La conscience psychologique. Depuis que nous sommes au monde, notre être apprend à se connaître et à connaître ce qui nous entoure. c’est un processus.

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1 La conscience psychologique

2 Depuis que nous sommes au monde, notre être apprend à se connaître et à connaître ce qui nous entoure. c’est un processus qui n’est jamais achevé. Notre esprit fonctionne à chaque instant. Il ne connaît aucun repos. Le travail du rêve., en vivant, nous découvrons, nous nommons, nous conceptualisons et notre monde se structure. A la manière d’un immense puzzle que nous n’aurions jamais fini de construire. Monde social : proches et monde du travail notre moi aussi se structure, nous poursuivons la construction de plusieurs êtres : notre moi intime, l’image que nous avons de nous- mêmes, celles que nous cherchons à donner au monde.

3 La conscience est intentionnelle donc sélective. Elle reproduit d’une certaine manière le travail du rêve la conscience de soi est impossible Puisqu’elle est sélective, le sujet, en se prenant pour objet de connaissance, envisage des aspects de lui-même, des caractères. Où se situe le sujet qui s’envisage lui-même en tant qu’objet de pensée ? Il est en lui-même, dans la représentation, et hors de lui-même, puisqu’il doit en quelque sorte être spectateur, observateur de lui-même. Avant même d’envisager l’inconscient, cette part d’inconnu en nous-même, on doit accepter qu’on ne pourra jamais connaître la cause de notre connaissance, ce qui est à son origine, ce qui en est le moteur. C’est pourquoi les philosophes ont cherché à étudier la structure de la représentation ( ou de l’idée que nous avons des choses et du monde)

4 C’est l’objet de la Critique de la raison pure de Kant qui étudie les conditions de connaissance a priori des objets Descartes montre que nous avons des objets une vision très relative et très faussée parce que nos passions nous les masquent (admiration, amour, haine, désir, espérance, crainte, jalousie, etc.) mais ces passions sont aussi nécessaires puisqu’elles construisent le monde et le développent Mais l’intentionnalité de la conscience, ses limites, ne doivent pas être un prétexte pour ne pas considérer le monde et nous-mêmes. En fait, cette observation est la condition première de la conscience morale.

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