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Publié parCorine Camus Modifié depuis plus de 10 années
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Association Nationale Pour les Enfants Intellectuellement Précoces
ANPEIP Fédération Association Nationale Pour les Enfants Intellectuellement Précoces 24 Associations Régionales 12 Délégations Régionales La FEDERATION ANPEIP est une association de parents. Nous travaillons avec des professionnels et nous, parents, nous n’avons pas la prétention de faire de la formation. C’est à travers les témoignages et notre expérience depuis plus de 35 ans que nous essayons de faire de l’information Nous ne sommes pas là pour enseigner la pédagogie, mais montrer aux enseignants des clignotants pour repérer puis aider nos enfants dans leur scolarité Associations agréées par l’Education nationale 7 Rue de la Providence – Nice Tel : Site :
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Les enfants intellectuellement précoces
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Les enfants intellectuellement précoces Définition A quoi les reconnaît-on ? Pourquoi s’intéresser à eux ?? Comment les identifier ? Les tests Comment les aider ?? Conclusions .
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Associations agréées par l’Education nationale
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Définition Qu’est ce qu’un enfant intellectuellement précoce ? C'est un enfant dont le développement intellectuel est en avance par rapport à celui des enfants de son âge, et qui présente certaines particularités dans son processus de compréhension et d’apprentissage Un enfant intellectuellement précoce est un enfant dont les tests psychométriques (ou d’efficience intellectuelle) ont révélé un QI supérieur ou égal à 130(, ce n’est pas le chiffre en soi qui fait la précocité intellectuelle mais avant tout un mode de fonctionnement particulier sur le plan affectif et sur le plan intellectuel qui induit le résultat du QI…) Certains parlent de "surdon" : ce terme est équivoque car le suffixe sur fait penser à un plus, un enfant qui aurait plus que les autres, donc inévitablement la réflexion est « il a déjà plus donc il n’a pas besoin d’aide et s’en sortira toujours ». Hors il s’avère que hormis quelques brillantissimes sujets, - et encore pour ceux-là tout n’est pas gagné car il faut qu’ils gèrent leur écart social, - mais ce n’est pas notre propos aujourd’hui, nos EIP n’ont pas quelque chose en plus mais, face aux apprentissages, un fonctionnement différent, très déroutant aussi bien pour les parents que pour les enseignants. Précoce ou surdoués C’est la même chose même si on préfère le terme d’intellectuellement précoce au terme de surdoué qui entraîne une idée de sur, de génie alors qu un enfant précoce est un enfant avec un fonctionnement différent avec un autre mode de pensée, de réflexion et non une pensée en plus. Le terme précocité peut faire penser que cet enfant est en avance aujourd’hui mais qu’il sera un jour rattrapé par les autres quand il sera adulte alors qu’il s’agit vraiment d’un autre mode de pensée que l’enfant , l’ado ou l’adulte qu’il deviendra, garderont à vie
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Associations agréées par l’Education nationale
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Combien sont-ils? - 5% soit élèves, toutes scolarités confondues, - soit un ou deux par classe. - 2 garçons pour une fille - 50 % avec difficultés d’apprentissage - 30 % n’atteindront pas le lycée On constate au sein de l’association une différence de réaction entre garçons et filles : souvent même si ce n’est pas systématique, les garçons vont se révéler perturbateurs et insupportables dans la classe ou plus rarement totalement introvertis Les filles quand à elles sont souvent plus adaptées, moins réactives par rapport à l’ennui : elles veulent faire plaisir à leur maîtresse et de ce fait elles acceptent d’attendre leurs petits camarades, elles acceptent d’aider la maîtresse en attendant mais elles explosent souvent plus tard au collège et les choses deviennent plus difficiles – car comme pour les autres enfants, les problèmes sont compliqués par l’entrée dans l’adolescence. C’est pourquoi souvent les parents face à leurs garçons plus turbulents ont plus tendance à les faire tester et ce n’est pas du tout une question de sexisme.
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Courbe de résultats des tests de QI
Le QI ne garantit pas la réalisation du potentiel qu’il indique Le traitement statistique des QI permet donc de définir : — une zone de normalité pour des QI compris entre 85 et 115 (soit QI moyen ± 1 écart-type) ; — une zone de déficience pour des QI inférieurs à 70 (moyenne – 2 écarts-type) ; — une zone de surdouement pour des QI supérieurs à 130 (moyenne + 2 écarts-type). Cependant, les troubles associés à la précocité intellectuelle peuvent être sensibles à partir de 125 ; — une zone d’intelligence supérieure sans surdouement entre 115 et 130 ; — une zone de « lenteur » intellectuelle entre 85 et 70. Valeur moyenne du QI = 100 Ecart type = 15 Le QI ne garantit pas la réalisation du potentiel qu’il indique !
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Comment les reconnaître ?
