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Publié parChristine Dumont Modifié depuis plus de 10 années
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LE GESTE D’ECRITURE Janvier 2011 – A. Cerf CPC
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Danièle DUMONT est rééducatrice et enseignante en pédagogie de l’écriture S’appuyant sur les trois composantes que sont le mouvement, l’espace et la forme, Danièle DUMONT s’est attachée à privilégier la dynamique du geste et la fluidité de l’écriture. L’acte moteur sollicite de multiples habiletés pour laisser sur la page blanche la trace écrite qui fait sens. Les champs de compétences concernés : Latéralisation, compétences motrices, visuo-spatiales et kinesthésiques.
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Pour Danièle DUMONT, deux entrées sont à considérer en matière d’apprentissage de l’écriture :
L’écriture en tant que produit fini: La gestion statique de l’espace graphique qui concerne aussi bien l’écriture typographique que manuscrite : tenue de ligne, verticalité, espaces, proportions…. Ce dernier aspect assure le contrôle visuel et la gestion de l’espace. L’écriture en tant que produit en cours de réalisation: La gestion dynamique de l’espace graphique, différente dans l’écriture manuscrite. C’est par la dynamique du geste que se crée la forme.
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La perception de la création des formes (gestion dynamique) et de la façon dont elles sont déposées sur le support (gestion statique) peuvent être distinguées et donc l’écriture peut se définir ainsi: C’est le produit d’un geste qui gère l’espace pour créer et déposer sur un support des formes codifiées non symboliques dont l’agencement en lettres puis en mots constitutifs de phrases ou isolés permettra au lecteur qui connaît le code de saisir le sens de l’écrit.
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Modélisation proposée
Repérage par rapport au schéma corporel, repérage dans l’espace: usage de la main appropriée, sens de l’écriture Mobilité adéquate des organes scripteurs: tenue correcte du crayon, posture adaptée, déplacement adapté des organes scripteurs
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Gestion statique de l’espace graphique: horizontalité de la ligne, régularité des dimensions, régularité de l’axe des lettres, régularité des espaces Gestion dynamique de l’espace graphique: production des formes de base de l’écriture au moyen de gestes adaptés et agencement de ces formes Modélisation
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L’écriture étant le produit d’un geste:
Il faut s’assurer de la possibilité de réaliser correctement ce geste: Choix de la main scriptrice et repérage dans l’espace Utiliser au mieux les organes scripteurs: tenue du crayon, position de la main, posture Préparer l’enfant à gérer l’espace de l’écriture (statique et dynamique) Savoir comment déposer les formes correctement sur le papier: les formes ne seront réalisées sur le papier que lorsque cette compétence de mise en place sera acquise. C’est en développant les compétences kinesthésiques que l’enfant apprend à créer les formes de l’écriture et à assurer leur fluidité
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3 types d’activités graphiques
Celles qui répondent au code ou qui visent à y répondre: la préparation à l’écriture puis l’écriture Celles qui ne répondent pas au code mais à des consignes données par l’enseignant dans un but décoratif: graphisme Celles qui ne répondent ni au code ni à des exigences de mise en forme et de mise en page: les dessins libres
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A faire Différencier l’écriture du dessin libre et du graphisme
Repérer les activités traditionnelles dites de graphisme qui peuvent servir à la préparation à l’écriture Les exploiter comme telles Travailler les activités préparatoires à l’écriture en concomitance Utiliser l’interdisciplinarité
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A ne pas faire Confondre écriture et graphisme
Confondre écriture et calligraphie Préparer à l’écriture par des lignes de traits verticaux, horizontaux, obliques… des ronds, des zigzags ou des vagues Faire interférer les fiches de graphisme dans la préparation à l’écriture Dissocier les activités de préparation à l’écriture et les utiliser comme des « recettes » indépendantes les unes des autres, c’est-à-dire sans percevoir leur lien avec la mise en œuvre du geste d’écriture.
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La latéralité Selon des recherche scientifiques, il devrait y avoir entre 2 à 4 élèves gauchers par classe Test de latéralité D. Dumont propose d’apprendre à reconnaître sa droite en début d’apprentissage: observation des mains dans de nombreux jeux et comptines, puis montrer un personnage placé à droite au mur, dans un espace choisi sans inversion ni retournement (position image et enfants fixe). Montrer le personnage lorsque la maîtresse demande où est le personnage, puis passer à X est à droite.
