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L’AIC dans les négociations de la COP 21 de Paris

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1 L’AIC dans les négociations de la COP 21 de Paris
Forum de Haut Niveau des Acteurs de l'Agriculture Intelligente face au Climat en Afrique de l’Ouest : initiatives & services proposés par les institutions régionales et internationales, Bamako (Mali), juin 2015 L’AIC dans les négociations de la COP 21 de Paris 2015 : Quels enjeux internationaux, régionaux et nationaux ? Quels messages de l’Afrique de l’Ouest ?   Drs Edwige Yaro Botoni, Maguette Kaire , Benoit Sarr et Sebastien Subsol

2 SOMMAIRE Introduction L’agriculture dans les négociations climat
Sous SBSTA Sous ADP Contexte de l’Afrique de l’ouest Quels messages de l’Afrique de l’Ouest en direction de la COP21

3 1.Introduction: Importance de l’agriculture et de la sécurité alimentaire pour les pays d’AO
Economie basée essentiellement sur le secteur agricole : secteur économique clé représentant parfois plus du quart du Produit Intérieur brut (PIB), Assurer la sécurité alimentaire d’une population en pleine croissance démographique reste l’un des défis majeurs des pays africains et ouest africains en particulier (sous 2°C, voire 4°C) Répondre aux besoins accrus d’une population sous régionale en expansion rapide, nécessitera une évolution drastique de la productivité agricole et de l’utilisation des terres et donc une augmentation conséquente des émissions des GES à effet de serre dues à l’agriculture et la déforestation au cours des prochaines décennies le secteur agricole est un secteur économique clé secteur économique clé représentant parfois plus du quart du Produit Intérieur brut (PIB), notamment dans les PMA

4 1.Introduction: Importance de l’agriculture dans le monde
Pour répondre à la demande alimentaire mondiale d'ici à 2050, la production agricole devra augmenter de 60%. L’agriculture est responsable de 13,5 % des émissions GES globales jusqu’à 24% si l’on inclut les changements d’usage des terres et jusqu’à 30 % si l’on considère la filière agricole dans son ensemble 265 millions de personnes seront confrontées à une baisse de 5% de la saison de croissance dans les 40 prochaines années. Chaque dollar investi dans les mesures d'anticipation permet d’économiser jusqu'à $ 7 dans les futurs coûts d’adaptation. Source: (Farming First, CGIAR, CTA, 2015)

5 Rappel: Priorités de négociation pour les pays CEDEAO/UEMOA/CILSS :
Réaffirmé à Abidjan (07 au 09 Mai 2015): La pertinence des priorités de négociation initialement identifiées lors de la rencontre préparatoire sous régionale à la COP de Lima. Il s’agit de : l’Adaptation et les pertes et dommages, l’agriculture, l’atténuation, le financement et le transfert de technologie. Elle a également permis de mettre à jour les priorités de négociations au regard des évolutions récentes des négociations. Il s’agit de : La question de la sécurité alimentaire, La gestion durable des terres conformément à la déclaration de Niamey, Gestion de l’eau et assainissement, L’appui aux institutions sous-régionales et nationales pour la mise à jour des bases de données climatiques.

6 2. Place de l’agriculture dans les négociations climat

7 Place de l’agriculture dans les négociations climat
Agriculture traitée de manière non sectorielle mais dans le champ d’action de divers mécanismes d’atténuation et d’adaptation…. Vers la fin des années 2000 : remise sur la sellette des négociations sur l’agriculture à la faveur des débats sur sécurité alimentaire et le développement : (i) le rapport sur le développement dans le monde de la Banque Mondiale de Ce rapport, intitulé L’agriculture au service du développement, réhabilite l’intervention de la puissance publique dans le domaine de l’agriculture ; (ii) La crise alimentaire de 2007 et 2008

8 Place de l’agriculture dans les négociations climat
A la suite de la COP13 de Bali en 2007, un groupe de rédaction consacré à l’agriculture se constitue dans le cadre des approches sectorielles de l’atténuation du AWG-LCA Lors de la COP15 de Copenhague, un premier projet de texte de négociations proposé par le groupe de contact est discuté : Démarches sectorielles et des mesures par secteur concertées dans l’agriculture. Il souligne l’importance du transfert de technologies pour l’atténuation et l’adaptation et propose la constitution d’un programme de travail consacré à l’agriculture au sein du SBSTA

