Thomas d’Aquin VIIème partie. Ce qui frappe surtout, à la lecture de Thomas, c’est sa connaissance de la nature humaine. Le philosophe reconnaît que l’homme.

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1 Thomas d’Aquin VIIème partie

2 Ce qui frappe surtout, à la lecture de Thomas, c’est sa connaissance de la nature humaine. Le philosophe reconnaît que l’homme est un être de nature et une créature. Etant créé « à l’image de Dieu », il a en lui un libre arbitre depuis et avec sa création, sa naissance. C’est donc à lui de choisir sa voie, et, par ses actes, de fonder sa liberté. Il est un animal raisonnable (qui peut et que l’on peut raisonner). Le rôle de l’homme

3 Il est responsable de sa place dans l’ordre des choses et du monde. Il doit se donner les moyens de respecter les commandements divins. Thomas stipule que « Dieu est le sujet de la science », c’est-à-dire de la doctrine sacrée. Son étude est donc un acte de raison qui engage la responsabilité de l’homme. Pour Thomas, l’homme est aux prises avec l’existence. Il est tenu de rechercher son essence en existant. Nous ne sommes pas très loin des thèses existentialistes.

4 Par la connaissance des lois et leur respect, l’homme prouve son engagement et s’achemine vers le bonheur (terrestre) et la béatitude. Les actes de l’homme doivent donc être rationnels et libres. Pour cela, l’homme doit comprendre qu’il est un être de passions, que celles-ci ne peuvent être supprimées et qu’il lui est nécessaire de savoir les orienter convenablement pour faire le bien.

5 Il lui faut pour cela, développer ses vertus qui sont les dispositions de son être à faire le bien. Elles sont : -appétitives dans l’être irrationnel de l'homme : prudence, justice, courage, tempérance -intellectuelles, dans la raison spéculative ou pratique : intelligence, sagesse, prudence. -théologales, dons du divin : charité, foi, espérance Elles sont complémentaires et se soutiennent souvent les unes les autres.

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