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La tenue du crayon Le pouce et le majeur tiennent, l’index guide le stylo en lui faisant suivre le trajet prévu. Comptines, jeux: cloches carillons bruits que l’enfant accompagne d’un mouvement de frappe du pouce contre le majeur Ombres chinoises. Ne pas donner de stylos avant la fin de cet apprentissage
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La peinture au doigt L’usage de l’index s’apprend avec la peinture au doigt en bloquant l’usage des autres doigts par la tenue d’une boule au creux de la main sans la serrer trop fort aussi bien pour tremper le doigt dans la peinture que pour faire les points ou les traits. La main ne doit pas être posée à plat, la base du pouce n’est pas en contact avec la feuille.
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Position de la main Elle libère les doigts pour un maximum de mobilité. Position de repos: le crayon est tenu sans tension: la main est placée dans le prolongement de l’avant-bras, sans rotation Le stylo prend appui à la naissance de l’index En attirant l’attention sur le contact du poignet avec la feuille, on s’assure que les enfants ne soulèvent pas leur poignet. Commencer par proposer des petits tracés descendants tout d’abord à la peinture au doigt puis au crayon.
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Le déplacement du bras Au fil de l’écriture, le bras se dégage du corps Des exercices consistent à faire glisser le bras le long de la table On peut tracer des traits horizontaux (éventuellement en poussant des objets avec le bras) pour faire relier par exemple des dessins. Veiller à la stratégie de déplacement du bras plus qu’au résultat
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Le mouvement des doigts
Lorsque le format le permet mieux vaut mettre en œuvre la motricité des doigts que les mouvements des bras ou des coudes
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La posture Il est normal que tout l’avant-bras s ’appuie sur la table
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Suggestions Pour les doigts: utiliser les comptines
Pour la peinture au doigt: utiliser tous les indices mnésiques et tactiles pour apprendre à l’enfant à poser le poignet sur la feuille (coller des bandes de feutre ou de papiers de textures différentes en bas des feuilles) Déplacement latéral du bras: rails du train, traînées blanches derrière les avions, trace du chasse-neige, chemins qui conduisent les animaux à leur maison…)
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La gestion statique de l’espace graphique
Pourquoi?: ligne régulière , horizontale, sur laquelle repose l’écriture, espaces réguliers entre les mots, régularité de l’axe des lettres: disposer des objets de manière horizontale, espacés régulièrement c’est travailler la gestion de l’espace graphique.
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Accéder par le jeu à l’horizontalité et à la régularité des espaces (veiller à l’aspect ludique)
Les premières activités de gestion de l’espace graphiques peuvent être: La disposition de cubes en ligne et régulièrement espacés pour faire slalomer une moto ou un personnage L’alignement des éléphants à la queue leu leu L’alignement des voitures au feu rouge (cf motricité également: chaque enfant devient la voiture) L’alignement et l’espacement régulier d’images PUIS passage aux productions sur papier: Collages de gommettes ou d’images: alignement et espacement régulier. Ne pas commencer par des gommettes rondes mais des gommettes triangulaires, puis carrées ou rectangulaires.
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Ni la ligne, ni la dimension des espaces ne sont matérialisées
On constitue ainsi l’encodage visuel qui passe par un renouvellement de l’activité sous plusieurs formes en exploitant au maximum l’interdisciplinarité. Ni la ligne, ni la dimension des espaces ne sont matérialisées Pas de repère à gauche ni à droite: l’obj n’étant pas de joindre deux points par collage mais d’aligner des éléments par leur base en les espaçant régulièrement. Au début: guidage de la régularité: ex: placer des aliments sous forme de taches de couleur dans les assiettes dessinées sur la feuille à condition de les faire suivre d’exercices sans autre guide matérialisé que le modèle situé au-dessus. L’horizontalité sur la feuille peut être guidée visuellement par le haut et le bas de la page. On gagnera à utiliser des bandes de papier plutôt que des feuilles au début.
