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Prospérité et dépression
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La guerre est finie A la fin de la première guerre mondiale en 1918 les Canadiens espéraient que la vie reviendrait à la normale. Le changement de guerre à la paix n’était pas facile.
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L’économie après la guerre
L’économie de guerre a dû se transformer en économie de paix. Pendant la guerre, l’Europe avait besoin de beaucoup de produits canadiens qui incluait de la nourriture et des produits manufacturés comme des armes et des munitions. La demande a chuté après la guerre et a créé une récession au Canada.
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On a trouvé que les produits coûtaient deux fois plus chers qu’avant la guerre.
Les travailleurs ont trouvé qu’ils ne pouvaient plus acheter le nécessaire parce que les salaires n’avaient pas augmenté au même rythme que les prix. Les ventes ont diminués et le chômage s’est accru.
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La prospérité des années 1920
En 1923, le Canada central, la Colombie-Britannque et les Prairies ont commencé à sortir de la récession. La production agricole a augmenté dans les Prairies parce que le blé était en grande demande. Il y avait beaucoup d’activité dans l’industrie minières grâce à la demande de minerais comme le fer, le nickel, le zinc et le cuivre.
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Le commerce avec les Etats-Unis a augmenté surtout à cause d’une demande croissante de pâte et papier. Les companies américaines comme Ford Motors et General Electric ont construit des usines au Canada pour éliminer les droits de douane et les taxes sur les produits importés au Canada. L’utilisation d’équipement électriques et à essence a fait augmenter la productivité au travail.
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La chaîne de montage a augmenté la productivité au travail
La chaîne de montage a augmenté la productivité au travail. C’est une chaîne d’ouvriers et de machines qui font chacun une partie du travail pour fabriquer un produit.
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De nouvelles inventions pour la maison comme la cuisinière électrique ont contribué au développement de l’industrie de la transformation. Une société de consommation faisait son apparition.
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L’économie des Maritimes des années 1920
- Le boom économique des années 1920 n’a pas atteint les Maritimes. -La construction naval avait déjà commencé à perdre de l’importance. -Les ports de Saint John et d’Halifax ne pouvaient pas se moderniser assez rapidement.
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-Après la guerre, de nouvelles politiques fédédrales ont nui à l’économie de la région. -Le gouvernement avait haussé les tarifs de fret ferroviaire et les industries devraient donc augmenter leurs prix. Les produits sont devenus moins attirants et les industries ont dû augmenter leurs prix. -Les industries des Maritimes étaient situées trop loin de leurs marchés des autres provinces et des États-Unis. -Bien des gens ont quitté la région pour trouver du travail.
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L’hydroélectricité dans les Maritimes
-L’hydroélectricité s’est développée moins rapidement dans les Maritimes que dans le reste du Canada. -Le manque d’électricité empêchait les industries, comme l’industrie des pâte et papier, de profiter de nouvelles technologies.
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Les ressources naturelles
-L’exploitation des ressources naturelles, comme la pêche, l’agriculture, les mines et la forêt, a été la principale source d’emplois dans les Maritimes pendant les années Les États-Unis ont augmenté les tarifs d’importation de poisson et de produits agricoles et les produits sont donc devenus plus chers. Des entreprises ont perdu de nombreux clients.
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L’union des provinces Maritimes
-Les difficultés des années 1920 ont causé des habitants des Maritimes à défendre l’idée d’une union de leurs provinces. -On pensait qu’une union des provinces les rendrait plus fortes et plus aptes à résoudre les problèmes de la région. -Cette idée n’est pas allée très loin.
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Terre-Neuve aux années 1920
-Terre-Neuve était une colonie indépendante. -Le secteur forestier a connu un essor important. -On a ouvert une autre usine de papier journal à Corner Brook. -Il y avait de la croissance dans l’industrie minière.
