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Publié parThéophile Lefebvre Modifié depuis plus de 9 années
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1 15/06/2015
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L’économie n’est pas un gâteau La Société n’est pas immobile De Malthus à Piketty r > g r = g 2
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L’idéologue est celui qui ne livre de faits réels ou inventés que ceux qui soutiennent la croyance qu’il veut asséner. 3
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Des données fiscales truquées : ◦ En matière de revenus ◦ En matière de patrimoine 4
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Impôt sur les revenus : 80 % ? « D’après nos estimations, le niveau optimal du taux supérieur dans les pays développés serait supérieur à 80 %. » (p. 831) 5
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« L’impôt progressif sur le patrimoine individuel est une institution qui permet à l’intérêt général de reprendre le contrôle du capitalisme. » (p. 867) 6
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« Quand on taxe une tranche de revenus ou de successions à un taux de l’ordre de 70 %-80 %, il est bien évident que l’objectif principal n’est pas de lever les recettes fiscales (et de fait ces tranches n’en rapporteront jamais beaucoup). Il s’agit in fine de mettre fin à ce type de revenus ou de patrimoines, jugés socialement excessifs… » 7
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Impôt sur la fortune : 5 % ? « On peut tout à fait imaginer des taux atteignant ou dépassant 10 % sur les milliardaires. » (p. 864) 8
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« Il n’y a aucune raison de se limiter à un taux de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 5 millions d’euros. A partir du moment où les rendements réels observés au niveau des plus grandes fortunes européennes et mondiales atteignent ou dépassent les 6 %-7 % par an, il n’y aurait rien d’extravagant à ce que les taux appliqués au-delà de 100 millions ou de 1 milliard d’euros de patrimoine soient nettement plus élevés que 2 %. » 9
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Pour payer un impôt sur la fortune au taux de 5 % après un impôt sur le revenu de 80 %, il faut un rendement de 25 % pour ne pas amputer le capital. 10
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Les solutions préconisées sont contre-productives 11
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Et aux USA Entre 1968 et 1981, hausses d’impôts sur le revenu de Nixon, Ford, Carter la contribution fiscale des 1 % les plus riches est réduite de 1,9 à 1,5 % du PIB. Réductions d’impôts Baisse du taux IRHausse de la contribution du centile supérieur Harding et Coolidge Années 1920 de 73 à 25 %de 0,6 à 1,1 % du PIB Kennedy Années 1960 de 91 à 70 %de 1,3 à 1,9 % Reagan Années 1980 de 70 à 28 %de 1,5 % en 1978 à 3,3 % en 2007
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Première et dernière tranches d’imposition vs Rentrées fiscales en % du PIB TAUXProduit en % du PIB 1951-1963 1964-1981 1982-1986 1988-1990 1991-1992 1993-1996 1987-2002 20/91 % 14/70 % 11/50 % 15/28 % 15/31 % 15/39,6 % 7,7 8 8,3 8,1 78 8 9,4 Référence : Congressional Budget Office (2006)
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En Bulgarie, institution d’une flat tax à 10% en 2008 Surplus budgétaire de près d’un tiers dès la première année.
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« L’impôt sur le capital serait une sorte de cadastre financier du monde. » (p. 843) 16
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La solution de loin la plus satisfaisante pour réduire la dette publique consiste à prélever un impôt exceptionnel sur le capital privé. Par exemple, un impôt proportionnel de 15 % sur tous les patrimoines privés rapporterait près d’une année de revenu national et permettrait donc de rembourser immédiatement toutes les dettes publiques. 17
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L’égalité est-elle souhaitable ? Et si oui, est-elle possible ? 18
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