René Descartes IXème partie. Le doute hyperbolique Ce que nous connaissons nous vient de nos sens mais ceux-ci peuvent nous tromper quand ce ne serait.

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1 René Descartes IXème partie

2 Le doute hyperbolique Ce que nous connaissons nous vient de nos sens mais ceux-ci peuvent nous tromper quand ce ne serait pas l’interprétation que nous faisons des données de l’expérience sensible. Descartes s’amuse à imaginer que nous pourrions évoluer non pas dans le monde réel mais dans un monde de chimères, de rêves. René Descartes 1596-1650

3 Nous notons au passage que cette supposition qu’il présente comme étant farfelue n’est pas sans rappeler la certitude de Platon selon laquelle notre monde n’est pas réel mais seulement l’image, la copie du monde réel. Une image séduisante : Saint Augustin et le royaume de Dieu, Calderon La Vie est un songe 1635

4 « considérant que toutes les mêmes pensées, que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir, quand nous dormons, sans qu'il y en ait aucune, pour lors, qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m'étaient jamais entrées en l'esprit n'étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. »

5 Toutefois, il demeure assuré que, dans le temps même du rêve, de l’illusion, l’être qui est le jouet de l’illusion, reste néanmoins sujet puisqu’il pense ce rêve. De fait, il ne peut penser sans être. Descartes n’affirme pas que la pensée fonde son être mais bien qu’elle prouve son existence.

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