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Diabète infantile et croissance

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Présentation au sujet: "Diabète infantile et croissance"— Transcription de la présentation:

1 Diabète infantile et croissance

2 Programme 1 2 3 4 5 6 Les effets de la croissance sur le diabète
Jeûne Grossesse Tabac, alcool et drogues Activité physique Problèmes scolaires

3 Les effets de la croissance sur le diabète

4 Croissance et diabète Pendant l'enfance et l'adolescence
Croissance physique Maturation des organes Maturation intellectuelle et amélioration de la compréhension Puberté Non affectée par le diabète s'il est bien contrôlé Un diabète mal contrôlé peut causer un déficit de croissance un retard de la puberté La croissance pendant l'enfance et l'adolescence se caractérise notamment par une croissance physique, une maturation des organes, une plus grande compréhension et une maturation intellectuelle, ainsi que par une maturation physique, sexuelle et mentale pendant la puberté. Un enfant dont le diabète est bien contrôlé doit se développer et grandir au même rythme que les enfants non diabétiques de la même communauté. En revanche, un mauvais contrôle du diabète pourra freiner la croissance et retarder la puberté. L'observation de la croissance d'un enfant atteint de diabète constitue par conséquent une méthode importante pour évaluer l'efficacité de la prise en charge du diabète.

5 Effets des changements
5 Effets des changements Changement Effet Conséquence Croissance Augmentation du poids Augmentation des doses Puberté Baisse de la sensibilité à l'insuline Stress psycho-social Une meilleure éducation Consommation d'alcool et de drogues Comportement à risque Menstruations Modifications de la sensibilité à l'insuline Variation des besoins en insuline avec une augmentation des doses pendant les menstruations Style de vie Augmentation de l'activité Augmentation de l'apport alimentaire/diminution des doses Maturation intellectuelle Meilleure compréhension Plus grande indépendance Meilleure éducation Accroissement de l'autonomie Editing: Fix the size of the background box (AutoShape) after editing the table. The background box is changed by dragging the sides and/or the corners for optimal fit.

6 Problèmes scolaires

7 Le diabète à l’école Environnement scolaire apportant sécurité et soutien L'enfant et l'adolescent atteints d'un diabète ont des droits Le droit d'être admis à l’école Le droit à une prise en charge adaptée Le droit d'être pleinement intégré dans un environnement scolaire Responsabilité des parents et de l‘équipe soignante Eduquer les personnes qui prennent soin de l'enfant à l’école (enseignants) Accompagner les écoles et les enseignants Fournir l’équipement nécessaire aux soins Le diabète ne signifie pas que l'éducation d'un enfant doit être compromise, mais il est crucial que l'école lui apporte la sécurité et le soutien nécessaires. L'enfant atteint d'un diabète a des droits, notamment celui d'être admis dans une école malgré son diabète. Cependant, dans les sociétés où le diabète est stigmatisé et où les autorités scolaires craignent d'assumer la responsabilité de ce type d’enfants, ceux-ci se voient parfois refuser l'accès aux établissements scolaires. Tout enfant a droit à une prise en charge adaptée de son diabète lorsqu'il se trouve à l'école. Tout enfant a le droit d'être pleinement intégré à l'environnement scolaire, qui doit garantir sa sécurité et lui permettre de participer à toutes les activités scolaires, d'atteindre ses objectifs de développement, de développer son estime de soi et d'être accepté par ses camarades. C'est la responsabilité des parents et de l'équipe soignante d'éduquer les personnes qui s'occuperont de l'enfant atteint d'un diabète à l'école (enseignants et autres responsables) à la prise en charge de l'enfant, de soutenir l'école et les enseignants dans leurs efforts pour s'occuper de l'enfant atteint d'un diabète à l'école et de s'assurer de la présence du matériel nécessaire à la prise en charge de l'enfant à l'école, y compris (si nécessaire) de l'insuline, des glucomètres et de la nourriture en cas d'hypoglycémie.