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-Plus de la moitié de la main-d’œuvre à Terre-Neuve travaillait pour l’industrie de la pêche. -De nombreuses personnes sont parties travailler au Canada ou aux États-Unis. -En générale la croissance économique de Terre-Neuve était limité. -Le prix du poisson et du papier journal a continué à chuté tout au long des années Aussi, Terre-Neuve a fait face à une dette croissante à cause de sa contribution à la Première guerre mondiale.
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Les riches -Dans le régions de prospérité économiques les salaires augmentaient et les travailleurs avaient plus d’argent pour acheter les nouveaux produits. -Le système de paiement par versements a permis aux consommateurs <<d’acheter maintenant et de payer plus tard>>. -Beaucoup de gens s’endettaient et pensaient qu’il n’y aurait pas de problème.
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La voiture venait en tête des objets à acheter.
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-En 1923, une nouvelle Ford coûtait 440$.
-Beaucoup de gens ne pouvaient se permettre de débourser autant d’argent en une seule fois, alors on leur accordait un prêt. -La voiture a rendu les voyages plus faciles et les citadins ont commencé à aller à la campagne et les habitants de la campagne pouvaient aller faire leurs achats en ville.
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Le téléphone est aussi devenu à la mode aux années 1920.
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-Le téléphone permettait la communication entre et avec les habitants des régions isolées ou d’autres régions. -Les appels interurbains étaient souvent difficiles à faire et coûtaient cher. -En 1920, une famille sur quatre avait un téléphone.
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Les nouveaux appareils électriques étaient très demandés.
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Les démunis Les Canadiens n’ont pas tous profité de la prospérité des années 1920. Les travailleurs à faible salaire n’ont pas bénéficié du boom des années 1920. Dans le régions rurales, les familles pauvres échangeaient avec les commerçants ce qu’elles cultivaient contre des produits de premières nécessité.
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Les femmes des années 1920 Pendant la Première guerre mondiale, les hommes sont partis au combat et les femmes ont fait des progrès dans le monde du travail. Cependant la plupart ont perdu leur emploi au retour des soldats. Souvent les filles quittaient l’école vers la huitième année pour devenir des épouses et des mères.
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Il y avait des femmes qui ont trouvé des emplois de téléphonistes grâce à la popularité du téléphone.
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Les femmes qui avaient un certain niveau d’éducation pouvaient devenir institutrices, infirmières, ou secrétaires.
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Les femmes qui n’avaient pas de qualifications trouvaient du travail comme femmes de ménage et commis dans des bureaux, des magasins ou des usines.
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Les enfants Les conditions des enfants s’étaient améliorées grâce aux lois sur le travail des enfants.
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Mais un bon nombre d’enfants travaillaient dans des entreprises familiales ou quittaient l’école pour aller travailler. En 1929, les lois sur le travail des enfants ont interdit le travail en usine ou dans les mines aux jeunes de moins de 14 ans dans la plupart des provinces.
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Les autochtones Les Premières nations, les Inuits et les Métis n’ont pas profité de la croissance économique des années 1920 et leur vie était souvent difficile.
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Plusieurs Premières nations avaient été déplacées dans des régions où le sol était pauvre et les ressources économiques faibles. Le gouvernement fédéral espérait assimiler les Autochtones à la culture dominante. Cette politique ethnocentrique était fondée sur la croyance que les autochtones bénéficieraient des avantages de la culture dominante s’ils abandonnaient leurs valeurs, leurs croyances et leur culture.
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En 1920, le gouvernement fédéral a rendu l’école obligatoire pour tous les enfants autochtones âgés de 7 à 15 ans. On croyait que l’éducation serait une bonne façon d’atteindre son objectif d’assimilation.
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La plupart du temps les enfants autochtones ont assisté aux écoles pensionnat. On pensait que ces pensionnats, qui éloignaient les enfants de l’influence des parents, étaient la meilleure façon de les assimiler. Ces enfants n’avaient plus le droit de parler leur langue maternelle, de porter leurs vêtements traditionnels ou de participer à leurs fêtes culturelles.
