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Le Canada au début du 20e siècle ( )

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1 Le Canada au début du 20e siècle (1900-1914)
Unité 1 Le Canada au début du 20e siècle ( )

2 L’établissement dans l’Ouest
Laurier et le parti Libéral gouvernait le pays pendant 15 ans après l’élection de 1896. Clifford Sifton était engagé pour trouver des moyens d’attirer des colons à l’Ouest du Canada. Les Prairies étaient mûres…Il fallait des gens pour les cultiver.

3 L’établissement dans l’Ouest
Sifton tentait de persuader des colons d’autres pays de s’installer dans les Prairies. Les agences de publicité en Grande-Bretagne, en Europe et aux États-Unis décrivaient les possibilités disponibles au Canada. Éventuellement, le plan marchait et les gens arrivaient dans les Prairies en masse.

4 D’autres facteurs qui ont aidé le plan d’immigration du Canada
Il restait peu de terre à cultiver aux États-Unis. La demande pour le blé canadien en Europe a augmenté. Le Canada avait un chemin de fer pour le commerce et le transport. Des innovations technologiques rendaient l’agriculture plus facile. Des millions d’Européens cherchaient un endroit à s’installer.

5 La politique de Sifton Sa politique était plutôt sélective.
Elle aliénait certains groupes. Elle limitait l’entrée des gens qui n’étaient pas blancs et ceux qui ne parlaient pas l’anglais, y compris beaucoup de groupes minoritaires.

6 La croissance de la Nation – L’immigration et l’Urbanisation
L’immigration est le mouvement des personnes entrant dans un pays provenant d’autres pays. Presque 2 millions de personnes ont immigré au Canada en seulement 10 ans ( ). Ces immigrants venaient de beaucoup de différents endroits, surtout des États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Europe.

7 Avec l’arrivée de plus de gens, la diversité ethnique a augmenté aussi – en 1919, presque 1/5 de la population n’était ni origine britannique ni origine française. Selon le plan de Sifton et Laurier, la plupart des colons se sont installés dans l’Ouest. En 1905, l’Alberta et la Saskatchewan sont devenues les plus nouveaux membres de la confédération.

8 L’Urbanisation est l’installation des personnes dans les villes et les villages.
L’urbanisation était une grande préoccupation au Canada au début du 20e siècle. Avec l’arrivée de tous les immigrants, trouver du logement était très difficile. S’installer au Canada pour trouver une meilleure vie était le but des immigrants et beaucoup d’entre eux ont décidé de s’installer dans les villes. Les conditions étaient au niveau de la pauvreté à cause de la surpopulation et le chômage.

9 Les femmes s’organisent en vue du changement
La mentalité à cette époque était que les hommes étaient des personnes et que les femmes faisaient des bébés. Leurs tâches principales étaient faire la cuisine, faire le ménage et avoir des enfants. Tout signe d’indépendance, y compris sortir en public toute seule, était un signe de honte pour une vraie femme il y a à peu près 100 ans.

10 Les options d’emploi pour les femems
Les options d’emploi pour les femmes qui voulaient travailler étaient très limitées: - les femmes pauvres travaillaient comme domestiques ou travailleuses d’usine - Les femmes riches fréquentaient l’école et sont devenues soit infirmières soit enseignantes.

11 Les choses changeaient dans le monde entier et les femmes canadiennes faisaient de même.
Emily Stowe a créé la Toronto Women’s Literary club en 1876. Adelaide Hoodless a organisé la première Woman’s Institute en 1897. La Women’s Christian Union (WCTU) et d’autres organisations semblables commençaient à influencer la façon que les femmes étaient permises de participer dans la société – un membre de la WCTU, Nellie McClung, par exemple, menait la lutte pour les droits égaux des femmes.

12 Nellie McClung – elle a lutté pour les droits égaux des femmes, i. e
Nellie McClung – elle a lutté pour les droits égaux des femmes, i.e., le droit de vote Emily Murphy – elle la première femme magistrat de tout l’Empire britannique. Agnes MacPhail – elle était membre du parlement. Elle a beaucoup contribué à la réforme des prisons.

13 L’Impérialisme et le Nationalisme canadien-français
L’impérialisme est une politique d’établissement de colonies à l’extérieur d’un pays et l’établissement d’un empire. La plupart des Canadiens anglais soutenaient le mouvement impérialiste – bonne relations avec la G-.-B. Les Canadiens français ressentaient un sentiment de fierté et loyauté plus fort dans leur propre culture et pays.

14 Les Canadiens français
Beaucoup de Canadiens français se sentaient que leur culture et leurs droits étaient menacés ici au Canada. Les Français devenaient plus forts surtout au Québec. Ils étaient déterminés de préserver leur culture et leur langue.