8 Eduquer le personnel de l’école
Informations sur le diabète et sa gestion Effet des maladies Hyperglycémie et corps cétoniques Détection, traitement et prévention de l'hypoglycémie Connaissance pratique et réalisation concrète des analyses de glycémie et de cétonurie et des injections d'insuline Effets du régime alimentaire et de l'activité sur le diabète Impact social et psychologique du diabète L'éducation des personnes qui s'occuperont de l'enfant atteint d'un diabète à l'école (enseignants et autres responsables) inclut la fourniture d'informations sur le diabète et sa gestion. Il faut notamment leur expliquer que l’insuline est indispensable, que les repas et collations doivent être réguliers et qu’il faut mesurer la glycémie. Le personnel scolaire doit être éduqué à la gestion des complications aiguës, notamment l'hypoglycémie et l'hyperglycémie. Les effets de la maladie doivent être expliqués à l'école. Des connaissances pratiques et la réalisation concrète des analyses de glycémie et de cétonurie et des injections d'insuline sont nécessaires. Les professeurs doivent comprendre les effets du régime alimentaire et de l'activité sur le diabète, et inclure les enfants dans les activités. Une compréhension de l'impact social et psychologique du diabète peut aider à l'intégration de l'enfant dans le système scolaire. L'éducation doit être effectuée par les parents ou l'équipe soignante, et non laissée à la charge de l'enfant.   

9 Activité physique

10 Diabète et activité physique
Partie intégrante de la vie des enfants et des adolescents Encouragée chez les personnes atteintes de diabète Les bénéfices de l'activité physique incluent la sensation de bien-être la régulation du poids la limitation de l'augmentation de la glycémie après les repas l'abaissement du rythme cardiaque et de la tension artérielle l'abaissement des taux de lipides sanguins La réduction du risque cardio-vasculaire L'activité physique est une bonne chose pour les enfants atteints d'un diabète. L’activité physique fait partie intégrante de l'existence de tous les enfants et doit être encouragée chez ceux qui sont touchés par le diabète. En effet, elle apporte une sensation de bien-être, facilite le contrôle du poids, limite l'augmentation de la glycémie après les repas, fait baisser le rythme cardiaque et la tension artérielle et contribue au maintien des taux de lipides sanguins normaux. Tous ces facteurs concourent à réduire les risques cardio-vasculaires et sont associés à une HbA1c peu élevée.

11 Effet de l'activité physique
Hypoglycémie Hyperglycémie Corps cétoniques Les enfants atteints de diabète ne sont pas en mesure de réguler eux-mêmes les effets de l'insuline lorsqu'ils font de l'activité physique. En effet, l'insuline a déjà été injectée et son niveau n'est pas modulé par le pancréas. En outre, leur organisme n’assure aucune contre-régulation de la glycémie car il ne produit pas de glucagon en réponse aux hypoglycémies. Tous ces facteurs favorisent généralement les hypoglycémies pendant ou après l'activité physique. Les hypoglycémies sont plus fréquentes si l’activité est prolongée ou intense. Elles peuvent aussi apparaître plusieurs heures après une activité de longue durée, en cas de retard dans la reconstitution des réserves de glycogène du foie. Toutefois, une consommation excessive de glucides, une diminution des doses d'insuline et les réactions psychologiques à l'activité et à la compétition peuvent avoir l'effet inverse et déclencher une hyperglycémie. Une déshydratation peut apparaître en cas de transpiration excessive et d'apport liquidien insuffisant. Si le diabète est mal contrôlé et la glycémie élevée, l’exagération des effets des hormones de contre-régulation est susceptible de renforcer la production de corps cétoniques.