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A Terre-neuve et au Labrador, il n’y avait pas de politique formelle d’assimilation mais les efforts des missionnaires moraviens et des autres groupes ont mené les Inuits, les Innus et les Mi’kmaq à intégrer dans leur vie certains aspects de la culture européen. Les interactions avec les commerçants de fourrure et les pêcheurs ont aussi eu des effets similaires.
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En 1918, Fred Loft, un ancien combattant mohawk de la Première guerre mondiale a fondé la League of Indians of Canada. Il voulait hausser le niveau de scolariastion offert aux membres des Premières nations. Le gouvernement du Canada avait peur que Loft allait nuire à l’autorité du gouvernement. En 1927, le gouvernement a adopté la Loi sur les Indiens qui interdisait aux Premières nations de s’organiser politiquement et d’engager des avocats pour les représenter dans les revendications contre le gouvernement.
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Fred Loft
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Les loisirs L’invention de la radio a enrichi les loisirs des années 1920. Les premières radios fonctionnaient mal, et il fallait utiliser un casque d’écoute.
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Ted Rogers Ted Rogers était un ingénieur canadien qui a inventé la radio électrique pour remplacer la radio à piles et à cristaux. Elle était un moyen de procurer une plus grande variété d’informations et de divertissements. Elle a aussi popularisé le jazz.
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Les films muets Les films muets étaient un divertissement populaire.
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Mary Pickford Mary Pickford, qui est née à Toronto, est devenue une vedette de cinéma populaire. Elle a été surnommée <<l’ange de l’Amérique>>.
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Les sports Les années 1920 sont reconnues comme l’âge d’or du sport au Canada. Les matchs de baseball, de football et de boxe sont devenus très populaires.
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Les match de hockey étaient diffusés à la radio et la voix de Foster Hewitt était entendu partout au Canada.
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La course à pied, l’aviron, la natation et les courses cyclistes étaient très populaires.
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Les femmes ont commencé à jouer un rôle actif dans les sports organisés.
Pour la première fois, les femmes ont pu participer à des compétitions en athlétisme aux Jeux olympiques de 1920. Souvent, les règles étaient différentes pour les femmes qui pratiquaient le même sport que les hommes.
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L’équipe féminine canadienne de relais a remporté la médaille d’or du relais 400 mètres en 1928 à Amsterdam.
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Attitudes changeantes
Les boîtes de nuits sont devenues à la mode au cours des années 1920. Le climat social est devenu de plus en plus détendu. Des jeunes prenaient plaisir à se rebeller contre les conventions dans leur habillement et leur comportement. On devait apprendre à danser le charleston.
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Beaucoup de gens trouvaient scandaleux que des femmes fassent des choses habituellement réservées aux hommes, comme boire de l’alcool et fumer.
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La mode féminine se voulait représentative d’une nouvelle liberté pour les femmes. Les robes racourcissaient et les cheveux coupés à la garçonne.
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Les hommes qui suivaient la mode portait le pantalon large ou golf, le chapeau et le nœud papillon.
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La crise des années 1930 Le 29 octobre 1929 est connu comme le <<mardi noir>> parce que c’était ce jour-là que la Bourse de New York s’est effondrée. La bourse est l’endroit où on peut acheter et vendre les actions. Les actions sont le capital d’une compagnie divisé en parties de valeurs égale. Les actions d’une compagnie peuvent être achetées et vendus à la Bourse.
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Les causes de la crise De nombreuses compagnies ont vendu des actions dans les années 1920 pour avoir de l’argent afin de développer de nouveaux produits ou d’agrandir leurs compagnies. On promettait à la personne qui achetait l’action une partie du bénéficie de la compagnie, qu’on appelait un dividende.
