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Publié parMarianne Normand Modifié depuis plus de 9 années
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LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES EN AFRIQUE APRÈS COPENHAGUE : QUELS SONT LES ENJEUX ? Simon Carter Gestionnaire de programme, Adaptation aux changements climatiques Centre de recherches pour le développement international 26 novembre 2009
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Ordre du jour Comment l’Afrique estelle touchée par les changements climatiques ? L’Afrique peutelle s’adapter aux changements climatiques ? Comment ? Comment soutenir l’adaptation ?
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Pourquoi les pays africains demandentils aux pays développés de s’engager à réduire davantage leurs émissions ? – Réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) par les pays développés de 40 % par rapport aux émissions de 1990 d’ici 2020 Comment l’Afrique estelle touchée par les changements climatiques ?
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Le climat a déjà commencé à changer Source : Quatrième Rapport d’évaluation du GIEC, 2007
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Ce que les gens constatent et moins prévisible. Les conditions sont extrêmes et changent sans qu’on s’y attende. Le niveau de la mer monte. Les ressources hydriques diminuent. La qualité du sol se dégrade. Moyens de subsistance menacés Insécurité physique Insécurité alimentaire Le climat devient plus chaud, plus sec...
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Des répercussions croissantes : la sécheresse au Kenya Source : Oxfam (2006). « Une cause à défendre : Un fonds national d’urgence en cas de sécheresse pour le Kenya », Système d’alerte rapide aux risques de famine, 2009. Nombre de personnes directement touchées par la sécheresse
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Les émissions augmentent plus rapidement que prévu Source : Raupach et coll., 2007.
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Scénarios d’avenir et répercussions possibles advenant l’augmentation continue des émissions Ne peuvent être qu’estimés au moyen de modèles. De multiples modèles peuvent être comparés pour établir des tendances solides. Prévisions très modérées (p. ex. les scénarios du GIEC)
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Cinq degrés de plus ? Pourcentage de variation pendant la période de croissance, dans les années 2090 par rapport à aujourd’hui, pour la moyenne des trois scénarios du Rapport spécial sur les scénarios d’émissions utilisés dans le quatrième Rapport d’évaluation selon une hausse de la température mondiale de 5 °C, moyenne de 14 MCM Culture Rendement (kg par ha) Varia- tion du rende- ment (%) Années 2000 Années 2090 +5 °C Maïs 954706-26 Haricot 656305-54 B. decumbens 1 3861 368 Source : Thornton et Jones, 2009.
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(Source : Quatrième Rapport d’évaluation du GIEC, contribution du groupe de travail II, chapitre 9) Une exposition accrue aux contraintes hydriques d’ici 2055
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L’Afrique peutelle s’adapter ? Pas dans le cas d’un réchauffement de cinq degrés. L’incertitude est très grande – le rythme, l’étendue, les coûts. Des facteurs sousjacents qui ne sont pas liés au climat limitent la capacité d’adaptation de la population. – Ces facteurs sont difficiles à éliminer. Pas de « solutions » – il faut changer de paradigme.
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La population s’adapte – et nous en savons beaucoup sur la façon de soutenir ses efforts.
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La vulnérabilité : Qui ? Quand ? À quoi ?
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Les moyens de subsistance existants changent
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La capacité d’adaptation peut être renforcée grâce à des moyens familiers
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Mis en oeuvre en 2006 par le DFID et le CRDI 65 millions de dollars canadiens 46 projets répartis sur le continent Rechercheaction et renforcement des capacités Programme Adaptation aux changements climatiques en Afrique (ACCA)
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Le renforcement des capacités par la rechercheaction participative Conditions souhaitées Conditions présentes Planification : Définir les conditions souhaitées et les mesures pour y parvenir. Surveillance : Décrire les conditions présentes et effectuer le suivi des mesures mises en oeuvre. Réflexion et évaluation : Comparer les conditions présentes avec les conditions désirées, évaluer la valeur et l’efficacité des mesures. Apprentissage : Rectifier les mesures pour atteindre les conditions en accroissant l’efficacité; acquérir des connaissances par la répétition du message. Mesures, surveillance Réflexion et évaluation Planification Apprentissage
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S’adapter à la sécheresse dans le nord du Kenya
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Renforcer les capacités d’adaptation dans les régions rurales du Bénin
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Felix Levoavy, agriculteur, membre du groupe de réflexion local de Tampolo, région d’Analanrifo, Madagascar S’adapter au changement à Madagascar
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Paulette Marisoa, agricultrice, membre du groupe de réflexion local de Tampolo, région d’Analanrifo, Madagascar
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Sommaire : investissements « sans risques » pour l’avenir Axer les efforts sur les besoins des plus pauvres. Protéger les gens contre les risques. Réduire l’incertitude. Améliorer les systèmes financiers et de communication. Fournir de nouveaux services, p. ex., l’assurancerécolte. S’assurer que l’infrastructure principale est « résistante au climat ». Conserver la biodiversité en raison de nombreux avantages. Renforcer les capacités.
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Comment soutenir l’adaptation ? Le financement La confiance Une meilleure compréhension
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Les pays africains demandent : – un financement garanti; – un financement en plus de celui de l’Aide publique au développement (APD); – des fonds pouvant couvrir les coûts de l’adaptation (de 0,5 à 1,5 % du PIB); – un accès direct aux fonds en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). De 70 à 100 milliards de dollars par année – Les fonds destinés à l’Afrique seule sont actuellement estimés à 10 à 20 milliards de dollars. – Les estimations sontelles fiables étant donné les incertitudes ? Financer l’adaptation
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La confiance L’écart s’accentue entre l’Afrique et les pays développés. – La réduction des émissions ne progresse pas assez. – Les pays africains ont de la difficulté à accéder aux fonds. – Les coûts de transaction sont élevés.
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Le Fonds pour l'environnement mondial
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Pouvonsnous rétablir la confiance ? Les pays africains nous demandent : – de réduire les émissions; – que les engagements de l’APD atteignent 0,7 % du PIB; – de créer de nouveaux fonds pour l’adaptation; – mettre en oeuvre des mécanismes efficaces permettant de soutenir l’adaptation. Implications : – Le financement de l’adaptation diffère du financement offert par l’APD. – Abolir les barrières à l’efficacité du financement de l’APD.
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OMD Afrique Afrique du Nord sub. OMD Afrique Afrique du Nord sub. Progrès limité en ce qui concerne l’atteinte des OMD de 2008 Devrait être atteintProgrès insuffisant pour l’atteinte Pas de progrès, détérioration Source : Objectifs du Millénaire pour le développement – Rapport 2008, Division de la statistique, Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies.
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Besoin de nouveaux mécanismes de distribution du financement : Tenir compte de l’importance et de l’urgence du défi Mobiliser le capital social, l’innovation et la créativité Long terme : continuité et souplesse La subsidiarité implicite en matière d’adaptation Participation de la population à l’établissement des priorités Élaboration d’approches pratiques en matière de : Normes Bilan social Gouvernance
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Une meilleure compréhension par la recherche et le renforcement des capacités Évaluation des risques et de la vulnérabilité Réduction de l’incertitude Soutien de la résilience et de la diversité Apprentissage rigoureux et surveillance Analyses coûtsavantages
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Merci. www.crdi.ca/acca/
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