La morale. Connaissance du bien et du mal Ensemble des règles qui doivent diriger l’activité libre de l’homme.

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1 La morale

2 Connaissance du bien et du mal Ensemble des règles qui doivent diriger l’activité libre de l’homme

3 La morale n’est peut-être pas naturelle Elle n’existerait pas à l’état de nature. Elle naît d’un enseignement transmis par la société. Elle est culturelle. Elle intègre la crainte de la vision d’autrui et la peur de la sanction. Enfin, elle peut donc être perçue comme une contrainte.

4 La conscience morale existe en chacun de nous Pour Rousseau, il existe en chaque être humain une disposition naturelle à la pitié, et donc une prédisposition à la conscience morale. La pitié existe à l’état de nature. Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes Nous avons tous une idée de ce que sont le bien et le mal, et ce, depuis le plus jeune âge. L’enfant a une idée très fine de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas. Si tout porte à croire que la morale nous vient de la société, on peut être amené à considérer qu’il n’y a pas une mais des morales en fonction des groupes humains.

5 L’action morale Pour agir, nous ne nous demandons pas d’où nous viennent nos idées morales. Nous cherchons seulement à œuvrer pour le bien. Mais comment être certain de travailler dans la bonne direction ? Le monde chrétien et la direction de conscience Saint François de Sales Introduction à la vie dévote 1608 Mlle de Charmoisy Le monde juif et l’étude des lois Ce qui nous montre que si la conscience morale peut être très répandue, l’action morale n’est pas toujours si évidente.

6 Morale et raison d’Etat Nous savons que nous devons être moraux mais nous aimons fréquemment « oublier » nos obligations ou nos engagements moraux. Platon affirme rechercher la vérité mais soutient que le mensonge est nécessaire et qu’il faut présenter au peuple quelques fables, des contes, pour qu’il accepte la division du travail.

7 Une division qui serait une « juste » répartition des tâches et qui reposerait en fait sur le mensonge. Machiavel explique que le pouvoir n’a pas vraiment à se soucier de morale, il lui faut être fort, et, pour gouverner, un prince peut agir sans tenir compte des principes moraux les plus simples pour maintenir la paix et conserver le pouvoir. La fin justifie les moyens.

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