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A. BOISSY, P. LE NEINDRE, P.L. GASTINEL, J. BOUIX.

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1 A. BOISSY, P. LE NEINDRE, P.L. GASTINEL, J. BOUIX.
Génétique et adaptation comportementale chez les ruminants : perspectives pour améliorer le bien-être en élevage. A. BOISSY, P. LE NEINDRE, P.L. GASTINEL, J. BOUIX. INRA Prod. Anim., 2002, 15(5), Taesch Virginie Talbot Stéphanie Thissen Anne-France

2 Introduction Les modes d’élevage actuels tendent vers une diminution de la main d’œuvre et une augmentation de la taille du troupeau => diminution des contacts avec l’homme => appel aux capacités adaptatives des animaux Bien-être : absence de souffrances et d’émotions négatives telles que la peur, la douleur ou la frustration. Une accumulation de telles émotions conduit à la diminution de la productivité des animaux

3 * agir sur le milieu de l’élevage
Objectif : ajuster les caractéristiques réactionnelles des animaux de rente aux conditions particulières du milieu d’élevage. => accroît les capacités d’adaptation => améliore leur bien-être Moyens disponibles : * agir sur le milieu de l’élevage => protection juridique * intervenir directement sur l’animal => manipulations précoces * sélectionner les animaux sur base de leur profil réactionnel => ex : domestication

4 1/ Variabilité génétique des comportements
1.1 Variabilité du comportement maternel : Expériences : Différences entre races : allaitantes + « maternelles » que laitières => sélection de la capacité laitière au détriment du comportement maternel => fonction de la génétique et de l’environnement maternel

5 1.2. Variabilité des comportements sociaux : Expériences :
- Différences entre races - Possibilité d’influence génétique sur la hiérarchie sociale des bovins

6 1.3. Variabilité de la réactivité à l’homme et aux manipulations :
Expériences : Différences entre races : - comportement d’évitement de l’homme moins prononcé chez les laitières - manipulations en cage de contention La docilité varie moins entre génisses issues de même père qu’entre génisses issues de pères différents L’héritabilité de ce caractère varie en fonction de: - La race - la situation

7 France : Réactivité à l’homme est mesurée en routine dans le cadre du contrôle de descendance des taureaux laitiers d’insémination Locus à effets quantitatifs ou QTL : Schmutz et al (2001) rapportent que la réaction à la contention chez des veaux viandeux est liée à plusieurs régions chromosomiques et plus précisément à 7 QTL.

8 1.4. Variabilité de l’activité locomotrice :
Inadaptation des animaux aux milieux troubles locomoteurs Composante génétique mais héritabilité de la locomotion faible (0.10) France, race Holstein : un index comportemental a nouvellement été introduit, en plus des critères morphologiques classiques, pour estimer le comportement locomoteur.

9 1.5. Variabilité de la réactivité émotionnelle :
Réactivité émotionnelle ou émotivité : propension d’un individu à être effrayé de la même manière par une variété d’événements potentiellement anxiogènes résulte de l’interaction entre la génétique, les expériences antérieures de l’individu et de l’environnement

10 mise en évidence des différences comportementales entre races (test d’open field)
Différences de réactivité : Dépendent d’effets génétiques directs Sont très peu influencés par des effets maternels ou d’hétérosis

11 2/ Pistes pour intégrer des critères comportementaux dans de futurs schémas de sélection
Il est nécessaire d’avoir des coefficients d’héritabilité suffisants pour envisager d’intégrer des critères comportementaux dans les programmes de sélection

12 2.1. Corrélation entre critères comportementaux et autres caractères de production :
Exemples : Ovins : femelles - réactives à l’homme ont un comportement maternel + marqué Bovins : la peur de l’homme est corrélée négativement à : La production laitière La croissance des jeunes La durée de gestation Taurillons limousins : + les animaux sont dociles, - la viande est dure

13 Conclusion : Les corrélations entre caractères de production et critères comportementaux indiquent qu’une sélection pour diminuer la réactivité à l’homme pourrait améliorer les performances de ruminants Attention : bien distinguer les relations phénotypiques des relations génétiques pour expliquer les liens entre caractères comportementaux et les performances

14 2.2. Absence de validation des paradigmes expérimentaux :
Les mesures sont réalisées sur des animaux de laboratoire Il faut considérer le milieu environnemental de l’animal lors des tests car s’il est mal approprié il peut engendrer des comportements atypiques => résultats biaisés et manque de cohérence entre les divers travaux Avant d’engager une démarche génétique, il faut s’assurer de la pertinence des mesures comportementales

15 2.3. Complexité des critères comportementaux :
Indicateurs mesurant l’état émotionnel : Les paramètres physiologiques Les réactions comportementales suite aux stimulations Les réponses sont complexes et sont fonction du : Milieu social Stimulus État émotionnel de l’animal

16 Attention: pas d’extrapolation : définir les particularités de chaque situation (variation entre chaque individu) différence de méthodologie entre les auteurs au sujet de l’héritabilité de la réactivité (cage de contention, score d’agitation, âge, …)

17 2.4. Interactions : génétique X expérience :
- Stimulation précoce et expérience de l’individu interagissent avec sa génétique pour moduler ses capacités émotionnelles et adaptatives - Attention : toujours tenir compte du sytème d’élevage dans les programmes de sélection visant à améliorer les capacités réactionnelles

18 2.5. Questions posées en matière de bien-être dans les schémas actuels de sélection :
Sélection : pour augmenter la productivité grâce à la maîtrise de la reproduction et des techniques de sélection quantitative ( clonage, QTL, …) Nécessité de garantir une qualité de vie suffisante lors d’utilisation des animaux => laisser exprimer leur comportement instinctif, éviter des souffrances, … MAIS les conséquences des sélections en terme de bien-être sont rarement estimées actuellement

19 Conclusions De nombreux facteurs tant internes qu’externes à l’individu influencent à tout moment ses stratégies comportementales. Il ne peut donc pas exister un critère unique et généralisable pour évaluer la réactivité comportementale => - Mieux définir les conditions d’évaluation - Evaluer les conséquences éventuelles sur les caractères de production - Tenir compte des caractéristiques de chaque système d’élevage - tenir compte du bien-être .

20 Références Boissy A., Le Neindre P., Gastinel P.L., Bouix J., Génétique et adaptation comportementale chez les ruminants : perspectives pour améliorer le bien-être en élevage. INRA Prod. Anim., 15 (5), Le Neindre P., Poindron P., Trillat G., Orgeur P., Influence of breed on reactivity of sheep to humans. Genetics Selection Evolution, 25, Schmutz S.M., Stookey J.M., Winkelman-Sim D.C., Waltz, C.S., Plante Y., Buchanan F.C., A QTL study of cattle behavioral traits in embryo transfer families. Journal of Heredity, 92,


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