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les reconnaître ? Précocité dans certaines acquisitions Hypersensibilité Sens de la justice Empathie Maturité intellectuelle, mais immaturité affective Intérêt, curiosité A la Maison Précocité de certaines acquisitions - APPRENTISSAGES PRECOCES : Langage ( + vocabulaire très sophistiqué très jeune), marche , lecture précoce( apprends seul à 5 ans pour 30 % des EIP).Un premier aspect du langage est qu’il est très tôt très bien structuré (les verbes sont conjugués et le vocabulaire recherché) Le 2e aspect du langage, c'est le fameux "Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?" On se dit que tous les enfants posent la question "Pourquoi ?" sans être précoces mais la spécificité des enfants précoces, c'est qu'ils vous posent une 1ère question "Pourquoi ?" et la 2e question vise à approfondir la 1ère, ensuite la 3e question vise à approfondir la 2e, et encore, et encore. - COMPREHENSION TRES RAPIDE - EXELLENTE MEMOIRE - HUMOUR Pour se défendre face à tous ces problèmes, l'enfant précoce va développer un humour qui lui est propre souvent déconcertant pour les adultes. L'HUMOUR lui permet de faire une barrière avec la réalité et de nuancer les émotions sans les supprimer. Il a donc un sens de l'humour très développé par rapport aux enfants de son âge mais n'accepte pas à contrario le moindre trait d'humour à son égard. - EMPATHIE C'est la capacité d'un personne à percevoir l'état émotionnel de l'autre. C'est différent de la sympathie qui est le sentiment positif vis-à-vis de l'autre.. Il a une réelle capacité à le comprendre et de partager ce qu'il ressent, la moindre émotion de l'autre est perçue. Dans une situation familiale difficile, c'est un enfant qui va percevoir la dispute entre les parents avant qu'elle n'éclate. Cela a des conséquences très lourdes sur l'organisation psychologique de l'enfant. - CURIOSITE : cette insatiable curiosité et cette soif de connaissance peut paraître en décalage par rapport aux autres enfants. Ils s'investissent dans le sujet qui les intéresse et peuvent s’y plonger à fond. Ils ont alors une capacité de concentration extrême. Au contraire quand la tâche ne les intéresse pas, ils peuvent se montrer plus négligent qu'il n'est nécessaire. Les autre enfants ne les comprennent pas et cela peut avoir pour conséquence une réaction de rejet. Ils veulent savoir pourquoi ils apprennent, ils veulent apprendre les choses dans leur complexité et non pas indépendamment les unes des autres, ils veulent aller plus loin. - HYPERSENSIBILITE - LE SENS DE LA JUSTICE Sensible à l'injustice. Il saisit les situations, les analyse, et perçoit la moindre injustice. Il recherche alors la vérité et cela le conduit à des situations difficiles. - LA LUCIDITE Il a une lucidité maximum sur le monde et les autres qui est à l'origine d'une anxiété constante. Elle empêche l'enfant de "lacher-prise". Il est en état d'alerte - Recherche la compagnie d’adultes ou d’enfants plus agés -TROUBLES DU SOMMEIL –ANXIETE- PEURS IRAISONNEES Ces enfants ne contrôlent pas leurs peurs mais n'osent pas l'avouer pour ne pas se faire moquer d’eux ( peur du noir qui persiste plus longtemps, peur du loup...) Il est aux aguets en permanence ( peur du monde extérieur,) Il a aussi des peurs internes ( souvenirs d'enfance lointains avec la charge émotionnelle qu'ils portent) - OPPOSITION s’il ne comprennent pas : ils s’opposent refusent de faire bêtement ou mécaniquement il faut qu’il comprennent où ils vont - DEPRESSION On remarquera souvent, en conséquence des tous ces points communs, une tendance à L'ISOLEMENT surtout au niveau de l'école où l'enfant cherche à se rapprocher des enseignants plutôt que des enfants. Anxiété (angoisses existentielles- Troubles du sommeil) Humour Lucidité Difficulté face à l’effort
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Comment les reconnaître ?
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les reconnaître ? N’écoute pas les consignes A besoin de faire plusieurs choses à la fois A une grande mémoire Intuition Donne l’impression de ne pas écouter A l’école Veut comprendre A une grande mémoire assimile par absorption comme une véritable éponge quand cela l’intéresse et du coup de support plus les répétitions car pour lui c’est acquis Manque de méthodes il n’apprennent jamais à apprendre, ne font jamais l’effort d’apprendre et donc en sont incapables le moment venu dans les classes supérieures Grande intuition la réponse lui apparaît évidente et ne peut expliquer sa démarche intellectuelle pour justifier sa réponse Se montre original dans ses réponses et complexifie L’enfant va rechercher souvent une réponse plus élaborée mais peut même ne pas pouvoir répondre si la question lui semble trop simple Veut comprendre Difficulté à l’écriture mais très à l’aise à l’oral Une assimilation très rapide de ce qui est enseigné mais quelque fois une difficulté dans les productions écrites Décalage avec ses camarades A besoin de la compagnie de plus âgés que lui Réussite en dent de scie Se montre original dans ses réponses, complexifie
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Comment les reconnaître ?
