Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parEvrard Guillon Modifié depuis plus de 10 années
0
SAIDEDAD Septembre 2008
1
Le handicap auditif en France : apports de l’enquête Handicaps, incapacités, dépendance, en août 2006 personnes souffrent d’un handicap auditif environ personnes utiliseraient la LSF dont personnes entendantes Augmentation des déficiences auditives à partir de 40 ans Plus d’hommes que de femmes sont touchés Personnes issues de milieu défavorisé 1 enfant sur 1000 naît sourd un autre le « deviendra » avant l’âge de 4 ans
2
Le handicap auditif en France (suite)
Difficultés associées à la surdité : Déficiences associées Restriction d’accès à l’emploi et aux loisirs Isolement relationnel Aides techniques relativement peu utilisées Données extraites de la DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques)
3
La surdité au cours du temps
Pendant l’Antiquité Surdité = malédiction céleste. Pas de droit civil pour les sourds. XVIII siècle Déshonneur pour la famille, abandon dans les pensions ou cloîtres. En général, pas d’éducation hormis dans certaines familles riches (préceptorat). Milieu du XVIII siècle L’Abbé de l’Epée adapte une pédagogie pour les enfants sourds : reprise des signes que les sourds utilisent entre eux.
4
Apprentissage de l’écrit et de la lecture labiale.
Il participe à l’acceptation des enfants sourds en impliquant les familles dans leur éducation. Loi de 1791 : les sourds sont considérés comme citoyen à part entière. XIX siècle Le milieu médical s’intéresse aux enfants sourds : Jean-Marc Itard (médecin de l’Institution des sourds muets) prend en charge l’éducation de Victor, l’enfant sauvage. 1801 : Chef de file du mouvement oraliste. Pendant des années, gestualistes et oralistes vont se livrer bataille.
5
1880 : Congrès de Milan en faveur de l’amélioration des sourds muets.
« Le geste y est placé du côté du sens, du plaisir coupable, de la tentation » Suite à ce congrès, il est décidé de considérer « la supériorité de la parole sur le signe pour rendre le sourd à la société ». « La méthode orale pure doit être préférée ». LSF officiellement interdite pendant 100 ans. 1976 : Texte abrogé. 1991 : Loi autorisant l’enseignement en LSF. 2005 : Loi reconnaissant le choix de communication dans le parcours scolaire des jeunes sourds
6
REEDUCATION ORTHOPHONIQUE AUPRES D’UN ENFANT DEFICIENT AUDITIF
7
Conséquences sur le développement langagier
Perte en dB Appellation Conséquences 20-40 SURDITE LEGERE L’enfant a un défaut de prononciation des consonnes. Le langage est acquis spontanément 40-60 SURDITE MOYENNE L’enfant a parlé tard et mal. Nombreuses confusions de voyelles et de consonnes. mais imparfaitement. Gêne scolaire. 60-90 SURDITE SEVERE L’enfant identifie les bruits mais seule la voix forte est perçue. Le langage n’est pas acquis >90 SURDITE PROFONDE Aucune parole n’est perçue par l’enfant. spontanément.
8
Education précoce de 0 à 3 ans
But: Guidance parentale; Découvrir le monde sonore, apprendre à écouter, se repérer, donner du sens au monde environnant; Stimuler les restes auditifs et apprendre à utiliser la prothèse auditive. Moyens techniques: Education multisensorielle (auditive, visuelle, tactile, kinesthésique) Communication multimodale attitudes corporelles (verbo-tonale, gestes naturels, mimiques); traces écrites, photos, dessins, en rapport avec les évènements futurs, passés et présents; LSF LPC Toujours dans le jeu et l’échange, en présence des parents.
