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Publié parTimothée St-Jacques Modifié depuis plus de 9 années
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Rio de Janeiro – Corcovado e Pao de azucar
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L’intervention de l’Etat sur le marché
La métaphore de la « main invisible » : la convergence des préférences individuelles vers un intérêt général. Cependant, trois défaillances du marché viennent gripper ce mécanisme supposé parfait (cf. ci-après). L’intervention de la puissance publique se justifie pour influer sur la croissance économique et la redistribution des richesses. L’économie du bien-être affirme que : « Tout équilibre de concurrence pure et parfaite est un optimum de Pareto ». Ce dernier décrit une situation où il est impossible d’améliorer le bien-être d’un individu sans dégrader celui d’un autre. Aucun gaspillage de ressources n’existe.
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I – Imperfections et défaillances du marché
A – Les défaillances qui justifient l’intervention publique 1 – Trois défaillances a – Les biens publics. b – Les externalités : Situation où l’action d’une personne affecte le bien-être d’une autre sans qu’il y ait de transfert monétaire
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c – Le monopole naturel :
La production de biens par une seule entreprise reste plus efficace que par un grand nombre (en raison de rendements d’échelles croissants). 2 – Quelle intervention ? La fiscalité constitue la « correction » la plus efficace pour orienter efficacement les actions de l’Etat : - Taxes - Subventions
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B – Le marché défaillant : la règle plutôt que l’exception
Les théories de la « nouvelle microéconomie » stipule, dans les années 70, que marché reste spontanément défaillant car les conditions de la concurrence pure et parfaite (Cf. travaux dirigés) sont rarement réunies.
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1 – Les marchés oligopolistiques dominent la réalité contemporaine
1 – Les marchés oligopolistiques dominent la réalité contemporaine. 2 – L’information imparfaite constitue la défaillance principale du marché. a – L’effet de « sélection adverse ». b – Le principe de l’aléa moral. Cf. Td
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II – L’intervention publique et ses limites
La question de l’intervention publique se pose à la fois : En termes d’efficacité économique Et de choix politiques et sociaux. Richard Musgrave met en évidence les fonctions de : Stabilisation macroéconomique (assurer la croissance), Allocation des ressources (pallier les défaillances du marché Cf. supra) Redistribution des richesses (Cf. le thème 3). Quel rôle économique l’Etat peut-il tenir et pour quelles pratiques économiques ?
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A – L’Etat et les politiques contracycliques
Les taux de croissance du PIB ou le taux de chômage restent les seuls indicateurs qui requièrent l’attention des pouvoirs publics. 1 – Les classiques et les keynésiens Donc une intervention publique s’avère inutile puisque l’équilibre de l’offre et de la demande se réalise « naturellement ». - Pour les penseurs de l’Ecole Classique, le marché coordonne l’ensemble des intérêts privés vers un équilibre optimal. JB Say considère que le simple fait de produire offre un débouché aux autres productions pour le montant de sa valeur.
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A – 1 – suite . - Keynes énonce que la production dépend : a - De l’anticipation de la demande que perturbent la thésaurisation (« fuite » de la monnaie hors du circuit) et la situation d’incertitude du marché. b - L’équilibre de l’économie se réalise à un niveau de sous-emploi. L’intervention de l’Etat modifie les anticipations des agents économiques : politiques budgétaire et monétaire.
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1 – « Internaliser » les externalités
2 – L’abandon des politiques keynésiennes Cf. Travaux dirigés sur la contestation des politiques dites « keynésiennes » B – L’Etat doit-il modifier l’allocation des ressources ? 1 – « Internaliser » les externalités - Les théoriciens de la croissance endogène considèrent l’importance du progrès technique dans le développement. D’où l’importance de la R & D - L’accumulation du capital humain génère également des externalités positives en développant l’éducation et la formation grâce au développement de structures publiques.
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2 – Prendre en charge les biens collectifs. Cf. la première partie.
3 – Réguler la concurrence imparfaite. Cf. travaux dirigés. C – Redistribuer les richesses dans un souci de justice sociale. Quel seuil d’injustice une société peut tolérer sans intervenir ? 1 – L’utilité collective (Jeremy Bentham). Elle constitue la somme des utilités de chaque individu. Une politique de redistribution s’avère efficace si la satisfaction collective se révèle supérieure au coût collectif (l’impôt par exemple). Comment comparer utilité et désutilité ?
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2 – L’utilité collective doit considérer la situation des plus défavorisés (John Rawls)
3 – La liberté reste plus efficace que l’égalité pour certains libéraux (Friedrich Hayek). 4 – Une « conciliation équité efficacité » impossible ? -Trop d’impôt tue l’impôt (Cf. la courbe de Laffer). - Les trappes d’inactivité : travailler revient plus cher que de bénéficier d’aides sociales. L’Union européenne tend vers une privatisation de grande ampleur des services publics et reste impuissante à mettre en œuvre une véritable politique économique commune. Quel avenir pour l’Etat providence à la française ? Pour le modèle social français ?
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