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les reconnaître ? Souvent seul en récréation Souvent dans la lune : ennui Refus de l’autorité de principe, mais pas celle de la compétence. Ne tient pas en place Agressif avec ses camarades, susceptible A l’école Difficulté motrice Hypersensibilité aux reproches et aux échecs. Refus d’aller à l’école
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Retentissement sur les apprentissages
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Retentissement sur les apprentissages - Pensée en arborescence - Sens aigu des détails - Pouvoir d’abstraction - Amour de la vérité - Mémoire sûre - Intérêts variés - Facilité d’expression orale - Esprit critique Invention de nouvelles procédures - Intuition, empathie Volonté quand il sont intéressés - Indépendance d’esprit - Pensée en arborescence - Sens aigu des détails - Pouvoir d’abstraction - Amour de la vérité - Mémoire sûre - Intérêts variés - Facilité d’expression orale - Esprit critique Invention de nouvelles procédures - Intuition, empathie Volonté quand il sont intéressés - Indépendance d’esprit - Difficulté de canaliser sa pensée - Difficulté pour s’organiser Difficulté pour développer Hypersensibilité Rejet de la routine Difficulté à approfondir Désintérêt de l’écriture Critique sévère envers autrui Résistance aux consignes Entêtement Vulnérabilité Frustration si inactivité - Rébellion contre conformisme, pressions Ce sont des enfants qui ont une capacité intellectuelle et des structures de pensée différentes. Ils analysent les informations beaucoup plus vite et ont une capacité de mémorisation plus performante que les autres enfants. Les connaissances actuelles en neuropsychologie nous permettent de dire que les EIP n'ont pas le même fonctionnement neuropsychologique que les autres; Notre cerveau est constitué de deux hémisphères. Chacun des hémisphères comporte des zones spécifiques qui interviennent différemment dans les activités cognitives. Dès que nous agissons, réfléchissons, parlons, les zones correspondantes sont activées dans le cerveau : quelques fois c'est le droit, dans d’autres, le gauche. D'après les études faites, en occident, c'est le cerveau gauche qui est le plus sollicité. Or, chez les EIP, la prédominance est surtout droite et dans tous les cas nettement moins marquée à gauche Nous avons tous tendance à penser que celui qui est en face de nous pense comme nous. Or, c'est une énorme erreur. Et cela crée dans notre vie quotidienne de nombreuses incompréhensions. Il ne nous vient pas à l'esprit que l'autre ne comprend pas comme nous. Cela provoque donc de nombreux conflits, chacun percevant ce fait comme de la mauvaise volonté de la part de l'autre. Les exemples ne manquent pas : A l'école, lorsqu'un enseignant pose une question sur un sujet de cours, un élève sait qu'il doit y répondre en restituant les connaissances acquises grâce au cours. Le problème pour l'enfant précoce, c'est qu'il n'a pas les mêmes implicites ( la même logique de pensée). Son mode de compréhension diffère l'élève classique. Vous allez alors assister à des erreurs ou à une totale incompréhension de la consigne. Vous serez alors convaincu que l'élève l'a fait exprès et qu'il est insolent ou provocateur. La relation entre vous deviendra alors du type persécuteur/persécuté. C'est difficile pour un enseignant de comprendre comment un enfant brillant à l'oral puisse avoir autant de difficultés à interpréter les consignes d'un problème. Préoccupations anxio-dépressives La difficulté par la suite est la perte de confiance en soi de cet enfant si ce genre d'épisode se renouvelle régulièrement et si en plus les parents ne comprennent pas non plus sa différence de pensée. Ennui Difficultés face à l’effort il n’a jamais travaillé et panique totalement face à l’effort Manque de méthode Raisonnement mathématique inhabituel Il est fréquent qu'un enfant surdoué soit brillant en mathématiques. Leur rapidité de calcul leur permet de donner rapidement le résultat. Ils comprennent la symbolique des nombres et l'intérêt de leur utilisation. Cette compétence des nombres est un atout en primaire et dans les petites classes. L'enfant arrive au résultat très rapidement. Mais si vous demandez à cet enfant comment il y est parvenu, il n'a aucune méthodologie ou de stratégie et par conséquent, il ne peut pas vous l'expliquer c’est totalement intuitif. Cette procédure logicomathématique peut passer inaperçue en primaire car les résultats étaient corrects. ( Il n'a pas posé l'addition comme dans la méthode enseignée mais le résultat juste le sauve). Au collège, en 4ème ou au lycée, cela se complique pour lui car on lui demande de développer son raisonnement et de justifier ses résultats. Il ne sait pas le faire et n'a aucune idée de ce qu'on lui demande. Il sait, c'est tout. Il ne peut pas se justifier. Ce n'est pas une provocation, ni un manque de travail, ni de la fainéantise mais la conséquence d'un mode de pensée différent. Effet « pygmalion négatif » veut absolument ressembler à ses congénères et dons les imite jusque dans les mauvaises notes et nous constatons de plus en plus jusque dans le mauvais comportement Stratégies spécifiques Chez l'enfant précoce, la pensée est toujours en marche, à une vitesse impressionnante et en plus avec un enchevêtrement d'associations d'idées. Cela les entraîne dans une pensée sans limites. Pour s'organiser , la pensée doit être structurée et a besoin de cadres. L'absence de cadre organisateur est une difficulté importante pour l'enfant intellectuellement précoce qui ne peut si ne sait comment rassembler ses idées. Le pensée classique se déroule comme suit: Intégration traitement du sens global construction de la pensée étape par étape résultat Chez le précoce, la pensée construite en réseaux. Il active simultanément plusieurs arbres. L'enfant va se retrouver devant un champ élargi d'informations et de données qui se déploient simultanément et sans interruption. Pour lui, c'est difficile de déterminer quelle est l'information pertinente qui va lui servir à élaborer un réponse. Ce mode de fonctionnement est à l'origine de la perception pour les enseignants d'avoir en face d'eux un enfant rêveur. Il peut être interprété comme un déficit de l'attention alors que son attention est sollicitée dans des directions différentes. Il est aussi à l'origine d'un manque de structure dans les productions écrites et parfois orales. Pensée d’un enfant classique : une étoile filante Pensée d’un enfant précoce une feu d’artifice
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ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Pourquoi s'intéresser à eux ? Parce que si 1/3 de ces enfants n’ont aucun problème, 2/3 peuvent rencontrer des difficultés, plus ou moins graves, pouvant aller jusqu’à l’échec scolaire ou l’échec personnel. Leur rythme de développement et leur mode de pensée différents sont entravés par : Une scolarité normative, Une différence de comportement et d’intérêt avec les enfants de leur âge (dyssynchronie) Une incompréhension des adultes et des parents non informés, Une image négative d'eux-mêmes, donc une mauvaise « estime de soi »,préoccupations anxio-dépressives Une sensibilité, une fragilité, une complexité qu’eux-mêmes et leur famille gèrent difficilement.
