Reclassement comme contrôleur de billets de transport en commun Nouvelles crises sur son lieu de travail en public L’employeur adresse le salarié au MT car il trouve ces crises embarrassantes Après s’être entretenu avec le salarié, le MT lui propose un changement de poste : entretien et nettoyage des véhicules septembre 2004

27 Cas clinique n°7 H de 50 ans postulant pour un poste de chauffeur de car VE : salarié évoque une hospitalisation pour un bilan à l’adolescence Le MT découvre l’épilepsie après avoir pris connaissance du dossier antérieur Il convoque le salarié qui déclare avoir fait une omission involontaire (pas fait de crise depuis 25 ans sans ttt) 3 crises d’épilepsie entre 16 et 20 ans traitement jusqu’à l’âge de 25 ans où le neurologue décide de l ’arrêter en raison de la disparition des crises. septembre 2004

28 Cas clinique n°7 (suite)
Avis d’un neurologue : examen clinique et des examens complémentaires normaux Avis du MT : apte sans restrictions avec une surveillance tous les 6 mois. Législation : poste de conducteur de transport en commun interdit aux épileptiques (arrêté du 7 mai 1977) mais pas de crise d’épilepsie depuis 25 ans et sans traitement septembre 2004

29 Conclusion Eléments essentiels à prendre en considération pour la décision d’aptitude du MT au poste de travail. Si poste sans risque et la maladie bien équilibrée : questions limitées Si poste à risque, interrogatoire est primordiale : HDM : fréq, type de crise, lieu, moment de survenue des crises Traitement et l’observance du ttt Hygiène de vie : sommeil, alcool, drogues Degré de conscience de la personne sur la maladie +++ L’attitude du salarié vis à vis de la maladie occupe une place essentielle dans le décision d’aptitude du MT. Parfois, tentatives de dissimulation en visite d’embauche pour les postes à risque : MT doit rester vigilant. septembre 2004

30 Conclusion (suite) Poste sans risque :
survenue de crises et leur fréquence constitue la préoccupation du MT parfois intolérance des collègues de travail ou de l’employeur. Poste à risque pour la personne elle-même, le MT doit s’assurer: très faible risque de survenue de crise sérieux de la personne Poste à risque pour la personne elle-même et pour autrui : avis d’inaptitude semble s’imposer sauf dans des cas très particulier où les crises ont disparu depuis des années. septembre 2004


Télécharger ppt "REIMS SEPTEMBRE 2004 Virginie HUBER-GRESSER Florence PIALOT"

Présentations similaires


Annonces Google