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Caractériser la gestion de la catastrophe
1. Etude de cas : un séisme à HAITI Une aide internationale L’ONU a dressé un premier état des énormes besoins humanitaires pour plus de 300 000 sans-abri. Face à l’ampleur des dégâts, les Nations unies s’apprêtaient à lancer un appel de fonds d’urgence à New York. L’organisation a reçu des promesses d’aide à hauteur de 268,5 millions de dollars d’une vingtaine de pays, institutions et entreprises. Paris a avancé l’idée d’une conférence internationale pour la reconstruction, organisée par les pays contributeurs comme les États-Unis, le Brésil et le Canada, ainsi que l’annulation de la dette de 54 millions d’euros due par Haïti à un groupe informel de créanciers (club de Paris). Un pays et un gouvernement dévastés Gestion extérieure : ONU Mise en place d’une importante solidarité internationale Caractériser la gestion de la catastrophe
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Caractériser les enjeux
1. Etude de cas : un séisme à HAITI Caractériser les enjeux Comment s’accorder sur l’utilisation et l’aménagement de l’espace ? Comment procéder aux changements nécessaires, quand on est à ce point dans l’urgence au quotidien, que l’on s’endette pour chaque rentrée scolaire pour envoyer ses enfants dans un système éducatif en faillite, quand le moindre problème de santé peut avoir des conséquences dramatiques par absence de centres de santé ? Comment influer sur une dynamique de reboisement alors que le pays « en dehors » est, à ce point, oublié et marginalisé par l’Etat, quand les paysans n’ont pas d’autres alternatives que de continuer à cultiver des zones de plus en plus pentues et d’entraîner leurs enfants dans le même cercle vicieux ? Comment reboiser, lorsque la pression démographique et foncière est si élevée et que tout le monde a besoin d’un peu de terre pour continuer à cultiver pour manger ? D’ap. Florian Delerue Assistant technique AVSF-CROS et Le Nouvelliste : Haïti, une malédiction prévisible. 09/09/2008 Reconstruire Reloger Difficultés sociales et sanitaires Difficultés économiques Difficultés environnementales Exemple 1 Exemple 2 Donc pas de DURABILITE Comment s’accorder sur l’utilisation et l’aménagement de l’espace ? Comment procéder aux changements nécessaires, quand on est à ce point dans l’urgence au quotidien, que l’on s’endette pour chaque rentrée scolaire pour envoyer ses enfants dans un système éducatif en faillite, quand le moindre problème de santé peut avoir des conséquences dramatiques par absence de centres de santé ? Comment influer sur une dynamique de reboisement alors que le pays « en dehors » est, à ce point, oublié et marginalisé par l’Etat, quand les paysans n’ont pas d’autres alternatives que de continuer à cultiver des zones de plus en plus pentues et d’entraîner leurs enfants dans le même cercle vicieux ? Comment reboiser, lorsque la pression démographique et foncière est si élevée et que tout le monde a besoin d’un peu de terre pour continuer à cultiver pour manger ? D’ap. Florian Delerue Assistant technique AVSF-CROS et Le Nouvelliste : Haïti, une malédiction prévisible. 09/09/2008 Une urgence au quotidien Des dimensions du DD réalisables ? Carte de Léogâne (SE Port au Prince) - rouge: bâtiments effondrés, bleu: camp spontané des sinistrés. Copyright: ITHACA/WFP
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Caractériser les enjeux
1. Etude de cas : un séisme à HAITI Caractériser les enjeux Avant le séisme Une situation d’urgence au quotidien Peu de durabilité Après le séisme Des dimensions qui s’éloignent de plus en plus Plus aucune durabilité ? Catastrophe naturelle qui a augmenté les inégalités : frein au développement, menace sur la durabilité
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Quels aménagements pour quelles activités ? Catastrophe naturelle
1. Etude de cas : un séisme à HAITI Conclusion Dimension environnementale Dimension économique Dimension sociale Quelle population ? Quels aménagements pour quelles activités ? Quelle prévention ? Catastrophe naturelle Quelle gestion ? Quels enjeux ? Une population pauvre, essentiellement rurale. Vulnérabilité forte Des aménagements de base pour une activité économique peu productive et dépendante. Vulnérabilité moyenne à faible Peu ou aucune Aléas importants Séisme le (magnitude 7) morts Destruction massive de la capitale Extérieure (internationale) Effacement du gouvernement haïtien Reconstruction totale et longue Dans une perspective de durabilité ?
