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Publié parDanielle Monnet Modifié depuis plus de 10 années
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Approche de la personne dans son environnement social et culturel
Plan de cours : 1- L’individu lié à sa famille 2- L’individu lié à un groupe social d’appartenance 3- L’individu lié à un groupe culturel et religieux
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Les sciences humaines au service des soignants…
DEFINITION – Les sciences humaines sont les sciences qui ont pour objet de produire un savoir scientifique sur l’Homme et la société. Elles essaient de décrire et de comprendre la vie des hommes dans ses différentes dimensions : les comportements individuels et collectifs, les modes de vie, les interactions en société, les cultures et les mœurs, les organisations et les institutions etc…
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Pour les soignants les sciences humaines sont elles nécessaires ?
Si l’on considère l’Homme comme un être multidimensionnel, la réponse est claire. L’homme est un être biologique, psychologique et social qu’il est nécessaire de situer dans sa globalité, dans sa multidimensionnalité.
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Une approche globale… …du patient …de la maladie
…de la prise en charge Vie du patient (temps) Maladie Intervention professionnelle (le soin)
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Domaine de compétence
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Le temps de l’hospitalisation…
La personne qui, parce qu’elle est malade, est amenée à séjourner en milieu hospitalier, peut ressentir l’hospitalisation avec angoisse.
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Une institution totale…
L’hôpital pourrait être considéré, selon la définition fournie dans les travaux du sociologue américain, E Goffman, comme une institution totale. « Un lieu de résidence ou de travail où un grand nombre d'individus, placés dans une même situation, coupés du monde extérieur pour une période relativement longue, mènent ensemble une vie recluse dont les modalités sont explicitement et rigoureusement réglées ».
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La maladie provoque souvent une crise identitaire …
L’identité : le Soi, c’est la manière dont nous nous définissons, en nous-mêmes et parmi les autres avec la certitude de rester le même jusqu’à la fin de sa vie, tout en changeant. Dans la relation au soigné, il est donc important pour le soignant d’avoir conscience que l’individu qu’il soigne et accompagne est un être multidimensionnel qui évolue dans un contexte social, familial, culturel, professionnel. Contexte qui va interférer dans la relation soignant-soigné.
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Le lien social… Chacun de nous, qu’il le veuille ou non, se trouve toujours inséré à un titre ou à un autre dans un lieu, un milieu, un contexte familial, professionnel, relationnel. La notion de Lien social signifie en sociologie l'ensemble des appartenances, des affiliations, des relations qui unissent les gens ou les groupes sociaux entre eux. Le lien social représente la force qui lie, par exemple, les membres d'une famille entre eux, ou les membres d'une communauté.
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1- L’individu lié à sa famille…
Accepter le patient comme une personne signifie avant tout l’accepter avec et dans son entourage. II appartient donc aux soignants de trouver une relation équilibrée entre patient / famille et soignants. « La famille est souvent le premier soignant, celle qui était Ià avant nous les professionnels, celle qui peut être notre alliée ou notre ennemie selon les relations qui s’établiront, celle qui dans tous les cas compte pour le malade, donc que nous ne pouvons ignorer en tant que soignant » (PURCE-JOXE (Ch.). Accompagner les familles, Revue de, l’infirmière, 10 mai 1990, p. 32.) Ex 1 Les gens du voyage
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La famille : il faut commencer par la définir…
La famille se présente comme le lieu de rencontre de 3 types de relations dites de parenté : L’alliance : Traditionnellement, le mariage est la condition 1ère de la constitution de la famille. Le mariage unit (au moins) deux conjoints et vise à donner un statut légitime aux enfants nés de cette union. La filiation : c'est la relation qui unit les enfants à chacun des parents. La filiation désigne la transmission de la parenté des ascendants aux descendants. Précisément, la filiation est la règle qui détermine comment l'individu, en vertu de sa naissance, devient membre de tel ou tel groupe de parenté et acquiert de ce fait les principaux éléments de son identité sociale (ex : le nom) et de son statut (ex : le droit en matière d'héritage). La germanité : c'est la relation entre frères et/ou soeurs.
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La famille aujourd’hui…
Les propos pessimistes ne manquent pas lorsqu’il s’agit de brandir la menace d’une disparition de l’institution familiale. Depuis les années 70, les divorces ont connu une progression spectaculaire (1 couple sur 3 divorces), l’union libre concurrence le mariage et le taux de fécondité a été divisé par 2. Ces données peuvent effectivement laisser penser que la plus vieille institution du monde, la famille, est en pleine débandade. Des sociologues se penchent régulièrement sur ses transformations et beaucoup de travaux montrent plutôt une extraordinaire vitalité des liens familiaux.
