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PRESENTÉ PAR : BAH MARLYATOU AU NOM DE WIM COMPTE RENDU DU SEMINAIRE SUR LES FEMMES DANS L’ACTIVITE MINIERE ARTISANALE A PETITE ECHELLE EN AFRIQUE TANZANIE
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contexte La CEA a réalisé un projet de recherche sur les femmes dans l’activité minière artisanale et à petite échelle. Les résultats ont pour objectif d’inspirer et appuyer les travaux prévus par le Centre africain pour le développement des minéraux dans le domaine de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle
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Objectif de l’étude L’objectif d’ensemble du projet est de contribuer au renforcement de la dimension genre dans le secteur minier afin d’accroître l’autonomisation économique des femmes à travers la création d’emplois décents pour les femmes africaines dans le secteur minier, ce qui entraînerait une croissance économique à base élargie, inclusive et durable dans le continent.
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Les objectifs spécifiques de ce projet sont les suivants: Réviser la politique générale ainsi que les cadres juridique et réglementaire actuels dans le secteur minier, y compris l’activité artisanale à petite échelle, et formuler des recommandations qui intègrent l’équité et l’égalité des sexes dans les politiques, lois, règlementations, normes et codes miniers afin de favoriser l’autonomisation économique des femmes; Examiner un large éventail de mécanismes de financement potentiels des opérations minières de petite envergure pour favoriser leur visibilité commerciale en utilisant un modèle d’affaires;
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Explorer les possibilités de collaboration productive entre les grandes exploitations minières et les petites opérations minières (telles que la sous-traitance des fonctions non essentielles, le transfert de technologies et de compétences, les programmes de mentorat qui comprennent, entre autres, l’appui technique et commercial) et recommander des changements politiques et structurels qui créent un environnement favorable à ce type de collaboration.
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Les produits du projet de recherche sont les suivants: Un recueil présentant des expériences de femmes artisans et mettant en exergue les possibilités et les défis, ainsi que les mécanismes financiers disponibles; Un rapport connexe sur les codes et législations relatifs à l’activité minière et leurs conséquences pour les mineurs artisanaux, notamment sur la dimension genre de ces codes et législations; Des matériaux de communication et de sensibilisation décrivant les principales difficultés et les possibilités ouvertes aux femmes dans l’activité minière artisanale et à petite échelle;
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Pays concerné par l’étude Cinq études de cas, représentant une diversité sous- régionale et linguistique et portant sur plus de 100 000 petits mineurs artisanaux, ont été sélectionnées à savoir: Afrique australe – Zambie; Afrique de l’Est – Tanzanie; Afrique centrale – République démocratique du Congo; Afrique de l’Ouest – Ghana et Guinée (Conakry).
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Objectif de la réunion du groupe d’experts Une réunion du Groupe d’experts s’est tenue du 5 au 7 mai 2015 à Dar es-Salaam (Tanzanie) afin d’examiner les résultats du projet de recherche, en l’occurrence: un recueil de bonnes pratiques sur l’autonomisation économique des femmes dans l’activité minière artisanale et à petite échelle en Afrique ainsi qu’un rapport sur la dimension genre dans l’activité minière en Afrique. Les experts se pencheront sur les deux rapports; donneront leurs points de vue afin de les enrichir et les valider.
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Invités La réunion du Groupe d’experts a vu la participation des principaux chercheurs des équipes de recherche nationales, de chercheurs régionaux et des principaux décideurs dans les pays faisant l’objet d’une étude de cas, de la CEA et des experts d’ONU- Femmes, ainsi que des experts de l’activité minière artisanale à petite échelle, des droits des femmes, de l’égalité des sexes et du développement socioéconomique.
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Méthodologie de la rencontre La réunion du Groupe d’experts a été participative et pratique, de très grandes interactions entre les experts, les décideurs, la CEA et ONU-Femmes ont eu lieu. Des débats en séance plénière entrecoupés de travaux de groupe ont eu lieu. La réunion s’est déroulée simultanément en français et en anglais
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Quelques résultats issues des études L’étude de cas de la Guinée a eu lieu à Bokaria (Forécariah) et Kintinian (Siguiri) Sur les 200 femmes ayant répondu aux questions de l’enquete, aucune n’a reçu un prêt pour la réalisation de ses activités. Cette réalité est la meme pour la plus part des pays. En Tanzanie le financement existe mais n’est pas très fréquent en zone éloignée et pour certaines catégorie de femmes et ceci à cause de l’accès suffisante à l’information.
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AU niveau législatif: L’exploitation artisanale à petite échelle n’est pas prise en compte dans beaucoup de codes miniers Les codes ne prennent pas en compte la dimension genre, il ne dit rien sur les femmes(RDC – Guinée), Au niveau programmatique Les femmes qui travaillent ne sont pas valorisées dans le code du travail et ce n’est pas non plus répertorié dans la comptabilité nationale à cause de leur informalité, Le code minier est neutre cependant les autres lois(code de travail, code la famille, code de commerce) contiennent des disposition qui limitent le travail de la femme (sous condition de l’autorisation du mari dans certains pays comme la RDC
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Au niveau programmatique il n’ y a pas d’analyse relative au genre. Sur la chaine de valeur, il y a un accent sur l’exploitation minière mais il n’y a pas d’analyse sur le genre,
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Les suites du séminaire Atelier de restitution national des résultats de l’étude au niveau de la Guinée.
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Opportunités Installation de petites industries de transformation des pierres précieuses avant l’exportation? Possibilité de mise en relation avec des instituts de renforcement de capacité en matière de formation en transformation en Guinée
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