Guillaume d’Ockham VIIème partie. Une arme dangereuse Le rasoir d’Ockham semble bien être bien moins un outil qu’une arme à double tranchant. « Napoléon.

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1 Guillaume d’Ockham VIIème partie

2 Une arme dangereuse Le rasoir d’Ockham semble bien être bien moins un outil qu’une arme à double tranchant. « Napoléon : Monsieur de Laplace, je ne trouve pas dans votre système mention de Dieu. Laplace : Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse. » On a répondu à Laplace que cette hypothèse avait précisément l’avantage de tout expliquer.

3 Laplace aurait justifié son choix d’une manière très originale. Il lui présentait son Traité de mécanisme céleste. « Cette hypothèse, sire, explique en effet tout, mais ne permet de prédire rien. En tant que savant, je me dois de vous fournir des travaux permettant des prédictions. »

4 La sanction En septembre 1339, la doctrine de Guillaume d'Ockham est interdite par la faculté des arts de l'université de Paris. On ne peut plus l’enseigner. Les livres des nominalistes sont enchaînés. A partir d’octobre 1341, dans les universités, il faut prêter le serment de ne pas soutenir la doctrine d'Ockham.

5 C’est le terminisme (expliquer sémantiquement les termes, plutôt que les propositions) qui est considéré comme un danger qui menace les propositions bibliques et en mars 1474, par l'édit de Senlis, Louis XI interdit l'enseignement des « rénovateurs ». Cela ne concernait pas seulement Guillaume d’Ockham mais aussi Marsile d’Inghen, Albert de Saxe, Jean de Mirecourt, Jean Buridan, les « nominaux »..

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