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Renforcement par un encodage auditif et kinesthésique
Frapper un tempo, frapper régulièrement dans les mains, puis sur la table, frapper en déplaçant peu à peu le bras sur la table vers la droite Progression dans la gestion de l’espace graphique Peu à peu on demande l’alignement d’objets sur plusieurs lignes: assiettes de dînette, voitures sur un parking, gâteaux dans la vitrine du pâtissier… Intégration de la tenue de la ligne: une fois intégré l’alignement horizontal des images et des gommettes on peut passer au tracé d’une ligne horizontale à main levée entre deux objets sur une feuille. Attention il faut que la tenue de crayon soit intégrée! Différenciation des dimensions: il ne sert à rien de contraindre un enfant à réaliser des tracés entre deux lignes
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La régularité des dimensions ne s’acquiert qu’en habituant l’enfant à observer et percevoir la dimension des images qu’il colle sur son cahier: Alterner petit grand, coller sous les lettres d’un mot des vignettes rectangulaires dont la hauteur dépend des lettres. La différenciation des espacements: Différencier les espacements entre les lettres et entre les mots, tout en conservant la régularité de chacun: regrouper des objets ou des images collées ou apposées au tampon sur le principe des algorithmes
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Article de D. Dumont site « bien lire »
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Intérêt d’un métalangage
Pour être à même de maîtriser les liens entre lettres et sons, il faut que l'enfant soit capable d'identifier les lettres. Il s’ensuit aussi que, si la trace graphique est reconnue dans son déroulement comme correspondant à une lettre donnée, alors cette reconnaissance vaut aussi pour l’identifier au moment où elle s’intègre dans un mot pour porter un son. La difficulté réside donc pour l’enfant dans le fait de percevoir les indices qui font référence. Lorsqu’il s’essaie à l’écriture sans préparation au geste graphique, il s’essaie à reproduire le dessin des lettres qu’il a mémorisé ou qu’on lui donne à voir comme c’est le cas pour les écritures ci-dessous d’enfants de grande section maternelle :
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si A avait reconnu une petite boucle dans le e de château, il lui aurait donné une forme bouclée et ne l’aurait pas tracé en quatre temps si C avait reconnu une grande boucle dans b de beau il ne l’aurait pas tracé en quatre morceaux. = si B avait reconnu à la fin de perroquet les ronds de o et de q, le dernier étant complété d’un jambage droit, ainsi que la coupe du u…
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L’observation des gestes destinés à réaliser ces formes définit deux unités minimales : celle qui va de la droite vers la gauche « en passant par en bas » (a, b, c, d, e, f, i, l, o, t, u ; corps de g, q, v, w, partie du corps de h, k, x, y, attaque de j, p, r, s, z, finale de m, n, r,) et celle qui va de la gauche vers la droite « en passant par en haut » (m, n, corps de r, s, partie du corps de h, k, x, attaque de v, w, y). Les expressions « en passant par… » sont plus accessibles aux enfants.
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D. Dumont propose donc de reconnaître dans notre écriture cursive deux unités minimales qui se matérialisent : - l’une sous une forme de boucle qui tourne et qui avance, ou de coupe qui, étrécie au maximum, avance sans tourner, ou de rond qui tourne sur lui-même sans avancer ; nommée boucle ; - l’autre essentiellement sous forme de pont dans notre écriture cursive romaine en usage en France, beaucoup plus rarement sous forme de rond à l’envers (c’est le cas de la 2e partie du s, de la 1e partie du x et de l’arcade du k qui forme deux ronds partiels à l’envers enchaînés l’un à l’autre avant de se terminer en coupe) ou de boucle à l’envers (c’est le cas du jambage du z). En prenant en compte qu’un déroulement de gauche à droite « par en haut » a pour corollaire un déroulement de droite à gauche « par en bas » Elle a nommé pont cette deuxième unité.
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Les formes minimales de l’écriture
73% des lettres sont constituées de tracés antihoraires courbes en forme de rond, boucle ou coupe 15,38% sont constituées de tracés horaires courbes en forme de pont 11,54% ont un jambage anti horaire 11,54% des lettres échappent au classement en formes de base
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Les formes de base Dans l’écriture manuscrite romaine, on reconnaît deux formes essentielles, appelées formes de base: La boucle qui progresse en sens antihoraire sur la ligne de base Le pont qui progresse en sens horaire au sommet de la zone médiane
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Deux formes dérivées de la boucle
La coupe qui avance comme la boucle proprement dite mais sans tourner Le rond qui tourne comme la boucle proprement dite mais sans avancer
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Deux formes secondaires
Les jambages bouclés horaires se développent sous la ligne de base et ne concernent que les trois lettres g, j et y Les jambages bâtonnés du p et du q
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Les formes spécifiques: elles sont spécialisées dans l’écriture d’une seule lettre
Intégrées dans le corps de la lettre: l’arrondi du s, l’ensemble du z, la boucle du k, la première boucle du x et l’ensemble du r. Non intégrées: la barre du t, le point sur le i, le tréma, la cédille et les accents.
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Les unités de base de l’écriture
1ère forme de base: la boucle: elle tourne et avance en progressant sur la ligne de base dans le sens de déroulement de l’écriture La coupe: elle avance comme la boucle mais ne tourne pas Le rond: il tourne mais n’avance pas 2ème forme de base: le pont: sa progression dans le sens de déroulement de l’écriture se faisant en haut de la zone médiane, le pont a besoin d’être suivi d’une boucle, même à peine amorcée, pour exister.