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ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les identifier ? Les tests sont des outils indispensables pour la compréhension du fonctionnement global d’un enfant. Ils permettent d’identifier ses capacités, ses forces, ses faiblesses, mais aussi les troubles d’apprentissage éventuels. Ils permettent de comprendre pourquoi un enfant est en échec. Pour un enfant en échec qui pense qu’il est « nul » : les résultats, bien expliqués par le professionnel spécialisé qui l’a testé, lui redonneront confiance en lui et lui permettront de rebondir.
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ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les identifier ? Tests de Wechsler : Wppsi : de 2 à 6 ans Wisc IV : de 6 à 16 ans Wais : à partir de 16 ans Le QI ne garantit pas la réalisation du potentiel qu’il indique !
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WISC IV L échelle de compréhension verbale
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale WISC IV L échelle de compréhension verbale (similitudes, vocabulaire, compréhension, information et raisonnement verbal). L’échelle de raisonnement perceptif (cubes, identifications de concepts, matrices, complètement d’images). L’échelle de mémoire de travail (mémoire des chiffres, séquence lettres chiffres, arithmétique) L’échelle de Vitesse de Traitement (code symbole et barrages) les raisons qui amènent des parents à faire tester leur enfant Contrairement à ce qui est imaginé couramment, les parents d’EIP ne se tournent pas vers les tests d’efficience intellectuelle pour satisfaire ou confirmer le besoin d’avoir un enfant plus intelligent que les autres. Cette démarche fait souvent suite à un parcours lié aux difficultés de l’enfant, à son mal-être et à l’incompréhension qui en découle Ces difficultés sont le plus souvent sociales dès la maternelle : l’ enfant est en retrait du groupe classe, trop réservé, trop agité, quelques fois agressif, en tout cas :ne s’adaptant pas ou peu au groupe. Plus tard, le plus souvent à partir du collège, bien que cela puisse aussi se produire dans certains cas dès le primaire, on retrouve des adolescents en difficultés scolaires cette fois. Les notes chutent, le malaise social persiste et les jeunes sont en souffrance particulière. Le test de QI peut être demandé par les parents mais aussi par les enseignants de l'enfant ou le médecin traitant. C’est donc dans ces conditions que les tests de QI sont le plus souvent proposés aux parents. L’annonce de la précocité intellectuelle de leur enfant est le plus souvent une surprise pour les parents. En tout cas c’est suffisamment déroutant pour que certains se tournent vers des associations comme la notre pour comprendre ce qui se passe, demander ce qu’il faut faire et trouver un soutien… Complément d’info pour questions éventuelles : Le W.I.S.C. IV Le WISC IV, introduit en France en juin 2005, comporte de notables modifications par rapport à la version précédente. Il ne propose plus qu’un seul QI, dit total ou global, qui représente la synthèse des notes obtenues dans quatre secteurs d’activités et non plus dans les deux secteurs précédemment utilisés (verbal et performance). Chacun des quatre secteurs, qui comporte plusieurs épreuves ou subtests, aboutit à une note qui est maintenant dénommée « Indice » et qui correspond, de fait, à un QI partiel. Le QI total s’établit toujours sur les résultats obtenus dans 10 subtests relevant des quatre secteurs. Certains sont les subtests fondamentaux. D’autres subtests peuvent être pratiqués en remplacement ou en complément selon les nécessités (cités entre parenthèses ci-après) : Indice de Compréhension verbale. Subtests : Similitudes +Vocabulaire + Compréhension +(Information et Raisonnement verbal). Cette échelle sollicite des capacités de conceptualisation et de raisonnement verbal, de compréhension de l’environnement et d’adaptation sociale, évalue le niveau des acquisitions disponibles, l’étendue et la précision du vocabulaire Indice de Raisonnement perceptif. Subtests : Cubes + Identification de concepts + Matrices +(Complètement d’images). Cette échelle évalue la mise en acte pratique de l’intelligence dans la résolution de problèmes et la capacité de mobiliser ses ressources cognitives face à des situations nouvelles. Elle fait appel aux capacités perceptives, à l’organisation et à la représentation dans l’espace, aux capacités d’analyse et de raisonnement abstrait. Indice de Mémoire de travail. Subtests : Mémoire des chiffres + Séquences Lettres-Chiffres +(Arithmétique). Elle met en évidence la capacité de l’enfant à conserver pour un temps très court des informations en mémoire, et à manipuler mentalement ces informations Indice Vitesse de traitement. Subtests : Code + Symboles +(Barrage). fournit une mesure de l’aptitude de l’enfant à traiter rapidement et séquentiellement les informations visuelles simples Sur les 15 subtests précités, 10 étaient déjà présents dans le WISC III mais ils ont été remaniés et actualisés et ont parfois changé de catégorie d’activité. Si le secteur verbal a été relativement peu modifié, il est heureux que le secteur Raisonnement perceptif intègre maintenant des épreuves de conceptualisation et de raisonnement qui faisaient cruellement défaut au WISC jusque là. Par contre les épreuves de l’indice de vitesse de traitement vont maintenant intervenir pour 20% dans le QI total contre 10% auparavant et l’on sait que les enfants précoces sont peu efficients dans ce type d’activité qui requiert peu de réflexion. Les enfants doués ont besoin qu’une activité fasse appel à leur intelligence pour mobiliser pleinement leur attention. Le risque est que certains enfants soient exclus de la précocité pour leur activité assez lente dans ce type de subtests alors qu’ils ont montré leur rapidité de réflexion dans les autres épreuves.
