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Séminaire: Les jeunes et la culture Namur, 23 janvier 2014 Nouria Ouali.

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1 Séminaire: Les jeunes et la culture Namur, 23 janvier 2014 Nouria Ouali

2 La culture La culture (au sens théorique) est un ensemble ouvert de normes, valeurs, codes sociaux, rites, croyances, pratiques sociales, connaissances, perceptions produits, appris (socialisation) et partagés (en tout ou en partie) par les groupes sociaux composant les sociétés. Cet ensemble est en recomposition permanente. C’est une construction sociale (résultat des relations/interactions sociales et des rapports sociaux de domination). C’est pourquoi elle est dynamique et non statique (figée). C’est un phénomène universel (il n’existe pas de société sans culture) Les sociétés dans le monde industrialisé sont traversées par des cultures dominantes (généralement présentées comme universelles) et des sous-cultures plus ou moins dominées (ouvrière-bourgeoise, urbaine-rurale, jeune-senior, masculine-féminine, ethnique national-étranger, homo-hétéro, etc.). La culture est donc l’objet d’enjeux et de luttes sociales (conflits). C’est un principe de vision et de division de la société (comme le sexe, la race, la classe sociale, l’âge). La stratification sociale désigne « l’ensemble des formes de différenciation sociale engendrées par les inégalités de position et de pouvoir, de richesse et de prestige que l’on observe dans différentes sociétés ».

3 La culture et identité Notions liées mais pas confondues (culture sans expression identitaire). La culture relève en gde partie de processus inconscient, l’identité repose sur une norme d’appartenance consciente car fondée sur des oppositions symboliques Présentées en « crise » avec mouvements identitaires (multiculturaliste ou pas) (après 1968) dans le cadre de la transformation Etat-nation et l’affaiblissement des institutions et des collectifs (contestation de la culture bourgeoise et conservatrice engendrée par le centralisme étatique, luttes pour la reconnaissance des groupes sociaux (femmes, homosexuels, jeunes, etc.) suivi par la crise de l’emploi, mondialisation libérale, exaltation de l’individu autonome, crise des idéologies) Identité culturelle conceptualisée aux USA dans les années 1950 par les psychologues sociaux: rendre compte des « problèmes » d’intégration des immigrés (déterminant des conduites d’une identité ± immuable puis dynamique). Articulation du psychologique et du social: « l’identité permet à l’individu de se repérer dans le système social et d’être lui-même repéré socialement ». L’identité sociale est à la fois inclusion (identique) et exclusion (différenciation des autres groupes) L’identité culturelle est une modalité de catégorisation de la distinction nous/eux fondée sur la différence culturelle

4 La culture et identité Conceptions de l’identité selon les perceptions de la culture 1. Conception objectiviste: description de l’identité à partir de critères « objectifs » déterminants comme l’origine commune (hérédité, généalogie), la langue, la culture, la religion, la psychologie collective (personnalité de base), le lien à un territoire etc. qui définit une « identité authentique » L’approche essentialiste: l’identité préexiste à l’individu et le marque de manière indélébile (culture est un héritage, hérédité biologique dont on ne peut échapper, l’identité est une essence,). Cette conception abouti à la racialisation des individus et des groupes : les caractères physiques et psychologiques relève de la « mentalité » propre au peuple auquel l’individu appartient (fantasmé comme entité homogène) L’approche culturaliste: l’identité est un héritage culturel lié à la socialisation de l’individu au sein de son groupe culturel dont il va intérioriser les modèles culturels imposés et immuables (même résultat). Recherche des attributs culturels au fondement de l’identité collective et les invariants culturels qui détermineront l’essence du groupe.

5 Culturalisme Théories développées par l’anthropologie aux USA au début du XXe siècle (Ruth Boas, Ruth Benedict, Margaret Mead) qui reconnaissait l’égalité et le dynamisme des cultures (phénomènes interculturels). Cependant, les individus (morale et psychologie) ne peuvent être appréhendés qu’à partir de leur culture (relativisme culturel/ethnocentrisme) Processus de naturalisation des phénomènes sociaux (convertir dans l'ordre naturel ce qui relève de l'ordre social et historique) comme mode de justification de la hiérarchisation des cultures et des inégalités sociales. Il va permettre de placer les cultures en opposition plus ou moins radicales (tradition/modernité, coutume/civilisation, croyance/raison, autoritarisme/démocratie, oppression/émancipation, arbitraire/droit, inégalité/égalité, etc.) Exemples: la délinquance a une origine culturelle Les femmes minoritaires du Tiers-Monde sont victimes de leur culture.

6 La citoyenneté La citoyenneté ne peut pas être confondue avec la nationaliténationalité reconnaissance comme membre d'une cité (Nation) pour définir un projet commun auquel ils souhaitent prendre une part active La citoyenneté liée à la nationalité comporte des droits civils et politiques et des devoirs civiques définissant le rôle du citoyen dans la cité et face aux institutions. Les citoyens d'une même nation forment une communauté politique.nationpolitique Au sens juridique, c'est un principe de légitimité : un citoyen est un sujet de devoir.juridiqueprincipelégitimité

7 La citoyenneté La citoyenneté est une conception du lien social: l’égalité des droits et des devoirs fonde la citoyenneté « Dans la société démocratique moderne le lien entre les hommes n'est plus religieux ou dynastique, il est politique. Vivre ensemble, ce n'est plus partager la même religion ou être, ensemble, sujets du même monarque ou être soumis à la même autorité, c'est être citoyens de la même organisation politique » Dominique Schnapper

8 La démocratie La démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est souverain la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » (Lincoln Abraham 16 e président USA), reprises dans différentes constitutions comme celle de la France (1958). La démocratie désigne une forme de société ayant pour valeur la liberté et l'égalité (Alexis de Tocqueville), qui s'attache plus à un ensemble de valeurs, d'idéaux et de principes politiques, sociaux ou culturels.


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