15 Les sentiments des Canadiens-français
Ils estimaient que le pays devrait dépendre moins de la Grande-Bretagne. Ces idées se sont manifestés à l’occasion de plusieurs événéments:

16 Le Manitoba Schools Act
Cet acte a mis fin au financement des écoles catholiques dans la province. Laurier a introduit un compromis – le compromis Laurier-Greenway. Le Manitoba ne financerait pas les écoles catholiques, mais le système public offrirait l’éducation religieuse pour un minimum de 40 élèves et un professeur francophone pour un minimum de 10 élèves.

17 La Guerre des Boers 1899-1902 Cette guerre a éclaté en 1899.
Cela a créé une crise au Canada axée sur l’impérialisme. La guerre a eu lieu en Afrique du Sud. Elle a commencé parce que les Britanniques cherchaient de l’or et des diamands. Alors que les tensions croissent, les Boers ont déclaré la guerre aux Britanniques.

18 Cette guerre ne touchait pas directement le Canada, mais à cause de nos liens avec la Grande-Bretagne, elle a demandé de l’aide. Les Canadiens anglais se sont mis d’accord, mais les Canadiens français ne voulaient pas y participer. Wilfred Laurier a joué un grand rôle: il a envoyé 7500 volontiers et a dépensé 2,5 millions de dollars pour appuyer la G.-B.

19 La crise navale Il y avait une grande possibilité d’une guerre entre la G.-B. et l’Allemagne. Les deux voulaient avoir la plus grande marine du monde. La Grande-Bretagne voulait que le Canada et ses autres colonies contribuent de l’argent pour la construction de plus de navires pour la marine britannique. La G.-B. se retrouverait bientôt derrière l’Allemagne dans la course navale sans l’aide de ses colonies.

20 La Loi sur la marine Laurier a offert un compromis encore – la Loi sur la marine. Le Canada aurait sa propre marine sous le contrôle du gouvernement du Canada. En temps de guerre la G.-B. pourrait utiliser la marine canadienne. Le service serait facultatif dans la marine.

21 Bourassa et certains Canadiens français nationalistes se plaignaient que la politique voulait dire qu’on pouvait envoyer des Canadiens n’importe où n’importe pour se battre dans les guerres britanniques impérialistes. Les Conservateurs, mené par Robert Borden, ont attaqué la Loi. Les Conservateurs ont accusé Laurier d’avoir établi une petite marine de “pacotille” quand une contribution immédiate à la marine britannique était nécessaire.

22 La réciprocité Les fermiers dans l’Ouest du Canada exigeaient des tarifs plus bas sur les échanges de marchandises entre le Canada et les États-Unis. Ils ont découvert que la machinerie agricole se vendait à la moitié du prix au Canada. On blâmait l’Ontario et le Québec, qui devenaient riches, pour les coûts élevés à cause des tarifs qui gardaient la compétition hors du Canada.

23 Laurier s’est occupé de la situation avec l’élaboration de l’Accord de réciprocité.
L’accord était d’échanger certains produits sans taxes/tarifs. C’était un accord que chaque gouvernement du Canada essayait de conclure avec les É.-U. depuis la confédération. Au début, cet accord semblait garantir que Laurier gagnerait la prochaine élection.

24 Pourtant, certaines choses tournaient mal:
Clifford Sifton et d’autres libéraux s’opposaient à la réciprocité. Des gens d’affaires qui se souciaient de la compétition des produits américains bon marchés combattaient l’idée. Les Nationalistes canadiens ne voulaient pas voir des ressources canadiennes quittent le pays. Un journaliste américain a écrit qu’il attendait le jour quand le drapeau américain flottait sur toute l’Amérique du Nord.

25 La fin de « l’Age d’or de Laurier »
Ces questions étaient assez pour défaire le gouvernement libéral de Laurier en 1911 mettant fin à « L’Age d’or de Laurier ». La réciprocité a échoué. Les 2 questions qui ont aidé à défaire les Libéraux de Laurier étaient: *La Loi sur la marine *L’Accord de réciprocité Laurier est mort le 17 février, 1919.

26 Les relations canadiennes-américaines La dispute de la frontière d’Alaska de 1903
Une dispute s’est développée au sujet de la frontière entre l’Alaska et le Canada. Les États-Unis avait acheté l’Alaska de la Russie en 1867. Les Canadiens disputaient que la frontière devrait être mesurée des montagnes qui se trouvaient le plus près de l’océan.

27 Les Américains étaient déterminés de garder autant de terre que possible.
Président Roosevelt a menacé d’envoyer des troupes à l’Alaska pour protéger la revendication américaine. Éventuellement, on a soumis la dispute à un cours composait de 6 juges (3 Américains, 2 Canadiens et 1 Britannique). Après un mois de discussion, le tribunal a décidé 4:2 contre le Canada.

28 Quand on a annoncé la décision, les Canadiens étaient indignés (très fâchés). Le juge britannique a voté contre la revendication canadienne. En 1909, une International Joint Commission a été établie pour régler par des moyens pacifiques les disputes futures entre le Canada et les États-Unis. Les Canadiens devenaient plus déterminés que le Canada devait prendre ses propres décisions à l’avenir.


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