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Enfants précoces et dyslexiques
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Enfants précoces et dyslexiques Précocité reconnue, dyslexie non identifiée ● Enfants peu motivés ● Mauvaise image d’eux-mêmes Dyslexie reconnue, précocité non identifiée ● Capacités intellectuelles sous-estimées Précocité et dyslexie non identifiées ● Ni échec, ni réussite ● Ecole trop dure et trop facile Le problème le plus important pour les parents, mais aussi pour les associations, est celui de trouver un professionnel compétent ( psychologue, orthophoniste …) car il arrive qu’ avec une mauvaise interprétation des tests on passe à côté d’une précocité ou de troubles d’apprentissages associés
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Associations agréées par l’Education nationale
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les aider ? Les identifier pour les accompagner dans leur épanouissement, Les accepter avec leurs différences, Obtenir pour leur scolarité une approche pédagogique différenciée qui respecte leur particularité. Eviter leur désinvestissement du plaisir d’apprendre, terrain menant à l'échec scolaire, Informer pour que tous les professionnels de l’enfance, lors d’un questionnement sur un enfant en difficulté, envisagent aussi cette hypothèse.
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Associations agréées par l’Education nationale
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les aider ? Savoir poser des limites Accepter et comprendre sa différence Savoir lui dire non Pouvoir le rassurer émotionnellement MAISON Pour chaque parent, son enfant est unique, exceptionnel, bien évidemment le plus beau et le plus intelligent. Temoignage Adrien n’échappa pas pour nous à cette règle. Bébé heureux et ouvert, il commençait à faire des puzzles à 9 mois, passait des heures à ranger ses voitures par couleur, par taille, en tout cas jamais par hasard. Il acquit la marche à 10 mois, parlait couramment avant 2 ans sans être jamais passé par le « langage bébé ». Son papa et moi n’y voyions là rien d’exceptionnel malgré l’étonnement de l’entourage. Il était notre premier enfant, donc difficile de prendre du recul. Et puis en toute franchise, l’ultra rapidité de ses premières acquisitions, sa pertinence, sa curiosité et sa grande mémoire, flattaient notre ego de parents quant à nos capacités éducatives ! Crèche, petite section de maternelle, moyenne section…Pas de soucis ni apparents ni manifestés. Les choses se compliquent dés le premier jour de rentrée en grande section. Il décrète soudainement du haut de ses 4 ans et demi que l’école est nulle, que l’institutrice est nulle et que les autres sont des bébés qui ne pensent qu’à chanter et à dessiner alors que lui souhaite apprendre à lire. Pour lui les choses sont claires et parfaitement exprimées : l’école ne sert à rien. Nous avons beau tenté de le rassurer en lui disant, par exemple, que faire un dessin est beau, il nous répond : « Tu sais, le beau dans la vie ça ne sert à rien. J’ai presque 5 ans et il est temps que je m’occupe de MA vie. A 20 ans il sera trop tard ». Nous n’avons pas prêté d’attention particulière à cette remarque… Fin septembre, son comportement commença à changer : il commença à bégayer, lui d’habitude si sûr de lui se disait sans cesse «nul ». Tout le monde nous disait de ne pas nous inquiéter et pourtant je sentais qu’Antoine allait de plus en plus mal. Il se giflait, avait des crises de larmes incontrôlables, répétait sans cesse que la vie ne servait à rien, ne voulait plus aller à l’école. Il formulait souvent des idées de mort, nous reprochait de l’avoir fait naître. Que se passait-il ? Adrien, si gentil, jusque là si facile à vivre, serait-il subitement devenu capricieux ? Au fond de moi, je ne pouvais le croire. Nos rapports devinrent de plus en plus conflictuels, c’était la guerre chaque matin pour aller à l’école. Jusqu’à ce jour d’octobre 2002 où en rentrant de l’école il se jeta de la fenêtre de sa chambre faisant une chute d’environ 4 mètres. Ce fut alors le trou noir pour moi. Je le sentais. Pourquoi ?Il n’avait pas 5 ans…Comment à cet âge peut-on être assez mal pour vouloir mourir ? J’étais nulle moi aussi. Un miracle fit qu’il s’en tira indemne physiquement. Il était même heureux à l’hôpital : il n’irait pas à l’école l’après-midi et nous avait son père et moi pour lui seul Je décidais d’écouter enfin mon instinct et je pris rendez-vous