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Pendant la Première Guerre mondiale, on avait encouragé les Canadiens à acheter des obligations de la Victoire. Elles étaient des certificats garantis utilisés pour réunir des fonds pour la guerre. Après la guerre, ces obligations pouvaient être reachetées au prix d’achat plus les intérêts.
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Les gens ignoraient les risques et ont acheté beaucoup d’actions et d’obligations de la Victoire.
Ils ne tenaient pas compte du fait que la valeur des actions variait et que ce n’était pas un investissement garanti. Le 24 octobre 1929, les cours des actions a commencé à chuter. Le 29 octobre, des milliers d’investisseurs envahissaient le New York Stock Exchange voulant vendre leurs actions. Personne ne voulait les acheter et le marché boursier s’est effondré. La crise des années 1930 a commencé.
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Les origines de la crise des années 1930 sont aussi liées aux habitudes d’achat et de dépense des années Grâce au crédit, les Canadiens ont pu acheter de plus en plus de biens matériels. Les compagnies empruntaient de l’argent ou vendaient des actions pour payer de nouveaux produits coûteux. Beaucoup de gens sont devenus très endettés.
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Les pratiques de production ont été une autre cause de la Crise
Les pratiques de production ont été une autre cause de la Crise. Les entreprises ont produit plus que la demande parce qu’elles croyaient que la période de prospérité durerait. Il y avait beaucoup de surplus dans les entrepôts qu’on ne pouvait pas vendre.
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Les agriculteurs des Prairies ont surproduit de grandes quantités de blé. Et le prix est passé de 1,03$ le boisseau (bushel) en 1928 à 0,29$ en 1931.
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Le chômage a nui à l’économie parce que les chômeurs ne pouvaient plus payer les achats faits à crédit.
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Les conséquences de la crise des années 1930
Le premier ministre William Lyon Mackenzie King et le Parti libéral ont perdu l’élection de 1930.
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Richard Bedford Bennett du Parti conservateur a été élu premier ministre.
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R.B. Bennett a promis de prendre des mesures pour redresser l’économie.
Son gouvernement a donné 20 millions de dollars pour des projets de secours direct (aide sociale) et de travaux publics. Les projets de travaux publics, comme la construction de routes et de ponts, étaient un moyen de créer des emplois. Cependant la situation économique a empiré.
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Des conditions de vie difficile des années 1930
Le chômage a ruiné biens de vies. Les conditions de vie étaient encore pire chez les groupes défavorisés, comme les pauvres, les travailleurs, les Premières nations et les minorités visibles. Ces gens faisaient face à beaucoup de discrimination lorsqu’elles cherchaient du travail.
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Bien des gens ne pouvaient pas s’acheter le nécessaire.
Les sans-abri et les affamés étaient nombreux. La malnutrition et les maladies liées aux carences alimentaires, comme le scorbut (scurvy) se sont répandues.
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Dans les années 1930, le gouvernement n’avait pas de programmes d’aide, d’assurance-santé, d’assurance-emploi ou de crédits d’impôt pour enfants. Les gens qui avaient perdu leur emploi faisaient du porte-à-porte, mendiaient (begging), demandaient aux commerçants plus de crédit, empruntaient de l’argent aux membres de leur famille et demandaient de la charité aux églises.
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Les gens qui n’avaient plus de choix devaient demander du secours direct (the dole) ce qui était très humiliant.
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Changements politiques
Les gens ont commencé à penser que les partis politiques traditionnels ne pouvaient pas résoudre les problèmes et de nouveaux partis ont été formés dont le Parti communiste, la Fédération du commonwealth coopératif, le Crédit social du Canada et le parti de l’Union nationale.
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Ce n’était pas à cause des changements politique que les conditions économiques se sont améliorées.
Les conditions économiques ont changé à cause du fait que les échanges commerciaux internationaux ont commencé à augmenter. De plus la sécheresse dans les Prairies a cessé et il y avait à nouveau du travail.
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