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Proposition: automatiser le geste pour mettre en place l’image mentale des formes des lettres avant l’observation et la verbalisation du dessin des lettres
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Gestion dynamique de l’espace graphique: LA BOUCLE
Le point d’attaque et le sens de rotation: par le jeu de croquet: faire passer une balle sous des arceaux ou entre deux objets. Le choix des repères sera tel que les enfants pousseront la balle de gauche à droite. Réinvestissement dans des jeux de foulards et de rubans lorsque l’enfant est latéralisé. (Tu fais comme quand…) Ce geste de boucle peut être intégré dans différentes chorégraphies afin que sa répétition ne soit pas trop rébarbative
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La trace du mouvement: une fois acquise la souplesse et pas avant; la production de boucles sur un support peut intervenir.La consigne est bien: « laisser la trace du mouvement » et non « dessiner les boucles faites par les rubans », c’est à dire « faire un mouvement » et pas « un dessin ». Pour que l’enfant donne la priorité à la réalisation du geste sur la production du dessin, il faut que son objectif soit la réalisation du geste, le dessin n’étant alors que la conséquence.
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La piste verticale: en marchant le long de la piste verticale, l’enfant produit la trace du mouvement des rubans Lorsque les boucles produites sur la piste verticale sont suffisamment rythmées, et que les gommettes et images sont correctement disposées sur les pages (gestion statique de l’espace graphique), les boucles peuvent être tracées sur papier (de manière ludique).
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Relation entre gestion statique et gestion dynamique, intérêt de ce double apprentissage:
L’enfant saura tracer régulièrement des séquences graphiques horizontales sur une feuille unie grâce aux préliminaires: aptitude à gérer l’espace graphique.
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Les premiers écrits La différenciation des dimensions va donner accès à l’écriture porteuse de sens. Ex dans la séquence On peut découper la séquence constituée d’une grande boucle qui forme une lettre qui s’appelle L et d’une petite boucle qui forme une lettre qui s’appelle e
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L’entrée dans l’écrit s’opère donc par conscientisation , la forme de la lettre et sa disposition émergeant d’un ensemble de compétences acquises préalablement. En conséquence, l’écriture n’a besoin ni de lignage, ni de repère quand la gestion de l’espace graphique est bien intégrée. L’écriture des lettres L et E isolées n’offre pas d’intérêt sauf pour les opposer l’une à l’autre. En revanche, faire repérer ces lettres dans un mot en assure la discrimination visuelle. Attention! L’habileté à produire des boucles peut être consolidée par tout type de dessins intégrant cette forme, pourvu qu’elles aient les mêmes caractéristiques spatiales que dans l’écriture: les activités graphiques qui utilisent la boucle dans un autre sens seront évitées pendant la mise en place de la boucle dans l’écriture.
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La coupe Le point d’attaque et le sens de rotation sont acquis puisqu’elle est un dérivé de la boucle. Reprendre le jeu avec les rubans en comparant avec la boucle « c’est une double boucle qui avance comme la boucle mais qui redescend sans tourner » Passage sur la piste verticale puis sur feuille
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Le rond Il pose le problème du point d’attaque
Abordé lorsque la boucle et la coupe sont réussies Commencer par le C peut être une aide (dessiner les coquilles d’œuf en complétant le dessin)
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Le pont Même démarche pour le pont
Pour trouver de nombreuses suggestions d’activités et de supports: cf. pages 116 à 126 du livre « Le geste d’écriture » de Danièle Dumont chez Hatier
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Quelques principes pour le tracé des lettres en cursive
Les lettres bouclées: b, f, h, k, l Le e: la cassure entre le trait d’attaque et la boucle se justifie dans l’écriture cursive imprimée qui ne permet pas d’adapter les accroches. A l’inverse, l’écriture manuscrite autorise une souplesse qui fait que la cassure du e ne se justifie pas. Elle est, de plus, source d’erreurs et casse la fluidité:
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Les œilletons: boucle minuscule ou simple angulation du tracé
Les œilletons: boucle minuscule ou simple angulation du tracé. Trop agrandi, l’œilleton peut créer des confusions, s’il renvoie la finale vers le bas, B risque d’être confondu avec LE:
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Le plus simple est d’opter pour les angulations , cela facilite les enchaînements de certaines lettres exemples:
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r s z: là aussi, une simple angulation semble préférable:
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L’attaque et la finale L’attaque des lettres autres que les lettres rondes se fait toujours selon une trajectoire qui va dans le sens de l’écriture Pour que deux lettres soient reliées sans arrêt du geste, l’attaque de la deuxième doit être dans la trajectoire de la finale de la première: l’attaque par le haut des lettres u i et t est donc peu propice à un bon enchaînement.
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Suggestion de progression
Progression d'écriture
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Cahier d’écriture 1 écriture 2 écriture 3
Comptines Comptines pour apprendre à écrire.doc Bien tenir son crayon Graphic arts démarche , UA, ex
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