9
Maternelle et Primaire
But: Poursuite de l’acquisition du langage et de la parole de façon structurée et progressive; Développement de la communication; Permettre un apprentissage scolaire; Utilisation et acceptation de la prothèse auditive. Moyens techniques: Poursuite de l’éducation multisensorielle; Anticipation par rapport au travail scolaire Enrichissement lexical, polysémie des mots Abord des marqueurs temporels Reformulation Avec les mêmes moyens que pour les 0-3 ans (verbo-tonale, LSF, LPC) + Borel-Maisonny, Méthode des jetons, lecture labiale, pictogrammes; Information auprès du personnel enseignant. En lien avec le/les enseignant(s)
10
Collège et Lycée But: Moyens techniques: En lien avec les professeurs
Poursuite et consolidation des acquis langagiers sur les versants expressifs et réceptifs de la langue orale et écrite; Assurer la poursuite des apprentissages scolaires qui se complexifient (repères sonores différents, spécialisation langagière en fonction des matières scolaires); Accompagnement dans l’utilisation des aides prothétiques offertes dans le milieu scolaire (micro HF). Moyens techniques: Poursuite du travail d’anticipation en fonction des besoins scolaires Enrichissement lexical, polysémie; Compréhension de phrases complexes orales et écrites; Reformulation. Organisation du travail scolaire; Intervention dans le cadre d’un tiers temps pour un examen; Information auprès du personnel éducatif. En lien avec les professeurs
11
Les différents modes de communication
Lecture labiale Oral et LPC LSF
12
Lecture labiale C’est lire sur les lèvres et le visage d'un locuteur
Avantages Optimiser la compréhension du message parlé Eduquer le regard, l’attention, la concentration Rester dans la communication, éviter l’isolement Inconvénients Etre tributaire de l’environnement et de l’interlocuteur Risques de confusions de phonèmes en raison des « sosies labiaux » Fatigabilité Pour un adulte maîtrisant le vocabulaire seul 30% du message est compréhensible en LL
13
Langage Parle Complété (LPC)
C’est un code permettant de percevoir visuellement la langue parlée. Association à chaque syllabe prononcée d’un geste de complément effectué par la main près du visage. Il existe 8 configurations pour les consonnes et 5 positions sur le visage pour représenter les voyelles. Il s’utilise en complément de l’oral. Ce n’est pas une langue. Mis au point aux USA par le Dr. Orin Cornett en 1967. Introduit en France en 1977.
14
Langue des Signes Française (LSF)
Langue vivante et complexe, visuelle. Elle possède sa propre syntaxe et grammaire liées à la perception visuelle. Les signes sont basés sur l’utilisation des mains (différentes configurations), du regard et de l’espace. Ce n’est pas une langue universelle. Porteuse de culture et d’identité. 1760 : L’abbé de l’Epée ouvre la 1ère école pour enfants sourds 1880 : Interdiction de la LSF
15
Soutien à la communication
Attirer l’attention de l’enfant avant de lui parler Réduire les bruits de fond Veiller à ce que l’éclairage soit suffisant et ne pas se mettre à contre-jour Se placer en face de l’enfant : le visage doit être visible Ne pas cacher sa bouche en parlant ni mâcher du chewing-gum
16
Soutien à la communication (suite)
Ne pas parler en écrivant au tableau, ou en utilisant un ordinateur Ne pas s’éloigner à plus d’un mètre, ne pas parler en tournant le dos ou depuis une autre pièce La déformation de la bouche et des sons gêne la compréhension Éviter les phrases trop longues, les termes ou les formulations compliqués Demander à ce que l’enfant reformule les consignes
17
Pour une meilleure compréhension de l’enfant sourd, il faut utiliser :
le contexte les attitudes corporelles les mimiques les gestes et développer tous les supports visuels.
18
apports de la neuro psychologie
Carole FRANCKE Psychologue spécialisée en neuropsychologie
19
DOMAINES DE COMPETENCES
FONCTIONNEMENT COGNITIF ATTENTION / CONCENTRATION MEMOIRE FONCTIONS EXECUTIVES => Organisation, planification, flexibilité mentale… RAISONNEMENT LOGIQUE / ACQUISITIONS MATHEMATIQUES
20
INTERVENTIONS POSSIBLES
Evaluation du fonctionnement cognitif global Evaluation des fonctions nécessaires aux apprentissages Prise en charge rééducative : individuelle ou groupale Remédiation cognitive (ex : carnet mémoire…) Eclairage technique et/ou diagnostique auprès : De l’enfant et des familles Des enseignants De l’équipe
21
Apports de la psychologue
Marie-Stéphane GARCIA Psychologue clinicienne Le suivi psychologique de l’enfant est effectué après concertation de l’équipe et sur indication médicale. Proposition et 1er entretien avec les parents et l’enfant Le soutien psychologique peut aider entre autre l’enfant à comprendre et à intégrer les répercussions de sa déficience auditive. Participation : aux réunions de synthèse, au travail d ’élaboration du projet personnalisé de l’enfant, aux informations surdité ….
22
Centres d’Informations Surdité
Mis en place suite au rapport Gillot en 1998. Services régionaux sous la responsabilité des DRASS, ils informent : les personnes sourdes, malentendantes ou devenues sourdes leur famille les professionnels les étudiants toute personnes s’intéressant à l’audition et la surdité.
