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Publié parCamille Malo Modifié depuis plus de 9 années
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Medically unexplained symptoms as a threat to patients’ identity ? A conversation analysis of patients’ reactions to psychosomatic attributions Patient education and counseling 79 (2010) 207-217
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Introduction Soins primaires : parmi les patients avec symptômes physiques 10-20% sans cause organique retrouvée Gynécologie, neurologie, gastro-entérologie : ↑ 30-70% Symptômes non expliqués médicalement (MUS)
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Introduction Ressenti (patients, médecins) : insatisfaction et stress lors colloque singulier Réalité des symptômes remise en cause Relation médecin-malade altérée : Incompréhension et doutes mutuels Médecins psychogène Patient → persiste à attendre une cause somatique
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Introduction Patients MUS : sujets stress attendent + un soutien moral par leur généraliste Médecins : Ignorent signes de stress Prescrivent des examens plus approfondis Montrent moins d’empathie avec MUS / autres Opportunité pour patient de verbaliser → diminution des interventions diagnostiques
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Introduction Objectif : Mieux comprendre les échanges patient- thérapeutes et identifier des façons de communiquer Etudier la réaction du patient suite à la désignation des troubles comme psychosomatiques
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Méthode 91 patients inclus Critères de « somatisation » + consentement 144 entretiens entre 43 patients et 6 psychothérapeutes (durée ≈ 45 min/entr)
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Méthode : 2 groupes Etude (n=49) Psychothérapie (5 cs) Buts : Identifier sources de stress Les familiariser avec modèle psychosomatique Décharge émotionnelle Incitation poursuite psychothérapie après l’hospitalisation Témoin (n=42) documentation
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Résultats patientpsychothérapeute attribution réaction
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Résultats - attribution Comment attribuer au mental les symptômes : 1.Ne pas brusquer le patient « Can you imagine that » 2.Faire participer le patient « Do you see a link between your fears and physical pain ?» 3.Attribution doit être vague, implicite, discrète Éviter d’utiliser « psychosomatique », « mental »; Utiliser : « tension », « fatigue », expression « quelque part » 4.Répéter l’histoire de la maladie collectée, pour justifier l’attribution
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Résultats - réaction Impossibilité de classer : acceptation/ refus 1.Acceptation idée, mais refus application pour son cas Justifié par les particularités de leur cas 2.Acceptation attribution partielle –Le patient contre l’attribution en proposant une autre explication –Reconnaît le caractère stressant de certains évènements de vie mais prône les vertus de la vie qu’il mène –Le patient se sent jugé, il va justifier ses habitudes de vie
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Résultats – lien entre attribution et réaction Le patient détourne facilement l’attribution du trouble actuel Anticipation : Même avant de désigner les troubles comme psychosomatiques, le patient rejette une telle hypothèse
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Discussion Différence étude – pratique quotidienne : Critères d’inclusion MUS plus strictes Psychothérapeutes (soins II) ≠ GPs (soins I) But : attribution ≠ évaluation symptômes physiques Psychothérapeutes : trop rapide à attribuer les problèmes à des facteurs psychiques ≠ GPs manque temps, confiance (compétences psychologiques)
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Conclusion Former GPs attribution Études montrent améliorations limitées Patients interprète attribution : Face-threatening (menace), other positioning (déplacer le sujet), identity allocation (atteinte à son identité, être étiqueté) Rejet immédiat, acceptation à moyen terme Solution : maïeutique
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