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Publié parAimé Labrie Modifié depuis plus de 9 années
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Résistance de Plasmodium falciparum aux dérivés de l’artémisinine (DA) : loin de nous, mais très inquiétant ! Les DA comme l’artésunate ont grandement participé au net recul du paludisme dans les zones d’endémie depuis 2000 278 millions d’accès simples traités dans le monde en 2011 Pour les accès graves, les DA ont démontré une meilleure efficacité que la quinine et permettraient d’éviter morts par an en Afrique sub-saharienne Une diminution de la clairance parasitaire observée sous DA (par simplification on parle de résistance) a été décrite chez certains patients au Cambodge fin 2008 Alertée par ces premières résistances, l’OMS a mis en place des groupes de travail pour Évaluer l’étendue du problème Explorer les mécanismes de cette résistance Proposer des solutions ECCMID 2013 – F. Nosten. Communication orale S328, actualisée
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Résistance aux DA : situation actuelle Cambodge, Vietnam, Thaïlande, Birmanie
D’après communication Ashley, et al (12 décembre 2012, ASTMH) Résistance fréquente Résistance intermédiaire Pas de résistance Études en cours ECCMID 2013 – F. Nosten. Communication orale S328, actualisée
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Résistance aux DA : que de questions
Ce que l’on sait Ce que l’on ne sait pas Cette résistance est stable génétiquement et s’exprime phénotypiquement par une susceptibilité réduite des formes jeunes à l’artésunate Il en résulte une clairance parasitaire plus lente et une « parasiticidie » réduite Cette résistance peut être identifiée ex vivo par un test de susceptibilité des formes jeunes Les DA falsifiés et/ou de médiocre qualité ont pu participer à l’apparition de la résistance (?) Que se passe t’il au niveau moléculaire : combien de gènes sont impliqués ? L’émergence de la résistance résulte de la dissémination des souches ou apparait-elle de novo ? L’intensité de la résistance peut-elle encore augmenter (clairance encore plus lente) ? Quel traitement optimal pour ces patients ? Comment contrôler/éliminer ce phénomène ? ECCMID 2013 – F. Nosten. Communication orale S328, actualisée
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Résistance aux DA : que faire ?
Etre très agressif dans les zones d’endémie concernées Traiter les accès simple par combinaisons à base d’artémisinine de bonne qualité, notamment la dihydroartémisinine/pipéraquine qui semble actuellement la plus efficace. Augmenter les posologies et les durées (?) Traiter les accès graves par artésunate + quinine Dépister les cas de paludisme par PCR pour traiter le maximum de patients infectés et rompre ainsi la transmission Projet « Mass Drug Administration » de l’OMS Améliorer la coordination entre les pays concernés, notamment la Birmanie Pour éviter l’extension de cette résistance, en considérant que si elle s’étend à l’Inde, sa progression à l’Afrique deviendrait inéluctable D’autant plus que les alternatives sont limitées (ozonide, spiroindolone) Dans les zones non endémiques Combinaisons à base d’artémisinine pour les accès simples Artésunate pour les accès graves (+ quinine si retour Sud Est Asiatique) ECCMID 2013 – F. Nosten. Communication orale S328, actualisée
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