9 Place de l’agriculture dans les négociations climat
COP16 - Cancun 2010 : les négociations sectorielles n’aboutissent pas : Quelques divergences bloquent les négociations : (i) de certains PVD de se voir imposer à terme des réductions d’émission pour le secteur agricole aux dépens des enjeux d’adaptation ;

10 Place de l’agriculture dans les négociations climat
COP16 - Cancun 2010 (ii) la mise en œuvre d’actions à moyen ou long terme sur atténuation et agriculture fragilise leur souveraineté alimentaire ou leurs exportations agricoles (si étiquetage « carbone ») ; iii) risques de nouvelles pressions sur l’agriculture familiale et la sécurité alimentaire ; (iv) que l’inclusion de l’agriculture aux marchés du carbone entraîne davantage d’accaparement de terres, aux dépens des petits producteurs, des cultures traditionnelles et de la biodiversité ;

11 Place de l’agriculture dans
les négociations climat (Durban en 2011) Durban en 2011 : Les oppositions sur l’inclusion de l’agriculture dans les négociations climat ont pu enfin être dépassées à Durban le résultat du sommet de Durban en 2011 est historique pour le secteur agricole, c’est en effet la première fois que l’agriculture est incluse dans l’accord final d’une COP, avec l’adoption de la conclusion du rapport du AWG-LCA (FCCC/CP/2011/9/Add.1). i) l’agriculture entre dans l’agenda du SBSTA de manière explicite et officielle sous l’item Questions relatives à l’agriculture dans le cadre de l’action renforcée pour l’atténuation

12 Place de l’agriculture dans les négociations climat
Lors de la COP20 l’agriculture n’a pas été discutée lors des assemblées plénières et la décision finale ne mentionne ni l’agriculture, ni la sécurité alimentaire. Le sujet agricole fait débat (USA, Brésil, Argentine… opposés au traitement du sujet, débats sur la notion de Climate Smart Agriculture, etc.) Décisions à la COP 20 : Le Conseil du MDP doit considérer l’éligibilité d’activités de re-végétation au MDP, dont des pratiques d’agroforesterie et de sylvopastoralisme. Le SBSTA est chargé de continuer les travaux entamés sur l’élargissement du MDP à de nouvelles activités relevant de ATCATF

13 Sous SBSTA 39 ème session du SBSTA (novembre 2013), atelier sur l'état des connaissances scientifiques. Les discussions au sein de l'atelier ont été positives, mais par la suite, les négociations des Parties n’ont pas pu se mettre d'accord sur la voie à suivre. Par conséquent pas de texte sur l'agriculture dans les conclusions du SBSTA en décembre 2013

14 Sous SBSTA SBSTA 40 (juin 2014): Accord pour deux nouvelles séries de soumissions et d'ateliers, en 2015 et 2016 (voir: FCCC / SBSTA / 2014 / L.14) Parties et observateurs invités à soumettre leurs points de vue avant le 25 Mars 2015 sur: le développement de systèmes d'alerte précoce et des plans d'urgence par rapport à des événements météorologiques extrêmes et de ses effets tels que la désertification, la sécheresse, les inondations, les glissements de terrain, les tempêtes, l'érosion des sols, et l’intrusion d'eau salée; et L'évaluation du risque et de la vulnérabilité des systèmes agricoles à différents scénarios de changement climatique aux niveaux régional, national et local, y compris mais non limité aux ravageurs et aux maladies

15 Sous SBSTA Parties et observateurs sont invités à soumettre leurs points de vue avant le 9 Mars 2016 sur: L’identification des mesures d'adaptation, en tenant compte de la diversité des systèmes agricoles, les systèmes de connaissances indigènes et les différences d'échelle, ainsi que les co-bénéfices possibles et le partage des expériences dans la recherche et le développement et sur les activités de terrain, y compris les aspects socio-économiques, environnementaux et de genre; l'identification et l'évaluation des pratiques et des technologies agricoles pour améliorer la productivité de manière durable, de la sécurité et de la résilience alimentaire, compte tenu des différences dans les zones agro-écologiques et les systèmes agricoles, tels que les différentes pratiques et systèmes prairies et les terres cultivées.