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1. Etude de cas : un séisme à HAITI
2. Etude de cas : un séisme au Chili « La comparaison démontre que 2 aléas d’intensité voisine frappant deux sociétés différentes peuvent provoquer des dommages de nature et d’ampleur inégales » (BO) 3. Comparaison Dans Newsweek : "Ce que le Chili et Haïti n’ont pas en commun" NOUVELOBS.COM | | 12:12 Le séisme chilien et ses conséquences sont la preuve, comme le répètent les experts, qu’être bien préparé est important. Essentiel, même. Pour l’heure, le gouvernement chilien - qui a l’habitude des gros tremblements de terre - a décliné les offres d’assistance et semble être en mesure de gérer seul la crise. Dans certaines des régions touchées, le téléphone a déjà été rétabli. Tous deux sont situés au bord de failles sismiques actives. Mais comparé à Haïti, le Chili est un pays riche. Le Chili a les moyens de se procurer du ciment de bonne qualité, et les capacités institutionnelles de vérifier sa bonne utilisation. Le Chili a les moyens de se procurer et de garder en réserve les équipements lourds et l’outillage nécessaire à une réaction rapide après une catastrophe à même de raser une grande ville. Haïti est trop pauvre pour mettre en place des dispositions comparables. Quand bien même le pays aurait été mieux conscient de sa géologie avant la catastrophe, qu’auraient pu faire les Haïtiens de ces informations ? Les choses qui permettent à un pays de réglementer le bâtiment et de mettre en place des plans de réaction face aux catastrophes naturelles sont également celles qui permettent à un pays de sortir de la pauvreté et à ses habitants de prospérer - à savoir : police, éducation, et un minimum de responsabilité des élites. Après la secousse de 1960, le Chili s’est décidé à prendre des mesures en matière de code de la construction et de normes antisismiques. Une politique qui a eu pour effet de relancer le secteur du bâtiment, qui compte aujourd’hui pour beaucoup dans la réussite économique du pays (en 1970, le bâtiment représentait 8 % du PIB du Chili, contre quelques points en 1960). Le développement économique a amené un supplément de ressources, et permis d’autres améliorations. Par Jeneen Interlandi, Traduit de l'américain par David Korn
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Quels aménagements pour quelles activités ? Catastrophe naturelle
3. Comparaison CHILI Séisme le (magnitude 8.5) 800 morts Dégâts localisés HAITI Une population pauvre, essentiellement rurale. Vulnérabilité forte Des aménagements de base pour une activité économique peu productive et dépendante. Vulnérabilité moyenne à faible Peu ou aucune Aléas importants Séisme le (magnitude 7) morts Destruction massive de la capitale Extérieure (internationale) Effacement du gouvernement haïtien Reconstruction totale et longue dans une perspective de durabilité Quelle population ? Quels aménagements pour quelles activités ? Quelle prévention ? Catastrophe naturelle Quelle gestion ? Quels enjeux ? Une population au niveau de vie moyen, essentiellement urbaine. Une population éduquée Vulnérabilité forte mais connue Des aménagements et équipements adaptés Vulnérabilité élevée mais connue Importante Connaissance des aléas Propre au pays Faible assistance extérieure Reconstruction partielle Poursuite d’une perspective durable d’un développement DEVELOPPE PAUVRE
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