12 Facteurs affectant la réponse glycémique
Durée Intensité de l'activité Type d'activité Contrôle métabolique Traitement insulinique Absorption de l'insuline Horaires des repas et type de nourriture Stress et compétition Durée : Il est probable qu'une activité prolongée (> 30 minutes) résulte en une hypoglycémie. De brèves périodes d'activité peuvent faire augmenter temporairement la glycémie.  Intensité de l'activité : Une activité de faible intensité est moins susceptible de déclencher une hypoglycémie. En revanche, une activité modérée ou intense provoquera plus fréquemment des hypoglycémies, notamment si elle dure longtemps.  Type d'activité : Les activités anaérobies (par exemple le sprint) sont par nature très brèves et peuvent faire augmenter la glycémie car elles déclenchent la libération de deux hormones : l'adrénaline et le glucagon. En revanche, les activités aérobies comme la marche à pied, le jogging et la natation ont plutôt tendance à faire baisser la glycémie, pendant et après l'activité.  Contrôle métabolique : Un mauvais contrôle métabolique tend à faire augmenter la glycémie et à réduire la quantité d'insuline en circulation dans le sang. Dans ces circonstances, l'exercice physique peut provoquer une cétonurie.  Type d'insuline et horaires des injections : Le moment auquel les hypoglycémies sont les plus susceptibles de se produire après une injection dépend du type d'insuline. Ainsi, le risque d'hypoglycémie est maximal 2 à 3 heures après l'injection d’une insuline ordinaire (soluble) comme Actrapid mais 40 à 90 minutes après un analogue rapide de l'insuline tel que NovoRapid. Les insulines d'action prolongée (NPH, Monotard) présentent un pic d'action beaucoup plus tardif et variable.  Absorption de l'insuline : Un certain nombre de facteurs influent sur l'absorption de l'insuline pendant l'activité physique, notamment :  • Le choix du site d'injection: l'absorption est plus importante quand les injections sont réalisées à proximité des muscles qui travaillent, ce qui accroît les risques d'hypoglycémie. Une injection effectuée en un point éloigné des muscles en activité pourra avoir un effet plus régulier. L’abdomen constitue donc un point d'injection adapté avant de pratiquer la course à pied.  • La température ambiante: une température élevée favorise l'absorption de l'insuline et une température basse la ralentit.  Horaires des repas et type de nourriture : Un repas contenant des glucides, des lipides et des protéines pris quelques heures avant une activité physique contribue à prévenir l’hypoglycémie. Des aliments et des boissons d'assimilation rapide consommés avant de faire de l’exercice peuvent apporter le supplément d'énergie qu’exige un effort de courte durée. Les boissons isotoniques sont la solution la plus adaptée. Les risques d'hypoglycémie sont plus importants si l'enfant ou l'adolescent ne mange rien avant l'activité ou s’il consomme une nourriture inadaptée.  Niveau de stress ou de compétition durant une activité physique : Les hormones du stress sécrétées par les glandes surrénales font augmenter la glycémie. Il n’est donc pas surprenant de rencontrer une glycémie élevée après un sport de compétition. Dans un grand nombre de cas, celle-ci sera suivie d'une hypoglycémie tardive se manifestant au bout de plusieurs heures.

13 Gestion de l'activité physique (1)
Effets très variables selon les enfants La surveillance de la glycémie est essentielle Le taux de glycémie doit être connu avant l'activité Des collations peuvent être nécessaires (de préférence des glucides rapides) Contrôler la glycémie 30 à 60 minutes après la fin de l'activité L'exercice physique influe de façon très variable sur la glycémie des différents enfants car de très nombreux paramètres entrent en ligne de compte. Bien qu’il soit important de respecter certaines règles de base, les enfants atteints de diabète ont généralement besoin de gérer leur activité physique de manière individuelle. La surveillance joue un rôle fondamental dans cette gestion : L'enfant doit mesurer sa glycémie avant de se lancer dans une activité physique. Cette mesure permet de déterminer la quantité de nourriture nécessaire pour prévenir l'hypoglycémie. L'enfant doit prendre une collation avant l'activité. En cas d'effort intense de courte durée, cette collation prendra de préférence la forme d'une boisson liquide riche en calories. Pour une activité peu intense mais de longue durée, il est conseillé d'absorber des aliments à digestion lente, par exemple des fruits. L'activité doit être interrompue environ toutes les 30 minutes pour prendre une collation supplémentaire. On contrôlera la glycémie 30 à 60 minutes après la fin de l'activité.

14 Gestion de l'activité physique (2)
Traiter une glycémie basse avec des sucres rapides supplémentaires Morceau de sucre, coca-cola, miel, bonbons Après une activité prolongée : Prendre une collation avant de se coucher Mesurer la glycémie pendant la nuit Réduire la dose d'insuline au coucher après une activité physique dans l'après-midi ou la soirée Garder des archives précises de l'activité physique, de l'apport alimentaire et des taux de glycémie pour apprendre Une glycémie basse doit être traitée avec un apport supplémentaire d'aliments rapides à digérer. Après une activité prolongée, l'enfant absorbera une collation supplémentaire avant de se coucher. La glycémie doit également être mesurée pendant la nuit. Le fait de noter avec précision l'activité physique, l'apport alimentaire et les taux de glycémie permet à l'équipe soignante d'aider le patient à mieux gérer son activité physique.

