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Publié parRose Larrivée Modifié depuis plus de 9 années
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS CONFERENCE INTERNATIONALE DES DIRIGEANTS DES INSTITUTIONS D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE RECHERCHE DE GESTION D’EXPRESSION FRANÇAISE Saint Louis du Sénégal 7,8,9 mars 2015
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Quel est le problème ? Une révolution dans la nature des relations sociétales de l’université Comment gérer au mieux les attentes des parties prenantes ?
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1. Fondement théorique renouvelé du concept d’employabilité 2. L’importance du problème 3. Une proposition
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1. Fondement théorique renouvelé du concept d’employabilité ♦ Un emprunt au concept de « capabilté » d’Amartya SEN dans « L’économie est une science morale » Les deux transformés capacité/capabilité d’une part et emploi/employabilité d’autre part procèdent d’une analyse nouvelle de certains phénomènes sociaux
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« La capabilité d’une personne exprime le fait qu’elle puisse réaliser quelque chose ou atteindre un état donné en transformant ses ressources en divers fonctionnements » L’employabilité d’une personne exprime le fait qu’elle puisse réaliser un projet en transformant ses ressources en emploi(s) offerts ou créés
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« Une capabilité est donc un vecteur de modes de fonctionnement exprimant la liberté, pour un individu, de choisir entre différentes conditions de vie » Une employabilité est donc un vecteur de modes de fonctionnement exprimant la liberté, pour un individu, de choisir entre différentes conditions de vie au travail
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La finalité est claire : Repenser la gouvernance, les enseignements et la recherche universitaires pour améliorer l’employabilité des étudiant(e)s, des diplômé(e)s, de ceux(celles) qui échouent, de ceux(celles) qui auraient pu être étudiant(e)s
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2. L’importance du problème Trois remarques
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Première remarque Dans le monde aujourd’hui et pour le futur (même au delà de la crise): ♦ le chômage des jeunes, des jeunes diplômé(e)s est préoccupant ♦ le temps d’attente à la sortie des études s’allonge ♦ la sous qualification des diplômé(e)s est devenue fréquente
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«Etude diagnostique sur l'emploi des jeunes au Sénégal» Centre d’Etudes de Politiques pour le Développement (CEPOD) Au Sénégal, le taux de chômage touche principalement les jeunes, les femmes et les diplômés de l’enseignement supérieur à la recherche de leur premier emploi. Le taux de chômage des jeunes (15-35 ans) serait de 13% à l’horizon 2017.
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Le taux de chômage des diplômés du niveau supérieur est particulièrement élevé et se situe à 31% en 2011 contre 16% en 2005 La palme (négative) des taux les plus élevés revenant aux régions de Diourbel, Saint-Louis et Dakar.
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Le pourcentage des jeunes en situation de chômage de longue durée est de 74% pour les diplômés du supérieur, 52% chez les diplômés du secondaire, 62% pour ceux qui ont le niveau primaire et 41% pour ceux qui n’ont aucun niveau d’instruction
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Paradoxe, ce sont les plus diplômés qui présentent les taux d’activité les plus faibles avec un pourcentage 20% pour le niveau secondaire et 36 % pour le niveau supérieur.
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Deux précisions importantes ♦ Ces tristes statistiques sont celles que nous avons rencontrées tout au long de notre voyage en francophonie ♦ Elles ne sont pas significativement différentes dans les pays développés
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Une explication partielle Le flux sortant est TROP important Il correspond à un flux entrant à la finalité hétérodoxe L’université est un « passe-temps » Elle génère une appartenance sociale
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Cependant La régulation du flux entrant comme solution privilégiée est ♦ anti sociale ♦ inéquitable et ♦ à terme inefficace
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Deuxième remarque L’évolution contrainte du monde universitaire le soumet à une obligation de résultat Vraie pour toutes les disciplines, encore plus vraie pour la gestion
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Aujourd’hui et sans doute pour longtemps, les pays contraints à une rigueur budgétaire durable paieront si et seulement s’ils obtiennent des résultats conformes à leur finalité La survie du monde des universités publiques est en cause et la privatisation guette avec des bouleversements fastes et néfastes
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Troisième remarque Les torts ou responsabilités sont partagés et donc les améliorations à apporter doivent être : ♦ nombreuses ♦ cohérentes
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En conséquence : L’université seule ne peut pas améliorer cette situation Une mobilisation continue de toutes les parties prenantes doit pouvoir y parvenir
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3. Une proposition : La nouvelle RES du monde de l’enseignement supérieur
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Définition de la RSE par la Commission européenne (2011) C’est « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société » C’est la responsabilité des Universités vis-à-vis du chômage des diplômés et des effets qu’il exerce sur la société
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« Pour s’en acquitter pleinement, il faut avoir engagé en collaboration étroite avec les parties prenantes, un processus destiné à intégrer les préoccupations en matière sociale, environnementale, éthique, de droits de l’homme et de consommateurs dans les activités commerciales et la stratégie de base »
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Point de départ Veiller à ce que toute décision, si minime soit-elle, en apparence, soit passée au crible de la capabilité/employabilité des étudiant(e)s … c’est à dire que toute décision participe, en accroissant sa liberté individuelle, au développement humain de chacun
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Un faux problème qui entraîne des blocages …..et des faux prétextes pour ne rien faire Celui de l’abandon des missions traditionnelles de l’université En guise de conclusion
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