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MORPHOLOGIE
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PREAMBULE Morphologie ou étude de la forme externe du corps humain, est, pour le MK, une étude visuopalpatoire. La main confirme ou enrichit l’information visuelle. Ce sont les 2 premières étapes de l’examen clinique. Etudie le sujet immobile mais aussi en mvt Ses connaissances anatomiques lui permettent de suivre et de nommer l’animation des différents tissus. La lecture du corps
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INTRODUCTION Du grec (morphê: forme et logos, science), est l’étude de la forme extérieure du corps. Le revêtement cutané étant modelé par les structures sous-jacentes, cette étude nécessite la connaissance de l’anatomie. Mot apparaît pour la 1ère fois en 1822 La connaissance de la forme s’acquière grâce à l’observation visuelle (inspection) et à la palpation manuelle. 1822 écrit par Henry Ducrotay de Blainville( ), naturaliste. Jean Martin Charcot( ), neurologue à l’hôpital de la Salpêtrière, a insisté sur la connaissance de la forme extérieure du corps, partie de l’examen clinique en neurologie. Paul Richer ( ), médecin et sculpteur, dessinait les attitudes pathologiques des patients présentés par Charcot. Il fut plus tard professeur d’anatomie à l’école des Beaux-Arts. Mais il suffit de se pencher sur les chefs d’œuvres de l’Art Antique, les ouvres de Phidias, de Praxitèle réalisées avec une admirable exactitude anatomique, pour voir que l’étude de la forme était déjà maîtrisée. La connaissance de la forme s’acquière grâce à l’observation visuelle (inspection) et à la palpation manuelle qui représentent les deux premières étapes de l’examen clinique : la vue lit les formes extérieures, met un nom sur chaque volume, creux, sillon apparent,…, le toucher confirme un relief peu visible, évalue la texture, ou lit la forme lorsqu’il s’agit d’un thérapeute aveugle.
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MODALITES D’ETUDE DE LA FORME
L’étude de la forme se réalise sur un sujet immobile mais également en mouvement Avec l’action, tous les tissus se mettent en mvt Nécessité de comparer avec le côté opp., de discerner le normal du patho.,l’examen des déformations, des désaxations, les troubles du mvt, de la marche… Mouvement, au cours de la marche par exemple afin d’élargir la lecture et d’appréhender les subtilités de la forme. …mvt(2) le muscle s’anime, l’orientation des axes et les reliefs osseux varient, le modelé se transforme, les profils se modifient. De la marche….il faudra regarder en 1er l’architecture du corps, le squelette, la cadre osseux le support morphologique essentiel, puis voir, mais aussi palper : les saillies osseuses, la forme des articulations selon les angulations, les muscles tendons et aponévroses, le tissu graisseux et ses localisations, la peau et ses plis variés signifiants, les veines sous cutanées, les pouls artériels, le degré de pilosité…
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1. Formes fixes Les formes osseuses : excellents points de repères pour prendre des mesures : EIAS, grand trochanter, tubérosité tibiale,malléoles… Les plis cutanés : sont les plis de flexion du genou, du coude, de la cuisse… …mesures : EIAS, grand trochanter, tubérosité tibiale, malléoles…
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2. Formes variables Le tissu adipeux périphérique Les muscles
Les variations morpho selon: - le sexe - l’âge - l’état physiologique du muscle Un même muscle peut avoir une forme différente selon le sport pratiqué : sprinteur aura des m plutôt longs avec des tendons courts; l’haltérophile: aura des m courts avec des tendons longs. …Le sexe : la femme, à cause de sa taille, a une masse osseuse plus réduite, des reliefs osseux moins accentués, un volume musculaire plus discret que ceux de l’homme, d’autant qu’ils sont arrondis par un tissu adipeux plus abondant; l’âge en vieillissant, la perte du tissu adipeux laisse facilement paraître les reliefs osseux, le sujet âgé a une morphologie qui se rapproche de l’écorché, ou, à l’inverse, il peut s’enrober d’une épaisse couche adipeuse éteignant toute lecture en DH de celle de la couche graisseuse; l’état physio du m : la contraction musculaire modifie la forme, et situe plus sûrement le m, le degré d’adiposité, l’état général musculaire (sportif ou non sportif). L’utilisation de la lumière est fondamentale pour optimiser la lecture, celle-ci est rendue plus aisée à jour frisant, elle permet de faire apparaître des détails qui resteraient invisibles. Pour s’entraîner au déchiffrage des formes humaines il est préférable de choisir un sujet musclé, avec un tissu adipeux peu abondant, afin de voir des formes claires, osseuses et musculaires. Il est plus facile ensuite d’identifier ces reliefs, sur un sujet peu musclé et adipeux de lecture plus ardue.