avec une psychologue. S’en suit la passation d’un test de Q.I. Après la passation du test, Antoine est enchanté, dit que c’est cela qu’il veut faire désormais : « Faire des exercices avec la dame » ! Le résultat arrive : Q.I global=146. Qu’est-ce que cela signifie ? Que faut-il faire ? N’ayant pas de connaissance en matière de précocité intellectuelle, nous ne comprenons pas pourquoi ce qui devrait être une chance formidable pour lui, se traduit dans la réalité quotidienne par un tel mal-être. Au fil des entretiens avec la psychologue et de discussions entre nous (où nous lui avons affirmé que nous sommes tous différents, que lui comme les autres a droit à cette différence et que nous le respectons), l’état psychologique d’Adrien s’est peu à peu amélioré. A l’école, lorsque nous leur avons communiqué les résultats, nous nous sommes retrouvés devant un mur. Pour l’institutrice, tout cela était fort surprenant. Adrien ne montre rien de tout cela à l’école, il serait même, selon elle, plutôt lent, immature. Comment se peut-il qu’il existe un tel décalage entre les résultats du test, l’avis très positif du psychologue, le ressenti de l’entourage et l’avis de son institutrice ? Nous ne comprenons pas. Les gens autour de nous jugent le résultat «évident », l’école « aberrant ». Que pouvons nous faire ? Nous trouvons sur Internet les coordonnées de plusieurs associations, dont l’ANPEIP que nous contactons. Nous avions besoin d’être écoutés, compris, rassurés car nous nous sentions désespérément seuls et étions également révoltés que l’école n’accepte pas que notre enfant puisse fonctionner différemment. La route est longue, difficile pour nous parents. Entre espoir et désespoir pour l’enfant. J’en veux parfois à Adrien d’être différent. J’ai en fait tellement peur qu’il se marginalise car je sais qu’il n’est de bonheur possible dans la marginalité. Différent oui, marginal non. Nous parents devons sans cesse nous battre pour nos enfants, s’asseoir souvent sur timidité et amour propre pour affronter l’institution. C’est parfois usant, toute la famille en subit forcément les conséquences. A ce propos, gare à ne pas se faire vampiriser totalement par l’enfant ! Le couple est lui même mis à rude épreuve. Dans notre cas, il est difficile pour mon mari de faire le deuil du fils « classique », insouciant, fasciné par son père et passionné de sport. Adrien n’est pas toujours facile à vivre, en révolte souvent par rapport au monde qui l’entoure. Ange ou démon, jamais entre les deux, ayant du mal à se plier aux règles de vie, à l’école mais aussi à la maison. Il faut sans cesse lui rappeler les limites et je tiens à ce qu’il les respecte car j’estime également que la précocité n’excuse pas tout .Je dis parfois en souriant qu’à 6 ans et demi, il est en pleine crise d’adolescence et par moment je vous assure que c’est bien de cela qu’il s’agit ! ! Les associations sont d’un grand soutien, parfois d’un grand réconfort et ce sont bien les seules ! Elles nous redonnent toujours l’envie de continuer (et oui, nous aussi sommes parfois tenter de faire l’autruche !), de se battre, de ne pas lâcher prise pour faire admettre la spécificité et les besoins particuliers de nos enfants. Je reste grâce à cela optimiste quant à l’avenir. J’ai décidé de lui faire confiance, il le mérite quoiqu’on en dise à l’école « immature », « rêveur »…(alors qu’il est très créatif et imaginatif dés qu’il est seul). Je sais qu’il souffre parfois lui aussi. En le regardant évoluer en société j’ai vraiment souvent l’impression qu’il avance comme s’il avait aux pieds des chaussures beaucoup trop petites pour lui. A long terme, mon objectif en tant que mère est de l’accompagner jusqu’à l’âge adulte sans trop de casseroles à traîner derrière lui. Je sais aussi que je ne pourrai le préserver de tout et ce n’est d’ailleurs pas souhaitable. Comme tout parent je souhaite que mon fils ait droit et se laisse droit au bonheur(il est parfois si intransigeant avec lui même…). Son avenir, s’il m’intéresse, ne m’appartient pas. C’est ce vers quoi tendent toutes mes démarches :Différent oui, marginal non. Lui apprendre à attendre Ne pas culpabiliser
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ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les aider ? Accepter et comprendre sa différence Eviter l’ennui Besoin de complexité et de nouveauté Ecole Prise en compte de l’affectivité S’assurer de la bonne compréhension de l’explicite
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Associations agréées par l’Education nationale
