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Labouheyre, 26 janvier 2011 Béatrice BIROU IEN Mimizan Pays de Born

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Présentation au sujet: "Labouheyre, 26 janvier 2011 Béatrice BIROU IEN Mimizan Pays de Born"— Transcription de la présentation:

1 Labouheyre, 26 janvier 2011 Béatrice BIROU IEN Mimizan Pays de Born
Prévention de l’illettrisme et langage à l’école maternelle (d’après les conférences de V. BOUYSSE, IGEN.) Labouheyre, 26 janvier 2011 Béatrice BIROU IEN Mimizan Pays de Born

2 Langage et découverte du monde
Exposé Deux temps : 1. Une pédagogie rigoureuse du langage Composantes Eléments de méthodologie 2. Langage et découverte du monde Ateliers Langage et découverte du monde Ateliers de 4 /5 enseignants regroupant maternelle et cycle 2

3 Préalable rapide… L’Illettrisme :
En France: sont en situation d’illettrisme (9% de la population de 9 à 65 ans) JAPD: 21% des jeunes de 17 ans sont des lecteurs inefficaces (dont 5% en situation d’illettrisme) Une prévention efficace de l’illettrisme est une prévention précoce  un enjeu majeur de l’école maternelle. Ecole maternelle : phase clé de la prévention primaire. Bien connaître les obstacles à l’apprentissage et n’en négliger aucun : individuels, environnementaux, épistémologiques. Bien comprendre ce qui fait que cette période est si « sensible » : Passage d’un premier mode d’apprentissage à un autre. Passage du monde perceptif au monde représentatif. Elaboration du langage dans ses divers usages. L’ Ecole obligatoire : période longue de prévention (primaire, secondaire, tertiaire) ; difficultés à éviter ou à traiter (plus ou moins résistantes). Difficultés en lecture à l’école : peut-être des précurseurs de l’illettrisme.

4 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.1. La parole magistrale, le « parler professionnel » Importance d’un « parler professionnel » modélisant pour les apprentissages des élèves : cf. p.18 document d’accompagnement Importance de la reformulation des propos enfantins : donner une forme correcte aux intentions de l’enfant sans le forcer nécessairement à répéter (deux énoncés parfois). Importance des modes de questionnement : les questions fermées amènent au mieux des réponses en un mot ou en un complément d’énoncé ; les questions ouvertes induisent des phrases plus complètes, parfois complexes selon la question. Importance des liens langagiers opérés par l’enseignant : « c’est comme…. » (aide à la prise de distance et remobilisation/remémoration).

5 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.2. De mauvaises interprétations des programmes : une régulation nécessaire et urgente Survalorisation des parties du programme relatives à l’entrée dans l’écrit (code) aux dépens de l’essentiel : l’oral. Anticipation dangereuse du « travail du code » qui atteste des incompréhensions (alphabet en PS, recomposition de mots en MS avec « syllabes écrites). Approche du vocabulaire centrée sur des listes de mots hors « scénario » (imagiers, dictionnaires de classe). Evaluations nombreuses sur bases écrites mais une difficulté à dire comment parlent les enfants.

6 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.3. La base de tout, l’enjeu essentiel : l’accès à /la maîtrise de l’« oral scriptural ». Langage en situation, langage d’accompagnement de l’action : spontané (l’oral ordinaire) (à distinguer du langage du maître en accompagnement de l’action ) Langage oral hors situation, avec prise de distance : langage d’évocation, « l’oral scriptural », le « parler en continu » : proche de l’écrit dans l’explicitation même si subsistent des formes-types orales. Langage écrit : structuration syntaxique et précision lexicale maximales ; une organisation textuelle liée aux intentions et aux situations de communication  Des constantes : la réception précède la production (l’enfant parle parce qu’il est dans un milieu de parleurs ; idem pour écrit) URGENCE : un travail de fond de longue durée sur l’oral Deux formes à apprendre (ou trois ?) ---> déjouer les déterminismes sociaux

7 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.4. Un enseignement du lexique « raisonné et systématique » Nourrir les mémoires verbale et sémantique : la compréhension précède et excède la production : distinction « vocabulaire actif » // « vocabulaire passif ». Organiser l’enseignement Enseigner ce que veulent dire les mots (maternelle : nommer le monde) Connaître le sens des mots : problème de leur polysémie (significations dépendantes du contexte : le sens découle de l’utilisation). ou Enseigner comment on se sert des mots ? Se servir des mots : connaître leurs possibilités sémantiques (contextes d’usage : ex : opposition sec/mouillé, sec/frais ; verbes « génériques » : mettre, faire, aller), les caractéristiques de leur fonctionnement syntaxique (ex : construction des verbes, place des adjectifs…), les jugements sociaux éventuels sur ces mots (ex : chaussures/godasses ; bonjour/salut). PAS L’UN SANS L’AUTRE Polysémie Exemple:

8 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.4. Un enseignement organisé du lexique (suite ) Séances intégrées : fondamentales car ancrage dans les situations qui donnent du sens aux acquisitions ; important dans les phases de repérage, découverte, réemploi. Pas de « leçons de mots » désincarnées. Séances spécifiques essentielles pour la structuration (catégorisation, « attributs »), la capitalisation, le rebrassage.  Importance des traces (choix des supports délicat). Equilibre des deux modalités - Intérêt d’activités ritualisées La question de la progression D’abord le vocabulaire au plus près des besoins de la communication (comprendre et s’exprimer) en situation scolaire ; vers le moins familier, voire l’abstrait. Noms, verbes, adjectifs qualificatifs, adverbes ; mots grammaticaux.

