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Asthme aigu grave de l’enfant
CAMU
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Définitions Asthme instable : crises pluriquotidiennes, gêne respiratoire limitant l’effort, moindre sensibilité aux bêta2, Asthme aigu grave : toute crise d’asthme persistant malgré l’administration de 3 aérosols successifs, Asthme aigu très grave : pause ou arrêt respiratoire, troubles de conscience, hypercapnie > 50 mmHg, Asthme suraigu : crise survenant de manière explosive, asphyxie en quelques minutes avec ventilation mécanique nécessaire en moins de 3 heures.
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Epidémiologie L’asthme = 10% de la population pédiatrique,
5 à 6% des CS d’urgence, 1% d’AAG, Mortalité = 60 à 100 cas par an en France, dont 3 à 5% entre les 5-35 ans, Décès par AAG : en dehors de l’hôpital, par anoxie cérébrale et arrêt cardiorespiratoire, par mauvaise appréciation et mauvaise adaptation thérapeutique, Facteurs favorisants : infection des VA, mauvaise compliance vis-à-vis du TTT de fond, surveillance insuffisante, stress psychologique, exposition massive à un allergène
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Identification des patient à risque
Âge < 4 ans et adolescents, Période suivant la sortie d’hospitalisation pour AAG, Arrêt des corticoïdes, Augmentation des bêta 2 Variabilité diurne des symptômes ou du DEP (>20%), Nécessité dune cortocthérapie orale et d’une qté importante de bêta 2 Multiples CS aux urgences, malgré une corticothérapie orale, ATCD d’ AAG, Hypersensibilité à un allergène ou d’un stress psychologique, Mauvaise compliance au TTT ou déni de la maladie, dépression, non-reconnaissance de l’aggravation clinique par le patient ou son entourage.
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Signes cliniques FC > 140/mn, FR > 50 à 60/mn,
DEP difficile avant 5 ans, Auscultation pauvre, Mise en jeu des muscles accessoires (SCM), balancement thoraco-abdominal, Ti/Te = 1, Cyanose, sueurs, (pouls paradoxal), Impossibilité de parler, d’émettre un son, de tousser, Difficultés d’alimentation chez le nourrisson +++
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Examens paracliniques
Mesure de la SaO2 par oxymètre de pouls, GDS en veineux chez l’enfant, RP : complications barotraumatiques et diagnostic différentiel.
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Diagnostics différentiels
Corps étranger Bronchiolite Choc anaphylactique laryngites
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Traitement (1) Lutter contre l’hypoxie Lever le bronchospasme
Traiter l’inflammation bronchique Hyperhydratation IV Kinésithérapie respiratoire
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Traitement (2) Position assise ou demi-assise
Oxygénothérapie pour SaO2 > 92% / masque haute concentration débit 9 l/min Aérosols de bêta2stimulants : 1 bouffée/3 Kg/pds, max 12 bouffées via chambre d’inhalation ou par nébulisation, sous 6 à 8 L/min. d’O2, après dilution dans 4 mL de NaCl 9 ‰ de : 1 dosette de VENTOLINE 1,25 mg (< 12,5 kg), 2,5 mg (> 12,5 kg et < 25 kg) ou 5 mg (> 25 kg) ou de 2 gouttes/kg de BRICANYL unidose (10 gouttes mini à 1 unidose maxi) et un anticholinergique : ATROVENT : 1 unidose enfant (0,25 mg) < 6 ans ou adulte (0,50 mg) > 6 ans
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Traitement (3) Salbutamol IV : Après échec de la voie inhalée
Dose de charge de 5 à 15 microg/kg IVL 10mn, puis 0,1 à 0,5 microg/kg/mn à augmenter progressivement jusqu’à 5 microg/kg/mn, Surveillance en USI, ionogramme+++ Corticothérapie IV : 1 à 2mg/kg/6h, maximum, Hyperhydratation 2 à 3l/m2/j en rajoutant du KCl Autres : adrénaline, sulfate de mg++ (25mg/kg en 20mn). kinésithérapie : après levée du bronchospasme.
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Traitement (4) Indication d’intubation : Exceptionnelle
Après traitement maximal Hypercapnie = intubation Seul facteur prédictif = troubles de conscience Par opérateur confirmé « séquence d’induction rapide » : curare d’action rapide + sédatif puissant, (Kétamine, célocurine) Avec préoxygénation+++ et remplissage, Seringue d’adrénaline préparée.
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Conclusion Stratégies bien définies
Différentes thérapeutiques bien connues et modalités d’administration efficaces Pas de nouvelles molécules récentes Difficultés : reconnaissance, éducation des patients de leur famille et du personnel médical.
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