15 Tabac, alcool et drogues

16 Alcool et drogues Influence des camarades
Selon la disponibilité de ces substances, de leur coût et de l'attitude de la société L'expérimentation peut commencer chez les très jeunes enfants Les enfants et les adolescents atteints de diabète ne sont pas différents Encourager la discussion plutôt que de remettre en cause les comportements N'oubliez pas que les adolescents sont influencés par leurs camarades pour tout ce qui touche à l'alcool, au tabac et aux drogues. L'usage du cannabis, de la drogue et de l'alcool dépend de la disponibilité de ces substances, de leur coût et de l'attitude de la société. Il faut savoir que les enfants peuvent s'adonner à ce type d'expérimentations dès l'âge de 9 à 10 ans. Il n'y a aucune raison de penser que les jeunes atteints de diabète seront différents. L'important n'est pas de remettre en cause leur comportement mais plutôt de favoriser la discussion, d’encourager le partage des connaissances et de les inciter à prendre les décisions qui les concernent en toute connaissance de cause.

17 Boissons alcoolisées La consommation et l'abus ne sont pas rares
Peuvent causer une augmentation rapide de la glycémie, toujours manger avant de se coucher Effets sur le foie la correction de l'hypoglycémie devient difficile Une consommation régulière entraîne un gain de poids Utiliser des techniques de responsabilisation pour faire face à l'influence des camarades Souvent associé à la sociabilité, à la détente et à l'évasion, l'alcool contribue à alléger le poids de l’anxiété sociale et des soucis quotidiens. L'abus d'alcool au milieu et à la fin de l'adolescence n'est pas rare. Les boissons alcoolisées et les sodas qui les accompagnent contiennent des glucides qui font augmenter la glycémie assez rapidement, et pour plusieurs heures. Celle-ci diminue ensuite. L'alcool a des effets métaboliques tardifs sur le foie, qui ne parvient plus à produire du glucose. La glycogénolyse ralentit et il devient difficile ou impossible de corriger l'hypoglycémie. Les effets tardifs de l'alcool contribuent donc directement, mais sans en être la cause, aux hypoglycémies sévères avec perte de conscience et convulsions, qu'il faut distinguer de l'intoxication alcoolique à proprement parler. La réponse à cet état par la production de glucagon est souvent altérée. Un épisode hypoglycémique qui aurait été léger dans d'autres conditions peut se révéler grave plusieurs heures après l'ingestion d'alcool, sans que l'organisme parvienne à corriger l'hypoglycémie car le foie est « occupé ». L'alcool apporte également des calories, si bien qu'une consommation régulière peut aussi influer sur le poids. Utilisez des techniques de responsabilisation et des questions ouvertes, sans jugement, pour aider l'enfant à faire face à l'influence de ses camarades et à gérer de manière appropriée sa consommation d'alcool.

18 Tabac Prévalence semblable du tabac avec ou sans diabète
Risques généraux Maladie cardiaque Emphysème Cancers Chez les personnes atteintes de diabète, risques accrus Maladie cardiovasculaire Complications micro- et macrovasculaires Hypertension Hyperlipidémie Plusieurs études montrent que les préadolescents, les adolescents et les jeunes adultes atteints de diabète fument autant que les autres, malgré leurs contacts fréquents avec des professionnels de santé. Les risques généraux de la nicotine accroissent encore les risques de maladie cardiovasculaire, d'emphysème et de tous types de cancers, et non uniquement le cancer du poumon. La nicotine pose des problèmes particuliers chez la population diabétique, notamment un renforcement des risques à long terme de maladie cardiovasculaire, de complications micro- et macro-vasculaires, d'hypertension et d'hyperlipidémie. Le potentiel addictif de la nicotine est indépendant du diabète. Ces risques doivent être portés à l'attention de tous les enfants atteints de diabète.

19 Cannabis Consommation excessive ou fréquente associée avec :
Des difficultés scolaires et d'apprentissage Des problèmes comportementaux La dépression La perte d'estime de soi L'anxiété L'altération des interactions avec la famille/le groupe Un comportement social anormal Aucun effet direct majeur sur le diabète sauf en cas de surconsommation de glucides Le cannabis est perçu comme une drogue douce sans accoutumance et presque universellement associé à la détente en groupe et à un état d'esprit « cool ». Une consommation fréquente ou excessive induit les mêmes problèmes qu'une consommation d'alcool fréquente ou excessive : difficultés scolaires et d'apprentissage, problèmes de comportement, dépression, perte d'estime de soi, anxiété, altération des interactions avec la famille/le groupe et comportement social anormal. La consommation de cannabis n'a aucun effet direct majeur sur le diabète. Une légère augmentation de la glycémie peut survenir après la consommation de cannabis