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les aider ? Quête et besoin de sens pour fonctionner Accepter leur fonctionnement multitâches Ecole LA DYSSYNCHRONIE Le syndrome de dyssynchronie a été mis en évidence par Jean-Charles Terrassier, qui a créé le terme. Il est en symétrie avec l’hétéchronie, décrite par René Zazzo, qui décrit le profil de développement des enfants intellectuellement déficients. La dyssynchronie désigne le développement hétérogène spécifique des enfants intellectuellement précoces : si ces enfants sont précoces sur le plan intellectuel, ils progressent beaucoup moins rapidement sur les plans affectif, psychomoteur et relationnel. Il convient de préciser que cette dyssynchronie n’est pas pathologique, mais qu’elle constitue la façon d’être des enfants intellectuellement précoces, leur originalité, leur « normalité » à eux. La dyssynchronie interne Cette dyssynchronie affecte le couple intelligence-psychomotricité et le couple intelligence-affectivité. La dyssynchronie intelligence-psychomotricité Le rythme de développement psychomoteur des enfants intellectuellement précoces est rarement à la mesure de leur développement intellectuel. Statistiquement, leur développement psychomoteur se situe dans la norme pour leur âge. Les enfants intellectuellement précoces sont souvent maladroits, voire empotés. Cette maladresse entraîne des petits problèmes quotidiens (habillage, laçage de chaussures, maladresses gestuelles). Mais, surtout, cette dyssynchronie entraîne souvent des difficultés scolaires graphiques. Si les enfants intellectuellement précoces apprennent très vite et très facilement à lire, l’apprentissage de l’écriture est souvent très laborieux, en particulier chez les garçons. L’enfant va vivre sa main comme un outil rudimentaire incapable de suivre le rythme de sa pensée. Il peut alors réagir par une volonté de contrôle conduisant à une hypertonie, à un tracé trop appuyé, tremblant et irrégulier. L’enfant peut se réfugier dans des attitudes d’évitement et de refus. Il est donc important d’encourager et de valoriser les progrès de l’enfant en graphisme, même s’ils sont lents, afin de ne pas le détourner de l’écriture, puis de l’orthographe et de l’expression écrite, qui en sont le prolongement. La dyssynchronie intelligence-affectivité La maturité affective des enfants précoces est, elle aussi, davantage liée à leur âge réel qu’à leur âge mental. Souvent, la qualité de leur discours et de leur vocabulaire contraste avec leur comportement. L’enfant précoce manifeste très souvent une grande demande affective, en contraste saisissant avec ses capacités de raisonnement intellectuel. L’adulte considère souvent que ce raisonnement intellectuel devrait permettre à l’enfant précoce de maîtriser ses comportements dits de « bébé » (l’enfant suce son pouce, a peur de la nuit, met en place des rituels, etc.). Ce décalage entre intelligence et affectivité entraîne souvent de la part de l’adulte un jugement d’immaturité, source d’incompréhension majeure entre l’enfant précoce et l’adulte. Ce jugement est systématiquement mis en avant pour refuser de prendre en considération son développement intellectuel spécifique. Cette « immaturité », ce décalage entre intelligence et affectivité, doit être replacé dans le contexte général du développement normal d’un enfant précoce, et accepté comme une donnée constitutive de sa personnalité. La dyssynchronie sociale et scolaire Par rapport à l’école La société attend d’un enfant qu’il joue un rôle social conforme à son âge. L’Éducation nationale a donc édicté des programmes scolaires supposés répondre à la norme de développement des enfants. Dans un tel système, les enfants en retard comme les enfants précoces sont en souffrance. La notion de précocité intellectuelle est totalement dépendante de la norme dominante actuelle. Concernant l’école, si on décidait de continuer à alléger les programmes et à retarder certains apprentissages, davantage d’enfants — dans le contexte de cette nouvelle norme — seraient identifiés comme enfants intellectuellement précoces. Au fil des années passées à l’école, les enfants précoces peuvent voir leurs aptitudes se détériorer si on leur interdit d’aller à leur vitesse ou si on ne respecte pas leur mode de fonctionnement, en un mot si on ne leur apporte pas une éducation synchrone avec leurs aptitudes intellectuelles. Face à une telle situation, l’enfant va tendre à se mettre en état de dyssynchronie par rapport à l’environnement scolaire : il se montrera distrait pour échapper à l’ennui, et ne se concentrera que sur les activités difficiles. Il pourra donc réussir devant un problème difficile, mais échouera face à une tâche simple. Les enfants précoces sont donc, dans une même matière, capables du pire et du meilleur. Cette pression vers la norme, que l’on appelle également « effet Pygmalion négatif », implique que l’enfant précoce doit renoncer à l’expression d’une partie de sa personnalité, qu’il censure son intelligence comme si elle était nuisible. Il s’imposera des contraintes pour se conformer à la norme, il renoncera à ses aptitudes dans une tentative de normalisation, au risque de se retrouver plus tard en situation d’échec scolaire. À terme, tout cela pourra entraîner des inhibitions intellectuelles, voire de véritables « anorexies intellectuelles », décrites notamment par le Dr Gauvrit. Par rapport aux autres enfants Les enfants précoces cherchent le plus souvent à avoir des amis plus âgés qu’eux, avec lesquels ils peuvent engager un dialogue qu’ils jugent plus intéressant. De même, ils recherchent beaucoup la compagnie des adultes. En milieu scolaire, il y a souvent un mur d’incompréhension entre les enfants précoces et leurs camarades. S’ensuit souvent une autodépréciation de l’enfant précoce, rejeté par le groupe malgré ses efforts pour adopter un comportement propre à se faire accepter. Certains enfants précoces peuvent renoncer à leur originalité et à leur spécificité pour pouvoir être acceptés par le groupe. D’autres vont se montrer solitaires, se mêlant peu aux jeux des camarades qui, de ce fait, vont les remarquer et mettre en place une stratégie de taquineries allant parfois jusqu’à de réelles persécutions. Il est donc indispensable de reconnaître les enfants intellectuellement précoces, pour les aider à assumer leur différence. D’une façon générale, leur situation à l’école est plus facile à vivre s’ils sont plusieurs enfants précoces dans une même classe. Savoir accepter leurs étonnantes connaissances Accompagner leur dyssynchronie