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La famille… Ex 2 : Les nouveaux pères : mythe ou réalité ?
Ex 3 : L’entourage du patient dans le contexte de la maladie grave. « La famille peut être comparée à un mobile en équilibre. Qu’un nouveau membre vienne à s’ajouter, ou qu’un des membres existants vienne à être malade ou à disparaître, /‘équilibre est détruit temporairement » (MOUREN MATHIEU (A.M.I. Soins palliatiis, Quebec, 1987, p. 11.) Le personnel soignant est impliqué dans la dynamique familiale lors de ces maladies et il est confronté aux réactions souvent imprévisibles de la famille à chaque étape de la maladie (colère, anxiété, dépression, agressivité des proches).
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La socialisation… L’institution familiale représente également le lieu privilégié du processus de socialisation. Socialisation : Ensemble des mécanismes par lesquels les individus assimilent les normes, les valeurs et croyances d’une société, d’une collectivité, de leur groupe familial, de leur groupe social. Valeurs : En sociologie, choses ou manières d’être considérées comme estimables et désirables, idéaux qui orientent les actions et comportements d’une société, d’un groupe social. (Ex : le travail, l’honneur, l’égalité…). Normes sociales : Règle de conduite dans une société ou un groupe social, notamment des manières d’agir. Les normes sociales précisent ce que l’individu peut ou ne peut pas faire. Elles traduisent les valeurs et les idéaux dominants de la société ou du groupe.
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La socialisation… On distingue la socialisation primaire (ou socialisation de l’enfant) et les socialisations secondaires (processus d’apprentissage et d’adaptation des individus tout au long de leur vie).
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La socialisation… L’institution familiale représente le lieu privilégié du processus de socialisation. Et ces manières de penser, d’agir, de sentir (transmises lors de ce processus de socialisation) varie considérablement selon le milieu social auquel on appartient. Le soigné, en plus d’appartenir à un groupe familial, appartient également à un groupe social définit. Ce qui aura également des incidences dans la relation de soin.
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2- L’individu lié à un groupe social d’appartenance
Ex 1 : Les comportements de santé, Luc Boltanski, « les usages sociaux du corps », 1971 L’accès au soin, lui-même, varie en fonction des couches sociales : le haut comité de la santé publique met l’accent sur les effets de la précarité sur la santé. Le constat est bien connu : l’espérance de vie suit l’évolution de l’échelle sociale. Ex 2 : L’allaitement : une pratique socialement différenciée…
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3- L’individu lié à un groupe culturel et religieux
Au sens anthropologique, la culture correspond aux manières de faire, de sentir, de penser propres à une collectivité humaine. La culture détermine notre vision du monde et nos prises de décision.
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Le piège de l’ethnocentrisme…
Prendre conscience et prendre en compte, dans le soin, l’appartenance culturelle ou encore religieuse des patients empêche le soignant de tomber dans le piège de l’ethnocentrisme. L’ethnocentrisme signifie, pour tout être humain, que sa propre façon de penser et d’agir est la meilleure, la plus appropriée. Cette tendance universelle perpétue l’attitude voulant que des croyances, différentes de sa propre culture, soient bizarres, étranges et non éclairées et qu’elles soient par conséquence «pas correctes», l’ethnocentrisme est le principal obstacle à la prestation de soins consciemment ouverts à la culture de l’Autre.
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Quelques exemples … Ex 1 : La pudeur et l’intimité La pudeur est un phénomène éminemment social et culturel. Ex 2 : L’hygiène Selon les cultures, on ne considère pas comme propres et purs et à l’opposé, sales et impurs les mêmes choses Ex 3 : Les repas On ne mange pas n’importe quoi, de n’importe quelle manière, avec n’importe qui, à n’importe quel moment … Ex 4 : Les rituels mortuaires Ex 5 : La non-expression des sentiments Ex 6 : Les règles de puériculture (la pratique de l’emmaillotement chez les tunisiens) Nos modèles familiaux, la manière dont nous éduquons nos enfants, comme les règles de puériculture sont des faits qui sont culturellement déterminés, ce ne sont en rien des catégories naturelles et au sein de notre propre société, ces catégories ont déjà largement évolué et évoluerons encore. Poupon emmailloté 1er tiers du 20è s. / France - Ile-de-France / Matière textile,laine,toile
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En Conclusion… Pour éviter les pièges de l’ethnocentrisme, se décentrer de ses propres habitudes culturelles, en appréhendant le cadre de référence de l’autre peut permettre de comprendre sans jugement, différentes formes d’expression de la souffrance et de la demande de soin.
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