20 Autres drogues Peuvent Un risque d'accoutumance
n'avoir aucun effet direct sur la glycémie (hypoglycémie lors de rave-parties) augmenter la glycémie provoquer une déshydratation (amphétamine) ou une intoxication par l'eau (ecstasy) Un risque d'accoutumance Ont des effets psychosociaux Interfèrent avec l'auto-prise en charge du diabète Certaines drogues ont des effets directs sur le coeur (amphétamine ?) Peuvent nécessiter une intervention psychologique Les autres substances psychotropes peuvent faire augmenter la glycémie (amphétamines, hallucinogènes, cocaïne) ou n'avoir aucun effet direct sur celle-ci (barbituriques, héroïne, narcotiques). Le risque d'accoutumance est très important. Divers problèmes psychosociaux viennent généralement interférer avec l'auto-prise en charge du diabète au moment de la prise de drogue et immédiatement après. Une consommation prolongée de ces substances accroît les risques car la question de la prise en charge du diabète peut alors se révéler très éloignée de la réalité quotidienne de l'individu. Sous l'emprise des drogues, celui-ci ne se soucie plus d'identifier et de traiter l'hyperglycémie et l'hypoglycémie, et il lui devient quasiment impossible de le faire. Certaines substances, en particulier les stimulants cardio-vasculaires (excitants) ont aussi des effets directs sur le système cardiaque et circulatoire. En cas d'usage chronique de ces substances, le soutien psychologique d'un professionnel pourra se révéler nécessaire si la consommation devient de plus en plus invasive et interfère avec la vie quotidienne.

21 Grossesse

22 Diabète et grossesse Le diabète pose des problèmes particuliers pendant la grossesse Les risques sont accrus à la fois pour la mère et le bébé Toutes les grossesses compliquées par un diabète doivent être gérées par une équipe expérimentée Le diabète peut être un diabète de type 1 existant ou un diabète gestationnel Le diabète pose des problèmes particuliers pendant la grossesse, en particulier chez les adolescentes. Les jeunes femmes atteintes de diabète de type 1 sont exposées à des risques plus importants pendant la grossesse, et ce dès la conception et après l'accouchement. Il existe des risques de complications à la fois pour la mère et le bébé Le diabète peut être un diabète de type 1 préexistant ou un nouveau diabète gestationnel. Les risques s'étendent à toutes les jeunes femmes. Toutes les grossesses compliquées par un diabète doivent par conséquent être gérées par une équipe expérimentée et ne doivent pas être gérées à l'échelon 1-2.

23 Risques pour la mère Hypertension pendant la grossesse
Infections urinaires Risque ultérieur de diabète de type 2 Accouchement prématuré Hydramnios Macrosomie ACD Progression des complications microvasculaires Les risques pour la mère incluent un risque accru d'hypertension pendant la grossesse, d'infections urinaires, un risque accru de diabète de type 2 ultérieur après un diabète gestationnel, d'accouchement prématuré, d'hydramnios, de macrosomie (enfant trop gros) et une augmentation des risques de césarienne, d'ACD induisant un risque élevé de mort fœtale et de progression des complications microvasculaires, notamment des atteintes oculaires et rénales chez les jeunes femmes atteintes d'un diabète de type 1.

24 Risques pour le bébé (1) Anomalies congénitales
spinales cardiaques gastro-intestinales anomalies dans les membres anomalies cardiaques Macrosomie (enfant trop gros) Dystocie Mort intra-utérine Peu de contrôle pendant la période de conception Peu de contrôle en fin de grossesse Les risques pour le bébé commencent avant l'accouchement. Ces risques incluent les anomalies congénitales, y compris les anomalies spinales, cardiaques, gastro-intestinales et les anomalies des membres. Ces anomalies surviennent lorsque il y a eu peu de contrôle pendant la période de la conception, et elles affectent les bébés lors de grossesses de type 1. Des anomalies cardiaques, notamment la cardiomyopathie hypertrophique, surviennent lorsqu'il y a eu peu de contrôle à la fin de la grossesse, et elles touchent le diabète de type 1 et le diabète gestationnel. La macrosomie (enfant trop gros) est un bébé qui est très gros lors de l'accouchement, ce qui augmente les risques de césarienne. Une dystocie peut survenir en raison de la taille du bébé. Le principal risque pour le bébé est l'avortement ou la mort intra-utérine.