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SQUELETTE - ARTICULATIONS
Le squelette est la structure principale, elle construit la forme générale du sujet : les courbures de la cv, la forme du bassin, de la cage thoracique, l’axe des mbres… Le regard et la main se portent sur les os sous cutanés qui prennent part au modelé Les arti en orientant différemment les segments osseux dans l’espace, jouent parfois un rôle ds le modelé d’une région. Membres…sa lecture fait communément dire « il a le dos rond, il est cambré, il a les jambes arquées ou il est parfait. Et décèle l’harmonie dans les courbes et les proportions (canon de la beauté qui varie selon les époques). …modelé. Les reliefs osseux, selon leur grosseur ou leur forme, portent le nom d’épine, de processus, de crête de tubercule, de condyle. Certains de ces reliefs osseux, bordés de muscles se transforment en sillons (crête ulnaire) car l’aponévrose superficielle s’y attache. …
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MUSCLES C’est aux muscles que l’on doit la presque totalité des formes extérieures, leur lecture tient donc une place prépondérante. 1. Forme et volume L’état physio du m va conditionner sa forme et son volume 2. Muscles superficiels 3. Aponévrose …volume : en contraction, le m saille, sa forme est plus contrastée, sa masse s’individualise en un relief distinct et nettement séparé des autres (muscles trapèze, quadriceps fémoral).Au repos, c’est un relief plus effacé uniforme, arrondi, la particularité du m disparaît dans le caractère général de la région, c’est une masse homogène. Un m relâché peut être bridé par un pli de flexion, et présenter deux formes globuleuses et molles de chaque côté du pli de flexion (m TFL). Les m profonds comblent cavités, fosses, ou espaces interosseux, forment le modelé profond et, à travers le ou les m qui les recouvrent, agissent sur la forme extérieure (m supraépineux). D’autres très épais (m spinaux), recouverts par de larges et peu épaisses nappes musculaires (grand dorsal, trapèze) participent au modelé et sont lus à travers le m superficiel surtout si ce dernier est relâché. Enfin, certains m profonds deviennent sous cutanés sur une partie de leurs trajets et découverts, affirment leur relief (dentelé antérieur).
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2. Muscles superficiels Se reconnaissent à leur forme : - les m larges
- les m longs - les m courts Larges :que l’on remarque au niv° au niv° du tronc, sont d’inégale épaisseur. A certains endroits, ils vont napper les m profonds sans les cacher, à d’autres, ils accusent leur propre forme et se dessinent très nettement sous la peau (gd dorsal). Ces m plats présentent des surfaces aponévrotiques d’insertion, induisant à leur endroit des méplats losangiques ou triangulaires caractéristiques (m trapèze, gd dorsal, deltoïde post). Les m longs: m des mb (excepté les extrémités) ont tous une forme particulière, une caractéristique qui permet de les reconnaître, lorsqu’ils sont en contraction : le long ext radial du carpe petite masse ovoïde à la naissance de l’avt bras ou le brachio radial, longue forme triangulaire à base crâniale; la colonne musculaire des péroniers, face latérale de la jambe. Ces m, au corps globalement fusiforme ont des tendons ronds plus ou moins longs. Ils pourront former de véritables cordes (long palmaire), ou des sillons comprimant les masses musculaires sous-jacentes (long péronier, semi-tendineux). Les m courts : difficilement dissociables, sont lus en blocs et forment des plans plus ou moins élevés (éminence thénar, premier espace interosseux).
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3. Aponévrose Recouvrant les m, l’aponévrose générale d’enveloppe s’épaissit aux endroits où s’exercent de fortes tractions, s’organise en large fascia qui comprime la masse musculaire sous jacente, et se traduit sur le modelé par un méplat (fascia lata). Certains m isolés dans leur aponévrose sont bien mis en valeur lors de leur contraction(sartorius) Lata) . On peut remarquer également l’expansion aponévrotique du biceps brachial, qui en bridant les m épitrochléens, va imprimer un sillon dans la masse musculaire. …. Sartorius:véritable ruban musculaire croisant en diagonale la face ant de la cuisse. Des cloisons aponévrotiques séparent les loges m et s’insèrent sur l’os, provoquant des sillons interloge (sillon qui borde le m vaste latéral). On peut noter également les raphés aponévrotiques transversaux au niv° de l’abdomen. Ils forment des interruptions dans la continuité des fibres musculaires et provoquent des sillons horizontaux lisibles sur le modelé (m droit de l’abdomen).
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TISSU ADIPEUX Le tissu graisseux périphérique est situé à la face profonde de la peau. Il adoucit les saillies osseuses, atténue les heurts de l’écorché, arrondit les surfaces, provoque des fossettes, joue un rôle non négligeable selon son importance dans le changement d’aspect et de volume du corps humain. Le pannicule adipeux n’est pas uniformément réparti, il varie selon les régions du corps, d’un individu à l’autre, d’un sexe à l’autre. Il diminue de la racine vers l’extrémité des membres. Les localisations courantes : la fesse, le flanc, la région péri trochantérienne, l’abdomen, la nuque, la racine du bras face post. Les formes extérieures sont plus enveloppées chez la femme dont la pannicule adipeux est plus abondant.
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PEAU La peau est souple, mobile, extensible, et ces qualités lui permettent de se modeler, de suivre les reliefs, de glisser sur les plans profonds. La peau n’est pas adhérente au plan sous-jacent, sauf en certains endroits (paume de la main, plante du pied) Elle est parcourue de plis et de sillons.
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On peut remarquer : - des plis ou fossettes par adhérences, occasionnés par la présence de tractus fibreux qui unissent la face profonde de la peau au plan sous-jacent, os, arcade (pli sous fessier, pli de l’aine, fossettes lombaires, fossette du menton, fossette du coude) - des plis par mvts arti (pli de flexion coude et genou) - des plis d’expression par action musculaire (m peauciers), qui au long des
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Années vont graver leur action par perte d’élasticité de la peau (les rides du visage, les plis d’extension du coude) Il est néc d’exercer, de développer le sens de l’observation, de détailler chaque relief, plan, sillon, fossette, puis de faire une synthèse de la forme, d’avoir un regard global sur le galbe, les profils, les lignes d’enveloppe droite et gauche afin d’évaluer une courbe / à une autre. Le thérapeute doit avoir une connaissance exacte des formes extérieures normales pour mieux lire les spécificités et l’évolution des formes, il doit avoir une référence du nu normal, pour mieux lire le nu pathologique.
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