9 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.5. Un enseignement organisé de la syntaxe Une progression plus évidente : (mot-phrase ---->) pseudo-phrase ----> phrase simple ----> phrase complexe (rôle clé des « introducteurs de complexité »).  Importance des modèles : langage du maître, textes entendus, textes appris.  Une condition essentielle pour développer la maîtrise de la syntaxe : le « parler en continu » (cf. CECRL) qui oblige à enchaîner des énoncés.

10 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.6. L’entrée dans l’écrit (double facette) : objectifs S ’acculturer : approche patrimoniale et culturelle mais aussi approche linguistique : entendre et comprendre le français écrit (langue du récit). Comprendre des textes : au-delà de l’imprégnation, le travail se fait dans les échanges (PARLER AVEC en parlant SUR). Accéder à une des caractéristiques de l’écrit : sa stabilité, et en comprendre les ressorts : un code que tout le monde utilise de la même manière. Produire des phrases et des textes destiné à être lus : importance de la prise de distance, de la prise de conscience (passage de l’oral à l’écrit : on n’écrit pas comme on parle).  Entrer dans l’étude du code : DE LA MESURE

11 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.7. La visée d’objectifs langagiers et linguistiques dans toutes les activités Veiller à ce que toutes les activités soient supports d’ apprentissages langagiers : toute séance devrait avoir deux objectifs langagiers (un d’ordre lexical, un autre plus pragmatique ou syntaxique). Jouer sur des vecteurs de communication pour motiver des retours sur … : cahier de vie de la classe, affichages, albums, blogs, etc. La DECOUVERTE DU MONDE, un domaine très fécond :  lien entre les acquisitions lexicales et l’évolution des représentations du monde (dimensions cognitives et affectives), elles-mêmes articulées avec la construction des savoirs encyclopédiques.

12 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.8. Une vigilance accrue à l’égard de certains aspects méthodologiques La mémorisation Veiller à la qualité de ce qui est mémorisé du point de vue linguistique. Pousser à exploiter la mémorisation autrement que par la seule restitution. La « secondarisation » (E. Bautier) : L’ école = expérience de second niveau où le monde est étudié (plus que vécu).  Langage = outil de prise de distance par rapport au vécu, au présent, à l’action ; relations fondamentales Langage // Pensée. Essentiel pour les enfants de savoir ne pas prendre les choses au premier degré, de dépasser le stade de l’expérience par la formalisation. Evocation. Langage = outil d’élucidation, d’explicitation des exigences scolaires (lien entre Langage et Devenir élève)

13 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.9. La cohérence et la continuité longitudinales, les progressions Aider à organiser une progression sur les 3 sections pour chaque sous-domaine des domaines Langage. Promouvoir une approche spiralaire des apprentissages lexicaux et des travaux sur les textes pour pérenniser les acquis : rebrassage, remobilisation dans des situations variées. Inciter à des retours en arrière réguliers (consolider).

14 1. Une pédagogie rigoureuse du langage
1.10. Les dispositifs pédagogiques, les modes de groupement des élèves Intérêt du "grand groupe " (classe ou demi-classe) pour : l’observation de comportements langagiers mis en œuvre par d’autres enfants (effets positifs et négatifs), la socialisation (« faire classe » : faire société), le partage de moments culturels (autour de la langue et de ses usages). Caractère essentiel du groupe réduit pour parler avec les enfants et les faire parler, et pour : la sécurisation des enfants, le contrôle par le maître des prises de parole, de la compréhension. Intérêt des groupes hétérogènes pour favoriser l’imitation et l’émulation.

15 Langage et découverte du monde

16 La réforme de l’école primaire de 2008 : un cadre ambitieux
Pour garantir l’égalité des chances  traiter le programme aussi exhaustivement que possible. Nécessité d’optimiser le rapport Temps / Objectifs / Contenus. Donc organiser des croisements entre domaines d’activités ou champs disciplinaires : les liaisons entre sciences et langage illustrent cette problématique. Pour organiser ces croisements et donc les dispositifs didactiques et pédagogiques, cibler précisément les compétences à développer. Les Sciences et la technologie: un domaine intéressant pour: développer exercer évaluer des compétences langagières et linguistiques

17 Des compétences nombreuses à développer :
En matière de maîtrise de la langue, les compétences s’exercent dans tous les domaines : s’exprimer, lire, comprendre, rédiger. Dans l’énoncé même des compétences spécifiques des domaines scientifiques et technologiques, la dimension langagière est présente : Exemples : A tous les niveaux, connaître (mémoire//langage) Maternelle : nommer, décrire (Doc. d’accompagnement p.54, 5ç) Cycle 2 : décrire, expliquer Cycle 3 : questionner ; formuler une hypothèse ; argumenter ; exprimer ; utiliser un vocabulaire scientifique à l’écrit et à l’oral

18 Ateliers A partir de modules d’apprentissages en sciences et/ou technologie proposés Choisir une séance/séquence Renseigner les parties du tableau concernées Les documents seront ramassés pour synthèse et mutualisation.

19 Eléments de synthèses et points de vigilance
Le parler professionnel Importance de la consigne Reformulations (maître, élève) Modes de questionnement (fermé/ouvert permettant des énoncés longs) Les éléments de progression Du langage de situation au langage d’évocation (des propos enfantins aux exigences du maître) La mémorisation: Application immédiate et transfert des connaissances (comment?) La structuration des connaissances: la formalisation  outils, supports- individuels, collectifs, pour qui Les dispositifs et modalités pédagogiques: l’alternance Taille du groupe, hétérogénéité, …. Les bilans (l’intérêt?)


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