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Associations agréées par l’Education nationale
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Comment les aider ? L’approfondissement L’enrichissement Ecole L’approfondissement L’approfondissement permet de répondre aux besoins de complexité. Il ne s’agit pas d’entamer le programme de la classe suivante, ni de répéter à l’infini des gammes d’exercices… même s’ils sont de plus en plus complexes. Il s’agit d’aller plus loin que pour une éducation standard dans chacun des domaines abordés par le programme, et ce sans éloigner l’enfant de sa classe d’âge et de ses possibilités psychomotrices et affectives ; en bref, il s’agit de mettre en oeuvre autrement les connaissances acquises. L’enrichissement Il va de pair avec l’approfondissement. Il s’agit d’élargir le champ des connaissances habituelles, en abordant soit des sujets normalement réservés à d’autres niveaux de classe, soit des sujets « hors académiques », dans le but de répondre à la curiosité de l’enfant précoce. L’accélération Elle consiste à suivre le rythme naturel de l’enfant, donc à aller plus vite. C’est, en théorie, possible en France depuis la réforme des cycles de 1990. Vouloir répondre aux besoins de cette population particulière que constituent les enfants intellectuellement précoces implique donc une formation des enseignants à la problématique des enfants précoces. Nous insisterons encore une fois sur la nécessité de la reconnaissance des enfants intellectuellement précoces par le corps enseignant, et par conséquent sur la nécessaire formation des enseignants à la précocité intellectuelle. L’accélération
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Enfant Intellectuellement précoce
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Enfant scolaire ►Aime apprendre ► Mémorise bien ► Apprécie la clarté ► Connaît la réponse ► Est intéressé ► Copie volontiers ► A de bonnes idées ► Aime l’école Enfant Intellectuellement précoce ► Veut savoir ► Devine vite ► Complexifie ► Pose des questions ► Est très curieux ► Préfère créer ► a de riches idées ► Subit l’école ►
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Que fait l’Education nationale ?
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Que fait l’Education nationale ? C’est l'Education nationale qui doit être garante de l’égalité des chances de tous les enfants, quelles que soient leurs différences. Les décrets et les circulaires du Ministère de l’Education nationale donnent des directives pour une souplesse et des mesures particulières à adapter aux enfants intellectuellement précoces dans le cadre des « élèves à besoins éducatifs particuliers ». Voir B.O n° 38 du 25 octobre 2007
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Conclusion faire réussir tous les élèves
Un regard bienveillant ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Conclusion La collaboration entre tous les acteurs, enseignants, parents, spécialistes est un gage de sérénité pour tous et un gage de réussite pour la mission de l’école : faire réussir tous les élèves
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Associations agréées par l’Education nationale
ANPEIP Fédération Tel : Mail : ANPEIP XXXX Tel : Mail : Associations agréées par l’Education nationale Les actions de l’ANPEIP L'ANPEIP, depuis 1971 : Accompagne les enfants : Organisation de rencontres et d’activités extra-scolaires pour les enfants et les adolescents. Accompagne les parents : Organisation de groupes de parole, conférences et formations avec des professionnels, rencontres des familles, Accueil, conseils, orientation des familles. Participe à l’information sur cette problématique très mal connue, Participe à des formations pour les personnels de l’Education nationale et les professionnels de l’enfance. Pour que les difficultés que rencontrent ces enfants soient reconnues, Pour que des solutions soient trouvées et mises en place dans la scolarité, Pour que tous les professionnels de l'enfance aient connaissance des spécificités de ces enfants.
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Sous la direction d’André GIORDAN et Monique BINDA
A paraître en septembre 2006 Sous la direction d’André GIORDAN et Monique BINDA ACHETEZ-LE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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A paraître en octobre 2006
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