16 Place de l’agriculture dans les négociations climat; Lima ?
Pas d’ordre du jour sur l’agriculture à la COP20 de Lima (décembre 2014), sous SBSTA comme sous ADP. L’étape majeure pour l’agriculture est le SBSTA 42 (juin 2015 à Bonn), où des soumissions ont été demandées et des ateliers prévus sur 2 sujets: Le développement de systèmes d'alerte précoce et des plans d'urgence et, L'évaluation des risques et de la vulnérabilité des systèmes agricoles à différents scénarios de changement climatique. Cependant, dans le texte de l’accord qui prend forme sous l’ADP, les questions liées à l'agriculture sont apparues

17 Sous SBSTA Beaucoup d'inquiétude sur le calendrier!
Les soumissions et les ateliers arrivent très tard, lorsque les négociations pour l'accord sous ADP sont censées se terminer en Décembre 2015. Cela crée un risque très possible que, sans un mécanisme clair pour le résultat SBSTA soit intégré dans l'ADP, les discussions du SBSTA resteront sur une voie parallèle et n’alimenteront pas le nouvel accord.

18 Sous ADP «Draft Zéro» de l'accord de 2015 structuré sur chapitres et 3 annexes. Pas de chapitre ou section dédié à l’agriculture. Le sujet transparait par moment dans le texte principalement en relation avec l’atténuation (section D): « all sectors; land sector » La non mention spécifique de l’agriculture dans l’adaptation pourrait être source de désaccord dans la mesure où la balance entre adaptation et atténuation a fait l’objet de beaucoup de débats.

19 Sous ADP Dans la section J (transparence de l’action et du soutien) « agriculture » apparait indirectement sur l’atténuation. Les soumissions des INDCs par les pays constituent une importante plateforme pour intégrer et défendre l’agriculture, surtout l’AIC.

20 3. L’agriculture dans le contexte de l’Afrique de l’ouest

21 Expansion des surfaces cultivées/ Croissance démographique en AO
Source: CILSS/USGS 2015 Forte expansion des surfaces cultivées entre 2000 et 2013 ( km² d’augmentation) Coissance démographique plus élevée en Afrique

22 Evolution des superficies agricoles et forestières en Afrique de l’ouest de 1975 à 2013 (en km²)
Expansion agricole: principal facteur de déforestation: Nécessité de découplage à travers l’AIC source: images LULC/CILSS -USGS/2015

23 Importance de l’AIC et de la mise à l’échelle des bonnes pratiques
Simulation de l’impact de la mise à l’échelle des techniques AIC Source: L’AIC, une solution gagnante pour relever le défi de l’insécurité alimentaire et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest ! Note aux décideurs / CILSS 2015

24 Rappel des priorités de l’espace CILSS/CEDEAO
Concilier adaptation et atténuation pour une agriculture plus productives et durable. Prise de décision sur l’intégration de l’agriculture dans les négociations notamment les questions liées à l’AIC/Mise à l’échelle, systèmes d’alerte précoce, évaluation de la vulnérabilité et risques pour les systèmes agricoles par rapport aux différents scénarii climatiques, identification et évaluation de mesures d’adaptation, autres.

25 Déclaration de Niamey des Ministres en charge de l'Environnement zone CILSS-CEDEAO Sur les Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage et de la foresterie Niamey, le 28 avril 2015 …….. 4. élaborer aussi rapidement que possible des Contributions Prévues Déterminées au niveau National "justes et équitables" intégrant de façon ambitieuse les secteurs de l’agriculture, l’élevage et de la foresterie ; 5. soutenir que soit présent dans l’accord de Paris la question de l’utilisation des terres, compte tenu de l’importance du potentiel de séquestration du carbone dans la restauration des terres ;