25 Risques pour le bébé (2) Asphyxie Traumatisme à l'accouchement
Hypoglycémie Hypocalcémie Ictère du nouveau-né Détresse respiratoire Polycythémie Risque ultérieur accru de diabète de type 2 Pendant et après l'accouchement, les risques pour le bébé sont l'asphyxie et les traumatismes durant l'accouchement, notamment la fracture des clavicules et des membres supérieurs, et la paraplégie d’Erb. Cela est généralement imputable à la macrosomie. Une hypoglycémie, une hypocalcémie, un ictère du nouveau-né, une détresse respiratoire et une polycythémie peuvent se produire immédiatement après l'accouchement. Ces risques montrent qu'il s'agit d'une grossesse à haut risque et que l'accouchement doit avoir lieu dans un établissement capable de faire face à ces problèmes. Ces bébés ont également un risque accru de diabète de type 2 ultérieur. Dans l'idéal, la glycémie doit être contrôlée efficacement (de manière stricte) de la période précédant la conception à celle qui suit l'accouchement.

26 Information sur la grossesse
S'efforcer d’éviter les grossesses non planifiées Donner des conseils sur l'abstinence et la contraception (y compris la contraception d'urgence) les effets du diabète sur la grossesse la nécessité d'un contrôle strict avant et pendant la grossesse Grossesses planifiées Risque de progression des complications pour la mère Implications génétiques du diabète En raison de cette aggravation des risques, on s'efforcera d'éviter les grossesses non planifiées. Dès le milieu de la puberté, on informera les jeunes filles atteintes de diabète en discutant avec elles de la contraception et des effets du diabète sur la grossesse et sur l'enfant. L'abstinence sexuelle et le recours à une contraception efficace doivent faire partie des notions de base enseignées à toutes les adolescentes et jeunes femmes atteintes de diabète. On leur expliquera plus particulièrement qu'un mauvais contrôle du diabète pendant la période de la conception accroît les risques d'anomalie congénitale chez l'enfant, de fausse couche et de mort à la naissance. En cas de grossesses planifiées, le diabète doit être surveillé par une équipe possédant l'expérience nécessaire avant la conception puis tout au long de la grossesse. On attendra que la glycémie soit bien contrôlée avant d'envisager la conception. Les jeunes femmes atteintes de diabète doivent consulter un médecin dès qu'elles apprennent leur grossesse. La mise en place d’un bon contrôle de la glycémie dès que possible pendant la grossesse réduit les risques de complications mentionnés précédemment. Les jeunes femmes atteintes de diabète doivent également savoir que la grossesse peut accélérer la progression de leurs propres complications microvasculaires, notamment les atteintes oculaires et rénales. On parlera des implications génétiques du diabète avec les futurs parents avant ou pendant la grossesse.

27 Jeûne

28 Jeûne Jeûne du ramadan L'insuline est nécessaire malgré le jeûne
Non obligatoire pour les personnes malades Certaines personnes choisissent de jeûner L'insuline est nécessaire malgré le jeûne Nécessité d'ajuster le traitement insulinaire Des conseils pratiques dans le manuel Les circonstances particulières nécessitent une gestion active Les enfants et les adultes atteints d'une maladie comme le diabète ne sont pas tenus de jeûner pendant le ramadan. Toutefois, certains enfants plus âgés, des adolescents et des adultes choisissent d'observer ce jeûne malgré leur état de santé. Il faut toujours garder à l’esprit que l'organisme a besoin d'insuline non seulement au moment des repas mais aussi en cas de jeûne car les cellules consomment du glucose tout au long de la journée. Après un repas, une quantité d'insuline plus importante est nécessaire pour assimiler le glucose provenant des aliments digérés. Pendant le jeûne, on ne mange pas aux heures habituelles si bien qu'il faut adapter les doses d'insuline pour éviter que l'organisme ne reçoive trop d’insuline quand l'individu ne s'alimente pas. Il faut aussi augmenter la quantité d'insuline administrée le soir, avant la rupture du jeûne, et avant le repas qui précède l'aube. D'autres conseils pratiques sont donnés dans le manuel pour vous aider à soutenir les enfants qui veulent jeûner pendant le ramadan. Le jeûne du ramadan sert d'exemple pour décrire une circonstance particulière qui peut se produire dans la vie d'un enfant atteint de diabète. Ces circonstances particulières nécessitent une gestion active et les enfants atteints de diabète ont besoin de soutien pendant ces situations.

29 Questions Tels sont les problèmes que vous devez connaître pour aider les enfants et leurs familles à faire face au diabète. Ils sont expliqués plus en détails dans le manuel. Votre rôle majeur est de soutenir et de guider les familles. Réponse aux questions.

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