23
Son rôle est de répondre avec neutralité aux questions concernant :
l’audition la surdité l’éducation des enfants et des jeunes sourds la vie des personnes sourdes et malentendantes Travail en partenariat avec les associations, les institutions, l’administration… Les CIS disposent d’un fond documentaire consultable par le public.
24
Apports de la psychomotricité
. Examen psychomoteur Accompagnement individuel ou en groupe au SAIDEDA ou sur le lieu de scolarisation Accompagnement rééducatif, éducatif, thérapeutique Éveil psychomoteur
25
Principaux apports auprès des enfants D.A
Mieux ajuster ses coordinations et ses gestes fins Trouver un bon équilibre se repérer dans l’espace et le temps Développer ses capacités rythmiques, d’écoute, d’expressivité
26
Apports du suivi éducatif
L’EDUCATION PRECOCE DE L’ENFANT ET L’ACCOMPAGNEMENT ADAPTE DES PARENTS (0-3ans) ATELIER COGNITIF ET CREATIF SOUTIEN A L’OUVERTURE SUR LE MONDE SOUTIEN A L’INTEGRATION EN MILIEU SCOLAIRE
27
L’EDUCATION PRECOCE DE L’ENFANT ET L’ACCOMPAGNEMENT ADAPTE DES PARENTS (0-3ans)
Informer, rassurer et dynamiser les compétences éducatives des parents Favoriser les interactions et la communication non-verbale Facilitation de situations de plaisir et de jeu Valorisation et émergence des compétences de l’enfant Développer la poly sensorialité Soutien à la séparation Aide à l’intégration des premières règles collectives Faciliter le développement de ses capacités exploratoires et son éveil
28
2.ATELIER COGNITIF ET CREATIF
Cet atelier est en place dans le but de : Favoriser les capacités d’expression de l’enfant Mettre en valeur les possibilités de faire l’expérience de la réussite dans une situation sans exigence académique Repérer des stratégies mises en place par l’enfant Restaurer l’image de soi
29
3.SOUTIEN A L’OUVERTURE SUR LE MONDE
Ce soutien doit permettre de : Développer l’autonomie Susciter l’intérêt et une compréhension du fonctionnement social en dehors de la structure familiale et de l’école Proposer aux enfants de rencontrer d’autres enfants présentant la même déficience qu’eux
30
4.SOUTIEN A L’INTEGRATION EN MILIEU SCOLAIRE
Objectifs : Favoriser l’autonomie et l’intégration des règles collectives Soutien de son intérêt pour les apprentissages Une aide à la relation avec les autres enfants
31
Les interactions entre l’enfant sourd et les autres enfants
Le discrédit par manque de langage Le discrédit par un comportement inadapté Le discrédit par le manque de compréhension
32
Les conséquences pour l’enfant
Incertitude, instabilité Repli sur soi, agressivité, isolement Dissimulation, faux-semblant Imitation Se protège en se faisant tout petit Limite l’étalage d’imperfections
33
Apports de l’assistante de service social
Nicole Mias DOMEJEAN Accueil dans le service Informations, accès aux droits et aux aides spécifiques Aides dans les démarches Accompagnement à la sortie du service Service de suite
34
Apports de la thérapeute familiale
Nicole Mias Domejean Soutien de la famille lors de l’annonce du Handicap et tout au long du parcours de l’enfant Interventions à domicile
35
S.A.I.D.E.D.A. Service d’Aide à l’Intégration des Enfants Déficients Auditifs-ARSEEA 10 CHEMIN DE LA Sendère, Tarbes Tel fax Administration: CMSE Béroï, 3, av Jean Prat, Lourdes.
36
Tel. 05 62 94 11 83- Fax 05 62 94 63 30 E-mail: accueil. beroi@arseaa
Tel Fax Direction: Mme Anne CHEVALLIER DIRECTION-ADJOINTE: Mme Maïder JEANNEY-BORDE
37
Membres de l’équipe Chef de service: M Philippe MERIAUX Médecin coordinateur: M Marc WIOROWSKI orthophonistes: Mmes M-C. CHAUVET et Adeline PITOT Psychologue clinicienne: Mme M-Stéphane. GARCIA
38
Psychologue spécialisée en neuropsychologie: Mme Carole FRANCKE Psychomotricien(ne) en cours de recrutement Éducatrices spécialisées: Mmes M-Andrée MEYRAND et Isabelle CHERRIER Assistante Sociale et Thérapeute familiale: Mme Nicole MIAS-DOMEJEAN. A.M.P: Mme Cathy BEGUE
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.