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Publié parAthenais Froment Modifié depuis plus de 10 années
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THEME N°3 : LE SIECLE DES TOTALITARISMES
Chapitre 1 : Genèse et affirmation des régimes totalitaires (soviétique, fasciste et nazi)
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B. POINTS COMMUNS DES REGIMES TOTALITAIRES
1ère partie LES RÉGIMES TOTALITAIRES DANS L’ENTRE-DEUX-GUERRES : GENÈSE, POINTS COMMUNS ET SPÉCIFICITÉS B. POINTS COMMUNS DES REGIMES TOTALITAIRES
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1. Une volonté commune : « transformer l’homme »
Aoste, statue du Stade des Marbres, 1932 Der Wächter, bas-relief d’Arno Breker, 1938 Le couple, Alexandre Rodtchenko, photo, 1932
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L’exposition internationale à Paris en 1937
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2. Des moyens communs Les Congrès de Nuremberg
Les Congrès de Nuremberg L’embrigadement des masses
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Affiche de propagande pour les Komsomols (1933)
Grande parade de la jeunesse soviétique sur la place rouge à Moscou (1935)
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Les Balillas en Italie
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La terreur
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Le goulag en 1940
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Culte du chef et propagande
Mussolini
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Staline
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Hitler
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Hitler s’entraînant à la gestuelle du discours
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L’art au service de la propagande et du culte du chef
Gauro Ambrosi Portrait aérien de Mussolini, 1938 Photomontage de Xanti Schawinsky
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Une propagande autour de l’ « ouvrier-héros » Stakhanov
Le mineur soviétique, Alekseï Stakhanov et son équipe
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C. LES SPÉCIFICITÉS DES RÉGIMES TOTALITAIRES
1. Des idéologies aux objectifs incomparables (approche: étude p sur les idéologies stalinienne, fasciste et nazie)
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1. Quel principe marxiste-léniniste est illustré dans cette affiche ?
Les symboles communistes, la faucille et le marteau sur fonds d’étoile rouge, occupent la majeure partie de l’espace. Ville de Moscou, figurée à l’arrière plan par le Kremlin surmonté du drapeau rouge (celui de la nouvelle République soviétique de Russie), apparaît en tant que centre de la révolution mondiale, principe cher au marxisme-léninisme. Visée internationaliste de l’affiche soulignée par la double inscription, en russe et en anglais. Affiche d’artistes avant-gardistes publiée en 1921 par les Ateliers supérieurs d’art et de technique de Moscou, « Moscou rouge, le cœur de la révolution mondiale »
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2. Pourquoi y renonce-t-on dans l’URSS de Staline ?
La révolution mondiale est abandonnée au profit de la construction du socialisme dans un seul pays, l’URSS, en raison des difficultés rencontrées par la révolution. (« la tâche essentielle consiste à déployer à travers le pays la construction d’une économie nouvelle, socialiste, et à donner le coup de grâce au capitalisme sur le terrain économique également »… « ni le retard de la révolution en Occident » ) 3. Par quoi doit passer la « construction du socialisme dans un seul pays » ? La « construction du socialisme dans un seul pays » doit passer par l’industrialisation, lancée à marche forcée par Staline dans le cadre de l’économie planifiée.
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4. Quel est l’objectif politique des fascistes ?
Les mouvements fascistes visent, dès leur création, à s’emparer du pouvoir et à substituer aux régimes en place, des systèmes politiques radicalement nouveaux. (Mussolini le 20 sept 1922 « notre programme est simple,nous voulons gouverner l’Italie ») 5. Qui est désigné comme l’ennemi ? Si la démocratie libérale de type parlementaire est clairement dénoncée, le mouvement socialiste est désigné comme l’ennemi principal (« la superstructure démocratico-socialiste » dans le discours de Mussolini, « l’esprit judéomatérialiste» dans le programme du NSDAP). 6. Quelles sont les revendications du NSDAP en matière de politique intérieure ? Le NSDAP réclame la création d’un État centralisé fort (art. 25), auquel seraient soumis des citoyens (art. 10), dont le nombre serait restreint par l’application du droit du sang (art. 4). De politique extérieure ? Le NSDAP demande la constitution d’une Grande Allemagne » (art. 1); il réclame le retour à une « armée nationale » (art. 22) = annulation du traité de Versailles
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7. Quelle place tient l’antisémitisme dans l’idéologie nazie ?
Il a rang de doctrine officielle comme l’illustre l’organisation de l’exposition de Munich et l’affiche commandée à cette occasion. Aux clichés traditionnels de la représentation du Juif, avec les stéréotypes physiques (nez crochu) et économiques et sociaux (apparence peu soignée, intérêt pour l’argent), s’ajoute une dimension politique avec le dessin de l’URSS. À l’antisémitisme chrétien auquel fait référence l’évocation du « Juif errant » se combinent ainsi un antisémitisme populaire d’origine économique et un antisémitisme politique basé sur l’idée de complot judéo-communiste.
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2. Des « ennemis » différents
Les pères ayant été arrêtés, ce fut le tour des familles, au début de Le Guépéou n’y suffisant plus, on a mobilisé les fils d’activistes. C’étaient des hommes du pays, des gens que tout le monde connaissait mais on aurait dit qu’ils étaient comme hébétés, envoutés. Ils considèrent ces paysans comme du bétail, comme des cochons. (…) Ils puent, ils ont tous la vérole, mais ce sont des ennemis du peuple (…) tandis que les komsomols et les miliciens sont tous des héros. Ces propos commencèrent à m’influencer moi aussi, j’étais une gamine. (…) La radio, le cinéma, les écrivains et Staline disaient la même chose : (…) il faut les anéantir tous, en tant que classe, ces maudits (…). Pour les tuer, il fallait déclarer : les koulaks, ce ne sont pas des êtres humains. Tout comme les Allemands disaient : les juifs, ce ne sont pas des êtres humains. C’est ce qu’ont dit Lénine et Staline, ce ne sont pas des êtres humains. V. Grossman, Tout passe, 1963, extraits. « Chassons les koulaks du kolkhoze » affiche soviétique du début des années 30
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Définition et exclusion de l’ennemi
Brochure nazie expliquant les lois de Nuremberg aux enfants, 1938
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3. Les populations : entre adhésion et résistance
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