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Qu’est-ce qu’apprendre? Où en sommes-nous avec l’apprentissage?
Corinne Demarcy Maître de Conférence de Psychologie Cognitive à l’IUFM de Versailles Laboratoire « Cognition & Usages » de l’université Paris 8/CNRS Lyon - 23 mars 2006
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Les modèles Les modèles de l’apprentissage tentent de rendre compte:
De ce qui est appris; Des processus de changement (pourquoi apprend-on?) Des différences inter-individuelles; Des différences intra-individuelles. Ces modèles pouvant être généraux ou relatifs à un domaine de connaissance. Lyon - 23 mars 2006
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Les principales théories de l’apprentissage
Le behaviorisme (appr. par essais et erreur, par conditionnement) Le constructivisme (app. par l’action) L’interactionnisme social (app. coactif, par observation, par imitation) Le cognitivisme (appr. par instruction, par résolution de problème) Lyon - 23 mars 2006
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Apprendre, c’est: Monter des habitudes et acquérir/modifier des comportements (Behaviorisme); Réussir et comprendre/acquérir des schèmes ou structures cognitives (Piaget); Acquérir ou modifier une connaissance et être capable de réutiliser cette connaissance dans le même contexte ou dans un autre contexte (Cognitivisme); Mobiliser une connaissance de façon efficace dans une situation nouvelle (cognitivisme); Modification de la réaction d’un organisme de manière systématique lors de la répétition d’une situation stimulante donnée (neurobiologie). Lyon - 23 mars 2006
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Les différentes conceptions du développement
La métaphore de l ’escalier. Les théories en stade. La métaphore du chevauchement des vagues. Les théories cognitives. Lyon - 23 mars 2006
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Le constructivisme piagétien
Une conception structurale C’est l’état de structuration des connaissances qui conditionne l’appréhension de la réalité Suite logiquement ordonnée de stades stables, communs à tous les individus L’évolution se fait du concret vers l’abstrait, du factuel vers l’hypothétique, du particulier vers le général… Lyon - 23 mars 2006
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La théorie du traitement de l’information
Système de traitement symbolique, de capacité limitée, comportant différents modules (de mémoire par ex.) et différents processus hiérarchisés. Ce qui se développe: la vitesse et la précision dans l’exécution, le choix parmi les processus disponibles, le développement de la métacognition. Lyon - 23 mars 2006
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D ’après Atkinson & Schiffrin (1971)
Mémoire à long terme stratégies gestion du temps évaluation Métamémoire répétition image mentale codage oubli Perception Mémoire de travail (< 1mn) (attention, décisions, solutions…) stockage Mémoires sensorielles ( < 1sec.) entrée récup. répétition sortie D ’après Atkinson & Schiffrin (1971) Lyon - 23 mars 2006
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La cognition située (cf Bastien)
On distingue connaissances générales et connaissances individuelles. Les connaissances sont fonctionnelles; elles sont structurées en fonction de ce à quoi elles peuvent servir et par les conditions de leur exercice. la part de savoir effectivement utilisé dans une situation donnée n’est qu’une très faible part du savoir potentiel. les connaissances ne sont pas mémorisées sous la forme dans laquelle elles sont présentées. Lyon - 23 mars 2006
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La cognition située Le contexte de la tâche est alors essentiel pour comprendre le comportement d’un élève Le contexte matériel = ce qui est présenté, la forme de la présentation, les possibilités de réponses offertes; Le contexte mental = les tâches résolues précédemment, les règles implicites de la discipline, les heuristiques de l’élève. Lyon - 23 mars 2006
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L’apport de l’imagerie cérébrale fonctionnelle; une révolution.
La psychologie n’est plus limitée à l’étude des comportements et des verbalisations. Hypothèse forte: il n’y a pas de modules prédéterminés qui serviraient uniquement au traitement indépendant de domaines cognitifs particuliers notion de réseaux Importance de l’environnement et donc des apprentissages pour une spécialisation et une localisation progressives (cf Karmiloff-Smith). Concept de « plasticité cérébrale ». Lyon - 23 mars 2006
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L’imagerie cérébrale fonctionnelle
Les fonctions cognitives les plus simples ont pour support des réseaux de régions distribuées sur l’ensemble du cortex mais interagissant les unes avec les autres. (ce n’est plus: « une fonction = une région ») « C’est donc l’activité du réseau, et donc le traitement parallèle et interactif de l’information entre ses aires, qui est la base des fonctions mentales et non un processus sériel de calculs effectués individuellement au sein des différentes régions. » (B. Mazoyer, 2002, p.606) Lyon - 23 mars 2006
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Importance des aspects conatifs
Motivation; Image de soi; Contrôle des émotions et des sentiments… Interaction émotion/cognition Lyon - 23 mars 2006
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