26 Déclaration de Niamey des Ministres en charge de l'Environnement zone CILSS-CEDEAO Sur les Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage et de la foresterie Niamey, le 28 avril 2015 6. soutenir dans l’agenda des solutions la mise à l’échelle des pratiques innovantes d’adaptation aux changements climatiques, notamment celles d’agriculture intelligente face au climat, et le développement des systèmes d’alerte précoce ; 7. renforcer les réseaux d’observatoires existants ou à créer, consacrés à des approches intégrées en matière de changements climatiques et de développement durable ;

27 Déclaration de Niamey des Ministres en charge de l'Environnement zone CILSS-CEDEAO Sur les Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage et de la foresterie Niamey, le 28 avril 2015 8. demander aux parties et autres bailleurs, le respect de leurs engagements financiers pris vis-à-vis du Fonds vert pour le climat d’une part et d’autre part mettre en place un mécanisme d’accès flexible au fonds ; 9. demander au Secrétariat du Fonds vert pour le climat d'accélérer l’appui à la préparation de nos pays à accéder rapidement à ces ressources financières et de garantir l’octroi de ressources conséquentes du fonds vert pour les secteurs agriculture, élevage et forêts ; 10. soutenir politiquement la préparation des pays de la sous-région pour bénéficier des financements et opportunités pour la mise en œuvre de l'initiative REDD+

28 4. Messages clés

29 Message clé Les pays de l’Afrique de l’Ouest, en mettant en avant la nécessaire mise à l’échelle des techniques d’agriculture climato-intelligente pour assurer à la fois la sécurité alimentaire et un développement sobre en carbone dans le secteur AFOLU (Agriculture, Foresterie et Autres utilisation des Terres) , disposent d’un grand potentiel d’adaptation-atténuation pour construire leurs INDCs.

30 Autres messages clés « Farming First »

31 Messages clés de « Farming First » Coalition mondiale de + de 150 organisations de producteurs
1. Il est maintenant temps d'agir (décideurs, ONG, politiciens, entreprises) pour l’adaptation et l’atténuation 2. Texte de l’accord 2015 devrait reconnaître l'importance de l'agriculture en l’insérant dans le préambule (section A). 3. Le «Draft Zéro» de l'accord de 2015, mentionne à la fois «secteur des terres» et agriculture. 4. Processus en cours sous l'Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA)depuis Juin discussions ADP de sorte qu'un cadre mondial d'action à partir de 2020 puisse inclure l'agriculture

32 Messages clés de « Farming First » Coalition mondiale de + de 150 organisations de producteurs
5. L’accord 2015 devrait déployer des finances, des soutiens techniques et des renforcements de capacités. 6. Les Contributions Prévues Déterminés au niveau National (CPDN / INDCs) Agriculture 7. Les questions de l’agriculture et la sécurité alimentaire devraient être au centre de la planification pour l'atténuation (NAMAs par ex.) et l'adaptation (ex: PANAs, PANs) dans tous les pays 8. Processus politiques nationaux doivent combiner sécurité alimentaire, adaptation et atténuation à travers l’approche des paysages et des chaînes d'approvisionnement alimentaire,

33 Messages clés de « Farming First » Coalition mondiale de + de 150 organisations de producteurs
9. Le financement pour l'adaptation-atténuation doit faire partie des politiques sur changement climatique. Développements récents positifs vers l‘AIC: stratégie FEM, financement "fast start". Mais Fonds Vert Climat (GCF) doit fournir un soutien spécifique, stable et à long terme. 10. Amélioration des pratiques de gestion des sols et de l'eau, de meilleurs services d'information climatique, et un meilleur accès aux ressources agricoles chez les femmes et partager pratiques et approches qui fonctionnent déjà.

34 Messages clés sur la voie de Paris (décembre 2015)
1. Le travail entrepris sous SBSTA est très important, mais il a besoin d’alimenter les négociations ADP pour être efficace Sur le système d'alerte précoce et de gestion des risques L'évaluation des risques et vulnérabilités 2. Noter: ces meetings de l’ADP seront aussi cruciaux pour l’agriculture avant la COP de Paris 9th meeting (juin 2015) Autres meetings (31 aout-04 sept 2015 et Octobre et Décembre juste avant la COP)

35 Guide négociations sur l’agriculture

36 Merci de votre aimable attention


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