En 1960, l'économie d'un pays imaginaire a besoin...

Présentation au sujet: "En 1960, l'économie d'un pays imaginaire a besoin..."— Transcription de la présentation:

1 En 1960, l'économie d'un pays imaginaire a besoin...
… d'emplois très qualifiés (ex. ingénieurs), … d'emplois moyennement qualifiés, en plus grand nombre (ex. techniciens), … d'emplois peu qualifiés, en plus grand nombre encore (ex. ouvriers).

2 Une première génération entre sur le marché du travail.
HAUT BAS L'emploi auquel ces hommes et ces femmes ont accès détermine leur position dans la structure sociale : dans cette société, les revenus et le prestige sont liés au niveau de qualification de l'emploi qu'on exerce.

3 Puis chacun d'entre eux a un enfant.
HAUT BAS Tant qu'ils n'ont pas d'emploi, les enfants occupent la même position sociale que leurs parents.

4 Quand les enfants entrent sur le marché du travail, la structure des emplois disponibles a changé par rapport à la génération des parents : le pays a connu de profondes transformations économiques. ? Le progrès technique a détruit des emplois non qualifiés : le travail d'exécution a été en partie mécanisé. Des emplois qualifiés ont été créés : pour concevoir et entretenir les machines, on a besoin d'ingénieurs et de techniciens.

5 La structure sociale s'est donc modifiée : elle est moins pyramidale qu'à l'époque des parents ; elle s'est moyennisée. Dans ces conditions, que deviennent les enfants ? moyennisation Certains vont accéder à une position sociale identiques à celle de leurs parents. Deux d'entre eux vont OBLIGATOIREMENT connaître une trajectoire de mobilité ascendante : enfants d'ouvriers, ils accèdent à des emplois qualifiés. Conclusion : les transformations économiques modifient la structure des emplois disponibles, ce qui modifie la structure sociale ; et la transformation de la structure sociale engendre des flux de mobilité. C'est ce qu'on appelle la mobilité structurelle.

6 La force du lien entre les revenus du fils et les revenus du père varie selon les pays
Source : OCDE, « A Family Affair : Intergenerational Social Mobility across OECD Countries », OECD 2010, p.7. 0 = aucun lien entre revenu des pères et des enfants, donc une mobilité maximale 1 = revenu des enfants est totalement déterminé par celui des parents, donc aucune mobilité.

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